Let's Remember:

Let's Remember:
Streets of Laredo/ La chevauchée de l'honneur de Leslie Fenton 1949. William Holden 1918-1981 / Mona Freeman 1926-2014 1878 le Texas est un vaste territoire encore mal organisé où les hors-la-loi ne risquent rien…

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vendredi 30 mars 2012

Hills of the old Wyoming –La vengeance du cowboy-Nate Watt -1936

  •  Sur la toile.
William Boyd ... Hopalong Cassidy
George 'Gabby' Hayes ... Windy
Morris Ankrum ... Andrews
Russell Hayden ... Lucky Jenkins
Gail Sheridan ... Alice Hutchins
John Beach ... Rancher Saunders
Clara Kimball Young ... Ma Hutchins
Earle Hodgins ... Thompson
Steve Clemente ... Henchman Lone Eagle
Chief John Big Tree .Chief Big Tree
George Chesebro ... Henchman Peterson 

MORRIS ANKRUM-HOPPY
 Clarence E. Mulford, l’auteur du livre  the Round-up devenu Hills of old Wyoming pour le grand écran nous raconte comment Andrew, un chef de bande, utilise un Indien pour voler du bétail qu’il récupère ensuite. Son erreur est de s’en prendre aux vaches du Bar 20. Ce qui va entrainer toute une série de rebondissements plus ou moins crédibles.
D’un haut  niveau  durant la première demi-heure, le film fléchit rapidement en intérêt et après l’avoir vu, vous vous dites que ce n’est qu’un Western B… Que de talents gâchés à cause de cette histoire.
Finalement, l’adaptation était fort honnête, mais le récit n’était pas à la hauteur des artisans de Hills of old Wyoming. La mise en scène de Nate Watt est irréprochable. De superbes plans très étudiés sont dignes des grands classiques, à l’exception de la confrontation d’Andrew (Stephen Morris) et Hopalong Cassidy qui s’avère ratée à la fin. 
Ce qui semble surprenant. Tous les acteurs sont à leur place et tous, avec une personnalité différente, vous conduiront jusqu’à  la fin sans vous ennuyer un instant.
Il y a un décalage de réalisme entre le monde des blancs et celui des Indiens qui est traité d’une façon très fantaisiste. Suite au meurtre de l’un d’eux, ils déterrent la hache de guerre et capturent Cassidy et ses deux acolytes. Habilement, Hoppy sait convaincre le chef qu’il peut lui apporter la preuve matériel qui identifiera le meurtrier. Gentil, le chef le laisse partir avec deux de ses braves. On se doute qu’ensuite les Indiens vont se ranger du côté des gentils blancs pour s’en prendre au gang…
Nous regrettons amèrement le nouveau compositeur de la musique qui avait du confondre la Paramount avec la Reliable Productions. Lors des cavalcades, l’accompagnement musical est si mauvais que l’on préférerait se passer de musique. Curieux qu’Harry Sherman ait laissé passer cela. En tout cas, ce compositeur du nom de Ralph Rainger n’interviendra plus pour les prochains Hoppy. Dieu merci.
Enfin, nous voyons pour la première fois la présence de Russell Hayden qui  restera  26 fois aux côtés de William Boyd et lui assurera un bon soutien. 
                                               
  •  Comme à l'habitude dans la stagecoach à son bord Didier....

mercredi 28 mars 2012

Billy the Kid’s range war - Sam Newfield - 1941

  •                          Le quatrième de la série:
Billy the Kid ‘s Range War réalisé en 1941 par Sam Newfield s’avère beaucoup moins exaltant que les précédents films de la série en raison du mauvais scenario de William Lively qui est également responsable de l’échec de médiocres films avec Tim McCoy. 
Son histoire s’annonce assez bien au début du film, mais au fur et à mesure du développement les efforts de tous les participants, que ce soit le réalisateur et les acteurs, elle ne nous passionne guère et l’on attend la fin avec impatience, espérant une trouvaille de Sam Newfield ou encore de quelques gags de Fuzzy.
Rien n’y fait car rien n’a été prévu et nous n’y trouvons pas notre compte. Sans doute, le plus mauvais film de la série.
  • Le générique
Bob Steele ... Billy the Kid
Al St. John ... Fuzzy
Joan Barclay ... Ellen Gorman
Carleton Young ... Marshal Jeff Carson
Rex Lease ... Henchman Buck
Milton Kibbee ... Leonard
Karl Hackett ... Williams
Ted Adams ... Sheriff Black
Julian Rivero ... Miguel Romero
Stephen Chase ... Dave Hendrix  
Buddy Roosevelt ... Henchman Spike 




  • La stagecoach de Didier un peu poussif

lundi 26 mars 2012

Blazing Guns – Ray Heinz - 1935

Sixième Western avec Reb Russell, cowboy du Western Z. Ray Heinz ou encore Raymond Heinz réalise Blazing Guns en 1935 avec notre ami le footballeur Reb qui se retrouve dans une terrible situation.
Imaginez, il se reposait avec son cheval Rebel dans un bel espace vert quant un type surgit comme une tornade. Il sort son six-gun et lui échange contre son gré son ceinturon d'arme, son chapeau et son cheval. Rien que ca!
Je suis certain que vous avez devinez la suite… Le Sheriff (Joseph Girard) arrive à son tour et croit reconnaitre le hors la loi qu'il poursuit. Il a exactement le même cheval, le même chapeau et la même ceinture d'armes. Il inspecte le 45 de Reb. Des balles ont été tirées récemment. 
Le compte de Reb est bon. Le Sheriff lui passe les menottes et l'emmène avec lui.
Mais voilà que les vigilants se pointent à leur tour. Ils s'emparent de Reb à qui ils souhaitent lui offrir une cravate de chanvre. Heureusement, les vigilants sont mis en déroute et la belle Betty (Marion Shilling) et son Pa' (Lafe McKee)  sauvent Reb de la pendaison (les vigilants l'auraient faits). Ils accueillent Reb et le Sheriff à leur ranch pour qu'ils se remettent de leurs émotions.
Mais voilà que les vigilants surviennent encore. Ils sont terribles ces gens là. Ils encerclent le ranch comme les Indiens et tournent autour tandis que Betty, son Pa' et naturellement le Sheriff leur envoient des bastos. Soudain, le Sheriff reçoit une balle au moment où il braquait son 45 sur le front de Reb (la scène est tellement mal filmée que l'on croit que le Sheriff a vraiment tiré à bout portant sur Reb - Qu'est ce qu'on peut rigoler!).
Affreux, le ranch brûle. Du moins juste l'intérieur, mais d'un seul côté. C'est plus commode pour filmer et moins dangereux pour les acteurs. D'un côté Ray Heinz filme ceux-ci et de l'autre montre comment ca brule.  
De temps en temps, le siège est filmé la nuit et de l'autre le jour. Heinz ne sait plus où il en est. Peu importe, l'action prédomine. Ca tire de partout! D'un coup il nous passe un morceau de bande son où l'on entend des cris d'indiens alors que ce sont les vigilants qui encerclent le ranch sans dire un mot.
Tous ces détails sont peu de choses quand on voit sautiller notre Lafe McKee  devant l'arbre où est pendu Reb. Il essaie de grimper, de grimper, mais l'arbre n'a aucune prise et il est trop haut ce putain d'arbre! Malgré son âge avancé, Lafe saute et ressaute et fait des bonds, des bonds… Arrivera-t-il à sauver notre footballeur? Vous le saurez en regardant ce chef d'œuvre du Western Z !  
  
  • La stagecoach de lordsburg arrive  à son bord Didier..

dimanche 25 mars 2012

The Unknown Ranger - 1920




Rex Ray ...
Buck Manning

Ben Hill ...
John Chandler

Marie Newall ...
Jo Blair (as Marie Newell)

48 minutes

Non loin de la frontière mexicaine dans un ranch. Buck Manning (Ray) et un autre cowboy rencontrent un étranger dont la voiture est en panne. A l'aide de leurs chevaux ils la tirent jusqu'au ranch. L'étranger se présente : il est un écrivain en mal d'inspiration nommé John Chandler.
Pour un étranger venu de New York il semble bougrement bien s'orienter et ne tarde pas à faire la connaissance de Jo, une jeune fille du coin. Deux mexicains trainent dans les parages et campent auprès d'une métisse, Manette. Buck devient soupçonneux et découvre que Chandler est à la tête d'un trafic d'opium. Mais en tant qu'écrivain, réel ou non, il sait se montrer persuasif pour inventer de belles histoires ...

Il était courant à cette époque de mêler chevaux et voiture. Les héros de ce western ont des apparences très juvéniles. Rex Ray semble à peine sortir de l'adolescence et Marie Newall ressemble à une gamine. Je n'ai pas trouvé la date de naissance de Rex Ray qui a tourné uniquement deux films en 1920, idem pour Marie Newall qui n'a tourné que quatre films, il m'est donc difficile de leur donner un âge.
L'action en elle-même n'est pas totalement mauvaise mais peu attrayante avec un montage curieux en brefs flash-back lorsque les protagonistes parlent d'un événement survenu par le passé. Une course poursuite dans les rochers dure un peu trop longtemps, le film étant flou il est presque difficile de suivre les personnes au milieu des rochers. Il faut savoir que les deux chevaux étant blancs (du moins c'est ainsi qu'ils apparaissent à l'écran, l'un d'eux doit être isabelle car il a les crins noirs et il est monté par le contrebandier) alors que le tout blanc (ou plutôt gris) est monté par Rex, c'est logique. Par contre le final est une surprise que j'ai beaucoup appréciée ! Assez précurseur dans sa manière de penser, j'ai apprécié la grandeur d'esprit attribuée à la jeune fille.
Toutefois je suis un peu dubitative sur cet état de fait car Jo qui nous est montrée précédemment jouant avec un petit chien qu'elle taquine et qu'elle finit par jeter à l'eau d'assez haut sans trop d'égards, ne semble pas si innocente et ce geste me parait peu compatible avec l'action finale. Qu'importe, on peut peut-être imaginer un jeu enfantin avec le chien (mais là j'ai de la peine à le croire).

Je n'ai pas trouvé qui a réalisé ce film : est-ce Nathan Hirsh ou Martin G. Cohn ?

samedi 24 mars 2012

Danger Valley -Robert N. Bradbury -1937

Danger Valley est le troisième Western avec Jack Randall. 
Addison Randall / Jack Bruce
Lois Wilde / Mickey Temple
Hal Price / Sidekick Lucky
Charles King / Dana  
Earl Dwire ... Hardrock
Ernie Adams / Soapy
Jimmy Aubrey / Australia
Ed Brady / Jake Reed
     La famille Temple trouve de l’or au milieu du désert. L’un  des membres, un Old timer est alors chargé d’aller enregistrer leur concession. Mais sa naïveté coute cher à ses proches car le méchant Charles King. jr qui a assisté à la scène falsifie les documents et s’approprie ainsi la mine avec sa bande. Mais les choses se compliquent lorsque Jack Randall et son copain Hal Price se mêlent de l’affaire…
    Dès les trois premiers plans du réalisateur Robert N. Bradbury, on sait d’avance que le film va être bon. Sous un soleil accablant, les deux cowboys  à cheval avancent vers  la caméra. Tout autour d’eux, c’est la désolation, le sable, la poussière,  les pierres, des montagnes arides.  Soudain, ils aperçoivent un  homme trébuchant, à bout de force. Il  s’effondre sur le sol brulant. Jack et Hal se portent à son secours.
    Les cadrages sont remarquables et la photographie de Bert Longenecker puissante.  Instantanément, nous pensons aux images magnifiques de Yellow sky, three godfathers de Bolewslaski ou autres chef d’œuvres du western A).
    D’autres scènes superbes suivent comme la  petite ville de l’West qui se transforme en Boomtown lorsque la civilisation apprend que la contrée abonde d’or.  
    Par moment, on s’interroge si ce ne sont pas des stocks shots habilement introduits dans le film de Bradbury comme il nous l’a déjà fait. Effectivement, il y en a quelques uns, mais la plupart des scènes ont été véritablement filmées par ses soins.
    L’ambiance dans le saloon enfumé et regorgeant de consommateur vous rappelle Union Pacific ! Tous les acteurs sont barbus, sales, les vêtements recouverts de poussière, notamment la séquence ou Charles King Jr marche sur le trottoir en bois d’une baraque dans une Ghost Town. King sort son 45 pour abattre un putois au milieu des chaparrals. Il le manque et l’animal se glisse sous des planches. C’est avec des détails aussi succulents que ceux-ci que nous nous plongeons dans l’univers de Bradbury.
    Une histoire plus développée avec des personnages fouillés auraient permis à Robert N. Bradbury de réaliser un film A.
                                      
    Aux cascades:
    Jim Corey
    Helen Gibson
    Chick Hannan
    Carl Mathews
    Tom Steele
    Wally West

    Le lieu de tournage:
    Santa Clarita, California, USA
    Monogram Ranch - 24715 Oak Creek Avenue, Newhall, California, USA
    Newhall, California, USA
    Red Rock Canyon State Park - Highway 14, Cantil, California, USA
    Saugus, California, USA 
                                    
    Un joyau à découvir de toute urgence, produit par la Monogram ! Qui a dit que c’était une mauvaise maison de production ? Take Care !
     Qui a dit que la stagecoach de Didier serait pas à l'heure

    jeudi 22 mars 2012

    Billy the Kid’s Gun justice - Sam Newfield - 1940

    •                   Troisième aventure de Billy The Kid 
    Billy the Kid’s Gun justice se présente comme un western amusant et divertissant. Nos trois héros sont encerclés et assiégés dans une cabane depuis trois heures. Fuzzy en a assez de cette situation. Il s’assoit confortablement près de la fenêtre et de temps à autre, tire avec son Colt en direction de l’ouverture, sans viser. De façon très décontractée, le Kid et Jeff discutent  tranquillement tout en visant vers l’extérieur, envoyant une balle en direction des agresseurs. Puis voilà que Fuzzy réussit à creuser un tunnel sans grande difficulté. Parvenu à l’extérieur, Fuzzy invite les deux compères à venir le rejoindre. Avant de partir, le Kid jette une poignée de balles dans le fourneau afin de faire croire qu’ils sont encore dans la cabane.
    Après cette scène, les trois hommes aperçoivent une jeune femme qui se fait rudoyer par deux hommes peu scrupuleux. Descendant de sa charrette, elle tente de s’opposer aux deux cowboys qui jettent toute sa marchandise à terre. Billy demande à ses deux acolytes de rester là où ils sont pour aller voir ce qui se passe…
    Billy s’interpose et l’un des badman reçoit un coup de poing en pleine figure. Ravie, la jeune femme invite les trois hommes à venir à son ranch. Peu à peu, le film devient sérieux et Tom Gibson nous entraine dans une histoire assez complexe digne des romans de Paul Evan Lehman.
    Quelques scènes explicatives ralentissent le rythme de ce Billy the Kid’s gun justice, mais dans l’ensemble ce troisième volet de la série vaut d’être vu. La distribution est riche : Edward Peil Sr dans le rôle de Barlow qui fait tout pour s’accaparer du ranch s’impose avec sa haute stature et ses mimiques qui ont tendance à effacer les acteurs autour de lui, même Charles King qui, pourtant, est un bon comédien. Parmi les méchants de la bande, le malchanceux Rex Lease apporte sa contribution. Billy retrouve la belle Louise Currie, souvenir de Billy the Kid Outlawed. Pour la petite histoire, Bob Steele qui dispose de Carlton Young pour cinq des six films de la série avait déjà joué avec cet acteur dans The Pal from Texas en 1938.
    Pour tout vous dire, la fin vous réserve une surprise qui vous fera rire aux éclats aux éclats et les dernières images font penser à un burlesque. Ces dernières minutes vous feront oublier les faiblesses de ce petit film.

    •  Pour le générique nous avons
    Bob Steele ... Billy the Kid
    Al St. John ... Fuzzy
    Louise Currie ... Ann Roberts
    Carlton Young ... Jeff Blanchard
    Charles King ... Henchman Ed Baker  
    Rex Lease ... Henchman Buck
    Kenne Duncan ... Henchman Bragg
    Forrest Taylor ... Tom Roberts
    Ted Adams ... Sheriff
    Al Ferguson ... Cobb Allen 

    • Pour la stagecoach notre Didier à réussi à passer une embuscade de  mescaleros.

    mercredi 21 mars 2012

    Bar 20 Rides Again - Howard Bretherton - 1935


    William Boyd, James Ellison, Gabby Hayes, Jean Rouverol, Frank McGlynn Jr, Al St John, J.P. McGowan, Paul Fix, Harry Worth, etc.

    61 minutes
    le 3e film de la série des Hoppy

    Johnny et Red font mine d'attaquer la diligence pour relever le sac de courrier du ranch Bar 20. Une femme entre deux âges les menace d'un revolver en se présentant : Clarissa, la soeur de Buck (McGowan) le patron du Bar 20, une femme avec laquelle on ne plaisante pas les hommes vont vite s'en rendre compte. Pendant que Clarissa s'installe au ranch, Hoppy recoit une lettre du Wyoming de son vieil ami Jim Arnold qui lui demande de l'aide car il fait face à des voleurs qui sont en train de le ruiner. Il stipule de ne pas emmener Johnny avec lui car sa fille Margaret s'intéresse maintenant à un homme venu de l'Est nommé Perdue. Hoppy et Red se mettent en route mais Johnny les devance car il a appris la nouvelle. Arrivé chez Jim, Johnny fait une cour pressante à Margaret. Mais toujours aussi maladroit, Johnny casse la vaisselle mais se montre romantique en chantant sa sérénade pour la belle qui semble toutefois toujours s'intéresser à Perdue, un homme qui semble cultivé mais très imbu de lui-même qui parle la bouche en cul de poule. Son héros est un certain Napoléon dont il imite les stratégies pour mieux cerner et attaquer l'ennemi.
    Perdue qui se trouve être en fait le bandit Nevada, projette de prendre possession de toute la vallée et dérobe encore des bovins. Lors du raid l'un de ses hommes, Cinco, est blessé et Nevada se montre sans pitié en lui demandant à qui il souhaite donner sa part du butin car chacun doit mourir.
    Hoppy envoie Red prêter main forte au ranch de Jim et se déguise en joueur de cartes pour infiltrer la bande de Nevada. Chemin faisant il fait la connaissance d'un chercheur d'or qui campe dans la montagne (Hayes). Dans la place, pour tromper Nevada il fait croire qu'il est à la poursuite d'un certain Johnny Nelson qui lui aurait fait perdre son saloon. Nevada y voit une manière de se débarrasser de Johnny et lui tend son rifle. Hoppy tire et Johnny s'effondre. Red défend la place mais est blessé à son tour. les choses s'accélèrent et Jim monte une posse pour contrer l'affreux Nevada ...

    PAUL FIX-HOPPY-GABBY
    L'action vous tient en haleine tout le long. Les images sont magnifiques, les décors naturels splendides. La scène finale où une multitude de cavaliers déboulent dans la poussière est franchement spectaculaire et grandiose. Du vraiment beau travail. L'action est continue, l'humour bien présent au départ grâce à la soeur de Buck qui mobilise les hommes pour déplacer sa malle, secouer les tapis etc. La romance prend le relais avec Johnny, que l'on voit un tablier autour des reins, lui la grande perche costaude tout à coup tombé de son piédestal pour retomber sur terre et aider à la vaisselle.  Il faut avouer que le personnage de Johnny est attachant. D'un côté il n'en fait qu'à sa tête, vantard et un peu jeune chiot, mais de l'autre il se montre gentil tout plein. Ce mélange fait qu'on ne peut qu'adhérer à sa personne et on comprend l'amitié que lui porte Hoppy. 
    Quant à Hoppy, il représente à la fois une figure paternelle et protectrice, mais aussi un homme tout court. Lui aussi se montre toujours d'une grande gentillesse et déterminé lorsqu'il le faut. Il porte des habits très chics de joueur de cartes durant une bonne partie de ce film.  
    Gabby Hayes a toujours le rôle du ronchon, il faut dire que cela lui va bien, c'est un personnage incontournable de la série. Sur IMDB il est nommé Windy, mais ce n'est pas le cas dans ce film ou il est surnommé Windbag, car il cause too much et fait croire qu'il connait Cassidy.

    PAUL FIX-ALAN SEARS-JIMMY
    Le "villain" est joué par Harry Worth, qui se montre très antipathique avec une manière extrêmement sophistiquée de s'exprimer, on se demande ce que Margaret lui trouve tout en sachant qu'elle recherche la civilisation "en regrettant son séjour à Boston, un endroit civilisé où les gens bénéficient de serviteurs".
    Red Connors est interprété par Frank McGlynn Jr. que l'on verra deux fois dans ce rôle dans la série. C'est Edgar Buchanan qui reprendra le rôle de Red durant 40 épisodes tournés entre 1952 et 1954 (à ne pas confondre avec le Red Connors de Under Arizona Skies 1946 avec Johnny Mack Brown qui est joué par Ted Mapes). Frank McGlynn Jr décédera à 34 ans en 1939 et c'est bien dommage car il a une présence très attachante.

    Je termine en disant deux mots de la fin excellente qui voit le méchant admirateur de Napoléon se faire descendre par son homme de main qui n'a toujours pas digéré la manière cruelle dont il a traité son copain Cinco après le vol du bétail. Cinco c'est Al St John, lui aussi un acteur très prolifique qui a commencé sa carrière dans les comédies Keystone de  Mack Sennett et que l'on retrouve dans une multitude de westerns. Une figure incontournable, lui aussi.


    The Moon Hangs High"par Chill Wills et ses Avalon Boys est une chanson romantique charmante. Un groupe excellent aux tonalités très originales.

     Ci-dessous un lien sur Clarence E. Milford l'auteur des Hopalong Cassidy.

    http://www.sherlockiana.dk/hjemmesider/Ego/hopalong%20books/hopalong.htm

    mardi 20 mars 2012

    The Sign of the Wolf - Harry S. Webb/Forrest Sheldon -1931

      Le serial ‘THE SIGN OF THE WOLF’ fut tourné en 1931, année des débuts du parlant par le duo HARRY WEBB et FORREST SHELDON.
        Il sera financé par la compagnie indépendante‘METROPOLITAN PICTURES’ en 10 épisodes.
        Une intrigue qui aurait pu être originale cependant les bagarres sont simplettes et on oubliera bien vite ce sérial.
        Si cela vous tente, faites comme moi, visionnez-le, il vaut le coup d’œil !...
        Vous aurez la qualité d’images et en plus en couleur sépia.
        La vedette de ce sérial est le chien King qui est capable de distinguer le bien et le mal des gens, acheté aux Indes par l’éleveur John Farnum (HARRY TODD) en même temps qu’une une paire de chainettes métalliques qui transforment le sable en joyaux et qui seront convoitées par un tas de cowboys qui se les disputent.
        La secte hindoue propriétaire de ces chainettes fantastiques s’emploie de toutes ses forces à les récupérer à l’aide de sarbacanes et pour cela sera appuyée de l’aide de Tom (REX LEASE) et son ami Bud (JOE BONOMO).

        • Sur la toile nous avons.  
        Rex Lease / Tom
        Virginia Brown Faire / Ruth Farnum
        Harry Todd / John Farnum
        Jack Mower / Butch Kohler
        Joe Bonomo / Bud
        Robert Walker / Henchman Joe
        Al Ferguson / Henchman Dick
        Edmund Cobb / Prince Kuva
        Muro the Dog / King - Farnum's dog 
         
         
        Joe Bonomo


        Virginia Brown Faire

        lundi 19 mars 2012

        Behind Two Guns - Robert N. Bradbury - 1924

        J.B. Warner...Dr. Elijah Cutter
        Hazel Newman...Jessie Nash
        Jim Welch...Scout Nash
        Otto Lederer...Olaf Ludovic / Dr. Betz
        Guillermo Calles...Eagle Slowfoot
        Marin Sais...Mrs. Baxter
        Jay Morley...Ward Baxter
        Jack Waltemeyer...Sheriff Joe Haynes
        Emily Gerdes...Esmeralda Perkins

        Bartlett A. Carre...Jake Watkins





        58 minutes


        En route pour prendre de nouvelles responsabilités en tant que responsable d'une station de diligences, Ward Baxter campe sur la route accompagné de sa femme. Durant la nuit celle-ci entend un flûte jouer qui l'envoute. Le lendemain matin son mari et elle découvre un vagabond sur la route qui leur fait comprendre qu'il est sourd et muet. Touchés les braves gens l'emmènent et finissent par lui donner du travail comme homme à tout faire.
        Un jour arrivent en voiture un étranger, le Docteur Cutter (Warner), accompagné de son aide de camp Eagle Slowfoot. Il vend un produit miracle dont il vante les propriétés contre divers maux puis se présente chez le conducteur de la diligence et de sa petite fille qui ont connu son père.
        Un chargement d'argent soigneusement et discrètement envoyé par diligence à Beaverton est dérobé. Or c'est impossible car la diligence ne s'est pas arrêtée depuis son départ et personne ne s'est approché depuis que le coffre a été chargé....

        Une histoire qui débute de façon originale et presque mystique : dans la nuit, Madame Baxter se réveille et entend le son d'une flûte. La magie du moment est très bien rendue.
        Ensuite le scénario s'apparente à une enquête policière bien menée. L'arrivée en voiture brinquebalante du héros accompagné de Eagle Slowfoot est surprenante et pleine d'humour. Évidemment l'arrivée de cette voiture provoque un attroupement et tout le monde souhaite toucher le véhicule. Une certaine Esmeralda se montre très intéressée par le Dr Cutter qui porte de beaux habits et possède un véhicule si fascinant. L'amoureux d'Esmeralda, jaloux de l'intérêt que celle-ci porte au docteur, propose d'échanger la voiture contre deux chevaux rapides et ses vêtements ce que Cutter accepte.
        L'acquéreur de la guimbarde part à la conquête de son Esmeralda qui ne résiste pas à son nouveau look et à la voiture. Les deux partent en zigzaguant dans la poussière. C'est amusant.
        Les scènes avec Esmeralda sont très drôles, J.B. Warner fait des mimiques hilarantes.
        L'histoire du vol est très inventive et bien menée. Le dénouement est assez inattendu (on se dit, non ils ne vont pas oser, mais si !), bref une histoire plus qu'originale qu'on suit avec plaisir et intérêt. J'ai bien aimé.
        J. B. Warner décédera prématurément à l'âge de 29 ans de la tuberculose.

        dimanche 18 mars 2012

        Billy the Kid in Texas - Sam Newfield - 1940

        •                     Deuxième aventure de Billy The Kid 
        • Que de talent, ce Sam Newfield ! Son Billy the Kid in Texas est bondé de bons plans, de verve, de rigueur, de génie on pourrait dire pour ce film produit par la PRC qui ne dispose que de peu   moyens. Sam en a heureusement. Il nous le prouve une fois de plus.
        L’histoire de Joseph O’Donnel était fort intéressante et Sam en a tiré le meilleur parti. 

        Les acteurs ont un tonus extraordinaire. Bob Steele toujours aussi expressif, pétillant, fougueux avec sa diction particulière dont Bogart semble s’inspirer, reste inimitable et l’on ne peut s’empêcher de dire que c’est un des acteurs de Westerns les plus expressifs des années 30 (celui-ci date de 40, mais c’est toute la continuité).  
        Fuzzy complète le personnage de Billy the Kid et apporte beaucoup. Quelle bonne idée d’avoir mis deux chefs de gangs au lieu d’un seul. Charles King et John Merton constituent un brillant duo de badmen. Enfin, l’idée d’O’Donnel d’avoir introduit le frère du Kid engagé par les bandits est savoureuse.   
        John Carpenter nous présente un personnage attrayant. Il se mariera avec la belle à la fin du film tandis que le Kid continuera vers son destin. Si vous n’aimez pas ce film, abandonnez le Western B, si vous l’aimez, aimez le passionnément, vous ne vous en sentirez que mieux. Ce Billy the Kid in Texas est savoureux. 
        •  Sacré Didier ta stagecoach ne risque pas de tomber sur une bande de renégats.

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