May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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lundi 21 mai 2012

Mystery Range - Robert F. Hill - 1937


Tom Tyler, Jerry Bergh, Milburn Morante, Jim Corey, Slim Whitaker

55 minutes


Suite à une lettre envoyée par Jennifer Travis (Bergh), l'association de la protection des éleveurs envoie Tom Wade (Tyler) enquêter au ranch Travis. En effet un complot vise à empêcher Jennifer de devenir propriétaire du ranch à sa majorité qui aura lieu dans 5 jours. Non loin du ranch Tom intercepte Luke Bardos un dangereux criminel qui est justement sur le point de présenter les papiers d'accréditation fourni par Morgan à l'oncle de Jennifer qui est complice de l'escroquerie. Tom prend sa place et frappe à la porte du ranch Travis tard la nuit ce qui met la puce à l'oreille de Jenny. L'oncle Travis sous entend à demi mot que Jennifer doit absolument être écartée rapidement et le bétail doit passer la frontière. Pendant ce temps Jim (Morante) apprend que le chemin de fer est en train d'esquisser le parcours d'une future liaison qui passera par le ranch, sa valeur va donc fortement augmenter.

Après quelques malentendus, Jenny comprend enfin que Tom n'est pas l'homme de main de son oncle et fait croire qu'elle est prête à signer les papiers cédant le ranch à Morgan, l'escroc qui compte bien s'enrichir facilement. Pendant ce temps le vrai Bardos s'échappe et revient en direction du ranch alors que Morgan identifie Tom comme appartenant à l'association et réussit à s'enfuir ...

Merci pour la photo Jica !
Bien sûr ce n'est pas le meilleur film du monde mais on passe quand même un agréable moment grâce à Jerry Bergh (dont je n'avais jamais entendu parler) qui se montre très montée contre Tom Wade qui se fait passer pour Bardos. Du coup il a bien de la peine à se faire entendre. Ceci dit le film comporte quelques longueurs, et le montage est un peu haché. Une scène étonnante dans le bar, lorsque Jim se met à chanter (doublé) Home on the Range, la plupart des consommateurs ont la larme à l'oeil. Tom Wade fait preuve d'imagination en entrant dans la maison tel Tarzan au bout d'une liane, on a droit à quelques courses poursuites, deux pugilats et voilà, nos 55 minutes sont terminées.

dimanche 20 mai 2012

The Desperado - Thomas Carr - 1954


Wayne Morris / Sam Garrett
Jimmy Lydon / Tom Cameron 
Beverly Garland / Laurie Bannerman
Rayford Barnes / Ray Novak
Dabbs Greer / U.S. Marshal Jim Langley
Lee Van Cleef / The Crayton Twins,
Nestor Paiva ./ Captain Jake Thornton
Roy Barcroft / Martin Novack
John Dierkes / Police Sergeant
Richard Shackleton / Pat Garner
Avant tout, ce Desperado, c’est la roman de Clifton Adams ou encore un chef d’œuvre de la littérature du Western. Cet immense auteur de Westerns noirs nous a laissé derrière lui d’innombrables Novels qui vous marquent quand vous les lisez. Clift connait bien les deux côtés de la loi et il en est l’un des spécialistes. Que ces personnages soient des Sheriffs ou des Outlaws, ses héros sonnent toujours justes et il n’a pas son pareil pour écrire de cette façon. C’est la raison pour laquelle il a raflé à deux reprises le Spur Award. 
The Desperado raconte l’histoire de deux jeunes Texans qui se retrouvent sous le joug des Unionistes après la guerre de Sécession. La liberté des habitants se trouve bafouée. Un gouverneur mis en place par les vainqueurs impose sa  propre loi et il faudra plusieurs années pour qu’il soit remplacé.  Ainsi, les « ventres bleus », de par leurs abus, vont développer la révolte parmi les plus endurcis et ces rebelles  vont devenir en quelque sorte des proscrits du Texas.
Suite à des explosions de dynamite dans une ville et à la mauvaise considération des soldats de l’Union, le Capitaine Thornton envoie ses hommes mener une enquête qui se veut en réalité une représailles. Deux jeunes garçons dont l’un est jaloux de l’autre à cause de la femme qu’il aimait et qui a choisi son ami, sont inquiétés par les soldats qui se disent injuriés par des citadins. Ils conduisent les deux gars en prison pour mener des interrogatoires qui vont s’avérer démesurément violent. Ils parviennent à s’échapper et doivent quitter leur foyer. Ils ne tardent pas à être recherchés et considérés comme des bandits. En cours de route, ils rencontrent un Desperado, un as de la gâchette qu’ils décident de suivre… Lui aussi est un paria. Mais est ce l’homme dont ils allaient partager le destin ?
Le film vaut surtout en psychologie bien que l’action soit constante. Thomas Carr, le réalisateur, qui souffre du manque de moyens pour tourner ce film, s’en sort plutôt bien car l’adaptation du livre est dès plus fidèles. On ose à peine imaginer ce que la Warner Bros aurait pu faire de ce roman : un chef d’œuvre sans nul doute possible.
Tous les acteurs s’avèrent secondaires, ce qui apporte un réalisme certain au film. Seul, Wayne Morris nous ait connus et il se montre parfaitement à la hauteur de son rôle.
Un très bon western B. 
Mais si vous êtes attirés par ce desperado, commencez par lire ce roman publié chez Gallimard dans la collection Série noire.

Pour une autre vue : http://sperto.over-blog.com/article-the-desperado-thomas-carr-1954-94956448.html
 Dans la stagecoach le desperado Didier.....

samedi 19 mai 2012

The Phantom of the West - D. Ross Lederman - 1931


Tom Tyler, Tom Santschi, Joe Bonomo, William Desmond, Dorothy Gulliver, Frank Lanning, Tom Dugan, Kermit Maynard, Frank Hagney

Serial en 10 chapitres (172 minutes au total)
Titres :
  • 1. The Ghost Riders
  • 2. The Stairway of Doom
  • 3. The Horror in the Dark
  • 4. The Battle of the Strong
  • 5. The Leagoe of the Lawless
  • 6. The Canyon of Calamity
  • 7. The Price of Silence
  • 8. The House of Hate
  • 9. The Fatal Secret
  • 10.Rogue's Roundup
Un condamné à perpétuité s'évade après avoir déjà purgé 15 ans d'emprisonnement. 
Dans sa fuite il est aidé par Jim Lester (Tyler) qui apprend par la suite qu'il a sans le vouloir aidé le meurtrier de son propre père. 
Mais l'homme en question, Cortez (Lanning) lui laisse un mot lui expliquant qu'il est innocent et ajoute une liste de 7 noms d'hommes dont l'un d'eux est forcément coupable.
Lester se met en piste à la suite de Cortez qui veut faire la preuve de son innocence. En chemin Lester est attaqué, des mystérieux  billets signés le Phantom sont retrouvés et une bande de cavaliers masqués sévi dans la région. 
Une jeune employée du saloon qui n'est autre que Mona la fille de Cortez se mêle de vouloir aider son père ...
Beaucoup d'éléments se mettent en place dès les premières images et le nombre impressionnant de personnages prête vite à confusion. 
Pour ajouter un peu de piment à la sauce qui prend pourtant bien, on a aussi  Oscar (Dugan), un bègue qui veut devenir adjoint du shérif et qui n'apporte pas grand'chose si ce n'est la partie comique (un peu lourde toutefois), un shérif costaud qui semble efficace en la personne de Frank Hagney (une armoire à glace qui ne s'en laisse pas compter), un propriétaire de saloon interprété par Tom Santschi, les 7 membres de la liste dont le présumé tueur (dont Kermit Maynard), une bande d'une vingtaine de cavaliers masqués dont le but n'est pas clair du tout, bref, ça fait pas mal de personnes dont les caractères ne sont pas très clairement définis au départ, à part bien sûr le héros, la jeune fille (plutôt  charmante) et son père et le shérif.
L'action est constante et j'avoue avoir eu du plaisir à voir ce serial qui m'a paru moins bâclé que certains autres du même genre. 
Honte à celui qui imite les chevaux se battant au-dessus de Mona dans l'un des premiers épisodes : il n'a aucun talent pour imiter les hennissements !

 

vendredi 18 mai 2012

Range Warfare – S. Roy Luby - 1934


Le générique :
Reb Russell / Reb Russell, aka The Whistler
Rebel / Rebel, Reb's Horse
Lucille Lund / Sue Callahan
Hal Taliaferro- Wally Wales / Tommy Lord
Roger Williams / Jess Monroe
Slim Whitaker- Charles Whittaker / Sheriff Curt Turner
Lafe McKee / Wade Callahan
Eddie Boland / Jack Brady
Dick Botiller / Little Feather
Range Warfare de 1934 est le quatrième western de Reb Russell à la Willis Kent Production que nous avons déjà évoqué sans la rubrique des films avec Reb, la star du football.  On ne sait comment, mais le producteur s’était acheté les droits d’un livre d’E.B. Mann intitulé  The Dead Whistler. Comme dans la plupart des romans de cet auteur, il nous plonge dans l’univers des ranchmens confrontés à des vols ou des meurtres. E.B. connait bien son travail et dans chacun de ses livres on y trouve un réel plaisir à les lire.
Nous n’en diront pas autant de ce Western dont l’adaptation s’avère catastrophique, tout comme le réalisation de Roy Luby, qui pourtant nous a réalisé un grand nombre de bons westerns B. Sa direction des acteurs est insignifiante et il n’est pas rare d’écouter Reb Russell réciter son texte comme un gamin le fait  à l’école. Même Wally Wales que nous connaissons fort bien pour son talent d’acteur ne brille guère. Mais en avait il l’occasion ?
Curieusement, Luby s’attarde sur des scènes  sans intérêts, comme celle par exemple de huit cowboys qui sont liés au lasso les uns derrière les autres par Reb et qu’ un peu plus tard nous retrouvons en train de marcher à la queue leu-leu. Enfin, un cowboy survient et coupe leurs liens. Nous devons attendre impatiemment que ces scènes se terminent car elles sont totalement gratuites et ne servent qu’à prolonger le film… Les invraisemblances ne manquent pas également. Citons celle-ci : Wally Wales est gravement blessé d’une balle dans les reins et conduit par Reb dans un ranch tenu par Lafe McKee et sa fille. Reb discute tranquillement de la pluie et du beau temps avec ses interlocuteurs, sur le pas de leur porte. Le sort de Wally n’est évoqué qu’à la fin de la conversation. Personne ne se doute qu’il agonise !
♣  Il est clair que l’adaptateur n’a pas su tirer parti du livre et que personne ne semble croire à cette histoire. Il faudra attendre pour que Luby et Reb se retrouvent pour le tournage d’Arizona Bad Man qui est d’un tout autre niveau.

♣  A l'écriture the Reb Didier 







Ce qui frappe surtout c'est que Reb Russell parle excessivement lentement avec un accent à couper au couteau (pour tout dire on dirait même qu'il a de la peine à articuler, en plus il cligne beaucoup des yeux ?) ...Wally Wales est toujours très bien à tel point que je me suis demandé pourquoi diable n'était-il pas le héros de ce film ? Il disparait purement et simplement de l'image alors qu'il est supposé être secrètement soigné dans la maison (il semble surtout que tout le monde est HORS de la maison). Wally Wales est laissé à l'agonie sans que cela ne perturbe quiconque (je me suis dit la même chose)
Lorsque Reb court en bas de l'escalier, regardez bien comme il pose ses pieds en travers des marches histoire de ne pas se prendre les éperons dans la contre marche ... c'est amusant de le voir marcher comme un crabe.
Il y a en effet plusieurs scènes un peu longuettes, comme celle citée plus haut des prisonniers marchant à la queue leu leu et que l'on voit pendant trop longtemps. Par contre il y aurait eu matière à faire une scène d’anthologie avec l'indien qui intercepte le message et qui utilise son étrille américaine comme arme pour forcer son interlocuteur à parler ... Celui-ci pousse un grand cri et je peux vous dire que l'étrille (surtout réglée sur poils d'hiver !) ça doit faire très mal sur le visage ! 
Le point positif à part ça, c'est Rebel, le cheval : un bien bel animal ! Parlant de cheval, ai-je rêvé ou quelqu'un essaie-t-il d'imiter (mal !) le hennissement d'un cheval au début du film?

Lou la Rebelle ou Lou qui re-bêle ! ;-) 



mercredi 16 mai 2012

Riders of the Law - Robert N. Bradbury - 1922


Alors que le Sheriff Layne traque des contrebandiers près de la frontière canadienne, il tombe en embuscade et est laissé pour mort. Il est sauvé par deux cowboys errants, Jack Meadows et Toby Jones. Déterminés de trouver les criminels, Jack et Toby suivent les traces des contrebandiers qui les mènent à une ville. Le seul indice qu’il possède est un fer à demi brisé resté sous l’un des sabots d’un cheval.  Ils décident d’ouvrir une forge… Mais les deux hommes doivent faire  vite car les bandits veulent faire la peau au sheriff…
Ce résumé est la traduction que l’on lit sur la 4e de couverture du dvd produit par les Oldies.
Un Western rempli de qualités, d’effets de styles, de très bonnes direction d’acteurs de la part de Robert N. Bradbury qui s’annonce comme un metteur en scène hors pair de westerns B .Hélas, le développement de son histoire n’est guère convaincant et l’on s’aperçoit rapidement qu’elle manque de réflexion, de réalisme et qu’elle manque d’analyse. Cette histoire sent la précipitation. C’est le point faible du film qui aurait dû être bien meilleur.  
Il faudra attendre Forbidden Trail pour que Bradbury et Jack se retrouvent pour qu’ils nous jettent aux yeux un sacré western.
Pour la petite histoire, l’héroïne, la fille du sheriff, qui finira pas partir avec Jack à la fin du western n’est autre que sa femme dans le privé. Leur liaison ne durera que trois ans.
 Jack Hoxie véhicule une image forte de cowboy viril à laquelle on croit. Son copain c’est Frank Rice, ce drôle de sidekick. Vous serez étonné de voir figurer au générique le nom de Jack Pierce en tant qu’assistant réalisateur ainsi qu’acteur dans le rôle d’un badman.
Quelques années plus tard, il sera le créateur du fasciés du monstre de Frankenstein pour les besoins du chef d’œuvre de James Whale.   
A  l’époque où Jack a tourné dans ce Western, il venait de signer un contrat pour la Sunset Productions ‘dépendante de la Aywon Films – il y a de quoi s’y perdre) qui allait lui apporter une bien meilleure notoriété. Préalablement, il travaillait pour l’Arrow, firme nettement moins attrayante que la Sunset. Jack Hoxie allait y rester durant deux années consécutives avant de partir pour l’Universal. Pour le compte de la Aywon – Sunset Productions, il allait tourner une multitude de westerns intéressants : Back Fire d’Alvin J. Neitz (alias Alan James) ; Barb Wire ; The Crow’s nest de Paul Hurst ; Desert Rider de Robert N. Bradbury; 
The Forbidden Trail et Gallopin’ Through de Bradbury.
En voyant ce film et Forbidden Trail, vous comprendrez pourquoi Jack Hoxie était une star du Western. Jusqu’à présent, nous ne pouvions voir que les talkies avec Jack, mais ils sont d’une qualité nettement moindre que ses silents Westerns. 
Sur le carton noir et blanc nous avons
Jack Hoxie ... Jack Meadows
Marin Sais ... Barbara Layne
Frank Rice ... Toby Jones
Pat Harmon ... Deputy Dan Silo
Thomas G. Lingham ... Sheriff Layne  
Jack P. Pierce ... Pete Gushard
Frank Jonasson ... Ace Brokaw
Sonny Hicks ... Young boy  
Sur la stagecoach rouge nous avons Didier :

lundi 14 mai 2012

The Irish Gringo - William C. Thompson -1936


1936 - Il y a déjà cinq ans que Warner Baxter a remporté le prix du meilleur acteur dans le film magnifique d’Irving Cummings The Cisco Kid. 
Depuis, le célèbre bandido mexicain a disparu de l’écran. La Keith Productions se dit que c’est le moment choisi de renouer avec le Cisco Kid qu’elle baptise l’Irish Gringo car elle ne dispose pas des fonds nécessaires pour se payer les droits cinématographiques du roman.
C’est Pat Carlyle alias Patrick Petersalia qui écrit l’histoire en s’inspirant du personnage créé par O’ Henry. Après avoir écrit son texte, Carlyle endosse le costume du joyeux bandido justicier et le voilà en tête d’affiche avant que la Keith Productions n’est vu quoique ce soit. Le Director, c’est William C. Thompson, il avait dirigé Pueblo Terror avec Buffalo Bill JR qui a fait l’objet d’une critique dans ce blog…
Ce chef d’œuvre de la série Z nous raconte qu’un tas de gars sont morts pour trouver la mine du Hollandais et que cette légende a apporté plus d’une fois le malheur pour ceux qui l’ont recherché comme on peut s’en rendre compte…  La Keith productions avec son auteur à quatre pesos se sont penchés sur la question et nous ont narré une de ces aventures.
Tout d’abord, trois badmen torturent un vieil homme dans une cabane. Le chef demande agressivement au vieillard où il a planque l’or du Dutchman. S’il ne parle pas, ca va faire chauffer ! Le vieillard saucissonné sur sa chaise proteste en disant qu’il ne sait rien et qu’il n’est pas l’homme qu’ils recherchent.
Tant pis pour lui. Le chef demande à l’un de ses lascars de lui retirer ses bottes et de lui cramer les pieds avec des allumettes. Ca va chauffer effectivement. Surtout lorsque le Irish Gringo avec ses deux Sidekicks approchent avec leur canasson. Ils déboulent dans la baraque, mais trop tard : le vieux a été trop chauffé et il est déjà parti bruler en enfer. Des coups de feu éclatent dans tous les sens et tout le monde s’enfuit chacun de son côté.
Dans la même région, un autre vieil homme (William Farnum – seul intérêt du film) parle avec sa petite fille de 8 ans. A la première vue, ils sont très pauvres et vivent dans de terribles conditions. La gamine est nue sous sa salopette en jean et marche nue pied. Mais le vieux la console en lui confiant un secret. Il a trouvé l’emplacement de la mine du Hollandais. Ils sont heureux, s’étreignent , s’embrassent (j’étais tellement touché que j’ai embrassé ma voisine en lui disant que William Farnum avait trouvé l’or du Hollandais et que sa gamine en allait hériter). Mais le vieux éprouve  un pressentiment. Il se demande s’il ne va pas bientôt mourir. Alors, prudent, il dessine l’emplacement de l’or sur une chemise qu’il donne ensuite à la gamine. Comme ca, elle pourra mettre quelque chose sous sa salopette et pourra se trimbaler avec la carte sans se faire remarquer.
Punaise, le vieux a un sacré don du pressentiment et Carlyle un sacré sens narratif. Voilà que les trois bandits se pointent. Cette fois, au moins ils ne se sont pas trompés de vieux. Ca barde. Non, le grand-père ne parlera pas, même si on le brule vivant ! … et pan, une balle de 45 l’empêche de faire le malin. Seulement, voilà, ils ne mettront pas la main sur la carte.
La gamine chiale la disparition de papy. Mais voilà que le Irish Gringo arrive avec ses deux Sidekicks (deux pour le prix d’un dans ce western). Il récupère la fille qui a enfilé la chemise entretemps puis part vers la ville mi western – mi année 1936. Nous avons été transporté dans le temps, mais peu importe. A partir de ce moment, la gamine est portée dans les bras par un des Sidekicks jusqu’à la fin du movie, comme si c’était un nouveau-né. Pourquoi ? Aurait elle été victimes des trois badmen qui lei auraient brulé les pieds avec les allumettes et que cette scène a été coupée ? Quien Sabe comme dirait le Irish Gringo !
Enfin Pat Carlyle, le mexicain vêtu sur son 31 se mêle aux citadins en costumes et cravates dans les saloons  (sans se faire remarquer avec son grand sombrero!)Puis raconte à une belle qu’il est à moitié mexicain et à moitié Irlandais. Personnellement, je dirais qu’il serait plutôt à moitié Mexicain et à moitié idiot, tout comme ce film qui ne vaut pas un clou.
J’en ai les larmes aux yeux tellement j’ai ri !!! Appelez les amis en les prévenant qu’ils vont rigoler un bon coup en regardant The Irish Gringo ! Vous passerez une soirée inoubliable.
Allez go pour le générique
Pat Carlyle ... Don O'Brien -The Irish Gringo
William Farnum ... Pop Wiley
Bryant Washburn ... Malone, gang boss
Elena Durán ... Carlotta
Karlyn May ... Anita
Olin Francis ... Henchman Rawlins
Milburn Morante ... Buffalo, sidekick
Don Orlando ... Sidekick Pancho
Ace Cain ... Ace Lewis
Rudolf Cornell ... Jimmy Melton

Notre amigo Didier qui nous a bien fait rigoler dans sa stagecoach…..

dimanche 13 mai 2012

The Feud on the Trail - Robert F. Hill - 1937

Tom Tyler, Harley Wood, Milburn Morante, 

56 minutes

A la poursuite de bandits, deux hommes de loi Tom (Tyler) et Jerry (Morante) (mais oui !) abattent l'un d'eux qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Tom. Sur le moribond ils découvrent une lettre de sa sœur lui demandant de revenir à la maison car leurs voisins dérobent du bétail pour s'emparer du ranch familial. Tom prend sa place et se rend au ranch Granger. Sur le chemin il intervient alors que le père Granger se fait tirer dessus et se fait dérober $5'000 qu'il était sur le point de mettre à la banque et qu'il avait reçu du fameux voisin qui lui a forcé la main et qui est prêt à tout pour récupérer cette somme. Les voisins, sous la houlette de Ma Holcomb ont en vue une mine d'or qui se trouve sur les terres Granger ..
Très sympathique western dans lequel Tom Tyler a un rôle dual au départ. On sait d'avance qu'il va prendre la place du bandit et on sait aussi que sa sœur sera plutôt mignonne. Pourtant on ne s'ennuie pas une seconde car il y a de l'action et de l'humour. Il y a surtout un villain d'un genre peu exploité dans le western et qui pourtant est toujours très percutant lorsque la mise en scène est bonne, la matriarche qui décide de tout et qui a plein pouvoir sur ses fils et les hommes du ranch qu'elle dirige de main de fer.

 Ma Holcomb est de ce genre et n'hésite pas à envoyer les hommes voler ou tuer sans scrupule tout en restant dans l'ombre. La scène où Tom passant pour Jack rend une visite de courtoisie au ranch voisin est excellente : la mère fait semblant de rien et reçoit Tom avec un plaisir feint pendant que les hommes se resserrent autour d'elle. Lorsqu'ils en viennent aux poings elle va chercher un revolver qu'elle n'aurait pas hésité à utiliser si elle n'avait été interrompue par l'arrivée de Jerry.  Son fils Lance Holcomb est mauvais et complètement sous la houlette de sa mère. C'est tout à fait amusant de voir ce gaillard costaud à ses ordres. 
Il est toujours sympathique de voir les quiproquos du faux frère qui se retrouve avec une soeur dans les bras qui l'embrasse, puis qui s'installe sur ses genoux puis le force à chanter une chanson de leur jeunesse. La scène est très bien faite et Tom Tyler se montrer gêné juste comme il faut par la jolie et énergique Harley Wood.

Tom et Jerry chantent "The Old Chisholm Trail"sur le chemin les menant au ranch Granger. Ce chant sera encore interprété dans le bar par Jerry (doublé).

samedi 12 mai 2012

Bandits of the West - Harry Keller - 1953

Alors que des employés installent des conduites de gaz en direction de la ville, ils sont stoppés net par Galloway (Barcroft) le contremaitre du ranch Chadwick (Bardette), un homme arrêté plus de 7 ans auparavant pour le meurtre de Collier, l'un de ses amis avec lequel il venait d'avoir une altercation. Galloway refuse le passage sur les terres du ranch de Chadwick qui ne devrait pas tarder à revenir au ranch après avoir purgé sa peine. Le Marshal Rocky Lane calme les esprits et obtient du juge un permis de transit pour la compagnie du gaz menée par l'ingénieur Steve.
En ville Rocky a fort à faire avec les hommes du ranch qui tentent de semer la pagaille et qu'il finit par maitriser. Chadwick, qui vient d'arriver par diligence, paie la caution de ses employés et retourne enfin chez lui où il se rend compte que le ranch n'a pas été très bien géré durant son absence. Plus tard des vandales percent une conduite de gaz sur sa propriété et les soupçons pèsent à nouveau sur Chadwick. Rocky l'emprisonne mais alors que le gaz de ville est enfin installé des hommes du ranch éteignent les lampes de l'épicerie et la font sauter, tuant au passage l'épicier qui se trouve être aussi un des membres du jury qui avait condamné Chadwick à l'époque ...
Ah je l'ai trouvé encore meilleur que d'habitude celui-ci, grâce à une scène particulièrement poétique : alors que Chadwick est incarcéré Rocky lui ouvre la porte de sa cellule et lui demande s'il veut voir ce qui se passe dans la rue. Tout d'abord Chadwick refuse mais finit par venir regarder par dessus l'épaule de Rocky. On assiste alors à l'illumination progressive de la ville grâce aux lampes à gaz qui s'allument une à une. C'est fort joliment filmé de façon presque symbolique car au delà de l'acte simple d'allumer les lampadaires un à un, il s'agit tout simplement de passer des ténèbres à la lumière grâce au progrès. Rocky demande alors à Chadwick s'il veut allumer les lampes de la prison, et Chadwick, tel un enfant, s’émerveille devant la lumière. J'ai trouvé cette scène franchement émouvante grâce aux deux excellents acteurs que sont Rocky Lane et Trevor Bardette.
C'est aussi le genre de film qui vous démontre que certaines personnes se sentent toujours victimes et tombent dans un fonctionnement toujours identique qui ne leur permet pas de sortir du schéma qu'elles se sont créé.
Le film est de plus truffé d'action, et on ne s'ennuie pas une seconde grâce au gaz qui donne quelques frissons supplémentaires en provocant un suspens inédit !
Au générique nous avons :
Allan Lane. / Marshal Rocky Lane
Black Jack / 'Rocky's' Horse
Eddy Waller / Nugget Clark
Cathy Downs / Joanne Collier
Roy Barcroft / Galloway
Trevor Bardette ./ Jeff Chadwick
Ray Montgomery / Engineer Steve
Byron Foulger / Eric Strikler
Harry Harvey / Judge Walters
Robert Bice / Henchman Dutch
♣  Pour une durée de 54 minutes
 






 



Notre Cowgirl LOU pour le marquage.












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