May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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samedi 16 mars 2024

Just Tony - Lynn Reynolds - 1922

                                         
Jim Perris est blessé dans un bar suite à une altercation avec un inconnu dont il n'a jamais oublié le visage. En le recherchant afin de se venger il arrive dans un rodéo et sauve un cheval d'un homme brutal, Manuel Cordova. Une jeune fille témoin de la scène cherche à l'engager comme contremaitre pour remplacer un homme ami de son père dans lequel elle n'a aucune confiance mais Jim ne désire que deux choses, le cheval qu'il vient de sauver et retrouver son agresseur.
Plus tard il finit par accepter l'offre de Marianne Jordan et travaille au ranch. Le contremaitre, Lew Hervey le reconnait comme l'homme que son patron et père de Marianne a blessé. Dès lors il fait tout ce qui est en son pouvoir pour se débarrasser de Jim et du cheval Tony, voleur de juments apportées de l'Est...

Il faut aimer les histoires de chevaux. Le héros de cette histoire est bien sûr Tony, splendide cheval très aimé qui joue un cheval maltraité très méfiant face aux êtres humains. Mais Jim Perris est un humain avec du coeur et bien sûr Tony se montrera plus confiant avec le temps.
Fred Campeau a tourné dans de nombreux Westerns, on peut le voir entre autres dans Three Bad Men de John Ford.

70 minutes
Tom Mix / Jim Perris
Tony the Horse / Tony, a Wild Horse
J.P. Lockney / Oliver Jordan
Claire Adams /Marianne Jordan
Frank Campeau / Lew Hervey
Duke R. Lee / Manuel Cordova (as Duke Lee)





vendredi 8 mars 2019

The Texan - Clifford Smith - 1932

Au Texas, le shérif arrête un homme, Bill Rust, qui jure être innocent. Embarqué par l'homme de loi, Bill réussit à prendre la poudre d'escampette et s'enfuit à cheval avant de laisser sa monture poursuivre seule son chemin et se réfugier sur le timon d'un gros char. Le shérif est bien sûr dépité et jure de retrouver le fuyard.
On retrouve Bill dans un comté voisin, où va se tenir une course de chevaux qui attire du monde de loin à la ronde. Les paris vont bon train, un certain Buck Towsley semble posséder le cheval le plus rapide de la région. Un vieil homme, Jim, confie les rênes de son attelage à un petit garçon, Bobby. Jim secoue son pardessus ce qui provoque le départ au grand galop des chevaux que le petit garçon ne parvient pas à maitriser. Bill qui vient d'arriver en ville se précipite sur son cheval et se lance derrière Buck et sa monture qu'il dépasse pour sauver le petit Bobby. 
Du coup les parieurs misent sur le cheval de l'étranger qui parait bien véloce. Comme Bill n'a pas d'argent à miser, le vieux Jim ajoute 500 dollars pour relancer les paris qui sont déjà bien lancés. Bill fait la connaissance de Mary Lou qui lui est très reconnaissante d'avoir sauvé son petit frère et qui lui propose le gite et le couvert chez eux.
Avant de rejoindre le ranch, Bill va trouver Jim et Buck qui sont en fait à la tête d'une bande d'escrocs et de magouilleurs de première classe. Par leur mise en scène, les parieurs misent des sommes toujours plus élevées mais Bill n'est plus d'accord avec cette mise en scène qui a mis en danger la vie du petit Bobby ...



Rythme très irrégulier mais quelques bonnes choses à défaut d'avoir un dialogue très percutant. La course de chevaux est très chouette, il ne s'agit pas d'aller d'un point à l'autre sur un terrain plat mais d'un véritable parcours comprenant des dénivelés importants. Durant la course Jay Wilsey se débarrasse de sa selle et continue à cru!
Par contre on a l'impression qu'il manque quelques séquences entre le moment où Bill échappe au shérif et le moment où il arrive en ville.
A ne pas confondre avec de nombreux autres films portant ce titre, ou même la série TV tournée entre 1958 - 1960.



Le lieu de tournage à:
Santa Clarita, California, USA

Aux cascades:
Yakima Canutt

55 minutes
Jay Wilsey ... Bill Rust (as Buffalo Bill Jr.)
Lucile Browne ... Mary Lou
Bobby Nelson ... Bobby
Lafe McKee ... Jim
Jack Mower ... Buck Townsley
Art Mix ... Cowhand Art
Duke R. Lee ... Sheriff (as Duke Lee)

samedi 12 mai 2018

Hell Bent / Du sang dans la prairie - John (Jack) Ford - 1918

 
Un romancier nommé Worth reçoit une note de son éditeur lui demandant de cesser de créer des héros parfaits car tout le monde sait bien qu'ils n'existent pas.
A Misdeal (Frederic Remington, 1897)
En regardant un tableau de Frederic Remington intitulé A Misdeal (1897), partant de l'image Worth imagine alors que le personnage qui vient de créer la situation dépeinte sur le tableau est Cheyenne Harry qui s'enfuit sur son cheval et qui galope en direction de la frontière de l'état poursuivi par le shérif et ses hommes. Après avoir traversé la rivière, Cheyenne jette les dernières cartes en sa possession et poursuit sa route.
Bien imbibé d'alcool, il parvient jusqu'à Rawhide où il se rend dans le saloon sur sa monture. 
Après que le propriétaire lui ait indiqué qu'aucun lit n'est disponible sauf peut-être celui de Cimmaron Bill, Harry fait monter son cheval à l'étage et découvre Cimmaron ronflant dans un lit dont le matelas se compose de paille que son cheval commence à brouter.Bill fait sauter Cimmaron par la fenêtre à l'aide de son revolver mais Bill est coriace et revient à l'assaut pour faire sauter Harry par la fenêtre à son tour. Celui-ci se joint à sa voix lorsque Bill entame Sweet Genevieve et les deux hommes finissent par sympathiser et partagent finalement le lit.
Pour vous mettre dans l'ambiance voici la chanson interprétée par Dick Foran scène tirée de Fort Apache (1948) du même John Ford - https://youtu.be/lAMLa-ay5ro

A Rawhide vivent Bess et son frère Jack Thurston. Jack travaille pour la Wells Fargo et aurait besoin d'envoyer de l'argent à leur vieille mère. Bess est projetée contre Cheyenne par un cavalier alors qu'elle traversait la rue et celui-ci en est tout tourneboulé. 
Le frère de Bess, Jack est viré de son poste, Comme c'est un homme faible, il pousse sa soeur à travailler au saloon. La pauvre Bess se retrouve bien embarrassée au milieu des consommateurs qui tentent de la tripoter. Cheyenne qui a obtenu un travail de videur au saloon se comporte comme un mufle.
Beau Ross, un étranger beau parleur fait son apparition et s'approche de Bess avec la complicité de Jack. En fait Beau Ross est un voleur qui a besoin de l'aide de Jack pour dérober le coffre de la Wells Fargo.  Les deux hommes complotent.
Le lendemain Cheyenne a repris ses esprits et comprenant sa méprise il s'excuse platement pour son comportement de la veille auprès de Bess. Surviennent alors des cavaliers, dont deux hommes qui se précipitent dans le bureau de la Wells Fargo. Les devançant Cheyenne les attend de pied ferme mais lorsqu'il découvre les visage de Beau et surtout de Jack il laisse partir les deux voleurs mais les empêche de voler de l'argent du coffre.
Ignorant qu'il s'agissait de son frère, Bess prend Cheyenne pour un coward. Les voleurs jurent de se venger et s'emparent de la diligence dans laquelle ils font monter la pauvre Bess pour l'emmener dans leur repère. 
Cheyenne demande à son copain Cimmaron de venir à sa recherche s'il n'est pas de retour d'ici quelques jours et part à la poursuite des bandits ...
Un film longtemps considéré comme perdu retrouvé par la Czechoslovak Film Archives (German intertitles; Monopol American-Film-Company version) avec sous-titres anglais. Images très bien conservées et nettes.
Un film dont les images vous captivent dès le départ tant elles reflètent bien ces paysages encore vierges de l'Ouest. Les scènes du désert sont sublimes et celles des courses poursuites tournées avec beaucoup d’originalité et de finesse, utilisant les ombres et les silhouettes se découpant sur les crêtes. La scène de la colère du désert est allégorique de même que le symbole est assez fort. Finalement c'est aussi une histoire de rédemption puisque le mauvais garçon, tricheur, revient dans le droit chemin. Quoi de mieux qu'une épreuve de traversée du désert pour ce faire ?
Seul bémol à mes yeux, les hommes n'étaient pas très tendres avec les chevaux à cette époque !
L'action est constante, le film est constitué de nombreux détails, l'ambiance est particulière (j'aime les scènes tournées sous la pluie), les personnages sont attachants, on y trouve ce monde d'hommes et ces amitiés viriles chères à Ford, bref, on ne s'ennuie pas une seconde. 

Titre français : Du sang dans la prairie
Silent Era
50 minutes environ

Harry Carey ...
Cheyenne Harry

Duke R. Lee ...
Cimmaron Bill (as Duke Lee)

Neva Gerber ...
Bess Thurston

Vester Pegg ...
Jack Thurston

Joe Harris ...
Beau Ross (as Joseph Harris)

Steve Clemente ...
Undetermined Role

Millard K. Wilson ...
Undetermined Role

dimanche 11 septembre 2016

Straight Shooting - John (Jack) Ford - 1917

Thunder Flint interdit l'accès à l'eau aux fermiers alentours. Lorsque Ted Sims remplit son bidon à la rivière, il est sauvagement abattu d'une balle dans le dos. Thunder Flint envoie Cheyenne Harry finir le travail mais celui-ci change d'avis en trouvant le père et la sœur effondrés sur la tombe de Ted ...
Ce film est semble-t-il le film le plus ancien de Ford qui ait survécu. On n'est pourtant pas surpris par le thème que l'on retrouvera encore tellement souvent dans les années qui suivirent. Harry Carey interprète très solidement Cheyenne Harry, Molly Malone est une héroïne à l'ancienne, non apprêtée et simple. Les paysages et les décors sont particulièrement bien choisis, d'une authenticité évidente, tel le bar ou la scène sous la pluie. Un film qu'on a du plaisir à regarder.
57 minutes

Harry Carey  ...Cheyenne Harry
Duke R. Lee  ...Thunder Flint
George Berrell          ...Sweet Water Sims
Molly Malone            ...Joan Sims
Ted Brooks    ...Ted Sims
Hoot Gibson  ...Danny Morgan (credits) / Sam Turner (titles)
Milton Brown...Black-Eyed Pete
Vester Pegg   ...Placer Fremont





jeudi 23 août 2012

Whirlwind rider - Robert J. Horner - 1934

Côté Lou, petit résumé :
Comme le mentionne Jica, le film est complétement décousu au départ. On soupçonne une copie amputée de quelques parties.
Un cavalier en route pour le rodéo annuel, Bill, découvre une demoiselle en train de régler une sangle de sa selle, Alice. Tous deux sympathisent et Bill, à la demande d'Alice, met en déroute des voleurs de chevaux avant de poursuivre sa route.En ville il surprend une conversation entre Kellogg et deux de ses hommes qu'il envoie dérober la payroll que Alice est venue chercher à la banque. Kellogg aimerait qu'Alice s'intéresse à lui, mais surtout voudrait mettre la main sur tous les ranchs alentours.
Bill enfourche son cheval et réussit à détourner les deux voleurs et à se faire embaucher comme contremaître par la jolie Alice. Bien sûr cela ne plait pas du tout à Kellog. Le jour du rodéo, Kellog va épingler une étoile de deputy sur l'un de ses hommes pour empêcher Bill de participer aux épreuves ...

Je suis d'accord avec Jica, Jay Wilsey aurait pu avoir une belle carrière. Séduisant, élancé et de belle prestance, c'est de plus un excellent cavalier qu'on a plaisir à regarder bouger. 
Ce film ne sera pas tout à fait un fiasco complet dans sa carrière puisqu'il tourne avec sa femme, la charmante Genee Boutell qu'il a rencontrée sur le tournage de The Fighting Cowboy (tourné en 1933 par Victor Adamson) et avec laquelle il finira sa vie.
Il y a de vraies scènes de rodéo tout à fait intéressantes à découvrir.


Côté Jicarilla :

Whirlwind rider est produit par Robert J. Horner. C’est tout dire. Il s’agit d’un producteur qui avait aussi peu de ressources que de talent.  Il n’a jamais essayé de rattraper John Ford.  Il se contentait de faire des Westerns en dépensant le moins possible et gagner le plus possible. Il avait le nez fin pour s’octroyer de bons acteurs durant le muet. 
Sa caméra a pu filmer, Art Acord, Pawnee Bill Jr, Jack Perrin, Fred Church et d’autres encore. Habile, Horner avait mis la main sur la Aywon Film Corporations et avait pu réaliser une poignée de longs métrages avec Art Acord, le premier cowboy du cinéma, une légende. Lui savait monter à cheval et remporter des rodéos (pas comme Broncho Billy qui ne savait pas monter sur un cheval, soi dit en passant).

Le passage au parlant, a handicapé Horner, mais il a persuadé Jack Perrin a tourné sous sa coupe pour le compte de la Cosmos Associated Films, dont le Western Z Publo Terror avec Buffalo Bill Jr. Peu après, il s’est emparé d’un cowboy de l’écran très divertissant et à prendre au sérieux (voir la bio de Laurent) du nom de Bill Cody. Ce dernier a du recevoir un choc en visionnant ces films : Border Menace et Border Guns qui s’avèrent des Westerns Z de la pire espèce (même s’il faut les voir). Après avoir brisé Cody, il s’en remet à Ted Wells qu’il avait dirigé durant le muet. Et là, il le plante comme il l’a fait pour Cody avec deux monstruosités : The Phantom Cowboy et Defying the Law. 
Un coup de téléphone pour Horner… Une aubaine ; l’American Pictures le contacte pour réaliser Ranger of the Law qui va devenir Whirlwind Rider. Buffalo Bill Jr. est désigné pour en être la vedette, pour le pire…
Quelle tristesse de voir un westerner tel que Buffalo Bill Jr alias Jay Wilsey perdre son temps et son talent dans ce film. Il est grand, beau, impressionnant et distille du charme. C’est un peu Clint Walker, mais aux traits plus fins et avec une prestance indiscutable. Hélas, il n’est pas dirigé et se contente de lancer ses dialogues sans que son director tente d’optimiser son talent. Les autres acteurs se retrouvent dans la même situation. La jeune actrice, absolument magnifique et très bonne comédienne, Genee Boutell joue une partenaire idéale pour Jay. Elle inonde l’écran de son sex-appeal et de son innocence. George Chesebro fait ce qu’il lui plait et marmonne en bégayant son dialogue, mais nous amuse toujours autant.
♦Certains plans sont superbes. De surprenantes images vous présentent des gens placés d’une façon étudiée et d’autres sont totalement dénuées de tout fondement. Parfois, Horner semble s’attacher à des détails de mise en scène secondaires et les scènes clés sont vraiment mauvaises. Par exemple, il y a un plan de cowboys assis devant un saloon qui finalement ne sert à rien dans l’histoire du film, mais qui démontre une telle ingéniosité et un esthétisme sublime que l’on a l’impression de se trouver confronté à un film A. Whirlwind Rider montre une qualité en dents de scie qui vous déconcertera.
Après avoir tourné Whirlwind rider, Horner va réaliser Trails of Adventure avec à nouveau Jay Wilsey puis se sera la fin de sa carrière. 
Buffalo Bill Jr.

Ce film est disponible chez Oldies avec en doublon Pueblo Terror.
Au générique nous pouvons voir :
Buffalo Bill Jr. / Bill Reed
Jeane Boutell   / Alice Baldwin
George Chesebro / Frank Kellogg
Jack Long  / Henchman Benny Walker
Boris Bullock   / Joe Miller
Ben Corbett  / Deputy Harris
Frank Clark  /  Dan 'Dad' Morgan
Duke R. Lee  / Sheriff Lindell
Lake Reynolds  / Useless Tom

Jeane Boutell

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