Let's Remember:

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Tim McCoy 1891-1978 / Nora Lane 1905-1948 ‘The Western Code’ de John P. McCarthy 1932

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dimanche 26 décembre 2021

Martyrs of the Alamo - Christy Cabanne - 1915

 

En 1836, le Général Santa Anna, dictateur du Mexique, vient à San Antonio, Texas où il installe ses troupes. 
Ses hommes ne manquent pas d'importuner les habitants et en particulier les femmes qui y vivent. L'épouse du capitaine Dickinson est insultée par l'un des officiers du dictateur. Lorsque son mari va demander satisfaction, il est jeté en prison. 
Puis sont présentés Bowie, Crockett et Silent Smith. Ce dernier nommé tombe amoureux de la fille d'un vieux soldat. Ces dirigeants des Texans réussissent à dissimuler leurs armes lorsque Santa Anna publie une proclamation les confisquant toutes. 
Avec ces armes, les Texans attaquent l'Alamo, une mission et un fort combinés, et en prennent possession en l'absence de Santa Anna.
Celui-ci revient avec 6'000 hommes qui attaquent de part et d'autre la forteresse. Alamo est assiégé et après dix jours de combats et de résistance désespérée, Alamo tombe sous le nombre et tous les rescapés sont abattus. Seuls Silent Smith, qui avait été envoyé à Sam Houston pour obtenir de l'aide, Mme Dickinson et son bébé et la fille du vieux soldat sont épargnés. La mère et l'enfant sont envoyés pour informer leurs compatriotes de la prise d’Alamo...


 
Reconstitution du siège d'Alamo. L'action est bien menée compte tenu du fait que le film a été tourné en 1915. De nombreux figurants sont engagés dans les troupes mexicaines et américaines. Le film prend fin avec la signature de Santa Anna et de Houston,, marquant le début de l'indépendance de l'état du Texas.
Jim Bowie vante les mérites de son fameux couteau tandis que Davy Crockett est persuadé d'avoir la meilleure arme possible avec sa pétoire.
Ne cherchez pas Douglas Fairbanks, vous ne le trouverez pas. Certaines sources indiquent sa présence dans ce film dans le rôle d'un certain Joe.
Un des premiers rôles de la belle Ora Carew, dans le rôle de la femme de Dickinson.
L'histoire sur Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Fort_Alamo

70 minutes
Sam De Grasse .... Silent Smith
Allan Sears .......... David Crockett (as A.D. Sears)
Walter Long ........ Santa Anna
Alfred Paget ........ James Bowie
Fred Burns .......... Captain Dickinson
John T. Dillon ..... Colonel Travis (as John Dillon)
Juanita Hansen ... Old Soldier's Daughter
Ora Carew .......... Mrs. Dickinson
Tom Wilson ......... Sam Houston

samedi 20 novembre 2021

The Half-Breed / Le métis - Allan Dwan - 1916

Une indienne Cherokee abusée par un homme blanc et rejetée par les siens erre désormais avec son bébé dans les collines. 
Son seul ami est un vieil et érudit ermite qui étudie la nature. Un jour, n'en pouvant plus la pauvre femme abandonne son bébé auprès de son ami et se jette en bas de la falaise.
Lo Dorman (L'eau dormante) -c'est ainsi que le bébé est nommé- grandit loin de la civilisation mais un jour en rentrant à la cabane, il découvre son père adoptif étendu raide mort. 
Des prospecteurs s'emparent alors de la cabane et détruisent les objets s'y trouvant, au prétexte que le métis n'a droit à aucune possession.
Lo s'en va vivre dans les bois de Carquinez, près d'Excelsior une petite ville située non loin. 
Les affaires se traitent au saloon et on y trouve le shérif et le pasteur Wynn qui tente de rassembler quelques fidèles pour son office. 
Après avoir réuni quelques brebis égarées qu'il installe près de citoyens peu enclins à 'partager leur banc, le pasteur débute son sermon qui porte sur l'intolérance. Dans l'assistance se trouve sa fille, Teresa, éduquée à grands frais pour des résultats plutôt médiocres, si ce n'est pour ses toilettes qu'elle porte à ravir. 
En conséquence Teresa est très courtisée, en particulier par le shérif Dunn et Jack Brace, un homme qui pourrait bien faire fortune. 
Apercevant Lo devant le temple, le pasteur le fait entrer et asseoir auprès de sa fille qui minaude en battant des cils.
Bien que Dunn et Brace en meurent d'envie, Teresa demande à Lo de l'accompagner en promenade afin de la protéger ce qui n'est pas au goût de la population et surtout pas à celui du pasteur qui devient très intolérant au sujet du métis.
Un bonimenteur nommé Carson fait son apparition en ville et profite de la crédulité des Cherokee pour leur refiler n'importe quoi. 
l est accompagné d'une pauvre fille qui a eu la vie dure, Nellie. Au saloon, les hommes se moquent des indiens imbibés d'alcool qui entament une danse saccadée. Lo ne peut supporter de voir le peuple de sa mère s'avilir et les jette dehors. 
Il finit par les chasser définitivement lorsqu'ils importunent Teresa et Brace, ce qui provoque l'admiration de la jeune fille.
Plus tard Nellie aperçoit son bienfaiteur en train de conter fleurette à Blondie, la fille du saloon. Son sang ne fait qu'un tour et elle poignarde Carson avant de prendre la fuite dans les bois. Poursuivie par le shérif et d'autres hommes, elle finit par rencontrer Lo qui la cache dans son repère, dans le tronc d'un arbre géant ....
Une triste histoire que vous pourrez voir en suivant le lien ci-dessous et qui vous donnera toutes les explications utiles sur la restauration de ce film. 
Les images sont remarquablement bien conservées, il n'y a qu'un toute petite attaque de nitrates sans conséquence. Il y a de forts belles images en clair-obscur et l'incendie final ménage le suspens.
Il parait que Wyatt Earp est visible dans la foule, je n'ai pas eu le temps de le voir et de toute manière je ne suis pas sûre de le reconnaitre. Elmo Lincoln est par contre visible dans le rôle du docteur.
La morale de cette histoire c'est qu'il y en a pas. Le métis est voué à l'exclusion, un point c'est tout. C'est un peu rude quand même ! Ceci dit, je ne suis pas une fan de Douglas dans ce rôle qui ne lui convient pas trop. 
Il a déjà 33 ans lors du tournage de ce film et ne donne pas vraiment de profondeur à Lo Dorman en se montrant très superficiel. Dans le même genre d'histoire, George Walsh dans le Test of Donald Norton par exemple, réalisé 10 ans plus tard par B. Reeves Eason exploite plus ou moins le même thème mais avec ô combien plus de panache et de sentiment !
71 minutes
Douglas Fairbanks ... Lo Dorman
Alma Rubens ... Teresa 
Sam De Grasse ... Sheriff Dunn 
Tom Wilson ... Dick Curson 
Frank Brownlee ... Winslow Wynn 
Jewel Carmen ... Nellie 
George Beranger ... Jack Brace

mercredi 2 septembre 2020

The Good Bad-Man - Allan Dwan - 1916


Dans une région reculée du Wyoming, les choses et les gens ne changent guère depuis les premiers pionniers. 
Un des passe-temps favori est de raconter des histoires au coin du feu. 
Un certain Passin' Through (Ne fait que passer) dérobe de drôles de choses qu'il redistribue aux orphelins privés de pères est l'une des actualités les plus prisées par les conteurs.
Le désert non loin de Maverick City est le repère de bandits redoutables menés par un type nommé The Wolf - le Loup. 
Lorsque Passin' Through cherche un refuge pour échapper à la loi, il s'y rend. Au campement il demande où passer la nuit et on lui indique la cabane d'une jeune fille et de son père handicapé. 
Tous deux sont d'accord de partager leur foyer et le fuyard tombe sous le charme de la jeune demoiselle.
Mais celle-ci a aussi tapé dans l’œil du Loup qui n'apprécie pas du tout l'intrusion de Passin' qui ne se montre nullement impressionné par le bandit et se paie même le luxe de lui montrer ses talents au pistolet. 
 Du coup la haine du Loup ne fait que de grandir tandis que les jeunes gens discutent au soleil. 
Passin' avoue à la jeune fille qu'il n'a pas de père et lorsqu'il parle de sa mère il la décrit comme ayant toujours peur avant de sortir une photo et des billets écrits de sa main. 
Sur l'un on peut lire qu'il doit donner l'autre à un certain Bob Evans. Sur l'autre message le dénommé Bob doit expliquer qui est Frazer et tout révéler si celui-ci venait à mourir.
Comme il se sent vraiment attiré par la jeune fille, Passin' prend la poudre d'escampette et se rend en ville. 
Amoureux il se met à tirer à tout-va dans le saloon et se fait arrêter par le Marshall. Lorsqu'il apprend qu'il se nomme Bob Evans, Passin' lui tend ses billets et Evans lui enlève ses menottes avant de lui raconter qu'il était lui même amoureux de sa mère. 
Celle-ci lui avait préféré un autre homme qu'elle avait épousé. 
Le couple était heureux et Passin' est né. Un jour, un homme a tiré dans le dos de son père. 
Cet homme se nommait Frazer et Bob est à sa recherche depuis ce temps.
Evans décide de laisser partir Passin' qui retourne auprès de la jeune fille pour lui apprendre qu'il avait un père et qu'il peut désormais l'épouser. 
Pendant ce temps le loup se rend en ville où Evans le reconnait en tant que le meurtrier de celle qui l'aimait et qu'il traque depuis : Le fameux Frazer. 
Evans réunit ses hommes et se jette sur les traces des bandits.
De son côté le Loup revient au campement et trouve Passin' et la jeune fille. 
Ses hommes tentent de descendre le jeune homme qui réussit à s'enfuir mais le Loup enlève la fille de force en assommant son père et se rend en ville ...
Un vrai bijou que ce film. Les images sont parfaitement conservées, le lieu de tournage est magnifique, les plans sont variés (les scènes du campement tournées depuis la hauteur sont fabuleuses), l'action est maîtrisée et très bien menée, et le suspens nous tient en haleine jusqu'à la dernière seconde. 
De plus la musique d'accompagnement de Donald Sosin colle parfaitement au film ! C'est un vrai plongeon dans le temps tant tout nous semble authentique.
Douglas Fairbanks se montre très attachant dans ce rôle de Robin des Bois des orphelins, face à lui la délicate Bessie Love est fragile et innocente.
Sam de Grasse est inquiétant comme il se doit et la surprise vient de Pomeroy Cannon qui a une réelle présence et un petit air à la Robert Mitchum, malgré son embonpoint.
Les acteurs de support ont tous de belles carrières cinématographiques, George Beranger, Joseph Singleton, Mary Alden, Fred Burns ...
Pomery Cannon et Douglas Fairbanks
En 1916 Douglas Fairbanks a déjà 36 ans et c'est son 5e film, tout comme Bessie Love qui en a 18. La différence d'âge est notable certes, mais pas gênante. 
Sam de Grasse n'a que 8 ans de plus que Fairbanks et donc c'est un peu plus difficile de croire qu'il ait pu être amoureux de sa mère qui a en fait le même âge que Fairbanks ! Cela n'influe toutefois pas sur le plaisir de voir ce film.
Longtemps avant Silver Lode ou Tennessee Partner, Allan Dwan nous régale en faisant preuve de son talent dans son genre de prédilection : Le Western avec de belles héroÌnes féminines !
Restauration de la cinémathèque française
Excellente musique de Donald Sosin Tourné dans le désert de Mojave Autre titre : Passing Through Titre français : Parias de la vie
50 minutes
Douglas Fairbanks ... Passin' Through
Sam De Grasse ......... The Wolf / Bud Frazer
Pomeroy Cannon ..... U.S. Marshal / Bob Evans
Joseph Singleton ...... Weazel
Bessie Love .............. The Girl / Sarah May
Mary Alden ............. Jane Stuart
George Beranger ..... Thomas Stuart
Fred Burns .............. Sheriff




mercredi 26 décembre 2018

Tiger Rose / La tigresse- Sidney Franklin - 1923



Lenore Ulric et Claude Gillingwater
Dans le Grand Nord Canadien dans la vallée de la Loon River, à Wutchi Wum se trouve le trading post le plus distant de la civilisation. 
L'agent Mac Collins et le père Thibault se retrouve avec plaisir lorsque le Sergent Michael Devlin arrive au grand galop, portant à travers sa selle une jeune femme inconsciente, Rose Bocion, retrouvée dans la Loon.
La jeune fille est prise en charge par Wawa, la gentille indienne tandis que Michael explique avoir sauté à l'eau après l'avoir aperçue sur un radeau qui se dirigeait vers les chutes d'eau.
Rose se rétablit et explique qu'elle vivait avec son père malade plus au nord. Un jour, en revenant de la chasse elle l'avait retrouvé mort. N'ayant jamais connu sa mère elle avait quitté la cabane pour descendre plus au sud. 
Après quelques mois, Rose retrouve le sourire. 
Sam de Grasse
Le gentil sergent l'aime beaucoup mais Rose préfère un jeune ingénieur, Bruce, rencontré alors qu'il travaille sur le tracé d'une nouvelle liaison du chemin de fer. les deux jeunes gens sont très amoureux mais Bruce apprend qu'un certain Docteur Glendenning opère dans le camp d'à côté. Etant sûr qu'il s'agit d'un homme nommé Lantry qu'il recherche, Bruce se rend auprès du docteur. Les deux hommes en viennent très vite aux mains et Glendenning est abattu par son propre revolver dans la bagarre.
Bruce prend la fuite, suivi par un homme barbu mystérieux. De son côté Rose attend son amoureux. A la place Michael vient et téléphone à son supérieur qui lui apprend le crime et le nom de l'assassin. Rose est effondrée, le sergent organise une battue, très vite Bruce est repéré, il est blessé au bras mais disparait dans la nature. Le mystérieux barbu s'en va trouver Rose pour apporter son aide. Tous deux manigancent pour faire passer Bruce à travers le filet tendu par le mountie et ses hommes  ...




Theodore von Eltz et Lenore Ulric
La trame du film est bien ténue. 60 minutes qui tirent en longueur car le scénario n'est pas assez étoffé. L'histoire est certes plutôt sympathique, le suspens de la cachette assez bien monté, mais sinon on a de la peine à crocher car aucune indication n'est donnée jusqu'au dénouement final et du coup on ne comprend pas les tenants et aboutissants de l'action pendant les 3/4 du film. .
Edmund Goulding a adapté cette histoire tirée d'une pièce de théâtre écrite par David Belasco et tournée à Broadway. Adaptée pour le cinéma par Edmund Goulding, la star de la pièce, Lenore Ulric a repris le rôle pour le film.
De son vrai nom Lenore Ulrich  (ou Ulric le plus souvent) a tourné de 1915 à 1947 mais son nom ne reste pas dans les annales tant sa carrière est erratique. Elle aura tourné dans 19 films durant ce laps de temps.
Forrest Stanley, Sam de Grasse et Theodore von Eltz sont des figures bien connues des cinéphiles qui se passionnent pour le cinéma muet.
Ceci dit le film est soigné, les images propres et les décors bien agréables à regarder.

Titre français : La tigresse
60 minutes

Lenore Ulric ... Rose Bocion - Tiger Rose

Forrest Stanley ... Michael Devlin

Joseph J. Dowling ... Father Thibault                                  

George Beranger ... Pierre (as André de Beranger)

Sam De Grasse ... Dr. Dan Cusick

Theodore von Eltz ... Bruce Norton

Claude Gillingwater ... Hector McCollins
Forrest Stanley et Lenore Ulric

mercredi 25 décembre 2013

Wild and Wooly - John Emerson – 1917

Douglas Fairbanks/Jeff Hillington
Eileen Percy/Nell Larabee
Calvert Carter/Tom Larabee
Charles Stevens/Pedro
Sam De Grasse/Steve Shelby
72 minutes
Partiellement teinté
A New York, Jeff le fils d'un riche entrepreneur est fou du Far West et ne vit qu^à travers les images qu'il en a. Ainsi pratique-t-il le lasso et le tir dans sa chambre et galope-t-il à Central Park affublé d'un accoutrement western sur un cheval western. Bien sûr tout le monde le prend pour un fou.
En Arizona une route doit être construite pour mener à une mine prometteuse. Les notables de la ville s'en vont à New York et réussissent à intéresser le père de Jeff à l'affaire. Celui-ci envoie son fils qui est ravi de l'aubaine. Comme tous les habitants sont prévenus de sa marote, ils décident de lui faire passer un bon moment, avec attaque du train, danses au bar, etc chacun s'habillant comme au bon vieux temps pour ne pas décevoir Jeff et le convaincre de construire la route. Les décors sont plantés, chacun parle comme au bon vieux temps et Jeff est ravi de faire la connaissance de la belle du coin qui sert d’héroïne en détresse ...
Tout va bien jusqu'au moment où l'agent indien décide de passer à l'acte pour de vrai avec l'aide de la tribu, Jeff veut riposter mais les balles de son revolver ont été remplacées par des balles à blanc ...

Le point de vue nostalgique sur le Wild West en 1917 ! Douglas Fairbanks s'en donne à cœur joie, il bondit, effectue de jolies prouesses sportives, dont la plus belle est sans doute de remonter dans sa chambre par dessous le bar en cassant les lattes du plancher suspendu au plafond.
Si l'idée est plutôt amusante au départ, on peut regretter que les indiens soient dépeints de façon très caricaturale et peu sympathique. Bien sûr on peut se demander aussi de quelle façon ils étaient perçus à cette époque depuis la côte Est ? Le film est assez fatiguant à suivre car Douglas Fairbanks ne cesse de bouger ... A conseiller donc plutôt à ses nombreux admirateurs.
Si vous avez l'œil vif vous apercevrez Monte Blue, Ed Burns, Bull Montana .. et peut-être même Adolphe Menjou bien qu'il ne soit pas certain qu'il ait tourné dans ce film que l'on trouve sous de nombreuses versions. 
La version Telavista n'est pas mauvaise et provient d'une copie de chez BlackHawk.
D'après une histoire d'Horace B. Carpenter, adaptation Anita Loos
Tourné à Fort Lee dans le New Jersey 


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