The Hard Hombre - Otto Brower - 1931

William Penn Peaceful Patton revient auprès de sa mère. En chemin il est pris pour le terrible Hard Hombre, terreur de la région, mais finit par arriver chez lui our emmener sa mère au culte.
Comme il cherche du travail, sa mère lui conseille d'essayer chez une veuve, la Senora Martini.
Celle-ci veut bien l'engager, pour autant qu'il récupère 30 têtes de bétail volées par un voisin teigneux, Joe Barlow. En chemin William rencontre un petit garçon qu'il emmène sur son cheval.

Joe Barlow qui l'attend de pied ferme est pris de court de voir son fils sur le cheval de celui que lui et ses hommes sont sur le point de descendre. Avouant que les vaches ont été emmenées par inadvertance, Barlow veut bien payer pour elles et ainsi William revient au rancho ou la senora Martini manque le renvoyer en ne le voyant pas revenir avec les bêtes. Toutefois elle change d'avis lorsque William lui tend l'argent de la négociation.
La senora commence à trouver William fort attractif, mais celui-ci s'occupe surtout du rancho. Comme l'eau manque, il décide d'utiliser l'identité du Hard Hombre pour faire en sorte que les ranchers de la vallée signent un accord. Les gens sont prêts à tout pour faire plaisir au Hard Hombre, toutefois, certain croient reconnaitre William Peaceful Patton ...

Amusant western qui tire un peu en longueur vers le milieu. Malgré tout il est sympathique de voir Hoot en fils à sa maman, capable de se transformer en lion pour la défendre.
On reconnait une française dans l'accent (peu) espagnol de Marica Romero, la voisine du rancho Martini. En effet, l'actrice Mathilde Comont est bien née à Bordeaux en 1886 et a fait carrière à Holywood après avoir tourné en France dès 1908, je suppose qu'elle a suivi Max Linder aux Etats-Unis où elle resta principalement jusqu'à sa mort en 1938.

64 minutes
Hoot Gibson ............. William Penn 'Peaceful' Patton
Lina Basquette ......... Senora Martini
Mathilde Comont .... Maria Romero 

G. Raymond Nye ..... Joe Barlow
Jessie Arnold ........... Mrs. Patton
Jack Byron ............... Abe
Christian J. Frank ... Sheriff

The Deadline - Lambert Hillyer - 1931

*Lambert Hillyer artisan du western avec près de 80 westerns.

Pour ‘The Deadline’ un western moderne il va faire chauffer sa caméra pour nous montrer les biceps de Buck Jones.

Ensemble, ils vont  donner naissance à leur premier film parlant.

*Nous sommes dans une prison d’état et le Directeur va libérer sur parole Buck Donlin (Buck Jones) qui vient de purger une peine de prison de 5 ans pour un crime qu’il n’a pas commis.

L’objectif premier de Buck est de retrouver le véritable assassin.

 Le seul indice en sa possession est une partie de papier où un faux nom est inscrit  pour mener à bien son enquête. Pour cela il va revenir dans la bourgade de Colfax  où il connaissait beaucoup d’individus, son ancienne amie Helen (Loretta Sayers) et son père Henry (Edward Le Saint)  banquier de Colfax.

Buck va trouver du travail et récupèrera aussi son célèbre cheval Silver chez le Blacksmith Otto (Knute Erickson) à l’origine Allemande.

Buck  va faire la connaissance de Jimmy (George Ernest) un petit galopin orphelin qu’il va adopter et du sidekick local Chloride (Harry Todd).

Ces derniers vont l’aider à enquêter sur un gang armé avec à leur tête le perfide Kortman (Ed Brady).

Ils dévalisent les banques du Comté et déposent les fonds  à la banque locale en prétendant que cet argent vient de la production de leur mine.

Notre forgeron va employer force, astuces et galopades.

Point de pétarade de Colt car le Directeur de la prison ne l’a pas autorisé à porter des armes au ceinturon à cause de sa libération conditionnelle.

Il devra donc faire seul pour démasquer le perfide…. et enfin reconquérir sa blonde dulcinée…. 

*Buck nous pète des flammes en 64 minutes et en VO.

Buck Jones     / Buck Donlin

Loretta Sayers / Helen Evans

Robert Ellis / Ira Coleman

Edward LeSaint / Henry Evans

G. Raymond Nye / Sheriff Grady

Knute Erickson/Otto the Blacksmith

George Ernest / Jimmy

Harry Todd / Chloride

Sand - Lambert Hillyer -1920

 ♦ Sand était le film préféré du président Woodrow Wilson de toute la production des William S. Hart, est-il écrit sur la jaquette du DVD sorti aux Oldies.

 ♦ Nous ne mettons pas leur parole en doute et encore moins celle de ce président des Etats-Unis. Toutefois, nous ne sommes pas forcés de partager cet avis.

♦ Hart est ici un agent du chemin de fer envoyé dans l’ouest pour remplacer un vieil homme devant partir en retraite. Celui-ci occupait le poste de télégraphiste pendant que sa fille tenait un petit general store.  Hart tombe éperdument amoureux de la fille (Mary Thurman) dès son arrivée. C’est le coup de foudre.

 Malheureusement, le dénommé Garber, personnage important de la ville, réussit à évincer Hart qui va se consoler près de son cheval… Entretemps un ranchman remet une importante somme d’argent à Hart pour qu’il la dépose dans le coffre de l’agence du chemin de fer. Mais Hart, perturbé par la perte de la jeune fille,  devient quelque peu étourdi. Durant la nuit, le coffre est volé et Hart est accusé.

Heureusement, il avait oublié de mettre l’argent à l’abri. Celui-ci se trouve encore dans sa poche. Les relations avec Hart et la compagnie de chemin de fer s’enveniment. Aussi, décide t’il de partir pour travailler pour le ranchman afin d’oublier son amour pour cette jeune fille et l’univers de la ville. Peu après, en errant dans la prairie, il tombe sur un bandit qui change les fers de son cheval dans le lit d’une rivière afin que l’on ne puisse retrouver les traces de sa monture. Hart lui met le grappin dessus et apprend que ses camarades gredins vont attaquer le train. Hart ne sait pas encore que la jeune fille se trouve parmi les passagers et que le dénommé Garber n’est autre qu’un outlaw déguisé en Mexicain…

Plus du trois quarts du film est consacré à l’idylle entre Hart et Mary Thurman et la dernière partie se transforme en film d’action.

♦ D’une façon générale, Lambert Hillyer s’en sort beaucoup mieux avec les démêlées amoureuses qu’avec la partie « Western ». Ses plans sont superbes et dénotent d’une certaine recherche. La qualité de sa réalisation nous permet de traverser l’essentiel de ce mélo écrit par Russell Boggs jusqu’à temps qu’une série de rebondissements nous donnent un sursaut d’énergie pour atteindre la fin. Hélas, l’attaque du train par les Mexicains est médiocrement filmée en quelques plans d’ensemble bâclés. Les gros plans manquent. Ce qui n’était pas le cas dans ses réalisations de Westerns avec Hart.

En somme, ce film ne vaut que par la présence de William S. Hart.

♦ Le carton :

William S. Hart / Dan Kurrie

Mary Thurman / Margaret Young

G. Raymond Nye / Joseph Garber

Patricia Palmer / Josie Kirkwood

Bill Patton / Pete Beckett

S.J. Bingham / Superintendent Trapp