- Deuxième aventure de Billy The Kid
- Que de talent, ce Sam Newfield ! Son Billy the Kid in Texas est bondé de bons plans, de verve, de rigueur, de génie on pourrait dire pour ce film produit par la PRC qui ne dispose que de peu moyens. Sam en a heureusement. Il nous le prouve une fois de plus.
L’histoire de Joseph O’Donnel
était fort intéressante et Sam en a tiré le meilleur parti.
Les acteurs ont un
tonus extraordinaire. Bob Steele toujours aussi expressif, pétillant, fougueux
avec sa diction particulière dont Bogart semble s’inspirer, reste inimitable et
l’on ne peut s’empêcher de dire que c’est un des acteurs de Westerns les plus
expressifs des années 30 (celui-ci date de 40, mais c’est toute la continuité).
Fuzzy complète le personnage
de Billy the Kid et apporte beaucoup. Quelle bonne idée d’avoir mis deux chefs
de gangs au lieu d’un seul. Charles King et John Merton constituent un brillant
duo de badmen. Enfin, l’idée d’O’Donnel d’avoir introduit le frère du Kid
engagé par les bandits est savoureuse.
John Carpenter nous présente
un personnage attrayant. Il se mariera avec la belle à la fin du film tandis
que le Kid continuera vers son destin. Si vous n’aimez pas ce film, abandonnez
le Western B, si vous l’aimez, aimez le passionnément, vous ne vous en sentirez
que mieux. Ce Billy the Kid in Texas est savoureux.
- Sacré Didier ta stagecoach ne risque pas de tomber sur une bande de renégats.