May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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jeudi 31 octobre 2013

Steel

Steel
Sans doute le plus populaire des années 40 à 50 (si vous aimez les westerns, vous l'avez forcément déjà aperçu). Typé Quarter Horse, il était un grand alezan buvant dans son blanc avec 3 balzanes et une grande liste. Sa longue crinière le rendait très esthétique.
Pendant sa carrière il porta les plus grands tels : Gary Cooper, Henry Fonda, Clark Gable, Ben Johnson, Joel McCrea, Robert Mitchum, Gregory Peck, Randalph Scott, Robert Taylor, John Wayne, Richard Widmark...
Il fut découvert par un producteur de rodéo qui le montra à Joel McCrea, se préparant pour un rôle du film "Buffalo Bill" (1944). Steel fut immédiatement sélectionné pour jouer "Powderface", le cheval de Cody.
Avec Ben Johnson
McCrea voulut acheter le cheval après leur succès mais celui-ci avait tapé dans l'oeil de Fat Jones, qui savait reconnaitre un "money maker" quand il en voyait un...
Jones acheta l'animal avec la promesse que McCrea pourrait le monter dans tous les films qu'il voudrait. Celui-ci ne le monta que dans un autre film : "Four faces West" (1948).
Son calme et son physique en faisait un excellent cheval de cinéma.
On peut l'apercevoir dans "Tall in the Saddle" (1944) avec Wayne, "Yellow Sky" (1948) avec Peck, "Across the Wide Missouri" (1951) avec Gable, "It's a big Country" (1951) avec Cooper.
Il était aussi l'une des montures favorite de Ben Johnson, qui marié avec Carole Jones (la fille de Fat Jones), montait régulièrement le cheval dans son temps libre, l'utilisant en compétition de "Calf Roping" (on lache un veau et le cowboy doit l'attraper le plus vite possible).
Il monta Steel pour plusieurs western de John Ford comme dans "She wore a yellow ribbon" (1949), où l'on voit Johnson et Steel galoper à travers Monument Valley ou dans " Rio Grande" (1950)
Malheureusement tous les cavaliers n'étaient pas comme Johnson, beaucoup avait la main trop lourde, et à force d'entendre des coups de feu dans ses oreilles, Steel commença à avoir des tics comme secouer continuellement la tête, ce qui ruina son apparence. Il fut euthanasié à 18ans...
The Wagonmaster 1950

mercredi 30 octobre 2013

Massacre - Louis King - 1956


Dane Clark, James Craig, Martha Roth, Miguel Torruco,

76 minutes

Au Mexique, des bandits fournissent des fusils aux indiens Yakis vivant dans une région montagneuse isolée.
Un capitaine et ses rurales sont sur leurs traces. Au trading post les hommes trouvent Angelica, la femme du trader Chavez qui est à la tête des bandits. La femme prétend ne rien savoir des activités supposées de son mari alors que surviennent d'autres indiens qui souhaitent mettre la main sur Chavez pour se venger d'un médicament qu'il a vendu et qui rend aveugles les enfants de leur tribu. A nouveau Angelica tente de couvrir son mari mais le capitaine n'est pas dupe et donne son aval aux indiens qui mettent le feu au comptoir qui part en fumée.
Les rurales emmènent donc la femme sur les traces laissées par les chariots lourdement chargés. Un guide leur est fourni par les indiens qui ont brulé le comptoir de Chavez. Commence ainsi la traque mais Angelica se fait très aguicheuse auprès du Lieutenant qui succombe à son charme très rapidement ...

Une histoire très peu conventionnelle dont l'un des attraits principaux est la haine que se vouent Angelica et le Capitaine qui ne se laisse pas tromper par l'apparence de la jeune femme, contrairement à son lieutenant qui n'a pas beaucoup de jugeote. Les dialogues sont excellents dans le genre acerbe.
Les décors naturels du Mexique et peut-être aussi du Guatemala nous changent des lieux de tournages habituelles de westerns. L'uniforme des rurales mexicains est très attractif et les hommes ne sont pas montrés de façon ridicule comme cela est si souvent le cas. 
Le réalisateur les dépeint bien, les hommes chantent joliment, ils parlent de Lupita ou de Maria qu'ils ont connu ici où là et du coup on les trouve sympathiques.

Dane Clark la joue pincé et assez dur, il reste maitre de la situation et profite de l'amour voué par son Lieutenant à la jeune femme pour les laisser s'échapper et ainsi arrêter les bandits avant qu'il ne soit trop tard. Dans une esquisse de pacification il laissera entendre que sa famille a été massacrée par des indiens alors qu'il était très jeune. Malgré ses explications Angelica ne montre aucun intérêt pour le Capitaine et l'envoie paitre sans façon. 
Les rurales savent qu'ils vont à leur mort et le Lieutenant réparera ses erreurs de manière héroïque ...
Pour finir les Yakis déferlent comme des sauterelles sur les hommes qui se battront jusqu'au bout. La fin manque un peu de consistance en terminant de façon trop abrupte. On reste ainsi sur sa faim et dans le questionnement devant l'image du guide qui se montre indiférent à la bataille qui se livre plus haut et qui se fait rotir un lapin. On imagine que dans le fond rien ne change vraiment pour les indigènes ?
Comme le souligne ma fille, les spectateurs masculins doivent apprécier ce film. Moi j'ai bien aimé aussi !

Si vous aimez les chevaux, essayez d'apercevoir le rouan bleu !

Goof : on voit au début des chars à deux roues tirés par des boeufs, or les rurales parlent de chargement tirés par des mules.

Produit par Lippert Pictures le film est partiellement tourné au Guatemala mais un soulèvement militaire força le tournage à se poursuivre au Mexique, poussant à l'abandon au passage d'une partie du matériel.
C'est le dernier film dirigé par Louis King. Il se consacre ensuite à des épisodes de séries produites pour la télévision.

Ce film est annoncé par Sidonis depuis un bon bout de temps, verra-t-il enfin le jour prochainement ? le suspens est grand !
A ne pas confondre avec Seminole tourné en 1953 par Budd Boetticher avec Rock Hudson, Barbara Hale et Anthony Quinn, aussi intitulé parfois "Massacre".

mardi 29 octobre 2013

Don 'Red' Barry

                                             

                                   Don ‘Red’ Barry 1911-1980


Donald Michael Barry: est né le 1/11/1911 au Texas.
 
Sa carrière de star débute véritablement avec la série Western "THE RED RIDER" en 1940.
Les studios REPUBLIC avaient (à cette date) acquis les droits sur le personnage de bande dessinée crée par Fred Harman.
Ce personnage était alors représenté sur le papier comme grand et svelte.
Lorsque le studio contacte Barry pour lui demander d'interpréter le rôle à l'écran celui-ci refuse, de peur de paraître ridicule de par sa petite taille.
Mais le patron de la Republic Herbert Yates ne lui laisse pas le choix (car lui est sûr du sien) : "ou vous jouez Red Ryder ou vous prenez la porte". L'Histoire fît le reste...
Réalisé durant l'été 1940, "THE ADVENTURES OF RED RYDER" (serial de 12 chapitres) a été un succès avec Barry et Dave Sharpe (au doublage pour les cascades à cheval).
C'est à ce moment là que Barry hérite de son surnom de "Red" qui le suivra tout au long de sa vie.
Beaucoup de ces Westerns bénéficiaient d'un solide scénario, surtout les premiers tournés comme : "GHOST VALLEY RAIDERS", "THE TULSA KID" (1940), "WILCAT WYOMING" (1941), "DEATH VALLEY OUTLAWS" (1941), "SUNDOWN KID" (1942), "THE SOMBRERO KID" (1942) et "DAYS OF OLD CHEYENNE" (1943).
Le producteur George Sherman a été chargé de réaliser les 17 premiers. Puis, il est passé à autre chose avant de revenir réaliser les onze derniers de la série "Ryder" en commençant par "OUTLAWS OF PINE RIDGE" (1942).
Entre-temps, de nombreux réalisateurs se succèdent : William Witney, John English, Howard Bretherton, Spencer Gordon Bennet et Elmer Clifton.
A un moment donné, la Republic donnera à Barry un jeune partenaire en la personne de Watts Twinkle, de façon à apporter à la série une touche juvénile (Watts travaillera plus tard avec Allan Lane).
En 1943-1944, les studios Republic disposaient de plusieurs as : Roy Rogers, Sunset Carson et Bill Elliott.

La série "The Three Mesquiteers" avait été annulée après la saison 1942-1943. Cela n'allait pas tarder à être le cas pour la série avec Barry.
En effet, le dernier film "OUTLAWS OF SANTA FE" étant produit au printemps 1944.
Cela ne dérangeait pas Barry outre mesure, car il était fatigué de faire des Westerns B (mais son fort caractère et son égo ont peut-être lassés les studios).
William Witney à écrit dans ses mémoires que Barry était un comédien très difficile à diriger.
Le studio le remplaça alors par Allan Lane, un comédien "REPUBLIC" ayant déjà fait ses preuves avec un certain brio, notamment dans le serial "KING OF THE ROYAL MOUNTED" (1942) ou encore "DARDEVIL OF THE WEST" (1943).
Le premier "Red Ryder" avec Lane est "SILVER CITY KID" achevé durant l'été 1944.
Pendant le reste des années 40, on peut revoir Don Barry chez Republic dans divers Westerns comme "BELLS OF ROSARITA" (1945) avec Roy Rogers, "THE PLAINSMAN AND THE LADY" (1946) avec Bill Elliott et "OUT CALIFORNIA WAY" (1946) avec Monte Hale.
Vers 1949, il travaille pour Robert L. Lippert (Screen Guild and Lippert Pictures): "THE DALTON GANG" (1949), "GUNFIRE" (1950), "TRAIN TO TOMBSTONE" (1950) et "I SHOT BILLY THE KID" (1950).
Durant les années 50 jusqu'à la fin des années 70, il fait de nombreuses apparitions dans des séries à succès comme : GUNSMOKE, MAVERICK, COLT 45, THE VIRGINIAN, BONANZA, THE LAWMAN...etc.
Il décède le 17 juillet 1980.


 
Ses Westerns chez REPUBLIC : 

1940 :
GHOST VALLEY RAIDERS
THE ADVENTURES OF RED RAIDERS
ONE MAN'S LAW
THE TULSA KID
FRONTIER VENGEANCE
TEXAS TERRORS

1941 :
WYOMING WILDCATS
THE PHANTOM COWBOY
TWO GUN SHERIFF
DESERT BANDIT
KANSAS CYCLONE
THE APACHE KID
DEATH VALLEY
A MISSOURI OUTLAW

1942 :
ARIZONA TERRORS

STAGECOATCH EXPRESS
JESSES JAMES, JR
CYCLONE KID

1943 :
DEATH MAN'S GULCH
CARSON CITY CYCLONE
DAYS OF OLD CHEYENNE
FUGITIVE FROM SONORA
BLACK HILLS EXPRESS
THE MAN FROM RIO GRANDE
CANYON CITY
CALIFORNIA JOE

1944 :
OUTLAWS OF SANTA FE

Ses Westerns chez "SCREEN GUILD/LIPPERT":
 

1949 :
THE DALTON GANG
RED DESERT
TOUGH ASSIGNMENT
SQUARE DANCE JUBILLEE

1950 :
I SHOT BILLY THE KID
GUNFIRE
TRAIN TO TOMBSTONE
BORDER RANGERS

1954 :
JESSE JAMES' WOMEN


dimanche 27 octobre 2013

Noose for a Gunman - Edward L. Cahn -1959



Edward  L. Cahn est un petit réalisateur de série B qui demande à être connu.
Prolifique dans  les films d’horreur et dans les westerns ‘Noose for a
Gunman’  a fait parti de l’un de ses 10 westerns tournés dans sa carrière.
Edward nous filme ce dernier en 70 minutes, western urbain avec Jim Davis, cowboy de grande taille et vedette principale:

Le cowboy Case Britton  rentre dans son patelin natal où il retrouvera sa petite amie Della Haynes  mais les citoyens ne sont pas trop enthousiastes de son retour car il a tué 2 hommes auparavant.
Le Marshal Tom Evans  et Jim Ferguson  le propriétaire de l’hôtel  se lieront d’amitiés avec Case pour nettoyer le Downtown du cattle-baron  Carl Avery  et  de son homme de main Link Roy .
Pour cela ils sont aidés par une bande outlaws menés par Cantrell  qui veut dominer la ville et prendre la place du Marshal…….


Sur la toile :
Jim Davis / Case Britton
Barton MacLane / Carl Avery
Lyn Thomas / Della Haines
Ted de Corsia / Jack Cantrell
Leo Gordon / Link Roy
Walter Sande / Marshal Tom Evans
Harry Carey Jr. / Jim Ferguson
Lane Chandler / Ed Folsey
William Tannen / Willetts
William Challee / Gorse 



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