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Forrest Tucker 1919-1986 / Jane Russell 1921-2011 Montana Belle Allan Dwan 1952.

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lundi 26 mars 2012

Blazing Guns – Ray Heinz - 1935

Sixième Western avec Reb Russell, cowboy du Western Z. Ray Heinz ou encore Raymond Heinz réalise Blazing Guns en 1935 avec notre ami le footballeur Reb qui se retrouve dans une terrible situation.
Imaginez, il se reposait avec son cheval Rebel dans un bel espace vert quant un type surgit comme une tornade. Il sort son six-gun et lui échange contre son gré son ceinturon d'arme, son chapeau et son cheval. Rien que ca!
Je suis certain que vous avez devinez la suite… Le Sheriff (Joseph Girard) arrive à son tour et croit reconnaitre le hors la loi qu'il poursuit. Il a exactement le même cheval, le même chapeau et la même ceinture d'armes. Il inspecte le 45 de Reb. Des balles ont été tirées récemment. 
Le compte de Reb est bon. Le Sheriff lui passe les menottes et l'emmène avec lui.
Mais voilà que les vigilants se pointent à leur tour. Ils s'emparent de Reb à qui ils souhaitent lui offrir une cravate de chanvre. Heureusement, les vigilants sont mis en déroute et la belle Betty (Marion Shilling) et son Pa' (Lafe McKee)  sauvent Reb de la pendaison (les vigilants l'auraient faits). Ils accueillent Reb et le Sheriff à leur ranch pour qu'ils se remettent de leurs émotions.
Mais voilà que les vigilants surviennent encore. Ils sont terribles ces gens là. Ils encerclent le ranch comme les Indiens et tournent autour tandis que Betty, son Pa' et naturellement le Sheriff leur envoient des bastos. Soudain, le Sheriff reçoit une balle au moment où il braquait son 45 sur le front de Reb (la scène est tellement mal filmée que l'on croit que le Sheriff a vraiment tiré à bout portant sur Reb - Qu'est ce qu'on peut rigoler!).
Affreux, le ranch brûle. Du moins juste l'intérieur, mais d'un seul côté. C'est plus commode pour filmer et moins dangereux pour les acteurs. D'un côté Ray Heinz filme ceux-ci et de l'autre montre comment ca brule.  
De temps en temps, le siège est filmé la nuit et de l'autre le jour. Heinz ne sait plus où il en est. Peu importe, l'action prédomine. Ca tire de partout! D'un coup il nous passe un morceau de bande son où l'on entend des cris d'indiens alors que ce sont les vigilants qui encerclent le ranch sans dire un mot.
Tous ces détails sont peu de choses quand on voit sautiller notre Lafe McKee  devant l'arbre où est pendu Reb. Il essaie de grimper, de grimper, mais l'arbre n'a aucune prise et il est trop haut ce putain d'arbre! Malgré son âge avancé, Lafe saute et ressaute et fait des bonds, des bonds… Arrivera-t-il à sauver notre footballeur? Vous le saurez en regardant ce chef d'œuvre du Western Z !  
  
  • La stagecoach de lordsburg arrive  à son bord Didier..

dimanche 29 janvier 2012

Border Vengeance Ray Heinz - 1935

Voilà ce qu’est un Western Z !!!
Est un western produit par la Willis Kent Production et réalisé par Ray Heinz.
 Les 18 premières minutes s’avèrent très intéressantes. L’histoire, loin d’être originale, nous captive par une mise en scène correcte et par des acteurs que l’on voit rarement dans les westerns de cette époque.
Tout d’abord, nous découvrons Reb Russell, un jeune premier engagé pour le cinéma qui était une vedette du football. Il a une bonne stature d’athlète, il dispose d’une diction convenable et ressemble assez à George O’Brien. 
Bien évidemment, la mignonnette Mary Jane Carey fille du rancher opposé au ranch de Reb tombe amoureuse de notre cowboy et finira par l’épouser, même s’il lui faut attendre 5 ans ! Il y a Kenneth MacDonald dans le rôle du très méchant cowboy employé par le père de la fille qui accuse à tord Reb de voler les bêtes du ranchman, puis il y a Charles Whittaker, le contremaître qui va mener une expédition punitive contre Reb et les quelques cowhands.
Heureusement la fille avertit Reb à temps et dans un bref échange de six guns, Kenneth perd son oreille gauche, coupée en deux par une balle ! L’effet est excellent, chose assez rare dans le western B, du sang coule de la blessure du pauvre Kenneth et tous ses copains se fichent de lui.
 Le film démarre vraiment bien, soulignons aussi le paysage ondulé avec toutes ces collines herbeuses et dénuées de végétation.
Mais voilà que Heinz n’a plus un dollar pour continuer le film. Il nous offre 18 minutes de stock-shots de rodéo (excusez moi, j’ai cru que c’était le retour d’Interlude) car figurez vous qu’après le départ pour la frontière mexicaine, Reb est devenu champion, un vrai dompteur de chevaux sauvages !
Nous en sommes arrivés à 36 minutes de pellicule et le film reprend.
Si on avait su on serait allé boire un coup au saloon le temps que les stock shots se terminent, mais tant pis, on n’a pas été prévenu.
On s’attend à repartir dans l’histoire, mais la Willis production massacre  l’histoire du Muley Kid en pressant Ray Heinz qui nous ratatine le western en deux temps, trois mouvements.
Reb est capturé par Kenneth qui s’est déguisé pour mettre la main sur le ranchman qui l’avait employé ; il saucissonne la fille avec qui il veut se marier et en salopard parfait organise un affrontement dans un bois, de nuit entre le père et Reb qui pensent tout deux avoir à faire au méchant Kenneth. Puis, voilà que notre vieil ami Hank Bell se pointe avec l a tin star pur mettre de l’ordre dans le secteur. Vous n’avez pas compris la fin ?
Rassurez-vous, Heinz non plus et  le scénariste pas plus que moi… Tout ce que Reb Russell a compris c’est qu’il s’est bien marré avec ce navet qui lui a rapporté quelques poignées de dollars avant de repartir shooter dans le ballon !
  • Une critique de Didier Lodieu.
Le lieu de tournage:
Agoura, California, USA



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