May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est Harmon Jones. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Harmon Jones. Afficher tous les articles

mardi 25 octobre 2016

Canyon River / La caravane des hommes traqués - Harmon Jones - 1956


De retour dans un patelin du Wyoming où les éleveurs ont bien de la peine à joindre les deux bouts, Steve Patrick tente de persuader trois ranchers de garder leurs bêtes jusqu'au printemps.
En effet, à la vue d'un veau qu'il a obtenu en croisant ses Long Horns du Texas avec des Herefords (white faces), Steve est persuadé d'obtenir une bête résistante capable de supporter le climat du Wyoming. Pour ce faire il va hypothéquer son ranch et mise sur l'achat des bêtes en Oregon. Steve paie son contremaitre et ami, Bob Andrews à qui il demande de l'accompagner sur la piste. Bob accepte mais avant de partir il va trouver Maddox, un escroc local qui mène une bande de malfrats à l'aide de son bras droit, Joe Graycoe. Les trois hommes décident de s'emparer du troupeau à son retour, au détour d'un canyon et attendront le signal de Bob.

Les deux amis se mettent en route, mais alors qu'ils bivouaquent deux hommes déguisés en indiens leur dérobent leurs chevaux. Dans l'action ils sont abattus mais ont le temps de blesser Bob assez grièvement. Les chevaux s'enfuient et Steve se met à la recherche d'aide. Après une longue marche il finit par découvrir un petit ranch tenu par une femme seule Janet et son fils, Chuck.
Bob est soigné sur place tandis que Steve s'en va acheter 1'000 têtes de bétail tout seul.
Trouver des cowpunchers par contre s'avère difficile. Personne ne veut remonter la piste de l'Oregon dans l'autre sens, surtout que l'hiver approche. Steve finit par aboutir dans un bar mal famé où il convainc à la force de ses poings une bande de renégats au passé douteux.

De retour au ranch de Janet, il retrouve Bob qui a repris des forces et qui semble être tombé sous le charme de Janet. Janet le prie alors de l'emmener car elle veut retourner à l'Est. Après bien des hésitations Steve accepte ...
Sympathique western dont j'avais gardé un bon souvenir. Le scenario est assez prévisible mais l'action, plutôt lente et un peu irrégulière, tout à fait bien menée malgré le fait qu'il soit peu plausible que Bob se soit montré aussi traitre au début ou même de montrer cette pauvre femme souffrir de la poussière ! On a aussi des montages de film rabiboché qui montrent des Longhorns à la place des White Heads, mais bon le spectateur qui ne s'interesse pas spécialement aux bovins n'y verra que du feu !

Le film ravira les spectateurs plutôt romantiques, il y a de belles scènes, dont celle de George Lynch ce vieux bandit qui se penche pour emporter le petit garçon endormi, beaucoup de scènes de cuisine autour du chuckwagon (les filous se montrent très gourmands), de l'action, une stampede, etc sans compter que Bob semble vouloir tourner sa veste plus d'une fois, sa conscience le taraudant quand même !

A noter que c'est quand même un peu gros : la pauvre héroïne se tape la conduite d'un wagon durant la journée, enfile son tablier le soir et concocte de bons petits plats qu'elle sert, elle fait sans doute ensuite aussi la vaisselle avant de se coucher ! Les stéréotypes de cette époque sont en voie de disparition, heureusement !



Le lieu de tournage :

Monogram Ranch - 24715 Oak Creek Avenue, Newhall, California, USA

Remake de The Longhorn (1951)avec Bill Elliott
Autre titre : Cattle King
Titre Belge : La caravane des maudits 

  79 minutes

                                                    George Montgomery ...
Steve Patrick
Marcia Henderson ...
Janet Hale
Peter Graves ...
Bob Andrews
Richard Eyer ...
Chuck Hale
Walter Sande ...
Maddox
Robert J. Wilke ...
Joe Graycoe
Alan Hale Jr. ...
George Lynch
John Harmon ...
Ben
Jack Lambert ...
Kincaid
William Fawcett ...
Jergens

mardi 26 août 2014

The Silver Whip - Harmon Jones - 1953

l'affiche italienne est beaucoup plus belle que les autres !
Du plus loin qu'il s'en souvienne le jeune Jess a toujours voulu conduire la diligence principale tirée par 6 chevaux. Comme il manque d'expérience il est chargé de conduire un attelage de deux mules sur un trajet peu fréquenté.
A l'arrivée à Red Rock, alors qu'il tente d'impressionner son patron par une manœuvre osée, il coupe la route à un char à bœufs ce qui provoque un accrochage. Le conducteur des bœufs est furieux et se met en tête de lui flanquer une bonne correction. 
Un gardien de diligence, Race, vient au secours du jeune homme puis leur copain shérif, Tom, accepte de boire un verre avec eux. Au saloon, Race aperçoit Waco une jeune femme qui lui annonce prendre la diligence le lendemain pour se rendre au mariage de sa sœur.
Après s'être fait remonter les bretelles par son chef, Jess décide qu'il n'a plus rien à faire dans une ville qui ne reconnait pas ses talents et annonce à son amie Kathy qu'il souhaite partir tenter sa chance dans le Wyoming. Kathy demande à Race de l'aider à convaincre Jess de rester et Race demande au responsable du bureau de bien vouloir engager Jess comme conducteur sur la ligne principale menant à Silver City. 
Peu convaincu par les capacités de jugement de Jess et sachant que la diligence devra convoyer une grosse somme d'argent, il finit par accepter devant l'insistance de Race qui lui assure qu'il sera là pour superviser les premiers pas de Jess comme meneur des 6 chevaux. Pour fêter le premier transport Race achète un fouet au manche d'argent qu'il offre à Jeff.
La diligence s'ébranle le lendemain matin avec à son bord deux passagers dont Waco. L'or est gardé par Race et un vieil employé. Arrivé selon l'horaire au relais Race est alerté par le silence qui y règne et met en garde Jess. 
Des coups de feu éclatent et Race se jette à terre en ordonnant à Jess d'éloigner la diligence mais le jeune homme décide de prêter main forte à son ami. Des 6 bandits deux sont abattus et quatre prennent la fuite.
Au final Jess sera blessé, le deuxième garde abattu, les passagers tués, l'or dérobé et Race décide de venger Waco. Jess comprend alors qu'il est grandement responsable de la mort de tout ce petit monde et tente de se racheter en ralliant la troupe menée par le shérif Tom. Après que deux des bandits aient été abattus par Race qui mène sa vendetta tout seul, Tom réussit à capturer le troisième. 
Reste maintenant à capturer le chef de la bande, Slater. Race fait toujours cavalier seul bien disposé à abattre le bandit tandis que Tom accepte d'engager Jess comme Deputy ...


Jolie affiche pour ce western tiré d'un roman de Jack Schaefer, l'auteur de Shane (L'homme des vallées perdues, un ouvrage que l'on trouve traduit en français).
L'action est constante avec des courses poursuites dans de magnifiques paysages montagneux. Robert Wagner a le rôle difficile du jeune garçon auquel personne ne peut ou veut faire confiance, sachant qu'il réagit de manière imprévisible. 
Cela rend le scénario d'autant plus intéressant car dès le moment où le shérif lui confie la garde de la prison dans laquelle les prisonniers doivent être protégés de la foule qui veut les pendre haut et court, le spectateur se demande s'il aura les nerfs assez solides pour faire face à son ami Race, lui-même persuadé de bien connaitre les faiblesses du garçon.
Rory est bien à l'aise dans ce rôle d'homme sûr que la justice doit suivre son cours et Dale Robertson est superbe de détermination.
Quelque part le final est un peu faible mais personnellement j'aime assez les happy endings, même si elles paraissent un peu faciles.
Au saloon on aura aussi plaisir à voir notre ami Edmund Cobb pousser Race à la vengeance, on verra brièvement George Chesebro, Chuck Connors, John Doucette et même Whip Wilson !
 Un bon western comme on les aime !

Musique de Lionel Newman ? Bizarre car c'est une reprise de la musique de Rawhide de Henry Hathaway 1951 dont la musique est composée par Sol Kaplan !
Le fouet d'argent est un titre Belge
73 minutes

Dale Robertson, Rory Calhoun, Robert Wagner, Kathleen Crowley, Lola Albright,

dimanche 25 août 2013

A Day of Fury - Harmon Jones - 1956

Dale Robertson, Jock Mahoney, Mara Corday, John Dehner, Howard Wendell, 

78 minutes

Titre français : 24 heures de terreur


Un gunslinger aperçoit un homme embusqué et tire un coup de feu pour avertir un cavalier dans sa ligne de mire. Le cavalier se jette à terre et les deux hommes s’apprécient d'un regard. Alors que le cavalier est sur le point de se présenter le gunfighter sort son revolver et tire sous son bras, le sauvant ainsi de son assaillant qui tentait de le descendre par derrière. 
Ce faisant le cavalier se présente Allan Burnett et écarte le bras découvrant ainsi une étoile de shérif à sa poitrine. Il remercie le gunslinger et le prie de prévenir en ville une certaine Sharman Fulton qu'il ne va pas tarder à la rejoindre.
C'est dimanche et de nombreuses personnes se tiennent sur le parvis de la petite église. L'homme demande à voir Sharman qu'une personne va quérir à l'intérieur. Sharman reconnait en la personne du gunslinger Jagade, un homme solitaire et libre qui n’obéit à aucune loi. Ses noces avec Allan semblent bien compromises par son retard.
Un bandit tente d'abattre Jagade depuis la fenètre de l'hôtel où il se tient. Jagade l'abat sans façon. Le juge MacLean se met en tête de l'arrêter mais le shérif revient et l'en empêche. Dépités les badauds ronchonnent et commencent à se monter la tête mais rien n'y fait, le shérif refuse de mettre Jagade derrière les barreaux.
Les habitants ne comprennent rien aux actions de leur shérif, ils tentent à tout pris de maintenir l'ordre. Pendant ce temps Jagade fait sauter le cadenas de la porte du saloon fermée les dimanches et envoie Billy, un jeune chien fou chercher les girls à la frontière de l'Etat.
C'est la ruée à l'intérieur du saloon, toute la répression organisée par les bons citoyens de la ville pour maintenir l'ordre part en fumée. L'alcool coule à flots, les girls sont aguicheuses, les hommes jouent de grosses sommes au poker.
Sharman retourne au ranch de MacLean qui l'héberge. Le shérif est obligé de blesser le juge pour l'empêcher de lever son arme contre l'étranger. Le pasteur tente de former un groupe pour chasser Jagade et ne comprend pas l'opposition du shérif. Finalement il comprend lui-même que la violence ne mènera nulle part si ce n'est à davantage de violence encore. 
Petit à petit la tension augmente, les hommes désireux de préserver la paix devenant de plus en plus désireux de prendre les armes tandis qu'on s'amuse au saloon. Devant l'inaction du shérif qui semble être complice de Jagade, le juge le fait arrêter. Jagade a maintenant le champs libre et pousse Sharman à lui revenir. Miss Timmons, l'institutrice se montre fascinée par le gunlinger et l'invite à se cacher chez elle. Jagade pousse les hommes à boire et en particulier Billy, qui ne tarde pas à vouloir lyncher le shérif. A la tête d'un petit groupe d'hommes il prend le lieu de culte d'assaut et finira par tirer sur le pasteur qui tente de l'arrêter ...
Le film commence très bien mais s’essouffle assez vite en passant au mode "description de caractères et psychologie". Du coup il manque un peu d'action pour nous tenir en haleine. On ne s'ennuie toutefois pas du tout, Dale Robertson s'en donne à coeur joie à manipuler son monde, se sentant craint il n'a aucune peine à jouer au chat qui fait ce qu'il veut des souris. Seul le shérif l'inquiète et il n'a aucune peine à le faire enfermer en faisant croire qu'il est son ami. La femme qu'il semble convoiter lui propose de partir avec lui afin de sauver l'homme qu'elle aime mais Jagade n'est pas dupe de la supercherie, car comme il le dit si bien, elle n'est pas vraiment là. Le pasteur voit tout de suite en cet étranger le diable en personne, et le stigmatise aussitôt.
Traité comme un perstiféré au début, Jagade se fait des "amis" grâce à l'alcool et au jeu. On le sent toutefois très seul et ses derniers mots sont lourds de signification lorsqu'Allan lui demande pourquoi il n'est pas parti lorsqu'il en avait l'occasion, "pour aller où" dira-t-il avant de s'effondrer.

Dommage qu'on reste un peu en dehors du film, les motivations de Jagade ne sont pas claires. Est-il tout simplement mauvais (cela semble difficile à croire vu le début du film), veut-il récupérer Sharman (on peut le penser, mais l'idée ne lui vient que lorsqu'il la voit semble-t-il), apprécie-t-il le shérif (on dirait que oui au départ, puis non puisqu'il ne montre aucun intérêt et qu'il pousse Billy à le lyncher), montre-t-il de la sensibilité ? (Non, il n'hésite pas à se moquer publiquement de l'institutrice qui finira par se suicider). Cherche-il à démolir la communauté ? (Oui, égotiquement pour démonter que les théories faites par les pseudos bons citoyens ne valent pas tripette). Manipulateur et destructeur, il semble programmer sa propre fin en détruisant les autres sur son passage. J'aurais souhaité un peu plus de profondeur à son personnage.

John Dehner tire son épingle du jeu en ses montrant excellent dans le rôle de ce pasteur qui perd son rôle de vue. Jock Mahoney se montre solide et Mara Corday toujours très jolie mais peu crédible dans le rôle de cette fille de saloon reconvertie. Dee Carroll et Sheila Bromley sont plus dans la peau de leurs personnages respectifs, à savoir l'institutrice et la directrice du saloon. Les seconds rôles masculins sont bien campés eux-aussi.

samedi 25 mai 2013

Bullwhip / La femme au fouet - Harmon Jones - 1958


avec Guy Madison, Rhonda Fleming, James Griffith, Hank Worden,
80 minutes
Steve Daley est emprisonné et condamné à mort pour avoir abattu un homme en légitime défense par le juge véreux d'une ville qui compte s'enrichir en lui proposant un marché douteux. La veille de la pendaison, avec la complicité du shérif il propose au condamné sa liberté en échange d'un mariage avec une inconnue. Steve accepte et se retrouve face à une belle rouquine, Cheyenne, une femme qui a besoin de pouvoir produire un mari pour reprendre les affaires de son père négociant de fourrures qui vient de décéder. Cheyenne a été partiellement élevée par les indiens et a négocié les droits de passage sur leur territoire mais elle ne veut certainement pas s'encombrer d'un mari et c'est la raison pour laquelle il ne doit rien connaitre de sa vie.
Après que la belle se soit éclipsée discrètement, son certificat de mariage en poche, Steve est sur le point de quitter la ville lorsqu'une balle tirée par Slow Karp le tueur à la solde du juge qui compte bien éliminer le témoin génant manque l'atteindre. Sauvé par son ami Podo venu le rencontrer il se retrouve chez John Parnell le concurrent de Cheyenne qui a eu vent du mariage et qui lui propose un plan pour s'emparer de l'entreprise de Cheyenne. Steve rejoint donc le convoi de Cheyenne et s'impose en tant qu'homme et mari ...

Beaucoup de points peu clairs et d'invraisemblances dans ce film. Ainsi Cheyenne est sensée avoir deux enfants qu'on n'aperçoit jamais et Podo a quand même abattu un shérif sans que personne ne semble s'en soucier. Et que dire du grand lit dans le chariot de la belle qui possède un nombre de toilettes adaptées à toutes les situations ?
Bien sûr ce n'est pas très important puisque l'action est centrée sur la relation entre la belle et réticente Rhonda/Cheyenne avec le non moins séduisant mais persévérant Guy Madison. Un film macho écrit par une femme nommée Adele Buffington qui a écrit aussi sous le nom de Jess Bowers ou de Colt Remington, des films pour Johnny Mack Brown ou Whip Wilson et dont la carrière s'étend des années 20 au années 50. Les caractères sont peu développés : Cheyenne est montrée comme une femme sans profondeur ou conscience mais avec de belles formes (!) qui ne pense qu'à son entreprise, Steve est un poil plus ambigu mais sans plus. Toutefois tous deux sont fort jolis à regarder.
L'autre attrait de ce film est James Griffith dans le rôle du tueur qui n'a jamais été amoureux...



Messages les plus consultés