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Tim McCoy 1891-1978 / Nora Lane 1905-1948 ‘The Western Code’ de John P. McCarthy 1932

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mercredi 22 mars 2023

The Guns at Fort Petticoat / le fort de la dernière chance - George Marshall -1957

Durant la guerre civile. La patrouille du lieutenant Frank Hewitt (Murphy) rencontre des indiens hors de leur réserve. Comme ils ne sont pas armés et qu'il se semblent inoffensifs Frank leur conseille simplement de respecter le traité et de rester dans la réserve. Alors qu'il fait son rapport son commandant décide d'attaquer ces indiens rebelles qu'il fait massacrer, femmes et enfants compris.
Sachant que les villages sudistes de l'autre côté de la frontière au Texas sont sans défense, Frank lui-même un vrai texan déserte et va prévenir les populations civiles car il est convaincu que l'action du commandant va déclencher le départ sur le sentier de guerre des tribus avoisinantes. Il tente de prévenir Stella et Hannas Lacy (Emerson) mais toutes deux le chassent comme un malpropre. Lorsqu'enfin il fait la preuve que les indiens vont attaquer, Hannah prend les choses en main pour assurer la survie de la petite communauté. Les femmes se regroupent dans une vieille mission et Frank les instruit comme si elles étaient des recrues militaires ...
Si vous avez aimé Convoi de femmes avec Robert Taylor et Denise Darcel vous allez probablement bien aimer ce film. Tous les genres de femmes y sont représentées, la fille de mauvaise vie, la snob, la crédule, l'hystérique, la mère, la femme forte, la religieuse bien pensante, etc. trop drôle, chacune va pousser la caricature au maximum pour notre plus grand plaisir.
Et comme si les indiens sur le sentier de guerre ne suffisaient pas, pour corser les choses on a un beau parleur lâche qui utilise une femme crédule en lui faisant miroiter le mariage et trois affreux lascars en les personnes de James Griffith (toujours excellent !), Ray Teal et Nestor Paiva qui se montrent sous leur plus mauvais jour !
Face à tout ce petit monde, Audie ne baisse pas les bras et organise la défense de très jolie manière. Comme cerise sur le gâteau on a le plaisir de voir Hope Emerson mener ses troupes à la baguette, toujours imposante personne ne tente de lui désobéir ! Un chouette moment assuré. 
 
On trouve ce film chez Sidonis par exemple.
Le lieu de tournage:
Old Tucson - 201 S. Kinney Road, Tucson, Arizona.
Sierrita Mountains, Arizona.
Ironwood Forest National Monument, Arizona.
Tucson Mountains, Arizona.
Tucson, Arizona.
Sonoran Desert, Arizona.
Picacho Peak State Park, Arizona.
Sedona, Arizona.
San Xavier, Arizona.
Flagstaff, Arizona.
Iverson Ranch - 1 Iverson Lane, Chatsworth, Los Angeles, California.
Stunts
Charles Horvath
Al Wyatt Sr.
Jack N. Young
Les acteurs:
Audie Murphy ... Lt. Frank Hewitt
Kathryn Grant ... Anne Martin
Hope Emerson ... Hannah Lacey
Jeff Donnell ... Mary Wheller
Jeanette Nolan ... Cora Melavan
Sean McClory ... Emmett Kettle
Ernestine Wade ... Hetty
Peggy Maley ... Lucy Conover
Isobel Elsom ... Mrs. Charlotte Ogden
Patricia Tiernan ... Stella Leatham
Kim Charney ... Bax Leatham
Ray Teal ... Salt Pork
Nestor Paiva ... Tortilla
James Griffith ... Kipper


mercredi 23 janvier 2013

Reprisal! - George Sherman - 1956


Guy Madison, Felicia Farr, Kathryn Grant, Michael Pate, Edward Platt,

74 minutes
Autres titres : Représailles (Belge), Le sang de l'indien, la vengeance de l'indien
D'après un roman d'Arthur Gordon


Frank Madden (Madison) arrive dans une petite ville et se rend au bureau du Land Office qu'il trouve fermé. Attiré par des voix en provenance du saloon, il découvre qu'un procès y a lieu. Les trois frères Shipley sont accusés d'avoir pendu deux indiens mais le procès tourne à la farce car bien que coupables visiblement les Shipley sont populaires et les indiens ne semblent pas avoir une cote particulièrement élevée.
Les jurés déclarent les frères non coupables au grand dam d'une partie de la population dont la fille de l'expert foncier, Catherine Cantrell (Farr), du juge et de quelques indiens présents.
Frank est pris à parti par Catherine mais Frank se déclare neutre et seulement intéressé à prendre possession d'un ranch qu'il a acheté à distance.
Il se trouve que des bêtes appartenant aux Shipley paissent sur les terres nouvellement acquises et que l'arbre utilisé pour pendre les indiens se trouve aussi faire partie du ranch. Frank tente de rester neutre mais a bien de la peine à faire face aux provocations des Shipley qui ne comprennent pas son entêtement à vouloir rester hors du conflit. 
Très éméchés, les frères Shipley sèment la panique au pueblo indien et les choses se compliquent car Bert Shipley (Pate) est amoureux de Taini (Grant) une jeune indienne  qui le repousse. 
Un vieil indien qui se trouve être son grand-père approche Frank qui s'appelle en réalité Neola. Son père, un blanc, l'a abandonné à sa naissance. Frank essaie de repousser le vieil homme et surtout nier son appartenance indienne car il ne pourrait pas dans ce cas posséder un ranch en tant qu'indien ...


Un chouette film original qui pose un tas de questions intéressantes. Le héros est un homme droit qui souhaite oublier ses racines et partir de zéro, on peut le comprendre. Il est troublé lorsque Catherine Cantrell lui fait part de son amitié pour les indiens. Lorsque son passé le rattrape en la personne de son grand-père il tente de le chasser mais finit par l'engager comme homme à tout faire au ranch. Sa couverture s'effrite petit à petit, il finira bien sûr par découvrir que les indiens sont plus fidèles et honnêtes que les blancs ce qui le poussera à fuir et vendre son ranch. La femme qu'il commence à aimer et qui semble plus évoluée que ses pairs se trahit lors d'une crise de jalousie en traitant Taina de squaw avec dédain. Or Taina se montre pleine de noblesse pour sauver Frank, tout en le mettant d'un autre côté dans le pétrin, mais un pétrin moindre qu'une pendaison, faut-il le souligner ?
Il faut avouer que Felicia Farr se montre pénible, possessive et surtout très gnangnan dans le genre institutrice donneuse de leçons. On comprend donc l'envie de fuir de ce brave Neola/Frank qui ne retrouvera jamais la confiance acquise du temps qu'il vivait parmi les siens au sein de la tribu indienne, mais un semblant d'estime de la part des blancs qui le prient de rester dans la communauté malgré tout. On imagine sans peine sa désillusion !
Une grande partie de l'attrait de ce film réside dans les doutes de Frank Madden qui se montre loin d'être invincible.

Intitulé PrärieBanditen, voici l'annonce parue en Allemagne en 1984 :
 

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