May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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mercredi 13 décembre 2017

Trailin’ West / Sur la piste de l’Ouest - Noel M. Smith - 1936

Noel M. Smith débute sa carrière en 1913 comme assistant et en 1917 il  se spécialisera à la réalisation dans les tournages d’animaux, chiens ou bien chevaux.
Côté western il en tournera 5 avec Dick Foran son acteur fétiche sur les 13 qui composent sa filmographie.  
1864 la guerre civile n'est pas loin de prendre fin mais le pays est encore divisé, un homme doit faire face : C'est le Président Abraham Lincoln qui médite devant la fenêtre de son bureau.
En effet il se trouve en présence du Commandant Pinkerton qui lui apprend que la situation est grave et que l’armée des Confédérés bloque les convois de blé et de viande, menaçant également la route de l’or, vont jusqu’à mener des soulèvements d’Indiens et qu’il faut pour cela débusquer le nid de sympathisants Confédérés.
Jusque-là les agents secrets envoyés sont pris ou parfois tués, leur dernière espérance est le Lt. Red Colton qui sera chaudement recommandé par le Commandant Pinkerton pour une mission audacieuse qui sera de se rendre à Kent City pour espionner et découvrir à tout prix qui se cache derrière ces agissements.
Le président Lincoln  soupçonne un groupe mené par un joueur nommé  Curley Thorne.
Ainsi le Lt. Red Colton reçoit sa mission avec une lettre de créance et un mot de passe ‘L’Union survivra’ dont la réponse est ‘A tout prix’ pour s’identifier avec d’autres agents.
En conséquence le Lt. Red Colton prend la piste pour se rendre à Fort Kent et se présenter au Col. Douglas.
Pendant ce temps-là sous les ordres de leur chef Jefferson Duane, trois vauriens sont en embuscade pour dérober à la diligence le sac de courrier où se trouverait soi-disant les papiers appartenant à Red Colton.
Ces derniers se verront mis en fuite sous les pétarades de Red Colton qui en blessera deux et ainsi fera la connaissance de la passagère Lucy Blake en prenant place dans la diligence pour faire le restant de chemin.
Lors d’une halte à Spring Valley, Lucy Blake se rend à l’hôtel prendre une chambre ainsi que Red Colton qui va s’inscrire sous le nom de John Madison.
La nuit venu Red Colton sera assommé  dans sa chambre et délesté de sa lettre de créance par Hawk, Steve et Joe, des malfrats à la solde de Jefferson Duane mais malheureusement ils ne verront pas le visage de Red Colton.
Il reste plus au véreux  Jefferson Duane qu'à se rendre à Fort Kent et se faire passer pour le Lt. Red Colton auprès du Col. Douglas pour ainsi apprendre les détails d’une expédition d’or partant du Fort.
Jefferson Duane ne perdant pas le temps va prévenir Curley Thorne et ses complices pour préparer des plans et détourner l’or avec l’aide de Black Eagle, le chef d’une bande de renégats Indiens.
Le lendemain Red Colton quitte l’hôtel  pour se rendre à  Kent City où il va se présenter dans le ‘Bar Dance Hall’ appartenant à Curley Thorne qui va lui offrir un emploi comme croupier.
Voilà que notre Lt. Red Colton est à la bonne place pour surveiller toute la bande en comptant sur son flair pour accomplir sa mission avec l’aide de Happy Simpson de l’armée de l’Union et surtout de la belle Lucy Blake qui cache bien son jeu de double agent…..
Aux cascades:
Gene Alsace
Yakima Canutt
Tommy Coats
Cliff Lyons
Frank McCarroll
Alice Van Springsteen
Bob Woodward       
Les interprétations musicales:
*Drums of Glory
*Moonlight Valley
*Oh! Susanna
*Battle Hymn of the Republic
Il aura une diffusion sur la chaine TCM d’une durée vidéo de 56  minutes  en VOSTFR dans une  copie potable.
Un étonnant Bill Elliott  dans un de ses premiers rôles , personnage  méchant avec une fine moustache.
Au générique:
Dick Foran…...Lt. Red Colton
Paula Stone…..Lucy Blake
Bill Elliott…...Jefferson Duane
Addison Richards….Curley Thorne
Robert Barrat…...Abraham Lincoln
Joseph Crehan…..Col. Douglas
Fred Lawrence….Lt. Dale
Eddie Shubert…...Happy Simpson
Henry Otho…...Hawk
Stuart Holmes…...Elwin H. Stanton
Milton Kibbee…...Steve
Paula Stone 1912–1997

lundi 22 juillet 2013

Hop-a-long Cassidy –Howard Bretherton - 1935

  •  Le 23 août 1935 fait date dans l’histoire du Western. 
C’est le jour de la sortie de Hop-a-long Cassidy, le premier film d’une série de 66 épisodes qui fera 
accourir le monde entier avec juste raison. 
C’est la Paramount qui finance ce chef d’œuvre et Harry Sherman qui le produit en investissant des moyens importants dans un Western que l’on aurait pu qualifier de B si s’il avait été produit par une petite compagnie de production indépendante comme il y en avait tant dans les thirties. 

L’origine de cette série revient à Harry « Pop » Sherman qui a su convaincre la Paramount de lancer ce personnage de l’ouest américain.
La Paramount achète les droits du roman écrit par Clarence E. Mulford et une scénariste, Doris Schroeder,  est  engagée pour en faire une adaptation qui figurera probablement comme la meilleure de la série. 
Elle signera les six prochains Hoppy puis fera l’erreur d’abandonner la Paramount pour signer quelques scénarios ou adaptations de moindre qualité. Néanmoins, elle reviendra en 1947 pour Hoppy avec Fool’s Gold.  Pour ce premier Hoppy, c’est Harrison Jacobs qui s’occupe des dialogues.
Howard Bretherton est  un vieux de la vieille de la série B qui a tourné une centaine de films, souvent d’action et près de la moitié de son œuvre seront des Westerns B d’excellentes factures. 
Il a commencé en tant que director au début des années 20 avec un excellent Rintintin, mais c’est à partir de 1935, avec Hop-a-long Cassidy, qu’il va se spécialiser dans le Western B. 
Il fera tourné Reb Russell, Whip Wilson, Jimmy Wakely, Rod Cameron à ses débuts, Johnny Mack Brown,  Allan Rocky Lane, Don Red Barry, Bill Elliott, Bob Steele, Tim McCoy, Buck Jones, Charles Starrett,  Richard Arlen, mais c’est avant tout avec William Boyd qu’il va tourner le plus, vient ensuite Bill Elliott.
William Boyd qui était déjà un grand acteur dans les années 20 et avait tourné entre autre  sous l’autorité du  grand Cecil B. de Mille a la chance d’être choisi pour incarner Hoppy alors qu’au départ c’était  James Gleason qui devait obtenir le rôle.
Ce western flamboyant raconte l’histoire de deux ranchmen qui s’accusent mutuellement de vols de bétails alors que l’auteur des faits n’est autre que l’un des contremaîtres. 
William Boyd, aidé de son copain James Ellison vont faire la lumière sur cette ténébreuse affaire.
Ce type d’histoire a été évoqué des centaines de fois dans les Novels, mais selon les talents de ses auteurs, cette trame fonctionne toujours. 
Wayne Overholser en a peut-être été un de ses spécialistes et en a certainement été le plus brillant. Nous citerons également Paul Evan Lehman, grand spécialiste également des histoires dont la toile de fond reste la plupart du temps la vie au ranch. 
En ce qui concerne notre film c’est Clarence E. Mulford qui écrit le livre dont Harry Sherman a acheté les droits.
L’intérêt dans le traitement de ce roman, c’est la force et la présence cocasse des personnages qui aident continuellement le héros. 
Tout de noir vêtu, monté sur un superbe cheval blanc orné de brides à conchas, il a une allure extraordinaire et unique à la fois. Au premier coup d’œil, sur une photo, une affiche ou dans ses films, on reconnait la silhouette caractéristique de William Hoppy Boyd qui de plus, malgré son jeune âge, a les cheveux gris. Il dispose d’un beau visage aux yeux clairs et reste un cowboy justicier très calme, réfléchi, contrairement aux héros de la selle des westerns B qui sont nerveux, bouillant et impulsifs, mais nous ne nous en plaindrons pas. Chacun a son style, et Hoppy a le sien.
Johnny, le sidekick de Hoppy, c’est James Ellison, un excellent acteur qui travaillait pour la Warner Bros avant de venir incarner ce savoureux personnage aux côtés de William Boyd. 
Le tandem tournera huit fois pour la série puis sera soudoyé par Cecil B DeMille qui l’invite à incarner Buffalo Bill dans Une aventure de Buffalo Bill. Hélas, la coopération entre l’acteur et le célèbre réalisateur s’avère odieuse et DeMille s’attachera à tenter de briser la carrière de James qui, pourtant continuera de tourner dans divers films. 
IL tournera le dos au western jusque dans les années 50 où il interprétera Shamrock aux côtés de Russell Hayden (son remplaçant dans le rôle de Johnny de la série des Hoppy !) pour 11 films.
Dans ce premier Hoppy, nous retrouvons pour notre plus grand plaisir, George ‘Gabby’ Hayes dans le rôle de oncle Ben, toujours aussi savoureux et drôle.
Toutefois, il ne finira pas le film, tué dans le dos par le contremaitre. 
Cette scène est sans aucun doute la plus belle de tout le film. Agonisant, George appelle Hoppy à son secours. Hélas, celui-ci arrivera trop. Il retrouvera son corps dans le désert, près de rochers magnifiques (tourné dans les Alabama Hills). Fortement ébranlé, Hoppy l’étreint dans ses bras tout en regardant derrière l’horizon. Scène intense et émouvante tournée avec une grande sensibilité par M. Howard Bretherton.
Nous rencontrons des seconds rôles qui sont tous pris en considération. Chacun a sa place et a son intérêt. Le travail du scénariste se montre d’une force extraordinaire. Ainsi, Charles Middleton, grand méchant du cinéma (on se souviendra à jamais de sa prestation de Mystery Ranch avec George O’Brien) interprète le ranchman qui a la chance d’avoir sous ses ordres Hoppy. 
Sa présence apporte beaucoup au film, nous croyons vraiment à son personnage, tout comme le ranchman opposé : Robert Warwick.  
Parmi les bandits, vous reconnaitrez Ted Adams à peine reconnaissable tant son costume a été finement étudié avant qu’il ne l’endosse. Dans le rôle effacé du Doc, nous identifions un grand westerner du muet Franklyn Farnum et John Merton non crédité au générique.
Les cascades, nombreuses et souvent dangereuses sont assurés par un autre grand westerner du muet, Cliff Lyons, qui n’a pas survécu au parlant en tant qu’acteur, mais qui est devenu rapidement au début des thirties un des plus grands cascadeurs d’Hollywood avec Yakima Canutt. Il a beaucoup collaboré avec John Ford.
Hop-a-long Cassidy est un des meilleurs Westerns des années trente et préfigure  la meilleure série jamais réalisée par Hollywood. 

Je reste bouche bée Didier SUPER.
L'avis de Lou, le 20 septembre 2016
Revu ce film ce soir, quelle déception ! Je dois faire une overdose de Hoppy, je commence à le trouver pédant et du coup son personnage devient pénible. On ne compte d'ailleurs pas le nombre d'épisodes où Hoppy se montre manipulateur et moralisateur.
Johnny Nelson alias Ellison est ici une tête à claques très grande gueule. Il se permet de molester une jeune femme que le contremaitre de son ranch vient défendre. Qui se mêle de cette histoire sans raison ? Je vous le donne en mille, notre brave Hoppy ! OK par la suite on découvrira que le contremaitre est en fait un bandit, mais à ce stade du film rien n'indique que cet homme est malhonnête et donc on ne comprend pas très bien l'intervention de notre héros qui se montre de plus assez brutal avec sa monture.
Par la suite Johnny se permettra de frapper Hoppy qui retiendra son bras afin de ne pas saisir son revolver. On croit comprendre que Hoppy se reconnait dans le jeune whippersnapper qui lui fait face. Toutefois Nelson aurait mérité une bonne dérouillée dans cette histoire.
Je retiens surtout les performances de Frank McGlynn Jr. qui mourra peu de temps plus tard à l'âge de 34 ans et de Robert Warwick, toujours maitre de la situation !
Franchement je me suis demandé ce soir ce qui avait pu motiver une suite des aventures de Hoppy après cette première aventure. Heureusement la série comporte en effet de très bons épisodes mais ce premier opus n'est pas le fleuron de la série à mes yeux, loin s'en faut !

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