George O’Brien 1899-1985
George O'Brien est
né le 19 avril 1899 à San Francisco (Californie). Ses grands-parents étaient
des immigrants irlandais installés à San Francisco dans les années 1870.
En 1906, en pleine nuit, l'historique tremblement de terre détruit la maison familiale. George et ses parents sont alors obligés de vivre dans un camp de réfugiés situé dans les collines pendant un certain temps.
Cette expérience marquera terriblement le jeune George.
Pendant longtemps il sera un enfant parlant peu, renfermé sur lui-même.
En 1908, son père réussi à trouver un emploi dans la police. Il grimpe rapidement les échelons et devient en 1919 le chef de la police de San Francisco.
George quant à lui rejoint monde du théâtre amateur pendant ses années d'études.
Le jeune homme est en effet entré au lycée polytechnique ou il excelle en outre dans le domaine de l'athlétisme.
A 18 ans, il rejoint l'US Navy lors de la première guerre mondiale. Il en profite au passage pour décrocher le titre de champion poids mi-lourd de la flotte Américaine.
Au front, il était brancardier.
Il quitte la marine à la fin du conflit avec cinq citations pour actes de bravoures sous le feu.
Il reprend ses études au Santa Clara Collège dans l'espoir de devenir un médecin.
Mais un jour alors qu'il se rend à un rodéo, il rencontre Tom Mix qui lui propose de venir travailler comme caméraman à Hollywood.
Il décide donc de tenter sa chance. Mais quelques mois plus tard, il est licencié à cause d'un ralentissement général de l'industrie cinématographique.
Mais de retour à San Francisco il rencontre Hobart Bosworth qui filme alors un film intitulé "White Hands". Le réalisateur lui donne alors un rôle de cascadeur-nageur dans son film.
En 1906, en pleine nuit, l'historique tremblement de terre détruit la maison familiale. George et ses parents sont alors obligés de vivre dans un camp de réfugiés situé dans les collines pendant un certain temps.
Cette expérience marquera terriblement le jeune George.
Pendant longtemps il sera un enfant parlant peu, renfermé sur lui-même.
En 1908, son père réussi à trouver un emploi dans la police. Il grimpe rapidement les échelons et devient en 1919 le chef de la police de San Francisco.
George quant à lui rejoint monde du théâtre amateur pendant ses années d'études.
Le jeune homme est en effet entré au lycée polytechnique ou il excelle en outre dans le domaine de l'athlétisme.
A 18 ans, il rejoint l'US Navy lors de la première guerre mondiale. Il en profite au passage pour décrocher le titre de champion poids mi-lourd de la flotte Américaine.
Au front, il était brancardier.
Il quitte la marine à la fin du conflit avec cinq citations pour actes de bravoures sous le feu.
Il reprend ses études au Santa Clara Collège dans l'espoir de devenir un médecin.
Mais un jour alors qu'il se rend à un rodéo, il rencontre Tom Mix qui lui propose de venir travailler comme caméraman à Hollywood.
Il décide donc de tenter sa chance. Mais quelques mois plus tard, il est licencié à cause d'un ralentissement général de l'industrie cinématographique.
Mais de retour à San Francisco il rencontre Hobart Bosworth qui filme alors un film intitulé "White Hands". Le réalisateur lui donne alors un rôle de cascadeur-nageur dans son film.
De là, il décroche de multiples emplois dans le même registre (il double
notamment Rudolph Valentino dans plusieurs films) avant de décrocher un premier
grand rôle dans "Le cheval de fer" de John Ford.
A ce sujet, lors de l'audition pour le rôle, il impressionne Ford par ses talents de cavaliers. En effet, durant de nombreuses années George s'est exercé à développer ses capacités de cavalier en montant les chevaux de la police de San Francisco, sous l'œil bienveillant de son père.
A la suite du succès de "Iron Horse", John Ford et lui deviennent de bons amis. Une amitié passionnelle qui durera
le reste de leur vie.
La Fox fait alors d’O’Brien le nouveau séducteur d'Hollywood, "l'Homme fait Homme", celui dont le sourire "balaie le pays de la mer à la mer". Il fait la une de nombreux journaux et magazines de cinéma dans tout le pays. Il représente le gendre idéal.
Il tourne dans de nombreux films pour la Fox qui le "prête" même pour un temps à "Warner Bros".Lors du passage au parlant, sa voix de baryton et son accent irlandais de San Francisco sont jugés acceptables par les producteurs et critiques de l’époque. Il réussi donc à franchir le cap difficile du "talkie".
En 1929, la Fox décide de faire un remake de "The Lone Star Ranger", célèbre Western avec Tom-Mix. Après trois apparitions dans divers Westerns au temps du muet, il est propulsé tête d'affiche avec un joli succès à la clé.
Son contrat est renouvelé et sa carrière relancée.
Jusqu'en 1934, il tourne dans de nombreux Westerns de catégorie A, comparables en terme de qualité à ceux de Buck Jones, Tim McCoy ou encore Ken Maynard.
Quelques années auparavant, durant le tournage de "Riders of the Purple Sage" (1931), notre cow-boy fait la connaissance de marguerite Churchill. Ils se marient deux ans plus tard dans l'église de la mission de Santa Ynez à Solvang en Californie.
Trois enfants naitront de cette union, dont un petit garçon, Brian, qui mourra d'une pneumonie dix jours après sa naissance.
Concernant la carrière de George, on peut noter que celle-ci est parfaitement bien gérée par son frère Dan, avocat de profession.
Concernant maintenant le jeu d'acteur de George, on peut dire que l'humour y est très présent. Il incarne toujours un homme souriant, détendu, presque facétieux un peu à la façon d'un Buck Jones ou d'un Hoot Gibson.
A ce sujet, lors de l'audition pour le rôle, il impressionne Ford par ses talents de cavaliers. En effet, durant de nombreuses années George s'est exercé à développer ses capacités de cavalier en montant les chevaux de la police de San Francisco, sous l'œil bienveillant de son père.
A la suite du succès de "Iron Horse", John Ford et lui deviennent de bons amis. Une amitié passionnelle qui durera
le reste de leur vie.
La Fox fait alors d’O’Brien le nouveau séducteur d'Hollywood, "l'Homme fait Homme", celui dont le sourire "balaie le pays de la mer à la mer". Il fait la une de nombreux journaux et magazines de cinéma dans tout le pays. Il représente le gendre idéal.
Il tourne dans de nombreux films pour la Fox qui le "prête" même pour un temps à "Warner Bros".Lors du passage au parlant, sa voix de baryton et son accent irlandais de San Francisco sont jugés acceptables par les producteurs et critiques de l’époque. Il réussi donc à franchir le cap difficile du "talkie".
En 1929, la Fox décide de faire un remake de "The Lone Star Ranger", célèbre Western avec Tom-Mix. Après trois apparitions dans divers Westerns au temps du muet, il est propulsé tête d'affiche avec un joli succès à la clé.
Son contrat est renouvelé et sa carrière relancée.
Jusqu'en 1934, il tourne dans de nombreux Westerns de catégorie A, comparables en terme de qualité à ceux de Buck Jones, Tim McCoy ou encore Ken Maynard.
Quelques années auparavant, durant le tournage de "Riders of the Purple Sage" (1931), notre cow-boy fait la connaissance de marguerite Churchill. Ils se marient deux ans plus tard dans l'église de la mission de Santa Ynez à Solvang en Californie.
Trois enfants naitront de cette union, dont un petit garçon, Brian, qui mourra d'une pneumonie dix jours après sa naissance.
Concernant la carrière de George, on peut noter que celle-ci est parfaitement bien gérée par son frère Dan, avocat de profession.
Concernant maintenant le jeu d'acteur de George, on peut dire que l'humour y est très présent. Il incarne toujours un homme souriant, détendu, presque facétieux un peu à la façon d'un Buck Jones ou d'un Hoot Gibson.
De 1934 (fin de son contrat avec la Fox) à 1938, il tourne de nombreux Westerns
pour la société indépendante Sol Lesser et diffusés par la Fox.
En 1938, il signe pour la RKO avec le but de jouer dans de nombreux Westerns de qualité.
Il sera effectivement de la partie pour de bons et solides films du genre. Mais à la fin de 1939, "Les studios ont été obligés de faire face à un flot de courriers où les fans furieux de ne plus voir leur cow-boy favori, ont déversés leur colère de façon très significative ‘’.
Le service chargé de répondre, n'a, parait-il, pas chômé pendant un bon moment."
En 1938, il signe pour la RKO avec le but de jouer dans de nombreux Westerns de qualité.
Il sera effectivement de la partie pour de bons et solides films du genre. Mais à la fin de 1939, "Les studios ont été obligés de faire face à un flot de courriers où les fans furieux de ne plus voir leur cow-boy favori, ont déversés leur colère de façon très significative ‘’.
Le service chargé de répondre, n'a, parait-il, pas chômé pendant un bon moment."
Un jeune homme
postule au portillon. Il s'agit du jeune Tim Holt (20 ans).
Evidemment, ce dernier est pétri de qualité et de surcroit la RKO peut lui proposer un salaire bien inférieur à celui de George O'Brien.
George se voit donc poliment éconduit par la RKO, mais ne montrera jamais aucun ressentiment envers quiconque. Car à l'instar du jeune acteur pressenti pour lui succéder, il est réellement un vrai gentleman. Quelques mois plus tard en 1940, il s'engage pour la Marine. Et là, il est de toutes les parties : il forme les recrues à San Diego, puis devient programmateur dans la radio et un peu plus tard encore il est envoyé dans le Pacifique lors des combats les plus chauds.
Il est alors sérieusement blessé à la jambe.
Mais c'est surtout son mariage qui le blessera le plus durement.
En 1946, il quitte la Marine.
Selon son épouse, la guerre à profondément changé George.
Il se montre souvent absent, sarcastique, refuse de sortir de chez lui. Bref, il est dépressif.
Il refuse le divorce, mais sa femme ne lui laisse pas le choix.
George se retrouve alors tout seul. Il est dévasté.
Profondément croyant, de confession catholique, il ne ratait jamais la messe du dimanche.
De fait, il ne se remaria jamais plus.
Après avoir échoué dans son désir de refaire du cinéma (il apparait néanmoins dans quelques petits rôles secondaires, comme dans "Fort Apache") il rejoint de nouveau la Marine en 1949 comme cadre de réserve.
C'est alors la guerre de Corée.
Evidemment, ce dernier est pétri de qualité et de surcroit la RKO peut lui proposer un salaire bien inférieur à celui de George O'Brien.
George se voit donc poliment éconduit par la RKO, mais ne montrera jamais aucun ressentiment envers quiconque. Car à l'instar du jeune acteur pressenti pour lui succéder, il est réellement un vrai gentleman. Quelques mois plus tard en 1940, il s'engage pour la Marine. Et là, il est de toutes les parties : il forme les recrues à San Diego, puis devient programmateur dans la radio et un peu plus tard encore il est envoyé dans le Pacifique lors des combats les plus chauds.
Il est alors sérieusement blessé à la jambe.
Mais c'est surtout son mariage qui le blessera le plus durement.
En 1946, il quitte la Marine.
Selon son épouse, la guerre à profondément changé George.
Il se montre souvent absent, sarcastique, refuse de sortir de chez lui. Bref, il est dépressif.
Il refuse le divorce, mais sa femme ne lui laisse pas le choix.
George se retrouve alors tout seul. Il est dévasté.
Profondément croyant, de confession catholique, il ne ratait jamais la messe du dimanche.
De fait, il ne se remaria jamais plus.
Après avoir échoué dans son désir de refaire du cinéma (il apparait néanmoins dans quelques petits rôles secondaires, comme dans "Fort Apache") il rejoint de nouveau la Marine en 1949 comme cadre de réserve.
C'est alors la guerre de Corée.
Il
prend sa retraite du service actif en 1962 avec le grade de capitaine.
Selon sa fille Darcy, son père était exactement le même homme que l'on voyait dans les films : fidèle, respectueux, honnête, un parfait gentleman.
Il décède le 04 septembre 1985 après avoir subi un AVC quatre ans plus tôt, le laissant en partie paralysé.
Durant les formidables années 30, ou les héros du Western étaient légion, il a constamment fait partie du haut de l'affiche.
Nous ne l'oublions pas...
Selon sa fille Darcy, son père était exactement le même homme que l'on voyait dans les films : fidèle, respectueux, honnête, un parfait gentleman.
Il décède le 04 septembre 1985 après avoir subi un AVC quatre ans plus tôt, le laissant en partie paralysé.
Durant les formidables années 30, ou les héros du Western étaient légion, il a constamment fait partie du haut de l'affiche.
Nous ne l'oublions pas...