Let's Remember:

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Streets of Laredo/ La chevauchée de l'honneur de Leslie Fenton 1949. William Holden 1918-1981 / Mona Freeman 1926-2014 1878 le Texas est un vaste territoire encore mal organisé où les hors-la-loi ne risquent rien…

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mardi 26 février 2019

Pardon my Gun/ La fête au ranch-Robert De Lacy-1930

Robert De Lacy où bien Robert De Lacey est un réalisateur peu connu à moins que vous vous intéressiez fortement à la période muette car il a servi le cinéma de 1925 à 1930. ‘Pardon my Gun’ sera son dernier film et le seul en sonore.
Robert De Lacy aura une filmographie western assez bien fournie, une trentaine essentiellement avec un acteur fétiche de l’époque, Tom Tyler.
Ce western est bien loin des actions et de fusillades nous aurons surtout chants, bals, danses élastiques et excentriques le tout entrecoupé de rodéo, courses de chevaux, farces malicieuses et cela finira par une belle exhibition sur des poneys des jeunes frères Tom et Hank MacFarlane très doués d’ailleurs tout comme leur spectacle au lasso  dancer …..Nous sommes à des millions de lumière de Tarantino mais laissez-vous tenter, cela vaut le coup d’œil.
On peut noter qu’il y aura 84 westerns à l’affiche dans les salles Américaine en 1930.
Il était une fois dans l’Ouest au ranch de Pa Martin où  le personnel est en effervescence.
Pa Martin a une séduisante fille au doux nom de Mary, si belle que les prétendants ne manquent pas dans le coin.
Il y a surtout l’aimable Ted Duncan et son concurrent Cooper, propriétaire du ranch voisin qui est plus intéressé à s’accaparer du ranch Duncan qu'aux beaux yeux de la belle Mary.
Le cœur de Mary balance entre les deux et elle cherche comment les départager. Pour ce faire elle  va trouver comme solution la course annuelle qui se déroule dans la bourgade.
En attendant ce petit monde est en ébullition car la famille attend avec impatience sur le quai de gare la venue de la petite sœur Peggy qui vient de terminer son année scolaire.
Cette dernière arrive juste à temps pour la grande course de chevaux donnant l’occasion pour leur père de miser fort sur son propre cheval qui sera monté par le soupirant Ted Duncan.
Pour l’empêcher de participer, Ted est enlevé par les hommes de main de Cooper qui le gardent planqué dans une cabane  mais Ted Duncan sera sauvé in extremis par Peggy aidée par Hank et Tom et cela va lui permettre de sortir vainqueur de la course et mettre la bague au doigt de sa dulcinée Mary …..
Aux cascades nous avons:
Kermit Maynard
Une durée vidéo de 62 minutes en VO dans une copie N et B provenant du DVD Alpha Video paru en 2008.
Le film sortira dans les salles Américaines le 5 octobre 1930 et le 20 avril 1934 dans nos salles en France.
Au générique nous pouvons découvrir le nom de George Duryea qui est son  nom véritable mais plus tard il se fera appelé Tom Keene.
Sur la piste nous avons:
Tom Keene               ...Ted Duncan (as George Duryea)
Sally Starr                ...Mary Martin
Mona Ray                ...Peggy Martin
Lee Moran               ...Jeff Potter
Robert Edeson        ...Pa Martin
Hank MacFarlane  ...Hank Martin
Tom MacFarlane   ...Tom Martin
Harry Woods         ...Cooper
Abe Lyman Orchestra  ...Musicians
Ida May Chadwick       ...Jenny
Sally Starr
Mona Ray

Harry Woods 

Les Malfrats

Robert Edeson 

Hank /Tom MacFarlane

vendredi 20 octobre 2017

Braveheart / La barrière des races - William C. De Mille – 1925

Rod La Rocque/Braveheart
Lillian Rich/Dorothy Nelson
Robert Edeson/Hobart Nelson
Arthur Housman /Frank Nelson
Frank Hagney/Ki-Yote
Jean Acker /Sky-Arrow
Tyrone Power Sr. /Standing Rock
Sally Rand /Sally Vernon
Henry Victor/Sam Harris
Nipo T. Strongheart/Medicine Man
60 minutes environ
Une tribu d'indiens voit ses droits d’accès aux rivières et aux poissons bafoués lorsqu'un riche propriétaire d'une conserverie, Hobart Nelson (Edeson) leur en interdit l'accès et les chasse de leur territoire.
Dans la forêt, Braveheart (La Rocque) trouve Doroth Nelson (Rich) inanimée après une chute de cheval et la ramène chez elle. En chemin les deux jeunes gens tombent amoureux.
Standing Rock (Power Sr) le chef des indiens s'oppose aux blancs de manière pacifique en envoyant son fils étudier en ville dans l'espoir qu'il pourra bientôt défendre les droits de son peuple. Braveheart retrouve Dorothy mais les deux amoureux doivent faire face à l’opprobre de nombreux blancs.
Braveheart est un sportif très estimé, surtout seulement lorsqu'il fait gagner son équipe. Mais les agissements malhonnêtes du capitaine de son équipe le font renvoyer de l'école après avoir été accusé d'avoir vendu la stratégie de l'équipe à leurs adversaires. Braveheart revient chez lui mais est banni car il a apporté le déshonneur aux siens. Ki Yote (Frank Hagney) se réjouit de ses malheurs et pousse la tribu à se révolter pendant que Bravehart tente d'obtenir les droits de pêche par la voie légale face à une cour d'appel ...
Un chouette petit film sans temps mort et mené de manière très sobre qui nous conte une histoire intemporelle : celle de l'indien au cœur pur et noble qui aime une blanche et se battra seul contre tous. Un bon thème pour illustre le 25 décembre.
Tourné la même année que The Vanishing American qui le précède de quelques mois, il pourrait avoir inspiré Redskin (tourné en 1929) dont l'histoire est assez similaire.
Dans les deux films les indiens sont envoyés étudier, se démarquent et réussissent, malgré une haine sous-jacente ou carrément directe des blancs. Dans ce film le procès apportera une reconnaissance à Braveheart, comme la guerre apportera des médailles à Nophaie dans The Vanishing American ou la course à pied un trophée à Wing Foot dans RedSkin. Chacun subira l'ire des siens, mais Braveheart ne pourra pas épouser Dorothy qui pourtant l'aime, Nophaie mourra respecté par tous et aimé par l'institutrice, Red Skin pourra épouser Corn Blossom (une indienne Pueblo).
Le genre de film que j'aime bien.
Le grand et élancé Rod La Rocque se débrouille très bien dans ce rôle de Braveheart, Lilian Rich a l'air sincèrement éprise, Tyrone Power père se montre impassible et fier, Frank Hagney est toujours excellent dans ce genre de grande brute.
On trouve ce film sorti chez Grapevine Vidéo.

jeudi 14 juin 2012

The Prairie Pirate / Le pirate de la prairie - Edmund Mortimer - 1925

Harry Carey, Trilby Clark, Robert Edison, Fred Kohler
60 minutes.
 En France : 'Le pirate de la prairie', exploité en Novembre 1927 en France. Commercialisé par Kodascope dans les années 30 sous le titre "Le bandit de la prairie". 
Une info de Vince.
Ruth Delaney (Dumas) attend le retour de son frère Brian dans leur petit ranch. En son absence, Aguilar (Kohler) le bandit décide de profiter de l'absence de Brian pour abuser de Ruth. Il envoie l'un de ses hommes la chercher mais Ruth se barricade à l'intérieur, poussant des meubles derrière la porte et essayant de charger son revolver dans la panique. Elle parvient à abattre deux bandits mais la bande se disperse et bien vite elle est submergée. Désespérée Ruth laisse un mot à son frère et se suicide.
Peu de temps plus tard, Brian revient et trouve le mot de sa sœur ainsi que son corps. Par terre il découvre qu'un des assaillants fume de gros cigares qu'il tord lorsqu'il termine de les fumer. Pour venger sa sœur Brian devient alors The Yellow Seal un bandit masqué redouté qui écume les bars de la région. Bizarrement tout en menaçant les consommateurs de son arme, il demande à ce qu'on lui apporte tous les cendriers des saloons qu'il attaque !
Dans la région de Capistrano vivent un père et sa fille Teresa Esteban. Le père est un joueur invétéré qui perd d'énormes sommes d'argent et qui est sur le point de perdre le ranch familial au saloon que tient Howard Steele (Whitlock). La stratégie de Steele est simple, pousser le père à jouer pour le forcer à perdre son ranch et jouer son atout en proposant d'épouser Teresa contre le ranch. Mais Teresa n'aime pas Steele. Un jour qu'elle se rend en ville pour empêcher son père de jouer elle est attaquée par les hommes d'Aguilar. Survient alors un bandit masqué The Yellow Seal qui la défend valeureusement. Charmée Dolores demande à José, le vieil aide du ranch, de garder le secret sur la présence de ce bandit au grand cœur. Brian poursuit son chemin et attaque le saloon. Sous la menace de son revolver tous les consommateurs lèvent les mains et Brian enferme Steele dans son propre coffre fort après lui avoir extorqué la combinaison qu'il projette de retourner lorsqu'il aura pris la fuite. En chemin il croise Teresa à qui il remet les chiffres. 
Bredouille après avoir écumé les bars et vidé tous les cendriers The Yellow Seal quitte son déguisement de bandit et reprend l'aspect de Brian. Mais entre temps, le père de Teresa a enfin retrouvé la chance et regagné son ranch. Le caissier ne lui remet pourtant pas sa reconnaissance de dette en retour mais une grosse somme d'argent que Steele et son complice Aquilar dérobent en faisant passer le larcin pour une œuvre de Yellow Seal, blessant Esteban au passage ...
Un concentré de bonnes choses que ce film ! Dès le début on croche grâce à l'action qui est constante et passionnante. Les images sont particulièrement soignées, le scénario est simple et le fil conducteur bien mené. L'histoire est contée sans temps mort.
Après quelques images assez idylliques de Brian ramenant du bétail et de sa soeur qui l'attend sur le porche de leur maison en reprisant tranquillement une chaussette, on bascule tout à coup dans une violence terrible avec l'arrivée de ces bandits dont les intentions sont très claires et surtout peu honorables. La scène de l'agression marque le début des hostilités qui se poursuivront tout le reste de ce film.
Harry Carey a déjà 47 ans en 1925, il ne les fait pas vraiment même si on se rend compte qu'il n'est plus un jeune homme et si il montre encore une sacrée forme. Il se montre à la fois très doux que ce soit avec José le vieil homme qui s'occupe du ranch Esteban ou avec Teresa dont il tombe bien sûr amoureux, tout en se montrant dur dans les scènes dans lesquels les bandits lui font face. La jolie Trilby Clark lui donne la réplique avec beaucoup de charme, et leur rencontre est très romantique. Fred Kohler campe le méchant Aquilar avec beaucoup d'aplomb, de même Lloyd Whitlock qui a vraiment la gueule de l'emploi pour incarner un propriétaire de saloon. Le vieux noble espagnol joueur est joué par Robert Edeson, un vétéran du cinéma ayant déjà de nombreux films à son actif.

Une scène marante :  lorsque le shérif et ses hommes repartent de l'hacienda, deux cavaliers n'arrivent pas à monter sur leur cheval, l'un d'eux court derrière et l'autre reste en suspension quelques secondes, car le gros de la troupe part au grand galop. Il faut avoir l’œil vif pour les voir !
On trouve ce film qui vaut le détour chez Sinister Cinema, l'image est bonne compte tenu de son âge.























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