Let's Remember:

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Tim McCoy 1891-1978 / Nora Lane 1905-1948 ‘The Western Code’ de John P. McCarthy 1932

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vendredi 17 novembre 2023

The Oklahoma Kid / Terreur à l'Ouest- Lloyd Bacon - 1939

La fameuse Cherokee Strip de 1893. Quelques jours avant le fameux départ, Whip McCord attaque la diligence transportant des fonds officiels.
L'attaque est surprise par l'Oklahoma Kid qui met la main sur les deux sacs dérobés. Le jour du grand départ à la course aux terrains, Whip et ses hommes s'arrangent pour partir un peu en avance afin de précéder les Kincaid et les Hardwick qui ont le projet de construire une ville.
Bien sûr ceux-ci arrivent trop tard et n'ont d'autre choix que de négocier avec McCord qui désire avoir les coudées franches pour ouvrir un saloon.
Cette demande est acceptée et la ville de Tulsa plante ses fondations et grandit très vite. Le juge Hardwick et son ami Kincaid voient d'un mauvais œil la prolifération de bandits dans la région.
Ned Kincaid devenu shérif a bien de la peine à contenir la violence orchestrée par Whip. Celui-ci s'en prend violemment aux citoyens honnêtes qui tentent de riposter en restant dans la légalité mais peine perdue.
En apprenant ce qui se passe à Tulsa lors des futures élections visant à nommer les futurs notables de la ville, l'Oklahoma Kid qui n'est autre que le fils de Kincaid et le frère de Ned vient à la rescousse ...
Combien de films ont été tourné sur ce thème ? Je me le demande. Ce film est particulièrement attractif pour plusieurs raisons.
Outre le fait qu'on retrouve deux grands acteurs célèbres surtout pour leurs prestations dans des films noirs, on a droit à une musique d'accompagnement qui porte littéralement le film et à des images de belle qualité.

On sent que le budget n'était pas trop serré, de nombreux acteurs connus soutiennent le film dans des seconds rôles bien fournis. Humphrey reste la lippe humide et pendante comme à son habitude et James a toujours son esprit vif et son air malicieux qui fait toute la différence. Difficile dans ces conditions de prendre le film très au sérieux mais par contre on passe un bon moment, même si on se demande ce qu'Oklahoma Kid a bien pu faire de tout l'argent dérobé ?
Lieux de tournage
Iverson Ranch - 1 Iverson Lane, Chatsworth, Los Angeles, Californie, États-Unis
Warner Ranch, Calabasas, Californie, États-Unis
Warner Brothers Burbank Studios - 4000 Warner Boulevard, Burbank, Californie, États-Unis
Stunts
George DeNormand
John Hudkins
Harvey Parry
85 minutes
James Cagney ... Jim Kincaid
Humphrey Bogart... Whip McCord
Rosemary Lane ... Jane Hardwick
Donald Crisp ... Judge Hardwick
Harvey Stephens ... Ned Kincaid
Hugh Sothern ... John Kincaid
Charles Middleton ... Alec Martin
Edward Pawley ... Doolin
Ward Bond ... Wes Handley
Lew Harvey ... Curley
Trevor Bardette ... Indian Jack Pasco
John Miljan ... Ringo
Arthur Aylesworth... Judge Morgan


vendredi 22 avril 2016

Whispering Smith / Smith le taciturne - Leslie Fenton - 1948



Envoyé par le grand patron des chemins de fer, le détective Luke Smith enquête sur des pillards de train qui sévissent dans une région du Colorado où vivent un vieux copain, Murray Sincler, et sa femme Marian que Smith a aimée naguère.

En chemin il tombe dans une embuscade des frères Bartons et doit se résoudre à abattre son cheval avant de poursuivre sa route.
Par une nuit pluvieuse il atteint la ligne de chemin de fer et allume un feu pour arrêter le train. Justement son vieux copain Murray conte ses exploits à ses collègues de train lorsque Luke fait son apparition. Un message leur apprend que les frères Barton sont dans les parages.
De leur coté les frères Barton prennent le contrôle de la petite gare de Coyote Creek en abattant le télégraphiste et sont sur le point de brandir une lanterne rouge pour stopper le train lorsque celui-ci s'arrête.
Lorsque l'un des frères menace le conducteur Luke réussit à s'interposer avant de mettre deux bandits hors d'état de nuire. Le troisième, Blake, réussit à s'enfuir avant que Luke ne s'effondre, blessé par balle.

Smith se réveille à Medicine Bend chez Murray et Marian qui l'hébergent durant sa convalescence, ce qui ne manque pas de raviver de tendres sentiments chez Marian, qui laisse échapper quelques regrets au sujet d'une hypothétique relation qu'ils auraient pu avoir.
Murray se rend en ville où il doit faire son rapport au chef local de la station de Medicine Bend, rapport qui aurait dû être rendu depuis quelques jours ...



Sans conteste l'une des plus belles intros du western, voire la plus belle à mes yeux. Soutenu par la superbe musique d'Adolph Deutsch, un cavalier traverse de hautes montagnes au printemps. La neige a tout juste fondu et aucun chemin n'est visible. Puis, après de nombreuses heures, le cavalier descend vers une vallée verdoyante. A un petit cours d'eau il fait boire son cheval. 
Peu après s'être remis en route, le cavalier essuie un premier coup de feu tiré par les Bartons bien embusqués qui le tiennent en joue à distance ... Après le début que vous connaissez Smith retrouve la civilisation et la chaleur humaine petit à petit. D'abord auprès de la réconfortante Marian, ensuite auprès de ses amis qui tiennent la pension.

Je le dis d'emblée, ce film fait partie de mes westerns favoris. Dans un film en couleurs, jamais Alan Ladd n'a été plus beau. Ici il incarne un homme de conviction et de haute moralité. Une souffrance intérieure latente permanente est perceptible, il se meut avec calme et assurance, ses actions sont posées et réfléchies, tout cela en fait le prototype même du héros parfait.

Le contraste est très fort entre Ladd/Smith et Preston/Murray. Celui-ci se montre tout d'abord très fier de connaitre Smith et accueille son ami avec plaisir. Son caractère est bien typé, dès le début on comprend qu'il s'emporte et se comporte comme un rustre plein d'assurance qui n'en fait qu'à sa tête. Jusque là il parait encore du bon côté de la barrière ténue entre le bien et du mal même s'il se permettait de piller allégrement la marchandises des trains qui déraillaient pour les revendre à Rebstoke. Son attitude change lorsqu'il comprend que sa femme Marian aime Smith lors de la scène en ville où elle presse son mari de venir à la rescousse de leur ami et qu'elle pleure lorsqu'elle croit le voir mort.  Dès lors Murray va filer du bien mauvais coton ...

Le personnage de Marian est plus ambigu. Elle a quand même vécu cinq ans sans revoir Luke et à sa vue elle comprend qu'elle a épousé Murray par erreur. Il est clair que Smith aurait voulu l'épouser mais qu'il n'avait pas grand chose à lui offrir. On imagine donc qu'il connait son besoin de grands espaces et d'aventures et que son travail a beaucoup d'importance à ses yeux. Le seul tort de Marian est de ne pas savoir cacher ses sentiments car elle est du coup l'élément déclencheur qui pousse Murray encore plus loin dans l'illégalité et cela causera sa perte.

Les deux méchants principaux sont absolument magnifiques : Donald Crisp bien sûr mais aussi Frank Faylen, l'inquiétant Whitey, avec ses cheveux longs blancs et ses petits yeux durs en fentes... A noter que les Bartons étaient bien trouvés aussi dans les peaux de Murvyn Vye, Bob Kortman et Ward Wood, sans compter qu'on aperçoit Eddy Waller, Hank Worden,  Frank Hagney, Ray Teal  ... Du beau monde.

L'action est constante, les images et la couleur sont belles. L'histoire de ces deux amis qui dans le fond s'estiment mais qui finiront par devoir s'affronter est bien montée.

Brenda Marshall a été la femme de William Holden durant 30 ans et c'est le premier western tourné par Alan Ladd.

Une scène marquante du film :
Lorsque Smith tente de faire entendre raison à Murray et que celui-ci le frappe, le regard de Smith est mêlé d'incompréhension et de tristesse car à ce moment Smith réalise qu'il a perdu son ami pour de bon. Le regard de Murray est tout aussi parlant. On comprend que c'est un homme trop fier pour revenir en arrière.


Le film est tiré d'un livre de Frank Spearman que j'avais lu il y a bien longtemps. Si je me souviens bien, il me semble que Smith portait le prénom de Gordon et portait une moustache ... contrairement à ce qu'on pourrait penser il ne murmurait pas mais donne l'explication que ce nom lui est resté car à chaque fois qu'il prenait froid il perdait sa voix lorsqu'il habitait Chicago.


Les lieux de tournage:
*Paramount Studios - 5555 Melrose Avenue, Hollywood, Los Angeles, California
*Sierra Railroad, Jamestown, California
*California

*Paramount Ranch-2813 Cornell Road, Agoura, California

88 minutes

Alan Ladd ...
Whispering Smith

Robert Preston ...
Murray Sinclair

Brenda Marshall ...
Marian Sinclair

Donald Crisp ...
Barney Rebstock

William Demarest ...
Bill Dansing

Fay Holden ...
Emmy Dansing

Murvyn Vye ...
Blake Barton

Frank Faylen ...
Whitey Du Sang

John Eldredge ...
George McCloud

Ward Wood ...
Leroy Barton (as Robert Wood)

J. Farrell MacDonald ...
Bill Baggs

Will Wright ...
Sheriff McSwiggin

Don Barclay ...
Dr. Sawbuck

Eddy Waller ...
Conductor (as Eddy C. Waller)

Ashley Cowan ...
Train Brakeman


jeudi 9 octobre 2014

Ramrod / Femme de feu - André De Toth - 1947


Dans une petite ville, Connie Dickason refuse de s'unir à Frank Ivey, le boss de la vallée. Elle compte s'associer à Walt Shipley un éleveur de moutons qui va prendre la diligence du soir et qui s'oppose à son père, un éleveur de bovins.
Le père de Connie, Ben, tente de la convaincre de ne pas vivre avec un éleveur d'ovins et Frank n'a pas l'intention de la laisser s'échapper. 
Les hommes s'opposent au départ de Walt qui est humilié publiquement devant tous les habitants de la ville, y compris devant Dave Nash venu à son aide.
Furieuse Connie reprend à son compte le ranch que Walt lui a laissé. Elle veut engager Dave comme contremaître et celui-ci finit par accepter après que Frank et Red aient proféré des menaces.
Dave réunit quelques hommes de main dont son vieil ami, Bill Schell. Aussitôt c'est la guerre entre les éleveurs de bovins et de moutons qui incendient leurs maisons réciproquement.
Dave convainc Connie d'habiter dans une cabane habitée par des hommes de Ivey. 
Celui-ci est furieux que la jeune femme ait pris une concession sur sa cabane et punit Curley en lançant son homme de main Virg sur le vieil homme qu'il assomme à coups de poing ...la vengeance ne fait que commencer !

Un film qui avait pourtant tous les ingrédients pour plaire : Un casting particulièrement intéressant, des décors magnifiques, le magnifique Steed, un compositeur de musique (Adolph Deutsch) et un directeur de photographie talentueux (Russell Harlan), des plans originaux, etc, mais la sauce ne prend pas. C'est une déception !
D'une lenteur excessive, le suspens est quasi nul malgré une histoire qui aurait du ou pu fonctionner. Veronica Lake est absente, ce rôle ne lui convient vraiment pas car il ne suffit pas de froncer les sourcils, de faire des yeux de cocker, de porter de belles toilettes ou de laisser ses beaux cheveux sur ses épaules pour que le spectateur la trouve crédible. 
Heureusement c'est son seul western mais il se trouve qu'il est réalisé par son mari de l'époque.
De même McCrea qui se montre trop statique, il semble ne pas savoir comment se comporter et reste un peu distant. 
Les autres acteurs sont davantage intéressants, à commencer par Don DeFore dont je crois que c'est le seul western : un rôle atypique qui lui permet de développer d'autres facettes de sa personnalité. 
Preston Foster, Donald Crisp, Arleen Whelan et Lloyd Bridges sont sous-utilisés ... dans le fond il y a peut-être trop de personnages pour que chacun ait une chance de développer un rôle un peu plus consistant.
C'est un western qui est souvent comparé à un film noir, pour moi cela ressemble davantage à un film psychologique. Brimée par son père et probablement trop gâtée, l'égoïste et nombriliste Connie veut se venger de lui. Elle veut être le centre du monde et le film devrait graviter autour d'elle. 
Comme la personnalité de Veronika Lake n'est pas assez fort, le soufflé ne monte jamais.
En ce sens comment croire que Connis s'associe à Walt au début ? Car si Connie cherche un homme digne d'elle pourquoi ne s'associe-t-elle pas avec Frank Ivey ?
Un homme de pouvoir prêt à se battre pour elle contrairement au pauvre Walt qui partira par la petite porte. Elle veut se venger de son père, soit, et vu ses talents de manipulatrice elle aurait pu tourner Frank contre son géniteur facilement ! 
La traque finale est frustrante et trop longue : Longtemps plus tard on finit par apprendre que Bill a été descendu traîtreusement d'une balle dans le dos. 
Bon, mais on n'a rien vu, et franchement au vu des rochers escaladés par Bill, il est fort peu probable qu'Ivey ait pu le débusquer si facilement de nuit. D'ailleurs pendant un moment j'ai pensé que la victime contemplée à la lueur d'une allumette serait l'un de ses hommes.
Décidément, même s'il y a un ou deux bons moments (la recherche de Nash chez Rose par Ivey par exemple), je ne suis pas convaincue du tout par ce film au scénario mou et j'en suis la première navrée.
95 minutes
Joel McCrea...Dave Nash
Veronica Lake...Connie Dickason
Don DeFore...Bill Schell
Donald Crisp...Jim Crew
Preston Foster...Frank Ivey
Arleen Whelan...Rose Leland
Charles Ruggles...Ben Dickason
Lloyd Bridges...Red Cates
Nestor Paiva...Curley
Ray Teal...Ed Burma

mercredi 12 mars 2014

Drango / Le pays de la haine - Hal Bartlett - 1957

         Hal Bartlett un réalisateur étonnant avec une carrière en dent de scie.
Il ne fera que ce très bon western  de série B et en 1973 il  obtiendra un budget important pour  faire ‘Jonathan Livingston le goéland’ (plutôt une mouette) et  il en fera un succès  phénoménal planétaire et entre…. rien bizarre !
Celui qui nous concerne est Jeff qui a terminé sa période pro-indienne pour se consacrer à une poignée de western dans l’uniforme Nordiste.
Il me semble bien qu’il ne devait pas aimer l’uniforme sudiste notre Jeff.
Nous sommes peu de temps après la guerre de Sécession où le Major nordiste Cliff Drango est nommé Gouverneur militaire dans la bourgade de Kenesso où se trouve une population pro-sudiste qui  n’accepte pas la défaite. 
Kenesso n’est plus que ruine car ravagée lors de la marche du général Sherman mais au fait c’est Drango qui  a dévasté la ville et il revient maintenant avec son Capt. Marc Banning  pour se rendre cher le juge Allen sous les regards hostiles de la population.
Reçu par Clay, fils du juge, nos 2 officiers viennent remettre leur ordre de service au juge Allen afin de rétablir l’ordre et la loi.
Drango va faire face à un procès équitable envers un ancien traitre, Henry Calder car sa fille Kate le croit innocent, mais Drango devra trouver 2 hommes justes pour le procès.
Drango sera contrecarré par Clay Allen qui utilise les sentiments de la population et va jusqu'au meurtre en faisant sortir de force de la  prison Henry Calder pour le lyncher.
Clay devenu un renégat  va saper l’administration avec sa complice Shelby dans l’espoir de relancer la guerre.
Drango gagnant peu à peu grâce à son désir d’effacer les horreurs des nordistes avec  la sympathie et la confiance des habitants,  l’aide de  Kate, il pourra ainsi mener à bien sa mission et  repartir serein en compagnie du jeune Jeb Bryant.

Sur la toile nous avons :
Jeff Chandler/Major Clint Drango
Joanne Dru /Kate Calder
Julie London /Shelby Ransom
Donald Crisp /Judge Allen
Ronald Howard /Clay Allen
John Lupton /Capt. Marc Banning
Walter Sande /Dr. Blair
Morris Ankrum /Henry Calder
Parley Baer /George Randolph
David Stollery /Jeb Bryant


Joanne Dru
Julie London

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