Let's Remember:

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Streets of Laredo/ La chevauchée de l'honneur de Leslie Fenton 1949. William Holden 1918-1981 / Mona Freeman 1926-2014 1878 le Texas est un vaste territoire encore mal organisé où les hors-la-loi ne risquent rien…

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jeudi 1 mars 2012

The RoundUp - Lesley Selander - 1941



Richard Dix
...
Steve Payson

Patricia Morison ...
Janet Allen (Payson)

Preston Foster ...
Greg Lane

Don Wilson ...
Sheriff 'Slim' Hoover

Ruth Donnelly ...
Polly Hope

Douglass Dumbrille ...
Captain Bob Lane

Jerome Cowan ...
Wade McGee

Betty Brewer ...
Mary, Child Rescued by Greg Lane
90 minutes
 The RoundUp  - Lesley Selander - 1941
Le jour de son mariage avec Steve Payson (Dix), Janet voit réapparaître son ex petit ami Greg Lane qu'elle croyait mort. Très vite elle est prise entre sa loyauté (minime !) pour son mari et son ancien amour ... Pendant ce temps une bande de bandits fournit illégalement des armes aux indiens ...
Un scénario découpé de manière hachée. On a de la peine à y croire, tant la pseudo loyauté nous paraît inexistante. De plus le personnage incarné par Preston est parfaitement antipathique ce qui ne permet pas d'éprouver de la sympathie pour l'héroine, pourtant fort jolie. Gravitant autour des protagonistes principaux, on trouve Don Wilson et Ruth Donelly qui incarnent respectivement un shérif tranquille et rondouillard et un chaperon plein de sagesse. Steve-Dix reste égal à lui-même malgré tout, dans ce rôle du  fair player bafoué qui observe les rencontres de sa femme avec son ami ... Difficile de bâtir une relation honnête dans ces conditions, non ?
  • Un résumé vu de la fenêtre de notre ami Didier que je trouvais fort interressant !...
N’oublions pas Richard Dix qui fut un acteur très populaire dans les années trente. En 1929, il avait remporté le meilleur rôle de l’année avec  Seven Gates to Balpate et  deux ans plus tard interprétait le rôle de Yancey Cravat dans la Ruée vers l’ouest qui fut couronné le meilleur film de l’année.
Dix a commencé a tourné en 1917 et sa carrière dans le muet est importante. Nous nous rappelons de Vanishing American, le premier grand Western pro-indien de 1925. Mais c’est en 1923 qu’il tourne son premier western : Call of the Canyon de l’excellent réalisateur Victor Fleming, d’après un roman de Zane Grey.
Semblant fort sensible à la cause indienne, Richard Dix incarne de nouveau un indien dans Redskin (1929) de Victor Schertzinger. 
Il faudra attendre 1940 pour que Richard Dix revienne au Western avec Cherokee Strip. Il enchaine avec six autres westerns en trois ans de temps. Aucun n’est un chef d’œuvre, mais tous se situé dans une moyenne honorable.
The Round-up date de 1940 et a été réalisé par Lesley Selander qui échappe habilement  à une histoire ennuyeuse de romance écrite par Harold Shumate jusqu’au ¾ du film. Le dernier quart qui se veut un retournement est d’une maladresse sans pareil de la part de l’auteur et le meilleur des réalisateurs ne pouvait palier à ce manque d’imagination. Shumate nous flanque une attaque d’indiens alors que nous suivions une romance noire proche du thriller. Il nous refera le coup dans Badlands of Dakota et nous transformera Jack McCall (l’assassin de Bill Hickock) en chef indien…
Le jour que Steve Payson (Richard Dix) se marie avec  la belle Janet Allen (Patricia Morison), l’ancien fiancé de celle-ci arrive au ranch des deux futurs époux. Or, Janet était la promise de Greg Lane (Preston Foster). Les deux hommes sont ravis de se retrouver et Greg  obtient la permission de rester sur l’exploitation qui est convoitée par des voleurs de bétails et par les Indiens qui se montrent agressifs.
 Intelligemment, Shumate nous propose de suivre les liens qui tissent Preston et Patricia et leur amour qui renait de ses cendres. La situation devient une véritable torture pour la jeune femme qui refuse les avances de Preston. Les deux jeunes gens se retrouvent à la ville, à l’insu de Richard Dix, et l’attirance devient insupportable… Le Western bascule dans l’adultère et le mélange est judicieux pour le moment.
Richard Dix accuse le rôle peu enviable du mari ainsi que le poids de ses années car il est beaucoup plus âgé que sa femme. Ce qui n’est pas le cas pour Preston Foster, plein de fougue,  qui se montre très séduisant. Or, son élégance et sa belle image de bon camarade s’étiole au fur et à mesure du film et il devient rapidement détestable. Mais il va se racheter en sauvant Richard Dix lors d’une attaque d’indiens. En revanche, Shumate ne se rachète pas avec une fin aussi imbécile et Lesley Selander rate de peu un excellent western.
 Ce trio d’acteurs qui connait bien la comédie et Selander qui filme toutes ses scènes de chassé-croisé s’impose comme un très bon réalisateur. Nous pouvons dire que la Paramount lui a sied à merveille et nous ne pouvons que regretter qu’il n’y soit pas resté. Souvenons nous de son Knight of the Range avec Russell Hayden.

3 commentaires:

  1. Malheureusement un western que je ne connais pas !...

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    1. Je partage l'avis de Hop, mais rassure toi, ce n'est pas le meilleur Selander. Regarde un peu Tony, j'en avais fait aussi un petit analyse. Ce serait sympa de le faire figurer à la suite. Même,sans photos...
      Il faudrait ajouter une rubrique à conversation ou idées entre les membres. Style : je recherche ceci ou cela. J'ai ca en double... etc

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    2. Je trouve excellente l'idée de rajouter une deuxième vue directement dans le sujet : ça donne une vision plus globale et facilite la lecture. Bravo !
      En ce qui concerne Richard Dix et les indiens, suite à The Vanishing American et Redskin, Les Navajos respectaient beaucoup Richard Dix et lui avaient offert de nombreux présents qui ornaient les murs de son bureau du ranch des Dix.

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