Timber War - Sam Newfield - 1935

Le directeur Sam Newfield va mettre dans les bras de Kermit la séduisante blonde Lucille Lund qui sera sur les écrans pour cinq West entre 1934 et 1936, sa carrière se déroule de 1933 à 1939.
Basé d’un scenario du célèbre romancier James Oliver Curwood, l'un des maîtres des aventures du Grand Nord.
Sam va nous raconter dans un West moderne les mésaventures de Sally Martin une héritière d’une scierie qui a maille à partir avec un associé alcoolique.

Au nord de la Californie, les forêts de séquoia subissent des coupes de bois qui sont transportées par voie fluviale à la scierie

‘Martin and Keane Lumber Company’ de l’héritière Sally Martin et de son copropriétaire Larry Keene sous la direction du crapuleux Murdock qui mène l’usine de pâte à papier.
Sally est en difficulté et au bord de la faillite à cause de Murdock qui dirige discrètement des saboteurs et qui a été payé 50 000 $ par la société rivale ‘Consolidated Lumber’ pour saboter la scierie.
Après un discours virulent dans le bureau de Murdock, Sally décide de contacter par

une lettre Larry qu’elle n’a pas vue depuis fort longtemps et qui vit dans l’Est grassement de chèques envoyés par Murdock mais Larry est un playboy alcoolique devenu un énorme dépensier.
Ce dernier ignore le courrier mais son ami Jim Dolan découvre la correspondance et va forcer Larry à se rendre chez Sally en train, Jim lui propose de l’accompagner.
Lorsque le train de Larry et Jim arrive en gare, Jim débarque le premier accueilli par Sally et par son vieux contremaître Terry O’Leary qui le confondent avec Larry, mais Jim avoue sa véritable identité à Terry, qui lui conseille de continuer à ruser pour le bien de l’usine.
Mais Jim arrive à un mauvais moment car une foule d’ouvriers en colère à cause de leurs mauvaises conditions de travail manifestent.

Jim alors tente de les apaiser tandis que le train s’éloigne avec Larry toujours à bord dans un état d’ivrognerie.
La foule en colère en veut à Murdock qui fermerait l’usine dans deux semaines et a ordonné une réduction de salaire sans le consentement de Sally en plus d’une réduction de dix pour cent déjà en vigueur.
Ainsi Murdock espère que la réduction incitera les travailleurs à l’émeute ce qui leur fera manquer la date limite de l’un de leurs derniers contrats de pâte à papier.
Le véreux Murdock sait que Jim n’est pas Larry car il le connaît très bien et envoie Braden son homme de main à la recherche de Larry.
Il ne reste plus qu’ à Jim de régler la situation par lui-même qui va mener allègrement et il va nous fournir quelques belles scènes du travail de bûcherons en pleine action…

Aux cascades:
♥ Ted Mapes

La caméra est plantée en Californie:
*Scotia

Une durée de film de 54 minutes en VO en noir et blanc, provenant d’un DVD du Label ‘Alpha Video’ parut le 26 septembre 2006

Le film sortira dans les salles Américaines le 20 novembre 1935.
Un film inédit dans les salles Françaises.

Sur la piste nous avons:
Kermit Maynard... Jim Dolan
Lucille Lund……... Sally Martin
Lawrence Gray….. Larry Keane
Robert Warwick.... Ferguson
Wheeler Oakman... Murdock
Lloyd Ingraham.... Terry O'Leary
Roger Williams…. Henchman Bowan
Patricia Royale….. Secretary
James Pierce……. Henchman Charlie Braden
Horace Murphy... Logger John
Horace B. Carpenter... Logger
Ed Cassidy……… Logger
Sydney Jarvis…... Bartender

Lucille Lund

Kermit Maynard

Lloyd Ingraham

Lawrence Gray

James Pierce

Sydney Jarvis

Robert Warwick

Roger Williams

Wheeler Oakman

Range Warfare – S. Roy Luby - 1934

♣ Le générique :

Reb Russell / Reb Russell, aka The Whistler

Rebel / Rebel, Reb's Horse

Lucille Lund / Sue Callahan

Hal Taliaferro- Wally Wales / Tommy Lord

Roger Williams / Jess Monroe

Slim Whitaker- Charles Whittaker / Sheriff Curt Turner

Lafe McKee / Wade Callahan

Eddie Boland / Jack Brady

Dick Botiller / Little Feather

♣ Range Warfare de 1934 est le quatrième western de Reb Russell à la Willis Kent Production que nous avons déjà évoqué sans la rubrique des films avec Reb, la star du football.  On ne sait comment, mais le producteur s’était acheté les droits d’un livre d’E.B. Mann intitulé  The Dead Whistler. Comme dans la plupart des romans de cet auteur, il nous plonge dans l’univers des ranchmens confrontés à des vols ou des meurtres. E.B. connait bien son travail et dans chacun de ses livres on y trouve un réel plaisir à les lire.
♣ Nous n’en diront pas autant de ce Western dont l’adaptation s’avère catastrophique, tout comme le réalisation de Roy Luby, qui pourtant nous a réalisé un grand nombre de bons westerns B. Sa direction des acteurs est insignifiante et il n’est pas rare d’écouter Reb Russell réciter son texte comme un gamin le fait  à l’école. Même Wally Wales que nous connaissons fort bien pour son talent d’acteur ne brille guère. Mais en avait il l’occasion ?

♣ Curieusement, Luby s’attarde sur des scènes  sans intérêts, comme celle par exemple de huit cowboys qui sont liés au lasso les uns derrière les autres par Reb et qu’ un peu plus tard nous retrouvons en train de marcher à la queue leu-leu. Enfin, un cowboy survient et coupe leurs liens. Nous devons attendre impatiemment que ces scènes se terminent car elles sont totalement gratuites et ne servent qu’à prolonger le film… Les invraisemblances ne manquent pas également. Citons celle-ci : Wally Wales est gravement blessé d’une balle dans les reins et conduit par Reb dans un ranch tenu par Lafe McKee et sa fille. Reb discute tranquillement de la pluie et du beau temps avec ses interlocuteurs, sur le pas de leur porte. Le sort de Wally n’est évoqué qu’à la fin de la conversation. Personne ne se doute qu’il agonise !

♣  Il est clair que l’adaptateur n’a pas su tirer parti du livre et que personne ne semble croire à cette histoire. Il faudra attendre pour que Luby et Reb se retrouvent pour le tournage d’Arizona Bad Man qui est d’un tout autre niveau.

♣  A l'écriture the Reb Didier 

Ce qui frappe surtout c'est que Reb Russell parle excessivement lentement avec un accent à couper au couteau (pour tout dire on dirait même qu'il a de la peine à articuler, en plus il cligne beaucoup des yeux ?) ...Wally Wales est toujours très bien à tel point que je me suis demandé pourquoi diable n'était-il pas le héros de ce film ? Il disparait purement et simplement de l'image alors qu'il est supposé être secrètement soigné dans la maison (il semble surtout que tout le monde est HORS de la maison). Wally Wales est laissé à l'agonie sans que cela ne perturbe quiconque (je me suis dit la même chose)
Lorsque Reb court en bas de l'escalier, regardez bien comme il pose ses pieds en travers des marches histoire de ne pas se prendre les éperons dans la contre marche ... c'est amusant de le voir marcher comme un crabe.

Il y a en effet plusieurs scènes un peu longuettes, comme celle citée plus haut des prisonniers marchant à la queue leu leu et que l'on voit pendant trop longtemps. Par contre il y aurait eu matière à faire une scène d’anthologie avec l'indien qui intercepte le message et qui utilise son étrille américaine comme arme pour forcer son interlocuteur à parler ... Celui-ci pousse un grand cri et je peux vous dire que l'étrille (surtout réglée sur poils d'hiver !) ça doit faire très mal sur le visage ! 

Le point positif à part ça, c'est Rebel, le cheval : un bien bel animal ! Parlant de cheval, ai-je rêvé ou quelqu'un essaie-t-il d'imiter (mal !) le hennissement d'un cheval au début du film?

Lou la Rebelle ou Lou qui re-bêle ! ;-)