May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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vendredi 9 mars 2018

Hawk of the Hills - Spencer G. Bennet - 1929

En Californie, au début d'un après-midi de printemps vers 1870, des chercheurs d'or viennent de trouver un filon. L'un d'eux, Tracy, part pour enregistrer la concession sans se douter que, terrorisant la région, The Hawk, un métis accompagné d'une troupe de renégats blancs et indiens, s'apprête à lancer une attaque. The Hawk donne le signal et les bandits se ruent sur le campement en saccageant tout sur leur passage et en tuant les deux hommes qui s'y trouvent sous les yeux de Tracy, revenu sur ses pas.
Peu après, un vagabond nommé Laramie emprunte un canyon non loin de la scène du crime. Les bandits l'emmènent avec eux au repère Hell's Harbor, une forteresse cachée dans la montagne. Laramie prétend fuir la justice pour avoir descendu un croupier à Pine Hill. Comme il est traité de menteur par The Hawk, Laramie lui flanque son poing dans la figure ce qui inspire du respect au chef des bandits qui lui propose de rester dans la bande.
Plus tard les bandits apprennent que le nouvel agent indien est en route depuis Cutlers' Gulch et que sa nièce doit le retrouver à Broken Knee. Ils kidnappent Henry Selby et, pour le remplacer, placent l'un des leurs, Sheckard, au bureau des affaires indiennes. Un homme qui se trouve être Tracy reconnait en Sheckard le visage de l'un des hommes ayant attaqué le campement auparavant.
Ignorant que la jeune fille, Mary, n'a jamais rencontré son oncle, les bandits envoient les indiens attaquer la diligence mais Laramie, arrivé juste avant eux, la détourne de son chemin habituel ce qui réduit à néant les plans des renégats.
Lorsque Mary arrive à Broken Knee grâce à l'intervention du jeune homme, elle se montre surprise par la méchanceté de son oncle envers une jeune indienne Shoshone blessée, Natomah. Celle-ci revient le soir car elle est inquiète. Lorsque la maison est attaquée, les deux jeunes filles doivent leur salut à Laramie et s'enfuient au campement Shoshone non loin où Natomah demande à son père de prêter un cheval à Mary ..

Un serial qui devait être palpitant dans sa forme originale 
En 1929 le serial de 1927 est transformé en film de 5 bobines. A ce jour il semble que seule la version de 1929 soit visible : les images sont peu nettes et il manque certainement quelques images. Par contre on y voit d'excellents cavaliers, dont Allene Ray, qui galope à cru avec une grande assurance. Pas étonnant puisqu'elle était l'une des serial queens de l'époque ! Capable de dompter un cheval sauvage, elle était née et élevée dans un ranch de San Antonio au Texas.
Walter Miller a commencé sa carrière en 1911 en tournant pour la Biograph de D.W. Griffith. Il a tourné une bonne  douzaine de cliffhangers en compagnie d'Allene Ray. Il est décédé à l'âge de 48 ans d'une crise cardiaque lors du tournage de Gaucho Serenade avec Gene Autry pour la Republic Pictures en 1940. On trouve le film chez Grapevine et Televista (ou encore sur le net en tout cas à ce jour)
Edité en 1927 sous la forme d'un serial dont voici les titres des chapitres :
1. The Outlaws; 2. In the Talons of the Hawk; 3. Heroes in Blue; 4. The Attack; 5. The Danger Trail; 6. The Death Menace of Lost Canyon; 7. Demons of the Darkness; 8. Doomed to the Arrows; 9. The House of Horror; 10. The Triumph of Law and Law.

Autre titre : Black Thunder

200 minutes en 1927 - 61 minutes en 1929


Allene Ray ...
Mary

Walter Miller ...
Laramie

James Robert Chandler ...
Clyde Selby

Jack Ganzhorn ...
Henry Selby

Frank Lackteen ...
The Hawk

Paul Panzer ...
Manson

Wally Oettel ...
Shorty

Harry Semels ...
Sheckard

Jack Pratt ...
Col. Jennings

J. Parks Jones ...
Lt. MacCready

Frederick Dana ...
Larry

John T. Prince ...
The Hermit

Whitehorse ...
(as Chief Whitehorse)

George Magrill


Evangeline Russell ...
Indian Maiden

Chief Yowlachie ...
Chief Long Hand
The Hawk, alias Frank Lackteen

samedi 13 mai 2017

Thundering Thompson - Ben F. Wilson - 1929


Cheyenne Bill   ... Deputy Sheriff 'Thundering' Thompson
Neva Gerber    ... Maria Valerian
Al Ferguson  ... Bill Edwards
Cliff Lyons  ... Efe
Ed La Niece    ... George Morgan
40 minutes environ


Thundering Thompson est un deputy shérif mandé par la bande d'Edwards afin d'arrêter Marie Valerian et son père qui possèdent des moutons qui broutent non loin de leur ville.
Lorsque Marie lui explique les pressions déjà subies pour prendre possession de leur troupeau, Thundering comprend qu'il est du mauvais côté de la loi et donne sa démission. Il se fait méchamment rosser par la bande qui tente le forcing ...


Découvert par hasard ce film plutôt sympathique et pourtant assez mal noté sur IMDB. Cheyenne Bill est tout à fait convaincant dans ce rôle, Neva Gerber de même. On y trouve des combats de boxe vraiment violents, en particulier le dernier où Thundering manque mourir pris en étau dans les jambes de Ferguson qui s'agrippe, tel un serpent.
Le combat n'en finit pas. On y voit aussi quelques courses poursuites, et un blanc déguisé en black (c'était l'époque, mais c'est toujours navrant), la seule personne qui aidera Thundering dans la petite ville.
Le seul défaut que j'y vois c'est que la vitesse des courses poursuites et des combats est un peu trop rapide, sinon c'est un film bien agréable à voir !


Les cascadeurs:

Jack Jones

Cliff Lyons 

le lieu de tournage Kernville en Californie
On peut voir ce film très facilement sur le net, par exemple




mardi 17 janvier 2017

The Virginian - Victor Fleming - 1929

Dans une petite ville du Wyoming, l'arrivée de la nouvelle maîtresse d'école venant de l'Est fait sensation. Deux amis (le Virginien et Steve) la courtisent, alors que du bétail est régulièrement volé...


Cette histoire est basée sur le livre de Owen Wister dont le titre français est Le Cavalier de Virginie. 
On y retrouve la plupart des scènes décrites dans le livre, y compris l'échange des bébés lors de la cérémonie de baptême collectif, etc. Par contre on ne voit pas Le Virginien être sauvé et ramené par Molly, ni la scène finale où le Virginien emmène sa femme sur son île "privée"...
Le livre est aussi plus clair en ce qui concerne les sentiments de Molly envers le Virginien. Elle ne semble pas l'apprécier particulièrement dans les premières scènes de ce film.
Gary ressemble à une longue asperge plutôt empotée et bien jeune. On a de la peine à croire qu'il ait la maturité nécessaire à gérer la pendaison de son ami Steve et l'affrontement avec Trampas. 
Fan de Gary Cooper depuis toujours, je le trouve peu crédible dans ce rôle. Par contre Richard Arlen campe un très bon Steve, attirant la sympathie tout en étant une honnête fripouille. Quant à Walter Huston, il est égal à lui-même : bon !
Le son n'est évidement pas très bon, mais on est en 1929 quand même !
Bref, je suis un peu déçue, j'en attendant davantage je suppose !

Les cascadeurs:
Tabre Flinn
Howard Hickey
Bill Hurley
Abe Lefkowitz
Scoop Martin
Robert Miles
Harry Robbins
Skeeter Bill Robbins
Lee Sheek
Spike Spackman
Bob Warren


91 minutes, un des premiers western "parlant".
Les lieux de tournages:
Lone Pine, California, USA
Paramount Ranch - 2813 Cornell Road, Agoura, California, USA
Sierra Railroad, Jamestown, California, USA 
Sonora, California, USA


Gary Cooper……...The Virginian
Walter Huston…....Trampas
Richard Arlen…....Steven 'Steve'
Mary Brian……....Molly Stark Wood
Helen Ware……....Mrs. 'Ma' Taylor
Chester Conklin....Uncle 'Pa' Hughey
Eugene Pallette.....'Honey' Wiggin
Victor Potel……...Nebrasky
E.H. Calvert….….Judge Henry
Mary Brian

Gary-Richard






Gary - Mary - Walter

dimanche 30 août 2015

The White Outlaw - Robert J. Horner – 1929

Art Acord    /    Johnny 'The White Outlaw' Douglas
Vivian Bay    /    Janice Holbrook
Bill Patton    /    Ted Williams
Dick Nores    /    Chet Wagner
Lew Meehan    /    Jed Isbell
Betty Carter    /    Mary Holbrook
Al Hoxie    /    Sheriff Ralston
Howard Davies    /    Colonel Holbrook
Walter Maly    /    Deputy Bud Mason
Slim Mathews    /    Joe Walton
La durée : 60 minutes

Johnny (Acord) fait équipe avec Jed (Meehan), un bandit sans scrupule. Après leurs larcins les deux amis se séparent pour se retrouver dans leur cachette lorsqu'ils sont poursuivis de trop près. 
En attendant, Jed en a profité pour attaquer une diligence près de la cabane et passe en revue le sac dérobé ce que n’apprécie pas Johnny qui l'y rejoint car le shérif et ses hommes vont forcément resserrer le filet des recherches. 
Par hasard Johnny trouve une lettre qui lui est adressée et dans laquelle un révérend lui annonce que sa mère est au plus mal. Johnny, connu sous le nom de "White Outlaw"  (Bandit blanc) parce qu'il porte un foulard blanc qui lui masque le visage lors des attaques et aussi parce qu'il est franc, en profite pour quitter Jed définitivement. 
Alors qu'il quitte la cabane un shérif (Hal Hoxie) et sa bande fait son apparition et le prend en chasse. Johnny échappe mais les hommes mettent la main sur Jed qui accuse Johnny de tous les maux et leur propose de les mener à lui.

Il les mène donc à la cabane de l'enfance de Johnny où celui-ci ne tarde pas à arriver ignorant que sa mère a depuis longtemps déménagée. 
Il échappe à nouveau miraculeusement à la "posse" et part pour le Texas où il change de vie et travaille pour le ranch des Holbrook où il se lie d'amitié avec le contremaître Ted (Patton). Ted est amoureux de Janice (Bay) qu'il souhaite épouser mais celle-ci s'apprête à épouser l'affreux Chet Wagner (Nores) un homme fortuné qui tire les ficelles de la ville et tient le tripot clandestin où le père Holbrook a de nombreuses reconnaissances de dettes. 
Janice compte ainsi effacer l'ardoise de son père qui est sur le point de perdre tout ce qu'il possède y compris le ranch dans lequel elle vit avec sa petite sœur Mary (Carter).
Mary a tout entendu et prévient Johnny et Ted qui se rendent en ville. Ted en vient au poings avec Chet qui tende de voler un baiser à Janice. Assommé, il git à terre lorsque son ami Johnny prend le relai et flanque une bonne raclée à Chet. 
Ted est désespéré lorsque Janice lui demande de respecter son choix d'aider son père. Il braque la diligence et dérobe l'argent de Chet qui s'y trouvait. 
Tout le monde pense bien sûr au fameux bandit "White" qui a été annoncé dans les parages ...
Une chouette histoire qui donne l'occasion de voir de nombreux acteurs bien connus des amateurs de westerns, muets ou non, comme Hal Hoxie (le frère moins connu de Jack),  Lew Meehan (un acteur qui a joué un nombre incroyable de "méchants"), Bill Patton et Art Acord bien sûr (dont on peut voir très peu de films de nos jours).
J'aime bien la notion de bandit "blanc/white" un adjectif qui ne semble plus très utilisé dans ce sens en anglais de nos jours.
 Il y a comme un non sens, en effet comment pourrait-on prétendre être blanc, c'est à dire honnête et franc du collier tout en étant à la fois un bandit des grands chemins ? Pourtant c'est compréhensible, surtout à cette époque me semble-t-il. 
Notre bandit semble être une sorte de Robin des Bois puisqu'il envoie une grande partie de ses larcins à sa maman (qui ne peut les accepter puisqu'elle se doute que c'est de l'argent gagné malhonnêtement). 
Cette notion d'honnêteté/malhonnêteté n’apparaît pas foncièrement mauvaise et même plutôt sympathique d'ailleurs.
Art Acord est un grand gaillard à qui on ne devait pas facilement en conter dans la vie réelle comme dans ses films.  
Peut de temps après ce film, en 1930, il a été retrouvé empoisonné à Chihuahua au Mexique. La police a classé l'affaire comme suicide mais de nombreux amis soupçonnent qu'il a été assassiné parce qu'il fricotait avec la femme d'un notable de la ville. Il avait 41 ans.
Bill Patton a presque l'air petit et fluet à ses côtés. Déjà en fin de carrière, il continuera cependant à tourner des petits rôles dans de nombreux films.
A noter qu'un film du même nom a été tourné en 1925 par Clifford Smith avec Jack Hoxie dans le rôle principal.

lundi 8 décembre 2014

Fighters of the Saddle - Robert J. Horner - 1929

A San Pablo, une petite ville que le progrès rattrape. Un homme d'affaires fait sa fortune en ayant anticipé la construction d'une route ce qui lui permet de revendre les terrains acquis à bon prix. Surnommé Bulldog il veut mettre la main sur le ranch Wayne, dernier bastion à lui avoir résisté. 
Comme le père Wayne est décédé, il met la pression sur le fils Tom qu'il fait accuser, grâce à un coup monté par son neveu Pete, du vol de son coffre. Tom est arrêté mais assez vite libéré. 
Il rejoint le ranch où se trouve sa soeur Nesta ainsi que ses deux petits frère et soeur, Art et Patty. 
Le propre fils de Bulldog, Dick, est envoyé vider le ranch de ses habitants. Mais Dick comprend que son père n'est pas honnête et prend le parti de la famille Wayne ...
Un western sans armes. Art Acord se fait rosser plusieurs fois par son cousin et son père ne veut plus entendre parler de lui. 
Il se montre plutôt touchant dans ce film atypique et ce rôle de fils plutôt doux. A la fin le père veut embrasser la jeune fille et c'est assez louche ... à croire que le père a toujours un grand ascendant sur son fils ?

Peggy Montgomery ouvre de grands yeux innocents. Le cousin joué par Tom Bay a des petits airs de Guinn  Big Boy Williams. Jack Ponder dans le rôle de Tom Wayne n'aura qu'une courte carrière cinématographique.

L'action n'est pas passionnante et ne dure pas très longtemps. Il semble manquer quelques scènes mais c'est l'occasion de regarder un film avec Art Acord donc on ne fait pas trop la fine bouche ! 
A noter que ce film s'intitule Fighters in the Saddle ou Fighters of the Saddle (et bien sûr ce titre se réfère aux hommes de main du père !)

La durée : 46 minutes
Art Acord / Dick Weatherby
Peggy Montgomery / Nesta Wayne
John Lowell / Henry 'Bulldog' Weatherby
Tom Bay / Pete (Dick's cousin)
Jack Ponder / Tom Wayne
Betty Carter / Patty Wayne
Lynn Sanderson / Art Wayne

vendredi 26 avril 2013

Redskin / Le réprouvé - Victor Schertzinger - 1929


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Richard Dix...Wing Foot
Julie Carter...Corn Blossom (as Gladys Belmont)
Tully Marshall...Navajo Jim
George Regas...Notani (as George Rigas)
Noble Johnson...Pueblo Jim
Jane Novak...Judith Stearns
Larry Steers...John Walton
Augustina López...Grandmother Yina (as Augustina Lopez)
Bernard Siegel...Chahi - the medicine man

Wing Foot, un jeune indien, fils du chef d'une tribu de Navajos est emmené de force à l'école locale laquelle comporte d'autres enfants de la tribu des pueblos. Il a beaucoup de peine à s'adapter : pour avoir refuser de saluer le drapeau américain, il est fouetté par un responsable ce qui lui vaut le surnom de Do Atin, "Le Battu" (The Whipped) un surnom donné par les autres enfants qui le suivra toute sa vie, selon la coutume locale. Corn Blossom, une petite fille pueblo, le prend sous son aile.

Bien des années plus tard, apparemment bien intégré chez les blancs, Wing Foot termine brillamment ses études et gagne une course d'athlétisme honorant au passage son université. Il reçoit une bourse pour poursuivre ses études de médecine dans une prestigieuse université et tout semble lui sourire. Corn Blossom, toujours fidèle, est là. Au bal où il est invité il réalise brutalement qu'il reste un "peau-rouge" aux yeux de tous et retourne auprès de sa tribu. Malheureusement, Son peuple ne le reconnait plus en tant que Navajo mais le considère comme un blanc ...
ImageJe ne suis pas déçue et pourtant j'en attendais beaucoup après The Vanishing American. Le film est assez intense pour s'y plonger sans difficulté. Le thème est excellent et Richard Dix passe d'un monde à l'autre avec aisance - il porte le smoking magnifiquement ;-) ... et ne dépare pas dans sa tenue d'indien !

Trouver sa place est loin d'être une sinécure, et Wing Foot se montre sous les traits d'un Dix déterminé davantage découragé qu'aigri. Il finit par avoir le coup de chance nécessaire ( bien qu'un peu gros !) pour faire basculer le destin... (J'aime bien l'idée de la rédemption de l'homme qui a marqué le jeune Wing Foot, et se rachète quelque part, au final ...)
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"Redskin" est inclus dans un coffret édité par le National Film Preservation Foundation intitulé "Treasures III: Social Issues in American Film 1900-1934"
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Dernier film muet de la Paramount et leur premier film couleur (utilisant deux bandes Technicolor), 'Redskin' a aussi été partiellement filmé en utilisant un processus 70mm appelé Magnascope mis au point par Paramount et permettant l'élargissement de l'image (+75%)..

:sm80:

lundi 8 avril 2013

Señor Americano - Harry Joe Brown - 1929



Ken Maynard ... Lieutenant Michael Banning
Kathryn Crawford ... Carmelita DeAccosta
Frank Beal ... Don Manuel DeAccosta
Frank Yaconelli ... Mañana
J.P. McGowan ... Maddox
Gino Corrado ... Carlos Ramirez
Tarzan ... Tarzan, Banning's Horse

71 minutes

En Californie appartenant encore aux espagnols en ce temps-là, une fête est donnée au Rancho Francisco de Don Manuel (Beal) et sa fille Carmelita (Crawford), proche de la petite ville de San Rosario. Les villageois souhaitent que le congrès vote pour l'entrée de la Californie dans les États Unis. Les bandits menés par Maddox (McGowan) tente de profiter de cette situation incertaine pour faire main basse sur le ranch en dérobant les papiers de Don Manuel. Arrive Banning, un américain (Maynard), tel Don Quichote sur une magnifique Rossinante (Tarzan) suivi de son fidèle Sancho Panza en la personne de Mañana, joueur de guitare sur son âne. Mañana incite Michael Banning à participer aux joutes ouvertes à tous. Bien sûr il gagne à tous les coups, la course au chapeau et les autres. Son plus grand adversaire est Carlos Ramirez (Corrado) qui monte un cheval Pinto très similaire à Dice, un cheval que l'on peut voir dans It Happened in Hollywood dans le rôle de Toby. Carlos a des vues sur Carmelita, qui elle n'a d'yeux que pour le bel étranger. Mike apprend une chanson en espagnol pour courtiser la belle, et surprend une discussion entre Maddox (McGowan), le malhonnête gringo et ses hommes qui souhaitent passer à l'action. Un cavalier de l'US army vient demander son rapport à Mike qui n'est autre qu'un lieutenant de l'armée américaine infiltré ....


Un film bourré d'action qui, bien que muet, est très musical : ça chante joyeusement tout le temps, y compris pendant une grosse bagarre, même Ken Maynard chante en espagnol, et Kathryn Crawford en anglais, chacun désirant faire plaisir à l'autre.
Par rapport à certains films de Ken Maynard, Tarzan apparait un peu moins me semble-t-il : toutefois il détache son maître en tournant autour d'un arbre, part tout seul avec un courrier très important, gagne les joutes, emmène Carmelita chercher des renforts. De nombreux combats jalonnent ce film (ken Maynard tombe ou saute je ne sais combien de fois du premier étage, grimpe comme un singe, bondit, etc.)
Kathryn Crawford est très séduisante avec ses accroche-coeurs savamment arrangés.
J-P. Mc Gowan est toujours excellent en bandit.


Habillé en espagnol, tel Don Diego de la Vega dans Zorro, Ken Maynard a fière allure dans ce film sympathique !
http://films-muets.blogspot.com/search/label/Se%C3%B1or%20Americano


  • Je remonte le sujet pour donner le point de vue sur le film de notre ami Didier.

Si l’on aime le cinéma, c’est grâce à des films comme Senor Americano de Harry Joe Brown avec Ken Maynard. Quand on est enfant  et que l’on voit des Westerns comme celui-ci, on est gravé à jamais par tant de scènes spectaculaires, de dépaysement, de beaux costumes, d’actions à tout va, et par un acteur à qui l’on voudrait ressembler.
Harry Joe Brown se montre  à la hauteur de l’excellent livre de Helmer Walton Bergman qui allait être de nouveau adapter deux ans plus tard dans un excellent serial  intitulé The Vanishing Legion.  Les deux compères du muet, Brown et Maynard vous font passer  une heure qui semble durer cinq minutes et vous donnent l’illusion que le film est parlant tant que l’on est subjugué par cette narration cinématographique qui vaut un Raoul Walsh de la grande cuvée de la silent period.
Senor Americano, c’est Senor Ken Maynard, un agent discret du gouvernement qui est envoyé pour mettre un terme aux agissements d’un avide saisisseurs de terres interprété par J.P. McCarthy Rassurez ce sinistre acteur-réalisateur se prend une guitare sur la tête par Frank Yaconelli pour tous les mauvais westerns qu’il a signés !
 Lorsque Ken arrive sur les lieux en compagnie de Yaconelli, il participe à des concours traditionnels de Caballeros dans lesquels Ken se montre le plus habile. Ce qui lui vaut les beaux yeux de Carmelita (Kathryn Grayson – captivante). Naturellement Ken va devoir s’opposer à McCarthy et à sa bande de bandidos.
Ce qui va nous falloir de nombreuses de bagarres à poings nues avec acrobaties de la part de Ken qui se transforme en un véritable Tarzan d’Hacienda.  Il se suspend aux luminaires, saute par-dessus les murs de la propriété sans oublier de jeter des vases à la figure de ses adversaires. Puis il se bat à l’épée comme Don Diego de la Vegas !  Les effets portent, non pas parce que Ken est habile, mais parce que Joe Brown s’avère un fin chorégraphe de scènes d’action.  Ce film ressemble assez aux films de Michale Curtiz de la veine des  thirties.
Malgré une très mauvaise copie qui tire certainement ses origines d’une VHS transformée en DVD, Senor Americano pourrait se laisser voir dans de pires situations. Même assis sur des clous, on le regarderait du début jusqu’à la fin sans rien sentir !
Senor Americano annonce Song of the Caballero que les deux compères tenteront de renouveler pour le parlant, mais leur film sera loin de valoir celui-ci. 

KEN  promène son metteur en scène ALBERT S. ROGELL

mercredi 27 février 2013

The Arizona Kid - Horace B. Carpenter - 1929





Art Acord, Carol Lane, Cliff Lyons, Arizona Kid, Horace B. Carpenter
 Parfois intitulé par erreur Pursued

Moins de 60 minutes
penter, 1929, Silent, Star the Horse, Rex the Dog,






The Arizona Kid (Acord) passe pour un original. Sur la trace de bandits il n'hésite pas à s'habiller de manière voyante et se comporte comme un pied tendre qui ne saurait pas monter à cheval.
Justement les bandits ont kidnappé Jake Grant (H.B. Carpenter en personne) après avoir dévalisé un transport de fonds et The Kid débarque en toute innocence. Pour occuper les hors-la-loi il fait des tricks avec son lasso et fait le show avec son cheval Star.
Quand la fille de Jack, sur les traces de son père fait son apparition, les bandits se montrent très intéressés par elle et The Kid ruse pour la soutirer des mains des affreux jojos emmenés par Red Hank (Lyons).
Les westerns comiques sont toujours un peu déprimants. Là on a un héros qui fait le pitre, il démontre son agilité au lasso sans problème et son cheval Star nous gratifie de quelques tricks. Pourtant c'est un style peu convaincant pour Art Acord dont la carrière va bientôt se terminer abruptement.

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