May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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mercredi 30 mars 2022

The Singing Buckaroo - Tom Gibson - 1937

 Tom Gibson va faire ses premiers pas à Hollywood principalement comme scénariste. Ensuite il passera à la case d’acteur puis il va tâter de la caméra comme réalisateur à une époque ou l’écran était muet. Son premier film sera en 1920 et en 1937 il réalise son unique western parlant.
Le réalisateur va faire galoper Fred Scott, l'un des premiers Singing Cowboys car la demande était forte dans les années trente. Fred n’aura pas de mal à passer de l’opéra aux chants équestres durant une décennie et il mettra fin à sa carrière en 1942.
La belle blonde platine Victoria Vinton sera sa partenaire de service. Elle ne tournera que dans sept westerns entre 1934 et 1937. ‘The Singing Buckaroo’ est son dernier film car ensuite elle ira danser parmi les Ziegfeld Girls.
Le Cattleman Grant Gordon attend ses exaltés de Cowboys car c’est jour de paie et une enveloppe bien garnie de dollars les attend.
Soudain claquent des coups de feux et aussitôt Grant et ses vaillants cowboys sautent sur leurs montures pour venir au secours d’une cavalière poursuivie par deux malfaisants, les dénommés Ody et Red.
Inerte au sol après la chute de son cheval, la belle est secourue et transportée au ranch où Grant la remet entre les mains de Wotonna, la servante du ranch pour être soignée.
Grant pour en savoir un peu plus va fouiller dans le sac à main de la belle pour connaitre son identité mais à la place il va découvrir une importante liasse d’argent se montant à plus de 25 000 $. Ody et Red camouflés vont se faufiler discrètement dans la chambre et vont réussir à dérober le sac à main et prendre la fuite sous le regard du poltron Gabby un camelot ambulant venu pour vendre sa camelote.
Grant pas loin de là va chevaucher pour se saisir des deux malfrats et va leur mettre une belle raclée avec l’aide de l’Indien Maneeto, le mari de Wotonna qui va réussir à remettre la main sur le fameux sac.
Après la fuite des deux malfrats, Grant revient au ranch pour en savoir un peu plus sur la belle blonde qui refuse de révéler son identité, mais Gabby tient entre ses mains une coupure de presse qui va lui apprendre qu’une certaine Barbara Evans et son père sont portés disparus avec une somme de 25 000 $.
Pendant ce temps le président de la ‘The Corporal Finance Company’ Sam Gifford attend avec impatience ses deux complices Ody et Red qui vont lui avouer qu’ils ont échoué leur mission. Sam décide alors de se rendre au ranch de Grant et va l’aviser que que Barbara et son père ont volé l'argent.
Sam essaie de la voir mais Grant refuse de l'admettre dans la chambre en arguant qu’elle se remet du choc de sa chute de cheval.
Mais peu après le départ de Sam, Barbara va affirmer à Grant que l'argent leur appartient et insiste fort sur son innocence. Elle lui avoue que Sam est un promoteur qui prévoyait de voler l'argent de ses actionnaires. Elle et son père ont tenté d'empêcher le vol en prenant l'argent et ils avaient l'intention de le remettre aux actionnaires.
Sam va tenter le tout pour le tout avec ses deux comparses qui retiennent captif le père de Barbara. Sam va le forcer à écrire une note pour sa fille lui disant qu'elle doit leur restituer l'argent ou sinon il sera tué.
Il ne reste plus qu’à agir, Grant avec l’aide de ses cowboys et de l’Indien Maneeto expert en archerie avec ses flèches enflammées vont réussir à sauver le père de Barbara et à faire main basse sur la bande de vauriens.
Aux cascades:
♣Augie Gomez
♣Carl Mathews
♣Jack Hendricks
♣Wally West
Les performances musicales sont exécutés par Fred Scott et ses The Singing Buckaroos
**Cobwebs 'Round My Saddle
**Frankly Speaking

The Singing Buckaroos
Une durée de 50 minutes en VO en noir et blanc potable provenant d’un DVD de chez ‘Alpha Video’ paru le 15 Mai 2012.
Le film sortira dans les salles Américaines le 15 Janvier 1937 par contre inédit dans nos salles de cinéma. 
Mais plus de chance pour nos amis Transalpins il sortira sous le titre ‘Il Canyon della morte’.
Sur la piste nous avons:
Fred Scott .............Grant Gordon
Victoria Vinton ....Barbara Evans
William Faversham ...Dad Evans
Cliff Nazarro ........Gabby
Howard Hill ........Maneeto
Charles Kaley........Sam Gifford
Roger Williams ….Red
Dick Curtis ...........Odie
Ed Cassidy ...........Fake Deputy
Rosa Caprino .......Wotonna
The Singing Buckaroos ...Singing Cowhands
White King ..........Grant's Horse
Fred Scott

Victoria Vinton

Rosa Caprino

Howard Hill

William Faversham

Roger Williams

Charles Kaley

Dick Curtis

Ed Cassidy


jeudi 23 avril 2020

Vengeance of Rannah - Bernard B. Ray - 1936


Une voiture circule sur une route montagneuse. Deux hommes embusqués tirent sur le conducteur et la voiture dégringole en bas du précipice. 
Le conducteur est tué sur le coup, seul son chien Rannah s'en sort. Les deux tireurs s'empressent de voler un sac et prennent la fuite.
Quelques jours plus tard, dans une ville non loin, le directeur d'une assurance appelle l'un de ses meilleurs agents connaissant un région du nord pour enquêter sur un vol. 
L'agent, Ted Sanders accepte la mission et se rend au nord. 
Il ne tarde pas à découvrir le cadavre du pauvre homme ainsi que son chien avec lequel il fraternise.
Arrivé dans le patelin le plus proche, il trouve la ville en émoi car les patrouilles menées par le député Barlow sont incapables de trouver Pop Warner, le conducteur de la diligence qui a disparu avec la fameuse grosse somme. 
Les spéculations vont bon train, de nombreuses personnes pensent que Warner s'est tiré après avoir volé sa propre compagnie.
Sanders les détrompe et confie le chien à Mary Warner, la fille de Pop, car il sait que les bandits ne vont pas tarder à essayer de faire disparaître le seul témoin du meurtre. 
En effet les deux bandits tentent de s'en prendre au chien et le député semble être de leur côté ...
Sans doute l'un des films les plus nuls vus ces derniers temps. Difficile de faire pire, Bob Custer est raide comme la justice et semble dépourvu de réflexes, le film semble monté dans le désordre (ainsi Sam tire sur Ted mais celui-ci semble ne pas le reconnaître, Barlow indique sa vraie identité mais tout le monde considère le faux Barlow comme digne de confiance), bref, rien ne tient la route. 
Même Rinty semble s'en foutre, d'ailleurs il disparait mystérieusement vers la fin du film sans réapparaître.
D'après une histoire de James Oliver Curwood
Aux cascades:
Jack Hendricks
Wally West
54 minutes
Rin Tin Tin Jr. ... Rannah
Bob Custer ... Ted Sanders
John Elliott ... Doc Adams
Victoria Vinton ... Mary Warner
Roger Williams ... Frank Norcross
Oscar Gahan ... Nolan - Henchman
Eddie Phillips ... Macklin - Henchman
Ed Cassidy ... Sam - Posing as Barlow
Wally West ... Deputy Barlow

vendredi 27 juin 2014

Ambush Valley / La vallée de l’embuscade - Bernard B. Ray -1936

Une excellente histoire dramatique signée de Forrest Sheldon (et non  Bennett Cohen comme il est mentionné. Probablement que celui-ci a travailler à l’adaptation) pour un réalisateur incapable qui se cache sous le nom de Raymond Samuels, mais que nous connaissons mieux sous le nom de Harry J. Webb. Ce dernier est un ami du producteur Bernard B. Ray qui s’avère au même niveau que ce dernier. Qui se ressemble s’assemble.
Morgan, un riche rancher de la contrée voit sous un mauvais œil les nesters qui viennent s’installer sur ses terres… Son fils Clay qui a été élevé dans cette état d’esprit se range du côté de son père, mais celui-ci n’a jamais rien fait de sa vie, pas comme son père qui a travaillé dur pour arriver à ce qu’il a bâti de ses mains.
Un jour, le fiston se saoule en compagnie de deux cowboys du ranch Morgan quand Joe Potter, fils d’une nester, ouvre les battants du saloon pour se rafraichir tranquillement. Clay le provoque, mais Joe refuse toute bagarre. Finalement, il décide de quitter les lieux pacifiquement. Il ne porte pas d’armes sur lui. Clay dégaine alors son Colt puis lui tire une balle dans le dos. Le jeune fermier meurt dans le saloon.
Manning, le Marshall, a vu toute la scène de la fenêtre. Il pénètre à son tour dans les lieux pour arrêter Clay qui jure qu’il s’est trouvé en état de défense… Il réussit à échapper à l’homme de loi et une poursuite s’engage. Elle prend fin  au ranch Morgan où le jeune Clay s’est réfugié près de son père. Il a changé catégoriquement d’aspect. De l’image de dur qu’il donnait, il n’est qu’en réalité un être faible et sans personnalité. Le Marshall s’entretient avec le père Morgan et sa fille, donc la sœur de Clay qu’il doit épouser… Le père et la fille protestent  contre l’accusation. Pour eux, c’est impossible. Mais voilà que la mère Potter survient avec ses cowpunchers pour venger son fils. Clay s’échappe à nouveau…
Comme vous pouvez-vous en rendre compte, l’enchainement est excellent et il y avait un potentiel extraordinaire à tirer de cette histoire.  Mais confier une histoire pareille à ce producteur et ce dit réalisateur, c’est un peu comme donner du caviar à des cochons…
La mise en scène n’existe qu’à peine. Je ne prendrais qu’un extrait pour exemple. Celui  où Manning est encerclé dans une cabane par Morgan et ses hommes car le Marshall  détient Clay prisonnier. Manning, abrité (enfin presque) derrière la fenêtre,  tire sur ses adversaires sous l’œil de Clay qui se tient face à la même fenêtre ! Au bout d’une dizaine de secondes, Manning discute avec Clay en sortant quelque peu de son abri sans s’en rendre compte.
Son regard est planté sur son interlocuteur et il semble oublier  que Morgan et ses lascars sont censés lui tirer dessus !
Soudain, Manning prend une prune dans le bras gauche. Clay se lève d’un bond de sa chaise et la bagarre commence. Il a le dessus de Manning qui est affaibli par sa blessure. Plus tard, Manning est soigné par une femme qui inspecte son épaule et bras gauche recouvert de l’étoffe immaculée de sa chemise : -  Vous avez saigné abondamment Marshall, il faut s’occuper de cette blessure !
Voilà le style d’images insensées que vous propose Harry S. Webb. Il n’y a aucune réflexion, observation et même logique. On n’en arrive à se demander comment les acteurs, eux-mêmes, pouvaient accepter de se prêter à un jeu semblable.
Parfois, quelques beaux plans surgissent lorsque nous sommes en extérieur. Il faut dire qu’avec des paysages pareils, il était difficile de faire autrement.

A propos des acteurs, Bob Custer a fier allure et affiche vraiment une sacré gueule, mais il doit se contenter de ce que l’on lui demande de faire… Le jeune Eddie Philips qui interprète Clay devait être en attente de l’arrivée de Lee Strasberg pour apprendre à jouer car son jeu est digne d’un enfant de 10 ans pour la représentation de fin d’année.  
On regrette la mort de Wally Wales au début du film  et le manque d’appariations de l’actrice qui joue sa mère avec une forte personnalité : Vane Calvert.  Nous l’avions remarquée dans un western intéressant de Bradbury qui s’intitulait : Western Justice.

Enfin, la maison de production qui nous offre ce spectacle (déjà mentionnée sur ce Blog) s’appelle La Reliable Pictures Corporation.
Ce film est le remake de The Dawn Trail de Christy Cabanne avec Buck Jones. Il est fort probable qu’une troisième version ait été réalisée, mais j’avoue avoir des doutes sur les déclarations d’Imdb à ce propos. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas le remake de Texas Gunfighter avec Ken Maynard comme il est déclaré dans ce site ! Non et non !
Aux cascades nous avons:
Wally West

Pour le tableau nous avons
Bob Custer / Bruce
Victoria Vinton / Ann
Vane Calvert / Ma Potter
Eddie Phillips / Clay
Hal Taliaferro / Joel
Oscar Gahan / Diggs
Ed Cassidy / Nester
Victor Adamson / Nester 
Wally West / Nester
Jimmy Aubrey / Father

mardi 24 avril 2012

The Cheyenne Tornado -William A. O’Connor-1935

Reb Russell est fatigué de tourné pour la Willis Kent Production qui ne lui a proposé que des Westerns Z. Celui-ci est le dernier des dix.
Il s’intitule The Cheyenne Tornado. Paradoxalement, c’est certainement son western le plus acceptable. Le mérite en revient tout simplement au réalisateur William O’Connor qui ne réalisera que dix films dont un seul western : The Cheyenne Tornado.
Ce film tout aussi fauché que ceux de la Willis, mais il est correctement réalisé. De très bons plans nous surprennent et la photographie s’avère correcte. William O’Connor est avant tout un assistant-réalisateur et il a côtoyé de bons réalisateurs du western B comme Sam Newfield, Ray Nazarro et Derwin Abrahams  (pour la série des Charles Starrett), Hal Herman, Robert Hill, David Howard (pour Daniel Boone), Joe Kane, George Sherman pour ne citer que les principaux. On comprendra pourquoi ce Cheyenne Tornado est le meilleur ou le moins pire des Westerns avec Reb Russell.
VICTORIA VINTO
Ce film raconte l’histoire du Cheyenne Kid (Reb Russell) qui se fait embaucher par la fille Jane (Victoria Vinton) du ranchman (Lafe McKee) qui se fait tuer dès les premières images.  Persuadée que ce sont les éleveurs de moutons (ah ces mexicains !) qui l’ont assassiné, les cowboys surgissent au camp de Filipe, mais rapidement Cheyenne Kid s’aperçoit très vite que le Mexicain est innocent. Il s’agit en fait de Peter Lang, un salonard qui veut mettre la main sur le ranch et épouser par la suite la super Jane (on le comprend).
Ca chauffe dur dans The Cheyenne Kid ! Les bagarres à poings nus et les gunfights se succèdent à un rythme époustouflant. O’Connor arrive même à nous faire passer ses stock-shots  glissés ici et là, sans nous faire perdre l’intérêt de son western tourné en trois jours. 
Merci aussi à Oliver Drake qui nous a ficelé un scénario attrayant, pour une fois !
Aux cascades:
Dick Botiller
Art Dillard
Bert Dillard
Bill Hickey
Jack Jones
Eddie Juaregui
Tracy Layne
Lew Morphy
Bud Pope

Lieux de tournage
Andy Jauregui Ranch - Placerita Canyon Road, Newhall, California, USA 
Walker Ranch - 19152 Placerita Canyon Road, Newhall, California,
♦ Le tableau :
Reb Russell ... Cheyenne Kid
Victoria Vinton ... Jane Darnell
Roger Williams ... Clem
Edmund Cobb ... Pete Lang
Tina Menard ... Rita Farley
Winton Perry ... Jim Darnell
Dick Botiller ... Filipe
Ed Porter ... James Farley
Rebel ... The Kid's horse
                                
Didier bien installé dans sa stagecoach

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