Let's Remember:

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Ken Maynard 1895-1973 The Land Beyond the Law d’Harry Joe Brown 1927. https://western-mood.blogspot.com/search/label/Ken%20Maynard

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mercredi 22 janvier 2014

Raton Pass - Edwin L. Marin - 1951


Ann, une mystérieuse et ambitieuse étrangère descend d'une diligence dans une petite ville qui prospère grâce au bon vouloir et à la fortune des Challons, un père et son fils Marc.
Les Challons sont détestés par les Pozner qui vivent de l'autre côté de Raton Pass. C'est la famille de l'oncle de Lena, une jeune mexicaine de noble souche qui travaille à la cantina et qui est amoureuse de Marc.
Descend aussi de la diligence un redoutable gunner nommé Cy Van Cleave qui invite Ann à dîner en sa compagnie mais celle-ci lui préfère Marc lorsque Cy se fait rosser par le shérif et ses hommes. 
Petit à petit Ann séduit Marc qui finit par l'épouser. Elle est maintenant une riche propriétaire d'un ranch colossal car le père l'a cédé à son fils le jour de son mariage. Réduite à faire de la figuration car les hommes s'occupent de tout, Ann s'ennuie jusqu'au jour où un certain Prentice fait son apparition. Il possède un chemin de fer et se montre intéressé par le ranch. Ann le séduit à son tour car sa fortune est encore plus importante que celle de Marc Challon. A son retour de voyage, Marc découvre sa femme dans les bras de Prentice à qui il décide de céder le ranch avec le désir de casser Prentice et sa femme. Dès lors les choses s'emballent car Prentice et Ann ne trouvent plus de personnel. Du coup Ann fait chercher Cy qui se charge de monter une petite armée pour contrer Pozner qui compte bien profiter des changements pour avancer ses pions de son côté ...


Une histoire de fous difficile à comprendre, où les personnages principaux ne semblent pas animés par de gentils sentiments mais uniquement par des envie de fortune ou de pouvoir, ou la jalousie. Quelques personnages connexes, comme Prentice ou Lena, semblent un peu plus normaux mais ce sont bien les seuls. Patricia Neal a un rôle de femme vénale ce qui est difficile à accepter lorsqu'on l'a vue dans des rôles de femmes idéalistes par exemple. L'histoire est originale mais elle est un peu longue à se mettre en place et la difficulté réside dans le suivi du film si on possède une version originale non doublée.
L'originalité de ce film réside non seulement dans les personnages masculins, un père et son fils trop sûrs d'eux et un chef de clan non moins intéressé, mais aussi dans les deux personnages féminins principaux qui luttent toutes deux pour obtenir ce qu'elles souhaitent. Au milieu on trouve un homme qui va essayer de profiter du conflit pour se faire sa place au soleil : le tueur alias Cy/Steve Cochran. Le film finit dans les coups de feu et la violence, comme on s'y attend.
84 minutes, n/b.
L'impasse de la mort est le titre Belge.
Dennis Morgan, Patricia Neal, Steve Cochran, Scott Forbes,Dorothy Hart

mardi 21 janvier 2014

Robin Hood of Monterey / Robin des Bois de Monterey - Christy Cabanne - 1947



     La 14e aventure de The Cisco Kid:

Christy est l’un des plus prolifiques réalisateurs du cinéma Américain, il va débuter aux cotés de D W Griffith en 1912 comme assistant.
Christy connaitra la gloire essentiellement au temps du muet avec un film devenu classique ‘The Martyrs of the Alamo’ réalisé en 1915.

Cette aventure de Cisco Kid est un western de petite facture dans lequel nous avons néanmoins la chance de découvrir Gilbert Roland à ses débuts, encore bien jeune pour une des aventures de Cisco Kid.
Gilbert en tournera 6 sur les 23 : Robin Hood sera son avant dernier film avant de passer la main  à Duncan Renaldo.

Dans la prairie Californienne Cisco Kid cigarette au bec (Plus tard cela sera un  cigarillo qui sera son image de marque) fait de la lecture à son Sidekick Pancho lorsqu’au détour d’un chemin un cavalier en fuite poursuivi par 3 hommes fait son apparition.
Ce dernier, blessé, sera secouru par nos 2 amis. Il leur apprendra qu’il se nomme Eduardo Belmonte et qu'il fuit la justice suite à l'accusation par Don Ricardo Gonzales, l'amant de sa belle-mère Maria, d'avoir tué son propre père peu de temps après qu'il ne découvre que le couple mijotait un complot pour s’accaparer de l’hacienda familiale.
Cisco et Pancho vont planquer Eduardo dans une cabane pour lui permettre de se rétablir et nos héros vont prendre en mains leur propre enquête en se rendant à l’hacienda.
Cisco comme de bien entendu commencera par courtiser Donna Maria Belmonte Sanchez afin de lui soutirer des informations sur les circonstances de la mort de son mari Don Carlos Belmonte.
Au fil de l’enquête Notre Cisco apprendra que l’arme qui a servi à assassiner Don Carlos n’est pas un Colt mais un Derringer qui appartenait à Donna Maria.
Mais voila Cisco devra le prouver et, grâce à l'aide de l’Alcade, il finira par mettre sous les verrous les amants …


Une aventure en VO de 57 minutes dans une copie en noir et blanc, très belle de VCI.
 
Gilbert Roland / The Cisco Kid
Chris-Pin Martin / Pancho
Evelyn Brent / Maria Belmonte Sanchez
Jack La Rue / Don Ricardo Gonzales
Pedro de Cordoba / Don Carlos Belmonte
Donna Martell / Lolita
Travis Kent / Eduardo Belmonte
Thornton Edwards / El Capitan
Nestor Paiva / The Alcalde
Ernie Adams / Pablo

lundi 20 janvier 2014

Sundown Trail - Robert E. Tansey - 1934


Hal Taliaferro ... Wally Barton (as Wally Wales)
Fay McKenzie ... Mickey Moore
James Sheridan ... Wolfer (as Jim Sheridan)
Barney Beasley ... Henchman Barney (as Barny Beasley)
Jack Kirk ... Sheriff

20 minutes (short)

le fils du propriétaire d'un ranch, Wally (Wales) est appelé à la rescousse par son contremaître : en effet, (Ô horreur !) des moutons paissent sur leurs terres ! Aussitôt Wally et ses hommes se ruent en leur direction dans la ferme intention des les chasser au plus vite. Il se trouve qu'une charmante jeune fille, Mickey (McKenzie) en est leur propriétaire. Ni une ni deux, notre héros change d'avis au sujet des moutons au grand déplaisir de ses hommes ....

LE film "cataclop, cataclop" par excellence ... incroyable, on dirait le tout premier film parlant expérimental, ça fait "bong, crac, boum, hue" tout au long de l'action qui est franchement sans beaucoup d'intérêt, même si on est fan du sympathique Wally/Hal ou de la jolie Fay McKenzie (qui en toute honnêteté n'a aucun talent pour mener des moutons - ou alors on peut éventuellement y voir un talent comique non exploité ? :roll: ) !

Wally Voilà ....

dimanche 19 janvier 2014

Johnny Mack Brown



                                  Johnny Mack Brown 1904 - 1974


Très bon cavalier, plus grand expert d'Hollywood dans la pratique du "gun Twirling", véritable gentleman du Sud : Johnny Mack Brown.
 
John Mack Brown est né à Dothan en Alabama le 01 septembre 1904.
Il est issu d'une famille nombreuse (huit frères et sœurs) et bourgeoise.
C'est un vrai sudiste, son accent le prouve.
En 1922, il entre à la "Dothan High School".
Là, il démontre notamment ses talents de sportif.
Il joue pour l'équipe de football US et devient la star du campus.
En 1926, il atteint avec l'équipe de l'Université de l'Alabama la finale du Rose Bowl et contribue largement à la victoire de son équipe contre les "Washington Huskies".
Après avoir obtenu son diplôme, il devient un temps entraineur, puis décide de tenter sa chance comme acteur à Hollywood.
Il fait ses premières gammes comme figurant dès 1927.
Jusqu'en 1932 il grimpe peu à peu les échelons et commence à se faire un nom.
Il faut dire qu'il possède toutes les cartes en main : il est beau, souriant, et possède l'éducation d'une vieille famille du Sud.
Les seconds rôles lui permettent de jouer entre autre avec (excusez du peu) : Greta Garbo, Mary Pickford ou encore Joan Crawford.
En 1930, il tourne néanmoins en tant qu'acteur principal dans son premier western : "Billy the Kid" réalisé par King Vidor.
Convaincu par ce jeune acteur (qu'il juge très prometteur), le grand cow-boy héros William Hart, venu assister au tournage, remet à Johnny un véritable révolver ayant appartenu à Billy the kid.
Un relais symbolique (?). Ci cela est le cas, Hart à eu du nez.
Mais son fort accent sudiste joue des tours à johnny et la MGM décide de mettre fin a son contrat en 1932.
Pas découragé pour autant, il trouve un rôle sur mesure chez Mascot Pictures.


Nat Levine lui propose un rôle sur mesure : kit Carson. Pour un serial qui rencontrera au final un joli succès.
Au milieu des 30'S, c'est au tour du réalisateur William Hackel (Suprême) de l'embaucher dans son "écurie" dont la Star du moment est un certain bob Steele.
A cette époque, Johnny se marie avec la femme de sa vie qu'il a rencontré sur les bancs de l'Université : Connie.
Elle fera de lui un mari comblé, père de trois enfants.
16 Westerns seront produits au final. Pour moi peut-être les meilleurs avec JMB.
Ces films portent pour la moitié d'entre eux le logo de Republic Pictures, nouvelle société de production (nous sommes en 1936) crée à partir de la fusion de plusieurs studios (dont Mascot et Monogram).
Mais durant cette période, Johnny tourne aussi pour Universal et joue comme star principale dans des serials qui deviendront de grands classiques : "Rustlers of red Dogs" (1935), "Wild West Day" (1937), "Flaming Frontiers" (1938) ou encore "The Oregon Trail" (1939).
Bref ! Il tourne sans discontinuer...
Toujours chez Universal, 28 westerns sont réalisés avec Johnny entre 1939 et 1943.
Ils sont particulièrement réussis, surtout les 7 ou Tex Ritter vient tenir le rôle de co-star à ses côtés.


Chez Monogram Pictures (redevenu indépendant depuis quelques années), on cherche à "ressusciter" la série des Rough Riders.
Surtout depuis la fin des Ranges Busters et le départ de l'excellent Ray Corrigan. En 1942, la firme à besoin de se relancer.
De l'équipe initiale des Rough Riders, seul Raymond Hatton peut reprendre le flambeau.
L'association Brown-Hatton s'avérera une réussite.
Même si les scénarios manquent parfois de redondant, une véritable complicité s'opère entre le cow-boy héros et son singulier sidekick.
Ils partageront l'affiche dans presque 50 westerns entre 1943 et 1948.
De là, JMB tournera encore dans 25 westerns de facture toute aussi classique, en compagnie (entre autre) de Max Terhune ou encore de Jimmy Ellison en second rôle.
Pour moi, le meilleur "second rôle" ayant joué avec Johnny demeure l'étincelant Fuzzy Knight (29 films ensemble).

Au total, 129 westerns entre 1930 et 1953.
Avec Bob Steele et Charles Starrett (grand ami de Johnny Mack Brown), le gentleman du sud demeure un des plus prolifiques cow-boys de l'écran.
Et l'un des plus inoubliables.
Il décède d'une insuffisance rénale, entouré des siens, le 14 novembre 1974.



 Belle démonstration de Johnny à son fils

jeudi 16 janvier 2014

The Lion and the Horse / Le lion et le cheval - Louis King - 1952

 
Matt Jennings (Bob Steele) et les hommes de son équipe sont sur le point de capturer des chevaux sauvages et en particulier le magnifique étalon noir qui mène la harde. L'un des hommes, Ben Kirby, en tombe amoureux et a l'espoir de l'attraper pour tenter de l'apprivoiser mais l'étalon, malin, réussit à faire sortir du canyon où il était pris le troupeau qui s'enfuit. Les hommes tentent de le suivre mais l'animal leur échappe sans problème en se cachant dans les rochers. Seul Ben parvient à le suivre et finit par le capturer. Malheureusement Matt l'envoie en ville le lendemain et Ben cache l'étalon que deux de ses équipiers trouvent et emmènent avec eux. Matt vend les chevaux et a l'intention de vendre l'étalon dans le monde du rodéo car il devrait rapporter une coquette somme. De retour à temps Ben propose de donner les 250 dollars durement gagnés pour le racheter mais Matt en veut au moins le double ce qui pousse Ben à demander un délai pour réunir la somme qu'il gagne en participant à des rodéos. Lorsqu'enfin il revient pour reprendre l'animal, celui-ci vient d'être vendu car Matt n'a pas attendu son retour et l'a cédé pour la somme de 600 dollars à un homme qui veut le produire dans les rodéos.

Dès lors Ben arpente tous les rodéos dans l'espoir de retrouver l'animal. Après de vaines recherches il finit par le retrouver. L'animal est toujours aussi farouchement épris de liberté et les mauvais traitements infligés par les humains l'ont rendu indomptable. Ben essaie de racheter Wildfire comme il est maintenant nommé mais son propriétaire, Dave Tracy (Ray Teal) refuse de le vendre tant que l'animal lui rapporte de l'argent, quitte à ce qu'il en meurt. Il est en effet la star d'un futur combat annoncé contre un lion nommé Brutus.
Dégouté Ben finit par ouvrir le corral où est enfermé l'étalon qui réussit à prendre la poudre d'escampette, suivi par le jeune homme qui finit par le rattraper et à le capturer à nouveau. Pour le débourrer Ben trouve un ranch non loin où il amène Wildfire.
Une petite fille avec un chien lui apprend qu'il se trouve sur les terres de son grand-père Cas Bagley qu'elle finit par convaincre d'engager Ben comme homme de main. Petit à petit il apprivoise l'animal qui lui accorde sa confiance et qui maintenant est parfaitement dressé. A tel point qu'un jour l'étalon sauve même son maitre des sables mouvants. 
Les hommes du ranch se doutent un peu qu'il s'agit de Wildfire car Tracy fait distribuer des posters de recherche, mais toutefois personne ne vend la mèche. 
Un jour les hommes apprennent par le journal que le lion Brutus s'est échappé et peu de temps plus tard Tracy apparait soudain, prétextant chercher à acheter des chevaux. Il ne manque pas reconnaitre Wildfire et retrouve Ben qui lui dit avoir acheté le cheval en lui envoyant les 600 dollars qu'il avait payés. Comme il n'a pas de preuve Tracy le menace d'aller chercher le shérif mais durant la nuit, il s'introduit subrepticement dans l'écurie dans le but de dérober Widfire qui se défend comme un diable contre les coups du cruel homme qu'il finit par tuer à coups de sabots. Ben et Wildfire n'ont alors plus qu'une option : celle de traverser la limite de l'Etat au plus vite car un animal qui tue un homme doit être dénoncé et sera abattu par le shérif...

Une très belle histoire qui ravira les amateurs de chevaux ou d'histoires plus familiales mettant en scène des animaux. Steve Cochran que l'on a davantage l'habitude de voir dans des films noirs semble ici parfaitement à l'aise. Pas de romance dans cette histoire d'amitié entre un cheval et un homme prêt à tout pour le sauver, et une petite fille adorable qui n'a pour amis qu'un chien, un corbeau, un putois et un écureuil. Elle va bien sûr s'éprendre du jeune homme avec lequel elle se verrait bien vivre sa vie ! Dans le genre, mais en franchement beaucoup mieux, des Adventures de Gallant Bess tourné en 1948 par Lew Landers avec Cameron Mitchell, cette histoire est menée sans temps mort et on se fait prendre par le suspens final. L'étalon est particulièrement magnifique, il semble que ce soit le seul film dans lequel on peut le voir.
Dans le team mené par Bob Steele on aperçoit aussi Tom Tyler dont c'est l'un des derniers films. Il y a un excellent moment vers le milieu du film avec George O'Hanlon qui suit une méthode d'apprentissage sur disque pour jouer une espèce de ukulélé. La voix sur le disque est hilarante ! Cela donnera l'occasion à George O'Hanlon d’interpréter une chanson accompagné par ses camarades de chambrée dont Steve Cochran : The Rustler of Kanab !

En couleurs, pourtant ma copie est en n/b.
Tourné au Zion National Park, à Springdale dans l'Utah, les paysages sont magnifiques.
 
 83 minutes
Steve Cochran, Ray Teal, Bob Steele, Tom Tyler, George O'Hanlon, Harry Antrim, Sherry Jackson, House Peters Jr, Lee Roberts, Lane Chandler


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