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Forrest Tucker 1919-1986 / Jane Russell 1921-2011 Montana Belle Allan Dwan 1952.

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samedi 12 décembre 2015

Desert Vengeance - Louis King – 1931



Sur un paquebot transatlantique, Hugh Dixon (Douglas Gilmore) se suicide en laissant une note à Jim Cardew (Buck Jones) lui demandant de prendre soin de sa sœur Anne (Barbara Bedford). 
Tombé amoureux, Jim fait des projets d'avenir et pense sérieusement à laisser tomber sa vie de bandit puis remet de l'argent à Anne. 
Lorsque Hugh reparaît soudainement, il comprend alors qu'il est la victime de leur machination.

Faisant alors semblant de ne pas avoir saisi la situation, il emmène le frère et la sœur dans le désert où se trouvent sa cachette dans une ville fantôme et son gang qui l'attend ...

Une histoire diabolique et surprenante dans laquelle personne n'est innocent, ou presque. Une histoire de vengeance bien tournée et qui finit dans un bain de sang. A voir !


64 minutes et en VO
Nous avons au générique :
Buck Jones  /  Jim Cardew
Barbara Bedford  /  Anne
Douglas Gilmore  /  Hugh
Ed Brady  /  Beaver
Charles "Slim" Whitaker  

Silver the Horse
    


Pour le tournage nous allons:
Porter Ranch, Northridge, Los Angeles, Californie
Lone Pine, Californie
Paramount Ranch - 2813 Cornell Road, Agoura, Californie




lundi 7 septembre 2015

Tumbleweeds - King Baggot - 1925

William S. Hart         ...         Don Carver
Barbara Bedford      ...         Molly Lassiter
Lucien Littlefield      ...         Kentucky Rose
J. Gordon Russell     ...         Noll Lassiter
 Richard Neil     ...         Bill Freel 
Jack Murphy            ...         Bart Lassiter
James Gordon          ...         Joe Hinman
George F. Marion         ...    Old man
Gertrude Claire        ...         Old woman
Lillian Leighton        ...         Widow Riley
Don Carver est un "Tumbleweed", ainsi se nomment les cowboys qui restent sans attache. Lorsque la terre sur laquelle se trouve le ranch pour lequel il travaille va être morcelée pour les colons lors de la fameuse Oklahoma's Cherokee Strip de 1893, il décide de tenter sa chance pour récupérer le ranch pour le compte de Molly Lassiter ...
William S. Hart est une personne comme je les aime : droit, direct, sans fioriture avec une bonne tronche. Ce rôle est aussi malheureusement son chant du cygne après une décennie au moins de bons films, car la compagnie de distribution désirait qu'il coupe son oeuvre de deux bobines, ce que Hart refusa de faire. 
Pour un film qui lui coûta $300'000 dollars à l'époque, il ne récupéra qu'une partie de sa mise malgré le succès du film. Dégoûté, il se retira ensuite de l'industrie cinématographique dans un ranch de Californie.
Ce film comprend de très belles images, les personnages sont attachants (les deux petits vieux pleins d'espoir, la veuve et ses enfants, etc), la photographie très belle (beaucoup de silhouettes qui se découpent ...), le texte est poétique, comme certaines images ...
Lui et son cheval Fritz qu'il chérissait particulièrement au point de lui écrire des poèmes, sont des monuments de cette période car l'ouest qu'il aimait tant, est relaté de manière vraie, naturelle et sans glorification inutile.



jeudi 14 février 2013

The Lash - Frank Lloyd - 1930


Richard Barthelmess ...Don Francisco 'Pancho' Delfino / El Puma
Mary Astor ... Dona Rosita Garcia
Fred Kohler ... Peter Harkness
Marian Nixon ... Dona Dolores Delfino
James Rennie ... David Howard
Robert Edeson ... Don Mariana Delfina
Erville Alderson ... Judge Travers
Barbara Bedford ... Lupe
Arthur Stone ... Juan
Autre titre : Adios
77 minutes

Après la Bear Flag Revolt de 1846, les ranchs des hispaniques sont menacés par les "Americanos". En 1948, au rancho Del Coyotes de la famille Delfino on se réjouit de voir le fils de la maison, Pancho (Barthelmess), revenir au bercail après 4 années passées à étudier à Mexico. Il retrouve sa sœur Dolores et son oncle avec joie et, au cours d'une soirée donnée en son honneur, retrouve Rosita (Astor) une amie d'enfance. Un profond amour les lie désormais et Pancho se rend vite compte des changements survenus durant son absence. Le juge Travers (Alderson) impose maintenant la loi des américains et l'oncle tente d'envoyer le bouillonnant Pancho livrer 3'000 têtes de bétail dans le nord afin de lui épargner un affrontement avec le juge.
Arrivés à Spanish Gulch, Pancho et son fidèle Juan découvrent que, selon un décret affiché, les personnes parlant espagnol sont persona non grata en ville. Au saloon les deux amis prennent un verre en compagnie de la jolie Lupe (Bedford) mais l'affreux Harkness (Kohler) fait son apparition et menace d'un revolver Pancho qui est immédiatement maitrisé par la foule et châtié d'un coup de lanière de cuir sur la joue : heureusement le shérif Howard interrompt Harkness qui se rend alors compte qu'il vient d'agresser et de battre l'homme chargé de lui livrer ses bêtes. Par vengeance, Pancho envoie dans la ville les 3'000 têtes de bétail qui saccagent tout sur leur passage en créant une belle panique puis va trouver Harkness pour récupérer la somme qui lui est due. Dès lors il devient El Puma, un bandit dont la réputation grandit vite ...

ça bouge pas mal pour un film de 1930 ! Beaucoup de scènes d'extérieur, de grands troupeaux, des chevaux et des figurants nombreux. Le scénario ressemble un peu à celui de Zorro, sauf qu' El Puma ne sera jamais masqué et que son identité est plus ou moins connue. Richard Barthelmess n'est pas très crédible dans le rôle de Pancho. A noter pas mal de beau monde dans ce film, de Barbara Bedford à Mary Astor, en passant par Marian Nixon et Fred Kohler. Tous les acteurs américains ont des pseudo accents espagnols assez ratés, ce qui prête à sourire. Le film se laisse suivre, sans plus !

Image

vendredi 7 septembre 2012

The Last of the Mohicans / Le dernier des Mohicans - Maurice Tourneur - 1920









Wallace Beery, Barbara Bedford, Alan Roscoe,
73 minutes
D'après le roman du même nom de James Fenimore Cooper
Réalisation Maurice Tourneur et Clarence Brown (après un accident arrivé à Maurice Tourneur)
Le dernier des Mohicans

























En 1757, Cora (Bedford) et Alice Munro (Hall) vont retrouver leur père, le Colonel Munro commandant des troupes britanniques au Fort William Henry. Les français menés par Montcalm sont suivis de cruels guerriers Hurons excités par Magua (Beery) et l'eau de feu ...
Sur le chemin les menant au Fort, Alice et Cora rencontrent Uncas (Roscoe) son père Great Serpent (Chingachgook) et Hawkeye qui prennent le relais car leur guide a disparu mystérieusement. Bientôt ils sont attaqués par des Hurons et ne doivent leur salut qu'aux Mohicans qui vont faire tout ce qu'ils peuvent pour les mener jusqu'au Fort, lui-même sur le point d'être attaqué ...
Un de ces films qui vous fait prendre conscience de la marche inexorable du temps et de l’immuabilité de l'amour. Les paysages ont des aspects de début du monde et les images sont très poétiques. Souvent considéré comme le premier film pro indiens car les Mohicans y sont dépeints de façon noble et les Delawares comme une tribu pacifique et sage. Les Hurons par contre sont dépeints comme de vrais sauvages. Quant aux hommes blancs ils n'ont pas vraiment l'apanage d'une image de perfection. L'un d'eux, Randolph (Hackathorne) est même un lâche doublé d'un traitre.
L'action est surtout poétique, même si on a droit à des scènes d'une grande violence, comme l'attaque du Fort par les Hurons qui mettent en pièce, pillent, violent, tuent sans merci. 
B. Bedford et A. Roscoe regardent le soleil se lever ....
La fin est très poignante : Cora est déterminée à se suicider depuis la pointe d'un éperon rocheux si l'affreux Magua l'approche. Mais celui-ci est patient, il s'installe confortablement et attend que le sommeil surprenne la jeune femme. Alors qu'enfin il tente de la saisir, Cora bascule dans le vide pour lui échapper mais Magua la retient. Lorsqu'elle aperçoit Uncas elle tente de s'accrocher et de remonter mais Magua dépité veut alors la faire tomber dans le vide. Terrible ! Dans un final tout en finesse, Uncas se retrouvera auprès de sa bien aimée et lui prendra la main très délicatement. Tous deux auront droit à un enterrement selon les coutumes respectives anglaise et indienne.
En gros je dirais que c'est un film romantique sur un amour impossible dans un écrin d'images poétiques.
Barbara Bedford qui épousera Albert (Alan) Roscoe en 1922 se montre peu expressive et quelques fois presque absente. Albert Roscoe est le noble et droit Uncas, très crédible et touchant dans ce rôle. Son accoutrement n'a rien de ridicule, d'ailleurs les indiens apparaissent tout à fait naturels contrairement aux blancs toujours un peu risibles avec leurs collants et leurs perruques !
Wallace Beery cabotine dans une scène mais apparait comme un homme cruel avec ses peintures de guerre. 
A noter une apparition non créditée de Boris Karloff en indien (lançant cruellement un bébé en l'air) ...
Un grand nombre de films ont été tournés sur ce thème. Je n'en ai vu aucun autre à ce jour et ne peux donc pas comparer. Il semble toutefois que cette version soit la plus proche du roman de James Fenimore Cooper.
Chief Great Serpent (Père d'Uncas) : "Woe for the race of red men! In the morning of life I saw the sons of my forefathers, happy and strong -- and before nightfall I have seen the passing of the last of the Mohicans!" 

Plus de détails sur films-muets.blogspot.ch

Un peu d'histoire
http://www.mohicanpress.com/mo08007.html

Les Mohicans
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohicans




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