May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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dimanche 8 décembre 2013

Tom Keene, Flash, Rusty et Prince

Tom Keene, Flash, Rusty et Prince

Dans ses films à la RKO, durant les années 1930, Tom Keene monte plusieurs chevaux : 
un paint pie bai (?) sans nom 
Il monte également un bai foncé ou noir mal teint avec une liste discontinue : Flash
Keene apparait ensuite dans deux séries westerns pour les Monogram Picture (fin 1930), il monte alors un cheval brun ainsi qu'un alezan brûlé zain. 

Puis en 1941-42 il fit quelques séries dans lesquelles il monte un alezan, Rusty The Wonder Horse (voir la biographie du même nom) et Prince, probablement un chocolat silver, avec une pelote sur le front. Prince fut monté auparavant par Hoot Gibson et Chief Thunder Cloud.

dimanche 24 mars 2013

Wild horse canyon - Robert F. Hill - 1938

Le Western B c’est ca : vous regardez une série de films sur un thème particulier tel qu’une firme, un acteur, un réalisateur et la plupart de ceux-ci vous apparaissent mauvais, sans intérêt. Vous vous dites, je perds mon temps et puis soudainement, vous  prenez un pavé dans les yeux!
  • Celui-ci c’est Wild Horse Canyon, un Monogram avec Jack Randall. Un véritable choc.  Robert Tansey nous campe une histoire solide racontant l’histoire de Jack qui a perdu son frère, abattu mystérieusement. Il décide de mener l’enquête lui-même avec son ami  Lopez (Frank Yaconelli) pour retrouver le meurtrier.  Jack sait que l’origine du meurtre provient du ranch  Hall. Il est engagé avec son copain pour faire office de trésorier. Celui-ci s’aperçoit que son Boss est victime de l’un de ses employés, Warner Richmond. Bientôt Hall est tué à son tour, de la même façon que son frère. Jack Randall décide alors de mener justice lui-même.
Robert Hill, le réalisateur,  nous introduit dans une histoire savoureuse dans laquelle vous suivez le film tambour battant. Un vrai régal. Tout le monde croit à son enthousiasme et les acteurs se hissent à une hauteur absolument extraordinaire. Warner Richmond crève l’écran. Le duel à la fin du film démontre une maitrise parfaite du genre.
Nous pouvons porter Robert Hill à son apogée et le Western B à sa gloire. 
L’affrontement entre Warner Richmond et ses bars droits face au héros Jack Randall est absolument sublime. Placé sur le trottoir en bois devant une habitation, Warner Richmond avec son rictus habituel dit à son sidekick : Vas-y, je vais le prendre par derrière. 
Jack avance, filmé d’un  travelling latéral pendant que la musique, absolument excellente, nous emmène dans ce Gunfight prometteur. Quelques plans entrecoupés de Warner  caché à l’angle d’une maison se prépare à accueillir le héros. A nouveau travelling  arrière de Jack qui avance vers la caméra, toujours accompagné d’une musique excellente qui nous clôt le bec. 
Jack parvient à une ruelle où il surprend Warner qui lui tourne le dos. Jack l’apostrophe et le badman se retourne tout en braquant son 45 sur lui. Trop tard, Jack a déjà dégainé et ne lui laisse aucune chance. D’une balle, Warner s’écroule, touché à mort. … et comme tous nos extraordinaires auteurs de romans westerns disent : il était déjà mort avant touché le sol. 
Robert Hill plante sa caméra derrière le cadavre de Warner, nous montrant la silhouette de Jack, le Colt à la main encore fumant, encadré par les deux habitations qui constituent la ruelle. Cette scène d’une maitrise absolue nous apporte un réalisme rarement égalé dans l’histoire du Western  B,  voir le film A.
Aucun effet de caméra, de violence accrue, de recherches de sensationnel cinématographique de la part de Robert F. Hill. Il semble nous dire à travers ces beaux plans : l’West c’était ca, c’était le plus malin qui tuait son adversaire. Le fait de dégainer le premier n’était pas forcément la meilleure chose.
Robert  Hill  nous avait déjà surpris par la qualité de sa mise en scène avec Idaho Kid qui avait valu à Rex Bell son meilleur rôle.  Avec Wild Horse Canyon, Robert F. Hill permet à Jack Randall de faire un de ses meilleurs films. En conséquence, nous devons nous rendre à l’évidence que tous ces westerns B réservent de sacrés surprises, même à la Monogram. Alors, attention aux préjugés…  
Une mention toute particulière pour le photographe  Bert Longenecker qui a su rendre toute l’atmosphère indispensable à ce film comme un des rares Benjamin Klyne avait sur le faire à la Columbia pour le géant Tim McCoy. ; ajoutons le talent du compositeur Abe Meyer qui a su prendre ce western aux sérieux et su faire la différence entre les autres westerns de la Monogram.
Au nom de tous les cinéphiles passionnés de westerns B, merci à tous ceux qui ont concouru à la réussite de Wild Horse Canyon. 
  • Pour le générique
Addison Randall / Jack Gray
Dorothy Short / Jean Hall
Frank Yaconelli / Lopez
Warner Richmond / Travers
Walter Long / Roscoe
Dennis Moore / Pete Hall
Charles King / Henchman Red
Ed Cassidy / Dad Hall
Rusty / Rusty - Jack's Horse 

  • A la stagecoach Didier

mercredi 19 décembre 2012

Rusty, the Wonder Horse


Rusty, The Wonder Horse
 L'alezan avec sa grande liste et ses quatre balzanes hautes chaussées, tourne entre la fin des années 30, début 40. On le remarque d'abord avec Jack Randall dans ses 8 films pour Monogram. Le cheval travaillant sous "contrat" avec le producteur Robert Emmet Tansey, Randall arrête de monter lorsqu'il change de producteur (il monte alors Tex).

Rusty apparait ensuite sous la selle de Tom Keene. Le dernier film crédité du cheval date de 1941.

Filmographie ici : http://www.imdb.com/name/nm1571952/ 

lundi 28 mai 2012

Gun packer - Wallace Fox - 1938


Mignonne non!...LOUISE STANLEY

Le générique
Addison Randall / Jack Denton
Louise Stanley / Ruth Adams
Charles King / Chance Moore
Barlowe Borland / Professor Angel
Dave O'Brien / Henchman Red Baker
Lloyd Ingraham / Chief E. B. Holmes
Glenn Strange / Sheriff
Ernie Adams / Stage Driver Jim Lee
Ray Turner / Pinkie, Jack's sidekick  
Forrest Taylor / Express Manager Hart
Rusty the Horse / Rusty, Jack's horse

Après Mexicali Kid, notre acteur Jack Randall se retrouve une nouvelle fois sous la direction de   Wallace Fox qui dispose cette fois d’un bien meilleur scénario écrit par Robert Emmett Tansey.

Jack Denton (Jack Randall) alia Trigger Smith est sollicité par le chef Holmes (Loyd Ingraham) de mettre fin aux agissements d’une bande qui s’en prend aux diligences transportant l’or des mineurs. En arrivant sur place, Jack reconnait le professeur Angel, ex forçat qui fait partie des voleurs. Il parvient à gagner sa confiance et grâce à lui se fait introduire dans la bande pour mieux la démanteler. Le chef c’est Cance Moore, un vieux renard (incarné par Charles King) qui va bénéficier d’un membre qui va devenir célèbre dans le western : Dave O’Brien.
Ce Gun Packer se voit remettre la ceinture d’armes de son père par Lloyd Ingraham au début pour accomplir sa mission. Il s’acquitte de sa tâche en menant l’enquête ponctuée de bagarres et de coups de six-guns. Le tout est habilement dosé et on passe une heure avec plaisir. Les cascades, assez nombreuses, sont assez spectaculaires. 
Comme dans tous les Westerns avec Jack Randall, ce dernier est doublé par Tom Steele et les autres acteurs sont doublés par Wally West.
 Le paysage est superbe. L’équipe a tourné dans la région de Kernville en Californie où quelques années plus tard John Huston viendra tourner son Trésor de la Sierra Madre. 
Vous noterez également les prestations du cheval Rusty, monture de Jack qui se distingue tout particulièrement en jetant le lasso de son maitre cinq mètres plus bas, dans une rivière, pour le tirer du haut d’une falaise.  
Mignon non !..JACK n'est ce pas LOU...
Toujours fidèle avec son six guns et sa stagecoach ......

samedi 26 mai 2012

Mexicali Kid – Wallace Fox - 1938


Mexicali Kid s’annonce comme un très bon western B. 
Jack apprend par la presse que son frère, caissier dans une banque, a été tué lors d’un braquage. Fortement attristé, la haine prend le dessus de l’homme et il ne songe plus qu’à le venger. Il part sur les traces des bandits avec Rusty, son fidèle cheval et en traversant le désert, ils  rencontrent un hors-la-loi agonisant. Il s’agit du Mexicali Kid, l’un des membres de la bande en question.
Malgré le fossé qui sépare les deux jeunes gens, une forme d’amitié nait entre eux. Au cours de leur voyage qui s’achève dans un ranch où ils se remettent de leurs épreuves, Jack apprend que le Kid n’était qu’un maillon de la bande et que l’auteur du crime est un autre membre. Au cours de leur séjour  dans le ranch où vit une fort jolie fille, ils apprennent que Gordon veut s’approprier la propriété de la belle Eleanor Stewart et que Gordon n’est autre que le chef de bande qui a tué le frère de Jack. Ce dernier décide de suivre le kid qui l’introduit dans la bande installée à la ville la plus proche. Le chef Gordon propose à Jack de se faire passer pour un héritier du ranch et lorsqu’il signera l’acquisition, il lui remettra une forte somme en échange du ranch et de ses terres. A partir de cette étape du film, rien ne va plus.
L’histoire de M. Tansey fait basculer le bon travail des acteurs, du réalisateur Wallace Fox, du photographe et celui  du producteur dans le néant. Nous resterons sur les vingt premières minutes dignes d’un grand western.
Une mention spéciale pour ce Kid inconnu des cinéphiles, Wesley Barry, qui colle à la peau de son personnage violent, impulsif, mais généreux et dévoué. Avant de mourir tué d’une balle par le chef de bande, il demandera à Jack de lui retirer ses bottes car tous ceux qui l’ont connu lui avaient promis qu’il mourrait les bottes aux pieds. Parmi la cinquantaine de films tournés avec Wesley Barry, un seul autre est un western : Border Romance de Richard Thorpe réalisé en 1929. Il a passé également derrière la caméra et a tourné quatre épisodes de la série Wild Bill Hickock avec Guy Madison et a réalisé The Trail Blazers avec Alan Hale Jr. Quant à  Wilhem Von Brincken en chef des badmen, il n’est pas à sa place dans ce film.

Une mention pour le générique.
Addison Randall / Jack Wood
Wesley Barry / Mexicali Kid
Eleanor Stewart / Jean Carter
Wilhelm von Brincken / Frederick Gorson
Chester Gan / McCarty, Jean's Ranch Cook
Glenn Strange / Foreman Jed
Billy Bletcher / Stagecoach Driver
Ernie Adams / Carl, Gorson's Bookkeeper
Ed Cassidy / Sheriff Ed
Bud Osborne / Henchman Chris Collins 


 Une mention pour la stagecoach toujours pimpante !....

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