May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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jeudi 31 août 2023

The Rainbow Trail - David Howard - 1932

Le début de ce film se situe quelques années plus tard, après que Jane, Lassiter et la petite Fay Larkin se soient enfuis dans une vallée secrète et après que les rochers aient dévalé sur les bandits qui cherchaient à les arrêter.
Un cavalier, John Shefford pénètre dans une contrée escarpée et découvre un moribond qui vient de recevoir une flèche via un ingénieux dispositif visant à faire croire que ce sont les Navajos qui l'ont abattu. En fait il s'agit de bandits qui se cachent dans cette région de l'Arizona pour extraire de l'or sur le territoire des Navajos.
Le moribond n'est autre que Venters qui a tout juste le temps de transmettre à John une carte indiquant la vallée où se trouvent les fugitifs qui y vivent depuis de nombreuses années. Shefford se joint à Paddy Harrigan, le chef d'un convoi de mules devant amener des marchandises au Pueblo, fief des bandits ou une jeune fille est maintenue captive. C'est un mystérieux homme masqué nommé King Dyer qui mène la bande, secondé par Ike Wilkins.
Un indien reconnait John et Wilkins lui intime l'ordre de quitter le pueblo. Loin d'être impressionné, John va se baigner et fait la connaissance d'une mystérieuse jeune fille qui semble avoir peur. Plus tard John surprend Wilkins qui tente d'abuser une jeune indienne qu'il défend.
Son frère est le chef des Navajos Lone Eagle  qui empêchera qu'il soit jeté en bas de la falaise peu de temps plus tard. Les anciens racontent que la jeune fille enlevée est Fay Larkin et John va la tirer des pattes des bandits en tirant Lassiter et Jane hors de leur prison naturelle ...
Un film étrangement poétique. Le début n'est certes pas aussi palpitant que le premier opus intitulé The Riders of the Purple Sage, mais ce film n'est pas dénué d'attraits non plus.
Les images sont brillamment tournées grâce des paysages rocheux magnifiques comme on a peu souvent l'occasion d'en voir dans un western. Peu commune la scène de ces mules chargées de paquetages qui descendent à la queue leu leu un sentier escarpé qui serpente étroitement dans la montagne, images magnifiques et impressionnantes, de même les images de la course poursuite finale dans la poussière et les rochers. C'est franchement beau.
Un autre image qui me reste c'est celle de George O'Brien qui s'en va se baigner dans l'eau claire d'un bassin naturel. 
Alors qu'un petit oiseau enivré par la beauté du lieu gazouille à pleine voix, George qui sifflote en chœur fait la connaissance d'une charmante baigneuse intimidée par cette voix masculine venue de l'autre coté d'un rocher. C'est une scène très poétique charmante et romantique et c'est assez osé soit dit en passant.
On finit par se laisser entrainer par l'action et on suit les péripéties jusqu'à la fin avec plaisir. Ce film n'est pas sans rappeler ‘Unknown Valley’ de Lambert Hillyer tourné avec Buck Jones un an plus tard en 1933 dans lequel les membres d'une communauté vivaient en vase clos en empêchant quiconque d'entrer ou de sortir de leur vallée. Le souffle du déroulement comporte quelques similitudes.
L'un des méchants est incarné par Roscoe Ates, excellent dans ce rôle de beau garçon dur qui parle de façon lente et menaçante. Quelle surprise en découvrant qu'il s'agit du même Roscoe Ates qui jouera tant de fois auprès d'Eddie Dean le rôle de Soapy Jones une dizaine d'années plus tard.
Tous les protagonistes de ce film sont très bons, rien à redire à leur sujet, le sujet est peut être un peu brinquebalant avec ce couple coincé dans cette vallée depuis si longtemps, mais l'action m'a bien plu.
D'après un roman de Zane Grey
Ce film est la suite de Riders of the Purple Sage 1931.
Stunts :
Aline Goodwin
Cliff Lyons
Cy Clegg
Frank McGrath
65 minutes
George O'Brien ... John Shefford
Cecilia Parker ... Fay Larkin
Minna Gombell ... Ruth
Roscoe Ates ... Ike Wilkins
J.M. Kerrigan ... Paddy Harrigan
James Kirkwood ... Venters
William L. Thorne ... King Dyer
Robert Frazer ... Chief Lone Eagle
Ruth Donnelly ... Widow Abigail
Niles Welch ... Willets
Landers Stevens ... Frisby
Laska Winter ... Singing Cloud
Iron Eyes Cody ... John Tom


mercredi 16 septembre 2020

The Fabulous Texan - Edward Ludwig - 1947

Le réalisateur Edward Ludwig  a eu  un répertoire important dans des séries pour le petit écran mais par contre il sera très restreint dans le western grand écran car il n’en tournera que quatre et un muet mais un seul sortira du lot ‘The Vanquished’ avec la vedette John Payne.
Edward Ludwig sera plus prolifique dans les films de gangsters et d’aventures.
La guerre civile vient de se terminer les troupes rentrent chez eux et parmi eux le lieutenant John Wesley Barker et son ami Jim McWade retrouvent leur ville natale de Millsborough dans le Texas.
En ville nos deux amis se séparent et Wes se rend à la pharmacie pour revoir sa petite amie Alice la fille du Dr. Sharp dont il est épris secrètement mais cette dernière est plutôt amoureuse de son ami Jim.
Peu après Alice et Wes se rendent dans le bureau du journal local tenu par Utopia Mills et son scribe Elihu.
Wes va ainsi apprendre par Utopia que la police de l'État ordonne à tout le monde de rendre les armes et qu'ils vont vivre sous la coupe de politiciens corrompus.
Au même moment arrive le Capitaine Jessup de la police d'État qui informe Wes que son père le révérend Barker rédige des sermons incitatifs pour encourager la rébellion.
La situation va vite s’aggraver lorsque Wes et ses cousins les quatre frères Clayton seront informés par Alice que le révérend Barker vient d’être abattu froidement par la police de l'État mené par le Capitaine Jessup.
Ainsi sur le chevet de son père Wes et ses cousins s’organisent à la recherche de Jessup.
Wes et ses cousins se rendent chez le forgeron où ils vont surprendre Jessup et sa bande. Une altercation s’engage où Jessup va perdre sa vie et du coté de Wes son cousin Shep sera blessé.
Apprenant cela Jim va prendre la défense de son ami et il va rendre visite au général Gibson Hart qui va promettre que si Wes se rend il peut être assuré d'un procès équitable.
Ainsi Wes accepte de se rendre mais tombe dans un piège et il est aussitôt emprisonné et sur le point d être pendu.
Wes aussitôt va avoir le soutien de toute la ville qui se rallie à lui mais, craignant la violence, la police d'État déclare la loi martiale.
Jim va délivrer Wes et ses cousins et ils vont prendre le général Hart comme otage mais  la police qui les poursuit va réussir à libérer le général.
Désormais traqué comme un criminel, Wes va former une bande et semer  panique et vols d'argent à la police d'état pour les rendre aux citoyens écrasés par les taxes et, lors du cambriolage de la First National Bank, Wes va  tuer un shérif.
Peu après Jim est assermenté comme Marshall des États-Unis par le Général Sheridan qui va le charger de ramener Wes et de mettre fin au conflit.
Désormais les deux amis doivent se faire face mais qui s’en sortira ???
De nombreuses années plus tard Alice et son petit-fils admirent le monument érigé à sa mémoire mais elle lui rappelle qu’il n'était pas le seul à se sacrifier pour le Texas.
Aux cascades nous avons:
Jerry Jerome
Ted Mapes
Tom Steele
Henry Wills
Bill Yrigoyen
Les lieux de tournage:
Sedona, Arizona
Iverson Ranch - 1 Iverson Lane, Chatsworth, Los Angeles, California
Une durée vidéo de 95 minutes en VO  dans une copie N et B potable.
Le film sortira dans les salles Américaines le 09 novembre 1947 par contre restera inédit dans nos salles de cinéma.
Nos voisins les Belges le découvriront dans leur salles sous le titreLégende du Texas’
Une version sera ré-exploitée au cinéma qui sortira le 28 avril 1953 sous le titre ‘Texas Uprising’ de plus courte durée de 60 minutes.



Sur la piste nous avons:
Bill Elliott               ...Jim McWade
John Carroll           ...John Wesley Baker
Catherine McLeod ...Alice Sharp
Albert Dekker         ...Gibson Hart
Andy Devine           ...Elihu Mills
Patricia Knight       ...Josie Allen
Ruth Donnelly        ...Utopia Mills
Johnny Sands         ...Bud Clayton
Harry Davenport   ...Rev. Baker
Robert Barrat        ...Dr. Sharp
Douglass Dumbrille  ...Luke Roland
Reed Hadley              ...Jessup
Catherine McLeod

Albert Dekker

John Carroll 

Reed Hadley

lundi 10 juillet 2017

In Old Sacramento / Jack l'Espagnol - Joseph Kane – 1946

Joe  nous entraine du côté de la ruée vers l’or en Californie.
Il va faire endosser à Bill un double emploi, soit un bandit masqué ou un Dandy ! Il aura dans ses bras Constance Moore qui ne fera pas un massacre dans le western car elle n’en tournera que 3.
Par contre Constance nous fournira sa jolie voix pour 4 chansons avec la fameuse et célèbre chanson de jean Renoir ‘Parlez-moi d’amour’.

 1851 la ruée vers l’or fait rage en Californie, 2 prospecteurs, Johnny Barrett et son frère Bud sont pris à parti par des jumpers belliqueux qui vont abattre sans sommation Bud et blesser  Johnny.
Johnny sera secouru et ramené chez son ami Jim Wales qui va soigner sa blessure au bras. Johnny  jurera à Jim de venger le meurtre de son frère.
Jim Wales va lui conseiller de laisser la justice faire son travail.
Deux ans plus tard à Sacramento Jim Wales vient d’être élu Sheriff et il veut mettre fin à l’anarchie et contrecarrer dans le district un bandit masqué, nommé ‘Spanish Jack’ qui commet des hold-up de Stagecoachs.
Johnny est devenu un dandy et joueur professionnel dans les bateaux à roues et il est amoureux de la meneuse de revue Belle Malone du saloon ‘Silver Belle’.
Belle Malone a bien d’autres projets et décide de quitter la revue de ‘Silver Belle’ pour se produire dans le camp minier de Sonora puis, de là, prendre un bateau pour l’Australie.
Sachant cela Zebby Booker tenancière de la pension locale et amie de Belle va supplier son fidèle ami Johnny de la convaincre de rester mais rien ne fera changer d’avis Belle car elle veut rompre leur relation.
En effet Belle sait que Johnny est ‘Spanish Jack’ et ses actions vont à l'encontre de ses valeurs morales.
A bord de la Stagecoach se dirigeant vers Sonora Belle Malone et Zebby Booker sont accompagnées du Sheriff Jim Wales qui a la garde d’une grosse cargaison d’or.
Peu après leur départ ils seront attaqués durant la nuit par ‘Spanish Jack’ et son complice Laramie qui s'emparent du coffre d’or.
‘Spanish Jack’ en profite avant de prendre la fuite pour donner un baiser de force à Belle  mais dans sa riposte elle le mordra à l’oreille.
Il ne reste plus qu’au Sheriff Jim Wales à  appréhender ‘Spanish Jack’ !...et à moi de vous laisser découvrir l’intrigue et la fin.
Les chansons:
§ Speak to Me of Love (Parlez-moi d'amour)
§ The Man Who Broke the Bank at Monte Carlo
§ I Can't Tell Why I Love You, But I Do
§ My Gal Is a High-Born Lady
§ Strike Up the Band (Here Comes a Sailor)
§ Ho for California (Banks of Sacramento)
 Les cascadeurs:
Bud Geary
Tom Steele
Henry Wills
Bill Yrigoyen
Joe Yrigoyen
 
 Les lieux de tournages :
Iverson Ranch - 1 Iverson Lane, Chatsworth, Los Angeles, Californie
Kennedy Meadows, Californie
Kernville, Californie

 ‘Flame of Sacramento’ est un titre de ressortie de 1951 ainsi que le titre Français ‘Dans le Vieux Sacramento’.
 Une durée de 89 minutes en VO dans une  très belle copie N et B.
Le générique est en surplus nous avons 2 bonnes interprétations d’Eugene Pallette et de Lionel Stander
Bill Elliott….....Johnny Barrett / Spanish Jack
Constance Moore.....Belle Malone
Henry H. Daniels Jr. ...Sam Chase
Ruth Donnelly...Zebby Booker
Eugene Pallette.....Sheriff Jim Wales
Jack La Rue.......Laramie
Grant Withers…..Captain Mark Slayter
Charles Judels…..Tony Marchetti
Paul Hurst     .....Stagecoach Driver
Lionel Stander…..Eddie Dodge
Robert Blake…..Newsboy
Constance Moore 1920–2005

jeudi 1 mars 2012

The RoundUp - Lesley Selander - 1941

Richard Dix ..............Steve Payson
Patricia Morison ......Janet Allen
Preston Foster ...........Greg Lane
Don Wilson ................Sheriff 'Slim' Hoover
Ruth Donnelly ............Polly Hope
Douglass Dumbrille ...Captain Bob Lane
Jerome Cowan ...........Wade McGee
Betty Brewer ...............Mary, Child Rescued by Greg Lane
90 minutes

 The RoundUp  - Lesley Selander - 1941
Le jour de son mariage avec Steve Payson (Dix), Janet voit réapparaître son ex petit ami Greg Lane qu'elle croyait mort. Très vite elle est prise entre sa loyauté (minime !) pour son mari et son ancien amour ... Pendant ce temps une bande de bandits fournit illégalement des armes aux indiens ...
Un scénario découpé de manière hachée. On a de la peine à y croire, tant la pseudo loyauté nous paraît inexistante. De plus le personnage incarné par Preston est parfaitement antipathique ce qui ne permet pas d'éprouver de la sympathie pour l'héroine, pourtant fort jolie. Gravitant autour des protagonistes principaux, on trouve Don Wilson et Ruth Donelly qui incarnent respectivement un shérif tranquille et rondouillard et un chaperon plein de sagesse. Steve-Dix reste égal à lui-même malgré tout, dans ce rôle du  fair player bafoué qui observe les rencontres de sa femme avec son ami ... Difficile de bâtir une relation honnête dans ces conditions, non ?
  • Un résumé vu de la fenêtre de notre ami Didier que je trouvais fort interressant !...
N’oublions pas Richard Dix qui fut un acteur très populaire dans les années trente. En 1929, il avait remporté le meilleur rôle de l’année avec  Seven Gates to Balpate et  deux ans plus tard interprétait le rôle de Yancey Cravat dans la Ruée vers l’ouest qui fut couronné le meilleur film de l’année.
Dix a commencé a tourné en 1917 et sa carrière dans le muet est importante. Nous nous rappelons de Vanishing American, le premier grand Western pro-indien de 1925. Mais c’est en 1923 qu’il tourne son premier western : Call of the Canyon de l’excellent réalisateur Victor Fleming, d’après un roman de Zane Grey.
Semblant fort sensible à la cause indienne, Richard Dix incarne de nouveau un indien dans Redskin (1929) de Victor Schertzinger. 
Il faudra attendre 1940 pour que Richard Dix revienne au Western avec Cherokee Strip. Il enchaine avec six autres westerns en trois ans de temps. Aucun n’est un chef d’œuvre, mais tous se situé dans une moyenne honorable.
The Round-up date de 1940 et a été réalisé par Lesley Selander qui échappe habilement  à une histoire ennuyeuse de romance écrite par Harold Shumate jusqu’au ¾ du film. Le dernier quart qui se veut un retournement est d’une maladresse sans pareil de la part de l’auteur et le meilleur des réalisateurs ne pouvait palier à ce manque d’imagination. Shumate nous flanque une attaque d’indiens alors que nous suivions une romance noire proche du thriller. Il nous refera le coup dans Badlands of Dakota et nous transformera Jack McCall (l’assassin de Bill Hickock) en chef indien…
Le jour que Steve Payson (Richard Dix) se marie avec  la belle Janet Allen (Patricia Morison), l’ancien fiancé de celle-ci arrive au ranch des deux futurs époux. Or, Janet était la promise de Greg Lane (Preston Foster). Les deux hommes sont ravis de se retrouver et Greg  obtient la permission de rester sur l’exploitation qui est convoitée par des voleurs de bétails et par les Indiens qui se montrent agressifs.
 Intelligemment, Shumate nous propose de suivre les liens qui tissent Preston et Patricia et leur amour qui renait de ses cendres. La situation devient une véritable torture pour la jeune femme qui refuse les avances de Preston. Les deux jeunes gens se retrouvent à la ville, à l’insu de Richard Dix, et l’attirance devient insupportable… Le Western bascule dans l’adultère et le mélange est judicieux pour le moment.
Richard Dix accuse le rôle peu enviable du mari ainsi que le poids de ses années car il est beaucoup plus âgé que sa femme. Ce qui n’est pas le cas pour Preston Foster, plein de fougue,  qui se montre très séduisant. Or, son élégance et sa belle image de bon camarade s’étiole au fur et à mesure du film et il devient rapidement détestable. Mais il va se racheter en sauvant Richard Dix lors d’une attaque d’indiens. En revanche, Shumate ne se rachète pas avec une fin aussi imbécile et Lesley Selander rate de peu un excellent western.
 Ce trio d’acteurs qui connait bien la comédie et Selander qui filme toutes ses scènes de chassé-croisé s’impose comme un très bon réalisateur. Nous pouvons dire que la Paramount lui a sied à merveille et nous ne pouvons que regretter qu’il n’y soit pas resté. Souvenons nous de son Knight of the Range avec Russell Hayden.

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