Let's Remember:

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Tim McCoy 1891-1978 / Nora Lane 1905-1948 ‘The Western Code’ de John P. McCarthy 1932

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samedi 24 octobre 2020

The End of the Game - Jesse D. Hampton - 1919


Frank Miller et sa soeur Mary apprennent que de l'or a été trouvé dans l'Ouest.
Après avoir voyagé de nombreux jours, ils arrivent à Brazo. Les vieux de la vieille observent les nouveaux arrivants et le propriétaire du saloon/hôtel, Dan Middleton, à la vue des pieds tendres décide de profiter de leur inexpérience en faisant dire à son réceptionniste d'indiquer que les dernières chambres restantes sont à 100 dollars l'une.
Un joueur, Burke Allister a tout entendu et se mêle de la conversation en demandant à l'employé de recontrôler son registre, tout en gardant sa main sur son revolver dans sa poche. Le réceptionniste trouve des chambres à 5 dollars sous le regard courroucé de son patron.
Plus tard, alors que Mary et Burke se promènent, appâté par Middleton qui le fait boire, Frank va jouer au saloon et perd toute la fortune familiale soit 1'500 dollars. 
Justement durant leur promenade, Mary partage ses craintes avec Burke à qui elle demande de surveiller son frère car elle craint qu'il ne craque et mette en jeu leur fortune et, ignorant son passé, fait promettre à Burke de ne jamais jouer, 
Pour aider Frank et lui sauver la mise, Burke intervient et gagne 2'000 dollars qu'il donne au croupier qui s'occupe de la roulette en lui demandant, toujours sous la menace de son revolver, de faire gagner Frank la fortune perdue, soit les 1'500 dollars. Les 500 dollars sont pour le croupier et celui obtempère bien malgré lui, le revolver étant très dissuasif.
En sortant du saloon, Frank est pris à parti par l'un des hommes de Middleton qui surveille tout dans l'ombre. 
L'homme tire sur Frank qui tombe en même temps que son agresseur, abattu par Burke.
Frank est amené dans sa chambre mais il a rendu l'âme. Le shérif, appelé par Middleton vient arrêter Burke qui prend la fuite par la fenêtre en compagnie de Mary et d'un gars sans attache nommé Bill et de son chien.
Tous les trois établissent un camps de chercheurs d'or et se mettent au travail mais ils n'obtiennent pas beaucoup de succès.
Un jour, Middleton qui n'a pas digéré la leçon de Burke, envoie Four Ace Baker au campement. Celui-ci sort le grand jeu et dit à Mary que Burke, absent, est un joueur professionnel. 
Mary est sous le choc car Burke avait promis de ne plus jouer. De retour et voyant Baker s'en aller, Burke le poursuit et se venge. Il essaie ensuite de justifier ses actes auprès de Mary mais peine perdue.
Après son départ, Mary se jette en bas des rochers et Bill l'installe dans la cabane avant de filer chercher de l'aide au grand galop. 
En chemin il croise Burke qui enfourche à son tour la monture et se précipite à Brazo où il force le docteur à venir soigner Mary. 
En sortant il est assommé par Middleton le faux jeton.
Comme son rival est enfermé en taule, Middleton se rend auprès de Mary où il pose en sauveur.
En l'absence de Burke, celle-ci, influençable, décide de faire confiance à l'escroc et le suit après que le sale type ait ficelé Bill dans une cabane.
Lorsque Burke, libéré par Mona, la fille du saloon revient au campement il découvre Bill et se lance sur les traces de Mary et de Middleton ...

Ce qui est surtout remarquable dans ce film c'est la netteté des images. Un vrai bonheur de voir un film de cette qualité.
Je ne sais pas si c'est moi, mais j'ai eu quelquefois de la peine à différencier Baker et Middleton. 
Il y a quelques incohérences dans ce film, comme le fait que Mary semble abhorrer le jeu mais elle s'en va avec un patron de saloon ? Cela parait peu plausible.
La fin ménage le suspens, j'avoue que j'ai cru que le héros allait se sacrifier vu le titre du film ! Ouf, il n'est est rien.
Étonnamment J. Warren Kerrigan a un petit côté à la Sylvester Stallone, une ressemblance qui parait étonnante par moment. 
La belle Elinor Fair a un petit rôle très remarqué.
On est quand même très étonné par les sommes gagnées qui paraissent énormes, non ?
Qui est Jesse D. Hampton ? Ce réalisateur n'a tourné que trois films, tous en 1919. Pour l'époque je trouve sa manière de filmer plutôt innovante, Plans en plongée, gros plans, plans généraux, beaux contre jours, la lumière est belle et la caméra n'est jamais statique.

54 minutes
J. Warren Kerrigan ... Burke Allister
Lois Wilson ................. Mary Miller
Gayne Whitman ......... Frank Miller
Jack Richardson ........ Dan Middleton
George Field ............... Four-Ace Baker
Milton Ross ................ Faro Ed
Walter Perry .............. Wild Bill
Elinor Fair ................. Mona
Bert Appling .............. Sheriff

mardi 4 juillet 2017

The Covered Wagon / La caravane vers l'Ouest - James Cruze - 1923







J. Warren Kerrigan... Will Banion

Lois Wilson... Molly Wingate

Alan Hale... Sam Woodhull

Ernest Torrence... William Jackson

Tully Marshall... Jim Bridger

Ethel Wales... Mrs. Wingate

Charles Ogle... Jesse Wingate

Guy Oliver... Kit Carson

Johnny Fox... Jed Wingate


La caravane vers l'Ouest

98 minutes



Deux convois de chariots convergent vers l'Oregon, ensemble, puis séparément. Ils expérimentent les attaques d'indiens, les dissensions personnelles, les amitiés, les inimitiés, la chasse aux bisons, la neige, la traversée du Platte... puis la tentation de chercher de l'or en Californie ... 



 


Un film qui se laisse voir avec plaisir. J. Warren Kerrigan joue de rôle de Will Banion de manière fort sympathique. Perso et contrairement à d'autres critiques, je trouve qu'il incarne très bien cet ancien Major de l'armée, avec sobriété et un charisme certain.  D'autant plus qu'il n'est pas dépourvu de charme, comme on peut le voir sur la capture d'écran à droite.

J. Warren Kerrigan a tourné dans plus de 356 films dès 1910. Peu de temps après ce film, au sommet de sa carrière, il prend sa retraite en 1924 et vit de ses rentes jusqu'à sa mort en 1947.
Alan Hale a au moins 10 ans de moins que J. Warren Kerrigan mais en parait au moins 10 de plus. Celui qui a joué le rôle de Petit Jean dans les Aventures de Robin des Bois en 1938, et tant d'autres rôles mémorables, a une carrure du déménageur avec sa haute taille et J. Warren Kerrigan qui pourtant n'a rien d'une mauviette n'aurait probablement eu aucune chance face à lui dans la réalité.

Ce film est un monument à voir, les déplacements des chariots sont impressionnants, l'arrivée des Liberty Boys qui se mettent en rond par exemple, ou la traversée de la rivière Platte est à couper le souffle tant la tâche est ardue.
Les convois sont monumentaux et le tournage comporte plusieurs centaines de figurants : du jamais vu, c'est visuellement époustouflant !

Woodhull est un personnage odieux qui n'hésite pas à faire des coups tordus et lâches et pourtant c'est à lui que fait confiance le chef du convoi, Jesse Wingate, qui lui permet en outre de courtiser sa fille. Lorsque celle-ci se sent attirée par Bannion, il fera tout pour discréditer son rival.


Ernest Torrence et Tully Marshall incarnent des vieux baroudeurs avec panache. Tous deux, ici à gauche (Kerrigan au centre), sont terriblement attachant dans leur manière rude de se comporter.

Lois Wilson est adorable, ses toilettes et ses coiffes accentuent son air angélique.

D'un bout à l'autre l'action de ce film est passionnante, tant par les rivalités, les épreuves que par la romance interdite avec la belle Lois Wilson.

Il faut avouer que le chef du convoi, Jesse, ne fait rien pour faciliter l'intégration du groupe des Liberty Boys à leur arrivée. Voyant l'animosité de Woodhull envers Will, il place celui-ci en queue de convoi pour veiller à ce que le bétail ne s'égare pas et nomme Woodhull responsable du convoi de Will. Autant dire qu'il n'a pas vraiment de dispositions en tant que diplomate et qu'il n'a même pas le minimum de finesse requis pour veiller à ce que le périple se passe de la meilleure manière possible. D'autant plus que ni Jesse ni Woodhull ne brillent particulièrement par leurs connaissances du terrain... Pour moi le rôle de Jesse joué par Charles Ogle est très ambigu d'un bout à l'autre du film.
Il se montre fidèle à son lieutenant Woodhull  et on a peine à croire qu'il souhaite que sa fille épouse cet homme malgré tout.



20 janvier 2020

Pour en avoir le coeur net j'ai lu l'histoire. Il y a évidemment beaucoup plus de détails et on comprend que plusieurs points restent flous dans le film car il est basé assez librement et dans un ordre différent sur le roman écrite par Emerson Hough.

1. Banion et Woodhull ont tous deux fait la connaissance de Molly à Liberty où elle étudiait pour devenir maitresse d'école. Il y a déjà une rivalité entre eux.
2. Tous trois arrivent ensemble avec le convoi de Liberty.
3. Le comportement de Wingate envers Banion tient à plusieurs choses. 
- Il connait Woodhull qui est d'une bonne famille, a étudié le droit et possède plusieurs wagons. 
- Banion n'a pas beaucoup de possessions
- Comme Wingate est un mauvais chef de convoi, il prend souvent les mauvaises décisions et compte sur Woodhull qui n'est pas meilleur que lui sur le terrain. Du coup son convoi doit son salut plus d'une fois à Banion qui se montre peu rancunier. Celui-ci est même élu chef du convoi par les propres hommes de Wingate qui organisent une mutinerie en quelque sorte dans le livre.
4. Molly aime Will très clairement dans le livre. Elle se refuse à lui uniquement parce qu'il est considéré comme un voleur.


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lundi 21 octobre 2013

The Vanishing American / La race qui meurt - George B. Seitz - 1925


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avec
Richard Dix...Nophaie
Lois Wilson...Marion Warner
Noah Beery...Booker
Malcolm McGregor...Earl Ramsdale
Mocki...Indian Boy
Shannon Day...Gekin Yashi
Charles Crockett...Amos Halliday
Bert Woodruff...Bart Wilson
Bernard Siegel...Do Etin
Guy Oliver...Kit Carson

C'est l'histoire à travers les siècles des indiens d'Amérique, des "forts" prenant la place des "faibles", filmée depuis la nuit des temps à partir d'un endroit symboliquement immuable, quelque soit l'histoire : Monument Valley. Après avoir vu défiler les tout premiers hommes, différentes tribus, les conquistadors, Kit Carson, le temps des colons et des premières réserves d'indiens arrive.
ImageNophaie (R. Dix) est un homme respecté par les siens. Le bureau des affaires indiennes est tenu par Amos Halliday (Charles Crockett), un homme plus concerné par ses fiches de classement que par les affaires indiennes. Il est assisté par Booker (Noah Beery), un sinistre individu qui organise le pillage et le vol des chevaux de la réserve. Lorsque Nophaie tente de s'expliquer avec Booker, celui-ci courtise la jolie et sympathique institutrice, Marion Warner (Lois Wilson), une femme que Nophaie estime pour son dévouement au sein de la communauté et qu'il surnomme White Desert Rose. De son côté l'institutrice n'est pas indifférente aux charmes de Nophaie. Malgré tout Booker tente de forcer la main de Marion, Nophaie la défend puis, accusé d'avoir agressé Booker, prend la fuite. Lorsque les Etats-Unis entrent dans le conflit de la première guerre mondiale, Earl Ramsdale se rend à la réserve dans le but de collecter des chevaux pour l'armée, et Marion convainc Nophaie de lui fournir les animaux. Nophaie décide de s'enrôler dans l'armée et devient, ainsi que bon nombre d'autres indiens, un vaillant combattant plein de bravoure ....
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Dubitative au départ, j'ai beaucoup apprécié ce film. La séquence un peu longue du départ sert à mettre en évidence le côté immuable de l'histoire. En 1925 et en noir et blanc, Monument Valley nous ramène au début de la Création sans problème, on s'y croirait vraiment.
J'ai toujours aimé les films d'indiens mais je l'ai déjà dit, je me méfie des blancs déguisés. Richard Dix est excellent : pas parce qu'il joue un indien (ce qu'il fait au mieux compte tenu des circonstances mais évidemment il est, et reste un blanc !), mais par sa présence intense et attachante étonnante.
ImageC'est une histoire indémodable certainement. Lois Wilson joue le rôle de l'institutrice qui comprend qu'elle aime Nophaie le jour de son départ pour le front. Elle est craquante à souhait. Noah Beery est parfait dans le rôle de Booker, un homme arriviste sans foi ni loi et capable de faire les coups les plus tordus tout en souriant hypocritement ....

La fin est sensée, d'une part pour l'époque bien sûr qui ne tolérait pas les mariages interraciaux, mais aussi parce que l'histoire est ainsi faite et se reproduit de même façon régulièrement : dans ce cas, le héros nous est montré comme un élément déclencheur permettant aux gens, aux choses d'évoluer. C'est un film pro indiens et ça fait toujours plaisir.

Un moment étonnant dans la bande son : lorsque Halliday se rend compte de la malhonnêteté de Booker, le public applaudit ! ... et bien sûr, je me suis jointe à lui !

Ce film est tiré d'une livre du même titre de Zane Grey ...



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