Let's Remember:

Let's Remember:
Forrest Tucker 1919-1986 / Jane Russell 1921-2011 Montana Belle Allan Dwan 1952.

Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est Edward Platt. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Edward Platt. Afficher tous les articles

jeudi 16 mars 2023

Last of the Fast Guns / Duel dans la Sierra - George Sherman - 1958

Un gunfighter se rend dans un petit village et abat un homme qui semble l'attendre.
Le shérif lui suggère de rencontrer un voyageur qui a émis le désir de le rencontrer et qui lui offre la somme de 25'000 dollars s'il retrouve son frère. Il s'agit d'empêcher un associé malhonnête d'empocher la fortune qu'il a amassée et qui devrait revenir à son frère.
Brad Ellison rêve d'un ranch dans l'Oregon et cette somme représente donc une nouvelle vie pour lui. Il accepte le challenge et se rend au Mexique.
La tâche est plus ardue que prévu, tout le monde semble connaitre le fameux Forbes mais il semble être déjà bien mort et enterré.
Brad finit par arriver dans une hacienda tenue par un irlandais et sa fille Maria. Il y fait la connaissance de Miles qui y vit depuis 5 ans et qui s'en va quelquefois prospecter dans les montagnes.
Comme Brad lui a sauvé la vie il annonce vouloir l'aider et l'emmène sur les traces du fameux frère décédé depuis dix ans ...
Il y a quand même quelques invraisemblances (pas trop gênantes), par exemple au départ lorsque Brad et son cheval boivent dans le désert, jamais les deux bandits n'auraient pu s'approcher si près sans être repérés par le cheval (n'importe quel cheval vous préviendra).
D'autre part les cavaliers mettent plus d'un jour à se rendre dans un petit village de montagne mais reviennent à leur point de départ très rapidement en quelques heures. La coïncidence de trouver un homme en chaise roulante qui offre $25'000 dollars dans ce patelin perdu est aussi peu plausible et le fait d'ajouter Johnny Ringo et James Younger n'apporte pas grand-chose non plus. Quant à Linda Cristal elle n'a pas un rôle très passionnant. On peut aussi regretter la façon de montrer le duel du début hors champs en ne faisant entendre que le bruit d'un coup de feu, plutôt frustrant pour le spectateur.
De même le cri de douleur de Miles est-il couvert par le cri d'un corbeau ...et que dire d'Ed Forbes/Ed Franz qui parle avec un accent mexicain ?
Brad semble assez imperméable, d'abord assez cynique on comprend petit à petit qu'il évolue lentement. Par contre il faut avouer que Jock Mahoney est séduisant même s'il ne montre pas une grande profondeur dans ce film.
Outre la jolie plastique de Mahoney on peut admirer les paysages magnifiques et les intérieurs rustiques très authentiques ce qui nous change agréablement des sempiternels décors habituels (même si on ne s'en lasse pas vraiment !)
J'ai finalement pris plaisir à suivre ce film peut-être pas très palpitant mais digne d'intérêt quand même grâce à cette quête policière qui amène un homme à trouver une certaine paix intérieure et lui permettra de s'établir enfin.
Les seconds rôles apportent aussi beaucoup, les mexicains ont leur mot à dire et sont loin d'être aussi caricaturés que dans certains films qui les montrent crasseux et souvent démontrant une cruauté sertie de grimaces terribles.
Les dialogues en général (vo) sont très bons et d'un niveau supérieur à la moyenne, j'ai beaucoup apprécié celui des mexicains à l'auberge tenue par Edward Platt ! La quête est ici jalonnée de jolies rencontres souvent bucoliques, un berger qui tient un petit chien contre son cœur par exemple, dans de jolis paysages ruraux.
Gilbert Roland, Lorne Greene, Eduardo Noriega et Edward Platt apportent chacun une part intéressante à ce film.
Sidonis propose une très jolie version, image nette et très belles couleurs.

82 minutes
Le tournage:
Cuernavaca, Morelos, Mexico
Mexico
Tepoztlán, Morelos, Mexico
Taxco, Guerrero, Mexico
Vilchis Ranch, Mexico
Estudios Churubusco Azteca, Mexico City, Distrito Federal, Mexico
Universal Studios - 100 Universal City Plaza, Universal City, California, USA
Backlot, Universal Studios - 100 Universal City Plaza, Universal City, California, USA
 
Une affiche Française de 60x80
Les acteurs:
Jock Mahoney ... Brad Ellison
Gilbert Roland ... Miles Lang
Linda Cristal ... Maria O'Reilly
Eduard Franz ... Padre Jose
Lorne Greene ... Michael O'Reilly
Carl Benton Reid ... John Forbes
Edward Platt ... Samuel Grypton
Eduardo Noriega ... Cordoba
Jorge Treviño  ... Manuel
Rafael Alcayde  ... Alcalde
Lee Morgan  ... Johnny Ringo
Milton Bernstein  ... James Younger
Stillman Segar ... Ben Thompson

mercredi 1 mai 2013

Bullet for a Badman /La patrouille de la violence - R.G. Springsteen - 1964

Affiche française 60x80

 Audie Murphy, Darren McGavin, Ruta Lee, Beverly Owen, Skip Homeier, George Tobias, Edward Platt, 

80 minutes

Logan (Murphy) est un ex-ranger qui refait sa vie avec sa femme et son fils en gérant un ranch qu'il a bien de la peine à garder. Sans le sou pour payer une traite à la banque, il va trouver Goldie une vieille amie propriétaire d'un saloon qui lui refile en échange d'un ancien service les $500 dollars nécessaires pour conserver son ranch. 
Sachant que quelqu'un se trouve à la banque dont la porte est fermée Logan grimpe pour regarder par le vasistas et aperçoit des bandits en train de vider le coffre. L'alerte est donnée lorsqu'un coup de feu est tiré et dès lors c'est la débandade. Les bandits sont descendus un à un sauf Sam Ward (McGavin) qui se trouve blessé au bras par Logan qui ne peut se résoudre à l'abattre car il s'agit d'un ancien ami et ranger qui se trouve être le père de son fils et l'ex de sa femme. 
Sam se rend chez Logan où il est soigné par son ex-femme puis poursuit sa route. Logan est sur ses traces suivi par le shérif et deux videurs de saloon, un chasseur, un citoyen qui semble assez honnête en la personne de Tucker (Platt). Chacun d'eux semble vouloir mettre la main sur le butin ...


Certainement pas le meilleur film d'Audie Murphy. Difficile de dire pourquoi d'ailleurs car les paysages sont somptueux, les chevaux magnifiques et les acteurs tous chevronnés ...
Si dans la vie on n'est jamais tout blanc ou tout noir, peut-être que cela ne passe dans le fond pas très bien au cinéma ?
Il y a plusieurs éléments qu'on a de la peine à lier et qui finissent par devenir peu plausibles. : 
Logan emprunte de l'argent à une fille de saloon, pourquoi pas en effet. Logan est détesté par Sam pour lui avoir dérobé le cœur de sa femme et de son fils alors qu'il était en prison (On croit imaginer que Logan se sent probablement un peu coupable bien qu'il prétende ne rien lui devoir). A la fin Sam semble revenir à de meilleurs sentiments et les deux hommes s'épaulent contre les indiens ou contre certains poursuivants pas très honnêtes pour la plupart. La jolie Lottie est prête à se vendre à Sam après avoir appris la mort de son ami Ira mais change tout à coup face à Logan en découvrant que tous les hommes ne sont pas des rats (comment ? elle était prête à suivre Sam quelques heures auparavant en lui passant un couteau immense et à coucher avec le vigile pour le détourner de la surveillance du prisonnier ?). Et que dire des indiens qui surgissent tout à coup de nulle part ? (ils auraient pu attaquer la cabane gardée par Lottie toute seule avant, non?)
Des éléments de puzzle difficiles à mettre ensemble.
Une affiche Française 120x160

mercredi 23 janvier 2013

Reprisal! - George Sherman - 1956


Guy Madison, Felicia Farr, Kathryn Grant, Michael Pate, Edward Platt,

74 minutes
Autres titres : Représailles (Belge), Le sang de l'indien, la vengeance de l'indien
D'après un roman d'Arthur Gordon


Frank Madden (Madison) arrive dans une petite ville et se rend au bureau du Land Office qu'il trouve fermé. Attiré par des voix en provenance du saloon, il découvre qu'un procès y a lieu. Les trois frères Shipley sont accusés d'avoir pendu deux indiens mais le procès tourne à la farce car bien que coupables visiblement les Shipley sont populaires et les indiens ne semblent pas avoir une cote particulièrement élevée.
Les jurés déclarent les frères non coupables au grand dam d'une partie de la population dont la fille de l'expert foncier, Catherine Cantrell (Farr), du juge et de quelques indiens présents.
Frank est pris à parti par Catherine mais Frank se déclare neutre et seulement intéressé à prendre possession d'un ranch qu'il a acheté à distance.
Il se trouve que des bêtes appartenant aux Shipley paissent sur les terres nouvellement acquises et que l'arbre utilisé pour pendre les indiens se trouve aussi faire partie du ranch. Frank tente de rester neutre mais a bien de la peine à faire face aux provocations des Shipley qui ne comprennent pas son entêtement à vouloir rester hors du conflit. 
Très éméchés, les frères Shipley sèment la panique au pueblo indien et les choses se compliquent car Bert Shipley (Pate) est amoureux de Taini (Grant) une jeune indienne  qui le repousse. 
Un vieil indien qui se trouve être son grand-père approche Frank qui s'appelle en réalité Neola. Son père, un blanc, l'a abandonné à sa naissance. Frank essaie de repousser le vieil homme et surtout nier son appartenance indienne car il ne pourrait pas dans ce cas posséder un ranch en tant qu'indien ...


Un chouette film original qui pose un tas de questions intéressantes. Le héros est un homme droit qui souhaite oublier ses racines et partir de zéro, on peut le comprendre. Il est troublé lorsque Catherine Cantrell lui fait part de son amitié pour les indiens. Lorsque son passé le rattrape en la personne de son grand-père il tente de le chasser mais finit par l'engager comme homme à tout faire au ranch. Sa couverture s'effrite petit à petit, il finira bien sûr par découvrir que les indiens sont plus fidèles et honnêtes que les blancs ce qui le poussera à fuir et vendre son ranch. La femme qu'il commence à aimer et qui semble plus évoluée que ses pairs se trahit lors d'une crise de jalousie en traitant Taina de squaw avec dédain. Or Taina se montre pleine de noblesse pour sauver Frank, tout en le mettant d'un autre côté dans le pétrin, mais un pétrin moindre qu'une pendaison, faut-il le souligner ?
Il faut avouer que Felicia Farr se montre pénible, possessive et surtout très gnangnan dans le genre institutrice donneuse de leçons. On comprend donc l'envie de fuir de ce brave Neola/Frank qui ne retrouvera jamais la confiance acquise du temps qu'il vivait parmi les siens au sein de la tribu indienne, mais un semblant d'estime de la part des blancs qui le prient de rester dans la communauté malgré tout. On imagine sans peine sa désillusion !
Une grande partie de l'attrait de ce film réside dans les doutes de Frank Madden qui se montre loin d'être invincible.

Intitulé PrärieBanditen, voici l'annonce parue en Allemagne en 1984 :
 

Messages les plus consultés