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Tim McCoy 1891-1978 / Nora Lane 1905-1948 ‘The Western Code’ de John P. McCarthy 1932

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lundi 12 mars 2012

Lumberjack -Lesley Selander - 1944

  • Nous somme à la 52e aventure.
Quand deux écrivains comme Barry Shipman et  Norman Houston s’associent pour adapter un roman de Clarence E. Mulford, nous pouvons nous attendre à une histoire exceptionnelle.
Quand nous lisons le nom du réalisateur à la tête de Lumberjack, nous savons d’avance que le film sera réussi.
Quand nous savons qu’Harry Sherman lance ses billets de banque pour que son équipe dispose de ce qu’il lui faut pour tourner, on commence à s’ennuyer de voir les premières images.
Quand nous apprenons en lisant le générique que le film a été tourné dans les High Sierras et que la photographie est signée Russell Harlan, ca devient insupportable.
Enfin, quand nous savons que nous allons retrouver Hoppy, plus personne ne peut vous déranger : que ce soit le téléphone, les amis, les parents, le facteur qui vous amène votre lot d’Oldies, le percepteur… Qu’ils aillent tous au diable. Le Western commence !
Lumberjack raconte l’histoire d’une belle jeune fille  qui perd son fiancé et décide vendre ses terres à un escroc du nom de Douglas Dumbrille, assisté de Morris Ankrum.
Hoppy tente de l’en dissuader car tous les gens qui vivent dans la vallée risquent de tout perdre. De plus sa propriété détient des zones montagneuses très boisées pouvant être exploitées.
Les adaptateurs vous peignent des personnages ruraux d’une nature profonde. Ils sont de  fidèles, travailleurs et l’on peut compter sur eux.
Bien que le sujet soit sérieux, un ton de comédie est utilisé à bon escient et traité par touches. Andy Clyde représente en partie l’humour du film, contrebalançant le drame du scénario et équilibre cette narration cinématographique.
Lesley Selander est parfaitement à l’aise et semble nous livrer des images extraordinaires sans apporter de grands efforts.  Il est devenu un routier de l’excellence. De façon incroyable, il a exclu tout affrontement à l’arme à feu. Dans Lumberjack, c’est à coups de poings que l’on se bat. Très bonne idée car toutes les bagarres sont superbement dirigées, que ce soit à deux personnages ou en foule.
Vous verrez comment les deux clans vont s’opposer dans les hauteurs des High Sierras et comment Hoppy viendra à bout de Douglas Dumbrille en livrant un combat périlleux en haut d’un barrage constitué de rondins tandis que la mèche de la dynamite se consume…
Quel grand cinéma ! Joe Kane nous tournera un film similaire intitulé Timberjack avec Sterling Hayden, mais je dois avouer que ce Hoppy est supérieur. Pourtant, bon Dieu, j’adore Joe Kane !  

  •  Par didier toujours aussi confortable dans sa stagcoach.

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