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Tim McCoy 1891-1978 / Nora Lane 1905-1948 ‘The Western Code’ de John P. McCarthy 1932

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jeudi 4 juin 2020

Central Pacific Railroad

Central Pacific Railroad 1862 - 1869
1862 dans la chaleur du mois de juillet le président Abraham Lincoln et le congrès viennent de signer l’acte en faveur de la construction d'une ligne de chemin de fer à travers les États-Unis. Il autorise l'émission de bons du gouvernement et l'octroi de terres entre la rivière Missouri et la côte du Pacifique qui ouvriraient le Far West et donneraient aux États-Unis son premier chemin de fer transcontinental.
Collis P. Huntington
La construction du chemin de fer était attribué à deux compagnies distinctes; l’Union Pacific Railroad qui devait commencer à la rivière Missouri et construire vers l’ouest vers la Californie, et la Central Pacific Railroad qui commencerait en Californie et construire vers l’est jusqu’à ce que les deux se rencontrent.
Un certain nombre de concessions foncières et de subventions ont été accordées aux chemins de fer en fonction de la quantité de voie posée, inspirant une course de longue haleine qui demandera un effort humain considérable pour traverser des montagnes, des canyons et les Grandes Plaines.
Leland Stanford
Le premier coup de pelle débute le 8 janvier 1863 à Sacramento par une cérémonie présidée par Leland Stabford et le chantier est confié aux entrepreneurs Californiens surnommés les “Big Four" qui étaient Collis P. Huntington, Leland Stanford, Mark Hopkins et Charles Crocker qui sont bien décidés à désenclaver leur région. Ils confient les travaux à l'ingénieur Theodore Judah ‘inventeur’ du tracé transcontinental.
Tandis qu’au nord l’Union Pacific Railroad débute en décembre 1863 en brisant les sols à Omaha et Nebraska.
Les premières années de la construction seront difficiles, les têtes de ligne avancent lentement.
Pour accélérer la progression dan
Mark Hopkins
s la montagne on utilisera un  nouveau procédé, la nitroglycérine qui fera de nombreuses victimes par les explosions.
Face à l’effort de la guerre civile la construction des chemins de fer n’avança pas jusqu’à la fin de la guerre.
Au printemps 1865 sera la reprise et l’effort dominant étaient les forges qui vont se remettre à rougir du chemin de fer car il fallait au plus tôt relier l’ensemble des États-Unis.
Pour cela il manquait de main d’œuvre pour traverser la Sierra Nevada. La solution pour l’entrepreneur Charles Crocker a été la force motrice, il a importé plus 12 000 travailleurs Chinois qui vont travailler vigoureusement. Ils seront surnommés les "Crocker’s Pets", arguant qu’ils avaient construit la grande muraille de Chine.
Par contre l’Union Pacific avait les immigrants Irlandais qui faisaient la plupart du travail rudimentaire, ils avaient des outils à main, des brouettes, des chariots tirés par des chevaux et simplement de la poudre noire.
Charles Crocker
Vers la fin de décembre 1868, l’aboutissement de longs et patients efforts touche presque à sa fin, bien que l’on avançait jour après jour vers un terminus.
Cela a entraîné des villes champignons en bois et de toile sur les plaines le long de la voie et parmi eux des parasites qui accompagnaient les ouvriers : joueurs professionnels, prostituées, tenanciers de saloons dans lesquelles s’engouffraient les salaires et que Charles Crocker ne toléra jamais sur la ligne de la Central Pacific Railroad.
Néanmoins la phase ultime arriva à son terme si l’on peu dire car les deux compagnies ne désiraient pas rencontrer l’autre : pourquoi ne pas continuer à construire et les Chinois d’un coté et les Irlandais de l’autre qui s’affrontèrent en une série de joutes spectaculaires.
Le congrès mettra fin et officialisa le compromis entre les deux compagnies en mettant un choix du point de jonction des lignes.
Theodore Judah
A Promontory point dans l’Utah le matin 10 mai 1869 par un temps glacial où le vent soufflant des monts Wasatch une ville surgie en hâte avec cinq tentes saloons où une foule vivante s’abreuvait et jasait. Deux voies attendaient les trains, celui de la Central Pacific venu depuis Sacramento tiré par la locomotive Roger 119 et la Jupiter 60 de l’Union Pacific qui remorquait le wagon Pullman modèle 1869 dans lequel les autorités de la compagnie avaient voyagé depuis Omaha.
Peu après sera posé le dernier rail entre les deux extrémités des voies qui attendent les trois précieux tire-fond qui seront fixés aux traverses : celui du Nevada en argent celui de l’Arizona or-fer-argent et enfin le Golden Peak le plus étincelant et le plus orgueilleux en or pur Californien.
Le photographe Charles Savage va alors immortaliser la jonction entre les deux trains et des poignées de mains pour la postérité.
Un travail surhumain vient de s’achever qui a couvert 1.775 miles (2860 Kms) et il sera l’un des plus grands projets d’ingénierie jamais entrepris en Amérique.






Sur les écrans :
The Iron Horse - Le Cheval de Fer - 1924 - John Ford
Pacific Express - Union Pacific - 1939 - Cecil B. DeMille
Egalement une série TV :
Hell on wheels - L'enfer de l'Ouest ou La Bataille du Rail -  2011


Photos prises en 1997 à Promontory Point.






dimanche 3 mai 2020

John Charles Fremont

John Charles Fremont 1813-1890
‘The Pathfinder’
John Charles Fremont est né en Georgie le 21 janvier 1813 dans la ville de Savannah.
Sa mère Anne Whiting était la fille d’un notable de Virginie, a l’âge de dix-sept ans elle épouse John Prior.
En 1811 sans avoir divorcé elle s’enfuit avec un français nommé Charles Fremon, leurs fils va prendre le même nom mais va rajouter le ‘t’ final.
La famille va se déplacer constamment car le scandale les suivait partout où ils allaient.
Thomas H. Benton
A la mort de Charles Fremon en 1818 sa veuve s’installa à Charleston en Caroline du Sud.
C’est là que John Charles à l’âge de seize ans entra au collège où il sera un étudiant hors-pair.
John Charles aimait frayer avec les riches et les puissants qui lui serviront à trouver un protecteur important, le diplomate Joel Poinsett.
En 1838 Poinsett va veiller que John Charles soit affecté dans un grand premier projet : Une expédition dans le cadre du Corps topographique des États-Unis dans la région située entre la partie supérieure du Mississippi et le haut du Missouri. Elle sera dirigée par un émigré français  Joseph Nicollet qui sera comme un père pour Fremont.
John Charles passera ainsi deux années avec Joseph qui lui apprendra le métier, observations botaniques, minérales et météorologiques et aussi de lever une carte avec précision.
Kit Carson
Revenus à Washington en 1839 Fremont et Nicollet s’installèrent chez le savant suisse Ferdinand Hassler. Pendant ce temps, Fremont va tomber amoureux de Jessie Benton une jeune et belle de quinze ans qui est la fille du premier sénateur du Missouri Thomas H. Benton qui va s’opposer au mariage mais Jessie et Fremont vont passer outre ils se marièrent secrètement le 19 octobre 1841.
L’année suivante lors de sa deuxième expédition Fremont va faire  équipe avec le légendaire scout Kit Carson qu’il avait rencontré sur un bateau à vapeur du Missouri et ils vont ainsi tracer la meilleure voie vers l’Oregon (Oregon Trail).
Les deux hommes vont s’entendre fort bien et va naître une amitié qui va durer toute leur vie.
Carson et  Fremont repartent pour traverser les plaines entre les Rocheuses et la Sierra Nevada ils seront de  retour à Saint-Louis en 1844 sous des acclamations nationales.
Robert F. Stockton
Cela va permettre à Fremont de repartir pour une nouvelle expédition pour le drapeau Californien contre celui du Mexique où Fremont et son groupe vont jouer un rôle clé en aidant la Californie à vaincre les Mexicains.
Durant ce soulèvement Fremont a servi sous le commodore Robert F. Stockton qui sera suivi  par des luttes internes entre Stockton et le commandant en chef de l'Armée de l'Ouest Stephen Watts Kearny qui va contester l’autorité de Fremont, après que Stockton ait nommé Fremont gouverneur de Californie.
Stephen Watts Kearny ira jusqu’à intervenir à Washington où Fremont va devoir passer devant la cour martiale et sera renvoyé de l’armée, mais l’intervention du Président James K. Polk va annuler le verdict de la cour martiale.
Stephen Watts Kearny
Fremont va prendre la décision de démissionner de l’armée pour devenir un politicien ambitieux et se présenter en 1856 sous l’étiquette républicaine à la présidence contre le député James Buchanan qui sera élu le quinzième président des États-Unis.
Fremont déçu reprend du service et va devenir major général de l'armée de l’Union pendant la guerre civile et a été mis en charge du département de l’Ouest.
Fremont sera souvent en conflit avec Abraham Lincoln qui va le relever de son commandement.
En 1864 un groupe de républicains mécontents de Lincoln tente d'offrir à Fremont la présidence des États-Unis mais l'action n'eut pas de suite.
Dès lors Fremont va se retirer de la vie publique et va s'occuper de construction de lignes de chemin de fer pour la Compagnie ‘Memphis, El Paso and Pacific Railroad Company’, on lui octroya à cet effet des concessions de terrains mais il sera mêlé à des malversations financières.
Fremont qui a anéanti une grande partie de sa richesse va être obligé de vendre sa propriété le ‘Rancho Pocaho’ en Arizona en 1875 et de retourner avec sa famille à New York.
C’est la que Fremont va décéder Le dimanche 13 juillet 1890 d’une péritonite dans sa résidence du 49 West Vingt-Fifth Street il avait 77 ans.


Jessie Benton

Fremont plante l'étendard dans les rocheuses

Campement au pied de la sierra près du lac de la Pyramide.

Un campement pour la nuit.


John Charles Fremont sur les écrans :
1921 Winners of the West avec Burton Law.
1951 Californie Conquest / Californie en Flammes avec George Eldredge.

Sur les écrans TV.
1960 Destiny, West! Film TV film avec Jeffrey Hunter.
1956/2018 Fremont the Trailblazer  pilote d’une série TV avec Steve Cochran (qui ne verra pas le jour)

1986 Dream West / Le rêve Californien une mini série TV avec Richard Chamberlain. 

vendredi 27 décembre 2019

Chef Joseph

"Chef Joseph un Napoléon de l'Ouest"
Son nom ‘Hin-mut-too-yah-lat-kekht’« Thunder-Rolling-in-the-Mountains » plus connu sous le nom de Joseph.
Chef Joseph est né en 1840 la date et le mois n’est pas bien défini certains biographes disent le 3 mars dans la vallée de Wallowa du nord dans l’état de l’Oregon.
Il est le fils du chef Old Joseph connu également sous le même nom et il était un chrétien converti et ami des blancs.
En 1861 les autorités fédérales réunirent la tribu des Nez-Percés pour un nouveau traité proposant de réduire leur territoire de 25 000 km2 à 2500.
Un projet qui divisa la tribu en deux les Nez-Percés du nord signèrent mais en revanche ceux de sud avec à leur tête Old Joseph refusèrent de signer et se retirèrent à Wallowa Valley.
Durant les années troubles la santé de Old Joseph déclina fortement et avant de mourir il prit la main de son fils Joseph “Mon fils mon corps va retourner à la terre et rappelle-toi que ton père n’a jamais vendu son pays”.
Tu devras faire la sourde oreille chaque fois qu’on demandera de signer un traité qui consistera à vendre ta patrie.
Joseph enterra son père à Wallowa Valley en 1871 qui confia ainsi à son fils la destinée des Nez-Percés.
Chef Joseph-Général John Gibbon
Au printemps 1877 de l’or est découvert sur les terres des Nez-Percés alors le gouvernement sous les ordres du Général manchot O.O.Howard  fit venir tous les chefs des Nez-Percés et il ordonna à Chef Joseph de déplacer sa tribu à une autre réserve en Idaho dans les 30 jours.
Bien que chef Joseph qui avait toujours été amical avec les blancs ne voulait pas de guerre il fit tout son possible pour l’éviter et il ne voyait aucun autre choix à ce stade de la lutte.
La situation va se dégrader en revenant d’une chasse dans les Wallowa Mountains le chef Joseph trouve son camp de Lapway en émoi car des exaltés avaient attaqué des blancs.
Par crainte de représailles il opta pour la fuite et il va livrer toute une série de combats contre les forces américaines bien supérieures en nombre.
Toutefois après une défaite au Canyon Creek chef Joseph décide avec sa tribu de prendre la direction du nord dans l’espoir de se réfugier au Canada.
Alors va commencer “La longue marche des Nez-Percés” en juin 1877 elle va durer cent huit jours, après avoir mené une impitoyable offensive contre l’armée des Etats-Unis dirigé par le Colonel Nelson Miles et le Général O.O.Howard.
Fin septembre la tribu établit son campement près des Bear Paw Mountains, elle venait de parcourir plus de 2500 kilomètres il ne restait plus qu’une soixantaine de kilomètres avant la frontière Canadienne mais les Nez-Percés étaient trop fatigués, affamés et épuisés pour pousser plus loin.
Ainsi le 5 octobre par un froid terrible Chef Joseph va cesser toute résistance après la destruction quasi totale de son groupe.
Une guerre venait de se terminer Chef Joseph s’avança dans la neige souillée de sang et tendit son fusil au général Howard et prononça des paroles qui allaient toucher le cœur de l’Amérique “Il fait froid et n’avons pas de couvertures. Les enfants meurent de froid. Certains des nôtres se sont réfugiés dans les collines ils n’ont ni nourriture ni couvertures et nul ne sait où ils se trouvent; peut-être sont-ils en train de mourir de froid.Le temps me manque pour aller à leur recherche. Ecoutez-moi mes chefs je suis fatigué mon cœur est triste et tourmenté. A partir de l’heure que marque maintenant le soleil, je ne combattrai jamais plus.
Chef Joseph et 150 Nez-Percés seront transférés à Nespelem dans la réserve de Colville dans le territoire de Washington.
En 1901 Chef Joseph déclara “Ma patrie est dans la Wallowa Valley et je veux y retourner mon père et ma mère y sont enterrés”.
Le gouvernement n’accéda jamais à sa requête malgré sa visite au Président Théodore Roosevelt pour solliciter sa faveur.
Le 21 septembre 1904 assis près du feu dans son tipi il bascula soudain en avant et le docteur eu ce mot “Chef Joseph est mort de chagrin”.
Joseph sera enterré en toute simplicité l’année suivante le 20 juin 1905 à Nespelem.
Un  monument à sa mémoire sera érigé une colonne de marbre blanc de deux mètres cinquante de haut avec un beau portrait et le nom “Chef Joseph”.
La retraite de Chef Joseph

Un téléfilm

Colonel Nelson Miles

Général O. O. Howard
Un livre paru en 1995

Un livre paru en 1981

samedi 17 août 2019

The Chuckwagon

The Chuckwagon
Au printemps de l’ année 1866 peu après la guerre de Sécession Charles Goodnight acheta le châssis d'un chariot de l'armée muni d'essieux métalliques. (Pour en savoir un peu plus https://western-mood.blogspot.com/2019/03/charles-goodnight.html) il engagea un menuisier pour le reconstruire et fit aménager un coffre à provisions à l'arrière.
Le véhicule était tiré par six bœufs un peu plus tard par quatre chevaux ou quatre mules et il le fit  équiper de roues très larges pour aborder les pistes difficiles.
Le plancher était classique mais des ridelles ajoutées permettaient de fixer les couvertures et les affaires personnelles des cow-boys.
Des bâches tendues sur des arceaux protégeaient les marchandises de la pluie et du soleil.
Les cowboys appréciaient la présence du chuckwagon et surtout celle du cuisinier surnommé ‘Cookie’.
Ce dernier avait d'ailleurs une paie supérieure à celle d'un cow-boy et il venait immédiatement après le chef de convoi.
Le Cookie était chargé de conduire le chuckwagon et d'entretenir les harnais et avait également la garde des affaires personnelles des cowboys. Parfois il soignait et arrachait les dents et  recousait même les boutons et avant d'arriver en ville, rasait et coiffait ceux qui le désiraient.
Chaque Cookie avait ses idées personnelles pour l'arrangement de sa caisse à provisions et malheur à celui qui aller y fouiller car il n'aurait pas manqué d'avoir des ennuis.
A l'arrière du véhicule le plateau pouvait se rabattre jusqu'à la position horizontale de manière à former une table de cuisine maintenue par une chandelle.
A l’intérieur on pouvait trouver un petit tonnelet de levain, sac de farine, boites de café, poivre, des condiments, haricots, du porc et du lard salés, fruits séchés, tomates en conserve, oignons, pommes terre, du sucre, de la mélasse et de ce qu'il pouvait dénicher tout au long de la piste.
La caisse comportait des tiroirs contenant un liniment contre les douleurs, de l'alun en poudre pour les brûlures, de la térébenthine, des sels anglais, du suif de mouton et de l'alcool et enfin une bouteille de whisky en cas de morsure de serpent.
Une caisse plus petite contenait les poêlons les casseroles et autres ustensiles de cuisine.
Les couvertures et les équipements personnels étaient placés devant la caisse à provisions.
Le cuisinier préparait sa tambouille: du ragoût dont les cow-boys prétendaient qu'il contenait toutes les parties du bœuf à l'exception des cornes et des sabots ; des galettes baptisées ‘trompe-ventre’ et finir avec un six-shooter coffee dont un six coups aurait pu flotter à la surface.
Sur un côté on trouvait un baril d'eau potable et sur le côté opposé une caisse à outils et tout le nécessaire pour ferrer les chevaux.
Enfin on trouve sous le chariot au nom étrange de ‘possum belly’, il s'agissait d'une peau de bœuf fixée au châssis où Cookie mettait du bois de chauffage ou des bouses de bisons.
Parfois il arrivait qu'un cowboy se glisse la nuit en cet endroit qui le mettait à l'abri de la pluie et du froid.
Sur la piste, le chuckwagon roulait en tête de la colonne afin de se tenir aussi loin que possible de la poussière soulevée par le troupeau.
Enfin le soir le maître des casseroles restait souvent debout jusqu’à ce que le dernier cowboy soit couché à ce moment là il terminait sa dernière corvée et il pointait le timon du chuckwagon en direction de l’étoile Polaire afin d’indiquer au chef de piste son angle de marche au lendemain matin.
C’est ainsi que Charles Goodnight  sera renommé jusqu'aux pistes qui portent son nom.










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