May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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dimanche 23 février 2020

The Coward - Reginald Barker, Thomas H. Ince - 1915 (Silent)


A Cotton Creek, le sensible Frank Winslow roucoule auprès de sa petite amie Amy tandis que son père, le Colonel Winslow lit avec délice une lettre du Général Beauregard (j'ai lu Beaugard ?), un vieil ami toujours actif dans l'armée qui lui annonce avec diplomatie qu'il fera appel à ses services si nécessaire.
La guerre débute et les hommes de la région vont s'enrôler avec fierté. Seul Frank est horrifié à cette idée. Sous la pression il se présente mais ne tarde pas à filer à l'anglaise.
De retour à la maison, Frank doit affronter son père qui sort alors un revolver afin de convaincre son fils de la nécessité de faire face en homme et de perpétuer le nom de la famille avec les honneurs.
Le pauvre Frank se retrouve à nouveau au bureau où il prétend avoir eu besoin du consentement de son père pour s'engager.
L'appel de la troupe retentit, Frank dans son costume de confédéré quitte les deux femmes de sa vie en larmes et prend sa place au sein de la troupe.
Le soir même il est de piquet mais les bruits de la nuit le font sursauter et il finit par complètement paniquer avant de prendre la fuite.
A l'appel le lendemain matin, sa disparition est constatée et il est officiellement reconnu comme déserteur. Frank retourne chez lui et se réfugie dans la cuisine où les deux serviteurs sont désemparés. Sa mère vient réconforter son fils mais le père fait  une apparition menaçante.
Devant la lâcheté de son fils il décide de prendre sa place pour sauver l'honneur des Winslow.
Une semaine passe et les troupes de l'Union s'arrêtent à la propriété. Le poste de commandement s'installe dans la maison et Frank, affolé, se réfugie dans le galetas où il surprend les plans des hommes assis dans le salon. Son sang ne fait alors qu'un tour et il se lance alors dans une mission quasi impossible : dérober les plans et prévenir les troupes confédérées ...
L'action est extrêmement lente mais le jeu des acteurs vaut le détour. Peu d'intertitres mais les expressions suffisent à elles-mêmes et les images sont belles et nettes. 
Du coup on prend plaisir à se plonger dans cette époque en compatissant un peu pour le pauvre Frank qui est vraiment une loque lorsqu'il s'agit de s'engager.
Le père projette une image rigide et dure, la compréhension et la tendresse ne sont pas de mise. On comprend qu'à cette époque on ne plaisantait pas forcément avec un père de cet acabit ... La mère par contre est comme toutes les mères, l'instinct maternel prend le dessus.
Mises à part quelques grosses longueurs, le film vaut quand même le détour même si ce n'est que pour se plonger dans le passé.
La fin est assez prévisible, on se doute bien qu'il faudra un revirement pour que Frank puisse reprendre contact avec son père !

Titre français : Un lâche
76 minutes

Frank Keenan ... Col. Jefferson Beverly Winslow

Charles Ray ... Frank Winslow

Gertrude Claire ... Mrs. Elizabeth Winslow

Patricia Palmer ... Amy

Nick Cogley ... A Negro Servant

Charles K. French ... A Confederate Commander

Minnie Devereaux ... Mammy


vendredi 18 octobre 2019

Golden Rule Kate - Reginald Barker - 1917


Au Nevada, dans une petite ville minière dont les fondations n'ont pas plus de 3 mois, Kate tient le saloon avec l'aide de son bras droit, Slick Barney. Ferme mais droite, Kate a en outre la charge de sa soeur handicapée Olive.
Au bar elle protège un petit jeunet The Heller et lorsque Slick lui demande dans quel but elle riposte qu'il fait les yeux doux à sa soeur.
Un jour un Pasteur s'établit dans le campement. Son arrivée divise les habitants, une partie se moque de lui l'autre l'écoute avec avidité ...


Le début est accrocheur. Dans la veine des films de William S. Hart, l'authenticité est de mise. Le bien contre le mal en affrontement direct. Un échange de regards intenses et ce moment de grande solitude où l’héroïne comprend qu'un autre monde, parallèle, existe.

John Gilbert est tout fluet, Louise Glaum sûre d'elle. On peut voir ces deux protagonistes dans Sex aussi sur ce blog.

il ne reste que 13 minutes (soit la première bobine) de ce film et c'est bien dommage ! Je reste sur ma fin... croisons les doigts pour que la suite soit découverte!

On peut voir ce film sur la toile en ce moment.

                                                                   13/50 minutes

                                                 Louise Glaum ...
Golden Rule Kate

William Conklin ...
Rev. Gavin MacGregor

Jack Richardson ...
Slick Barney

Mildred Harris ...
Olive - Kate's sister

John Gilbert ...
The Heller

Louise Glaum

mardi 5 mai 2015

The Bargain - Reginald Barker - 1914

William S. Hart ......    Jim Stokes
J. Frank Burke             ......   Sheriff Bud Walsh
Clara Williams ......   Nell Brent
J. Barney Sherry ......   hil Brent
Joseph J. Dowling         ......  Rev. Joshua Wilkes
Stokes (Hart), un bandit utilisant deux pistolets, dévalise la diligence. Blessé alors qu'il prend la fuite, il est recueilli par un prospecteur qui l'emmène chez lui. Tombé amoureux de la fille de la maison, il l'épouse et prend la décision de rendre l'argent volé. 
Malheureusement il est capturé. Avant de l'emmener, le shérif prend un verre et joue l'argent à la roulette. Il perd tout. Stokes lui fait alors une proposition ...
Un excellent thème, et un western que l'on suit avec intérêt. William Hart est toujours touchant de simplicité, les décors du Grand Canyon magnifiques.
L'édition par Sinister Cinema (voir ci-dessus) est moyenne : l'image est nette, le son moyen agrémenté d'un bruit de bobine tournante qui donne l'impression de voir ce film dans une salle de cinéma de l'époque, c'est du moins l'idée qu'on s'en fait !
Il parait que la chaleur était intense durant le tournage : le maquillage fondait littéralement !





dimanche 14 octobre 2012

On the Night Stage - Reginald Barker - 1915

Robert Edeson-William S. Hart
Ce film va sortir chez Oldies à la fin de ce mois. j'en profite pour ressortir le sujet que l'on pouvait déjà trouver sur films-muets, Silent-movies car un film de Hart, c'est toujours du plaisir !

William S. Hart, Rhea Mitchell, Robert Edeson, Herschel Mayall
62 minutes
Texas Smith (Hart) attaque une diligence et s'en va cacher son butin dans sa cabane, en rêvant à son futur mariage avec Belle (Mitchell) la fille du saloon. Arrivé au saloon, il surprend Belle avec Austin (Edeson) un pasteur qui vient de s'installer en ville. Le "Sky pilot" convertit petit à petit Belle. Raillé par un buveur, Texas lui envoie son poing dans la figure et une grosse bagarre débute, mêlant tous les consommateurs contre Texas, seul contre tous. Le pasteur tente de calmer les esprits et finit par prendre le parti de Texas. Plus tard, celui-ci vient serrer la main d'Austin et les deux deviennent amis. Lorsque Austin finit par épouser Belle, Texas leur offre sa seule possession de valeur : sa selle.
Un jour Belle se rend dans la ville voisine, Wichitaw pour visiter l'une de ses anciennes amies. Celle-ci la convainc de la suivre dans le saloon où Handsome Jack Malone le bellâtre local tente de la forcer à danser avec lui et l'embrasse. Outrée Belle s'en revient mais ne tarde pas à recevoir une lettre d'Handsome lui annonçant son arrivée par la diligence de nuit ....
La grosse bagarre
Ce film est étonnamment mal noté sur IMDB. Pourtant il se dégage un je-ne-sait-quoi qui vous prend aux tripes, une espèce de nostalgie profonde et douloureuse face à la noblesse du mauvais garçon qui va revenir au crime pour aider ceux qu'il aime. En fait ce qui frappe toujours avant tout dans les personnages campés par Hart, c'est son abilité à composer un héros la plupart du temps très solitaire (et donc unique en son genre puisque obéissant à ses propres règles) à la fois simple et droit, envers et contre tout, qui ne cherche jamais à échapper à la ligne du destin qui semble lui être toute tracée.
Ce film est non dénué d'humour : la scène de la bagarre au saloon est interrompue plusieurs fois par le pasteur levant les bras au ciel, tout s'arrête quelques secondes, puis tout reprend, cela plusieurs fois de suite.  Après le combat, lorsque le pasteur et Texas se serrent la main, ils grimacent tous les deux de douleur puis sourient.
Au final Texas se retrouve seul avec son cheval, il lui dit tout simplement qu'ils sont tout l'un pour l'autre, fin. Vous savez que vous avez croché au film parce que vous auriez souhaité une autre fin, tout en sachant que la vie est ainsi faite sans faux semblants et que devant vous se trouve un homme qui ne triche pas. Il ne vous reste qu'à soupirer !
On nous présente les acteurs au début du film de façon fort originale : les protagonistes sont introduits par leurs noms, chacun va saluer et se transformer en son personnage de scène, avec les accessoires liés à son rôle ...
Rhea Mitchell

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