Paradise Canyon / Paradise Ranch - Carl Pierson - 1935

Paradise Ranch est un titre alternatif

Carl est avant tout un monteur. Il fera près d’une centaine de films mais ne  réalisera  que 3 westerns en 35 dans sa carrière.

En 1932 il est engagé par W. Ray Johnston pour la  firme Monogram Picture Corp.

En 1935 il engage John Wayne pour 2 films : Celui qui nous concerne et  ‘The New Frontier’. Pour le 3^e il tournera avec Gene Autry dans ‘The Singing Vagabond’.

‘Paradise Canyon’ sera le dernier western de John pour la firme Monogram. Ensuite il signera pour 10 ans sous la bannière de Republic Picture. Il commence avec ‘Westward Ho’ puis, toujours sous le nom de John Wyatt, il partira ainsi vers d’autres horizons …..

Ces petits westerns sont tournés entre 5 et 7 jours et la plus grande partie du tournage est occupée par des cascades : bagarres, poursuites, chutes diverses et variées.

Ils deviendront  de grands films et moi je redeviens petit pour me délecter les après midi de pluie ….. MERCI DUKE !!! Grace à eux …… tu es devenu le grand DUKE……

L’agent Fédéral John Wyatt vient d'être convoqué par le Colonel Peters afin d’élucider et de démanteler un gang de faussaires qui sévissent le long de la frontière de l’Arizona et du Mexique.

La seule indication de suspicion est Doc Carter qui vient de passer quelques temps dans un pénitencier et qui dirige un spectacle ambulant nommé ‘Medecine Show’ avec sa fille Linda et 2 comparses Mike et Ike.

Alors John Wyatt s’engage à le poursuivre et après une longue chasse il va les retrouver et les aider à échapper à des créanciers et à un sheriff vindicatif.

John Wyatt va réussir à se faire engager par  Doc Carter comme tireur d’élite pour ses spectacles et la charmante Linda devient sa partenaire.

Pendant ce temps dans la ville frontière de Las Riebes le gang de faussaires est dirigé par Curly Joe Gale, un ancien associé de Doc Carter.

Curly Joe Gale va apprendre par ses complices que son ancien associé se dirige vers Las Riebes aussitôt il envoie  ses hommes pour l’empêcher de rentrer en ville et de l’éliminer afin  ne pas divulguer qu’il est l’instigateur de la fausse monnaie.

Au cours de l'attaque, Doc Carter sera sauvé par John Wyatt qui va réussir à mettre en déroute les hommes de Curly Joe Gale.

Lors du spectacle le  ‘Medecine Show’  Curly Joe Gale va déclencher une bagarre générale et en profite pour détrousser les citoyens de la ville avant de faire accuser Doc Carter et John Wyatt  d’être les instigateurs des vols.

John Wyatt va réussir à lui fausser compagnie et va prendre la fuite. Il passera la frontière pour demander l’aide du Rurales Captain de l’armée Mexicaine.

Wyatt va traquer Curly Joe Gale et sa bande jusque dans le repaire de Paradise Canyon et réussira à  capturer Curly pendant que son allié le Rurales Captain met le reste de la bande hors d’état de nuire.

Ainsi Doc Carter sera blanchi et John Wyatt  pourra convoler et mettre la bague au doigt à Linda.

Du coté musical nous avons:

§ When We Were Young and Foolish

Performed on guitars and sung by Perry Murdock and Gordon Clifford

§ Snap Those Old Suspenders Once Again

Performed on guitars and sung by Perry Murdock and Gordon Clifford

Le lieu de tournage

* Santa Clarita, California, USA

* Kernville, California, USA

* Trem Carr Ranch - Placerita Canyon Road, Newhall, California, USA

L'Elixir du Docteur Carter  est un titre farfelu provenant des éditions Atlas.

Une durée de 53 minutes en VF dans une qualité passable et colorisée.

Au générique nous avons:

John Wayne……..John Wyatt

Marion Burns.......Linda Carter

Reed Howes……...Henchman Red

Earle Hodgins…...Doc Carter

Gino Corrado.......Rurales Captain

Yakima Canutt….Curly Joe Gale

Perry Murdock.....Ike

Gordon Clifford...Mike

Henry Hall...........Colonel John Peters

Bob Burns.............Sheriff #1 - New Mexico

The Dawn Rider - Robert N. Bradbury- 1935

Robert emmène John galoper pour leur 9^e collaboration et pour la production Lone Star.

Robert entraîne John à la recherche des meurtriers de son père.

Dans une bourgade paisible le croque mort se plaint qu’il n’y a pas beaucoup de morts quand soudain éclate une bagarre au saloon.

Lorsqu’au bout du Down Town arrive un cowboy solitaire John Mason qui revient dans sa ville natale. A peine descendu de son cheval il est pris à parti par Ben McClure et les deux hommes vont régler leur différend à coups de poing mais ils vont finir par se lier au bar du saloon où Ben va apprendre à John qu’il travaille pour Dan Mason son père.

Nos 2 amis vont se rendre au bureau  de ce dernier et voient un bandit l’abattre.

Il s'ensuit une poursuite où John sera blessé et sauvé par Ben qui va le confier à sa petite amie Alice Gordon.

Vite sur pieds John va décider de retrouver les bandits tout de suite et ses soupçons vont se porter sur Rudd Gordon  le frère d’Alice.

John va tendre une embuscade aux bandits lors d’une attaque de convoi d’or afin de poursuivre un des bandits qui le conduira tout droit au ranch d’Alice.

Rudd avec la complicité du barman se sentant soupçonné va tendre un piège à John pour un beau duel de rue où il sortira vainqueur. Malheureusement son ami Ben McClure va mourir dans ses bras et John va pouvoir convoler avec Alice.

 

Sur la pellicule nous avons

John Wayne /John Mason

Marion Burns /Alice Gordon

Dennis Moore /Rudd Gordon

Reed Howes /Ben McClure

Joseph De Grasse /Dad Mason

Yakima Canutt /Le barman

Earl Dwire/Pete Expressman

Nelson McDowell/Le croque-mort

Chuck Baldra /Henchman

Bert Dillard / Buck 

The Golden West - David Howard - 1932

George O'Brien, Janet Chandler, Marion Burns, Onslow Stevens, Bert Hanlon, Fred Church, Frank Hagney, 

96 minutes

Dans le Kentucky en 1845 à Fairmont. Deux familles qui ne s'adressent plus la parole attendent leur progéniture : les Summers, Betty et les Lynch, David. Il se trouve que Betty et David sont amoureux mais le cachent à leur famille respective. Pour fêter l'arrivée de leur fille, les Summers organisent un bal masqué. Alors que Calvin Browne tente de déclarer sa flamme à la jeune femme, David, déguisé en hussard danse avec Betty. Dépité Calvin en réfère aux frères de Betty qui démasquent le mystérieux inconnu. L'un d'eux tire alors sur David qui, rendu furieux par une blessure au bras, se jette sur lui pour lui retirer son arme : le frère est tué dans la bagarre. En fuite David ne doit son salut qu'à un marchand ambulant, Dennis Epstein. Les deux hommes partent vers l'Ouest en rejoignant un convoi de migrants. Mais les Summers ne baissent pas les bras et le poursuivent de leur vengeance. Au cours d'un duel David refuse de tirer et le père de Betty le blesse grièvement. Soigné avec tendresse à Fort Henry par Helen, une jeune femme du convoi, David recouvre la santé et finit par l'épouser. Près de trois ans plus tard, maintenant parents d'un petit David, ils sont attaqués par les indiens ...

Je m'arrête là pour ne pas trop en dire sur ce film ultra rare qui parvient en 96 minutes à raconter une saga familiale qui court sur deux générations. On retrouve quelques plans que l'on peut voir dans Iron Horse tourné par John Ford ou dans d'autres films. Le début est un peu long à se mettre en place jusqu'au départ avec le convoi. George O'Brien joue le rôle de David père et fils qui deviendra Motano un redoutable chef indien blanc et qui luttera contre la progression du chemin de fer sur le territoire indien. 

L'histoire de ces deux familles bien que très condensée se suit facilement mais se perd un peu. Ainsi on a l'impression de voir un peu Secrets de Frank Borzage, un  morceau de The Iron Horse de John Ford, une part de The Big Trail de Raoul Walsh et peut-être que tous ces films ont peut-être inspirés celui-ci. George O'Brien se montre sûr de lui, monte magnifiquement à cheval, possède une certaine prestance en indien même avec une perruque qui ne le met certainement pas en valeur. Sa manière de parler "indien" est très caricaturale. 

Les deux femmes jouées par Janet Chandler et Marion Burns apportent la dimension romantique et Bert Hanlon apporte de la légèreté.

On retrouve de nombreux noms connus dans le générique, la plupart non crédités, comme Fred Church ou Frank Hagney (qu'on peut reconnaitre toutefois grâce à sa grande stature).