May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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lundi 10 septembre 2012

Tim Holt et ses chevaux

Duke 
 
Duke, nommé Strike à la naissance puis changé en Duke, ce saddlebred alezan crin lavé (alezan selon la prise de vue ?) entrainé par Swede Lindell, est monté par Holt durant la période avant GMII. Après le service, l'acteur voulu reprendre ce cheval mais celui-ci mourut peu de temps après. Il fut remplacé par Lightning.
Très vif et passablement fin, il détonne quelque peu


Lightning
Tim Holt sur Lightning
Appartenant à Tim Holt, il peut être aperçu dans les films post GMII de l'acteur. D'abord étalon puis castré au milieu de sa carrière à cause de son tempérament trop agité pour le cinéma, le palomino est doublé par un cheval des écuries Fat Jones. A noter que ce cheval présente des fautes d'allures assez marquées, comme par exemple des transitions amblées ou un pas et un galop souvent libéralisés. On le reconnait facilement à sa liste (continue).
Tim, Duke et Martha O'driscoll
Sheik

Ce lipizzan blanc mis en haute école (passage, piaffé, pas/trot espagnol, révérence etc) servait aux shows, parades et apparition dans les rodéos. Il appartenait à Tim Holt et fut mis à la retraite en 1949 à l'age de 16 ans.

On peut également apercevoir Holt sur Steel et il y a souvent mention d'un 4e cheval, Sundance mais je n'ai pas pu trouver d'informations à son sujet.

dimanche 9 septembre 2012

Fighting Man of the Plains/L’homme de Kansas City-Edwin L. Marin-1949


Un western inédit dans nos contrés uniquement en VO et d’une durée de 1h33.
Pour la pellicule nous avons :
Randolph Scott as Jim Dancer
Bill Williams as Marshal Johnny Tancred
Victor Jory as Dave Oldham
Jane Nigh as Florence Peel
Douglas Kennedy as Le Procureur
Joan Taylor as Evelyn Slocum  
Barry Kelley ... Bert Slocum
James Todd as Paul Hobson
Paul Fix as Yancey
Dale Robertson ... Jesse James
Rhys Williams ... Le juge 


Le point de vue de Jica

Edwin va s’inspirer du livre ‘Fighting Man’ du romancier ‘Frank Gruber’.
Il aura 3 collaborations avec Randy ce film puis ‘Colt 45 de 1950’ et ‘Fort Worth de 1951’
Il nous entraîne dans les vastes plaines Américaines durant les jours désespérés de la guerre civile.
Pendant une journée d’août 1863 lors du raid de la bande de Quantrell à Lawrence dans le Kansas ils vont incendier et massacrer la population et là un  homme Jim Dancer de la bande  va commettre un meurtre par erreur sous les yeux d’Evelyn Slocum.
Les années passent 1868/1869 les frères Younger et les frères James sont dans tous les raids de la région.
 1870/1872 durant ces années Jim Dancer devenu renégat est recherché pour meurtre par l’agence de détectives Pleasanton.
Il sera enfin capturé par le détective George Cummings qui va l’informer que son meurtre commis 1863 n’était la bonne personne.
Lors de leur trajet, alors qu’ils traversaient une rivière en crue sur un bac de fortune, leurs chevaux pris de panique vont s’emballer. Après maints efforts de la part de Jim, Cummings va trouver la mort accidentellement.
Pendant ce temps une diligence qui se dirige vers Kansas City fait un arrêt.
A son bord se trouvent 5 voyageurs dont Dave Oldham en compagnie de Florence Peel.
Ces derniers vont découvrir au bord de la rivière Cummings mort enchaîné à Jim exténué et vont le secourir et il va leur déclarer qu’il se nomme Cummings.   
Ainsi Jim devient Cummings, comme tel il va se présenter à l’agence Pleasanton de la petite bourgade et va accepter le poste de Sheriff. 
Jim sous son étoile de Sheriff va entreprendre de  débarrasser la bourgade des bandits véreux qui l’infectent  sous les yeux de  Florence Peel et grâce à son vieux copain Jesse James qui va  le sauver  in extremis d’un lynchage et ainsi reprendre sa véritable identité.   
Une affiche horrible de 120x160 Française
Le point de vue de Lou
En 1863 alors qu’il chevauche avec la bande de Quantrill durant la guerre civile, Jim Dancer abat le père d’Evelyn Slocum qu’il croit être l’assassin de son frère.  La guerre finie, les années passent et Jim est devenu un fugitif traqué par le vrai assassin de son frère, Bert Slocum qui a mandé l’agence de detectives Pleasanton de Chicago pour le retrouver.
Le détective George Cummings le traque depuis 18 mois et finit par lui mettre la main dessus. Très près de son but, Cummings demande à un passeur de les faire traverser en bac une rivière en crue. Durant la traversée l’un des chevaux prend peur et se cabre, blessant à la tête Cummings qui perd la clé des menottes et tombe à l’eau en emmenant Jim Dancer. Après une longue lutte à soutenir l’homme mourant,  Dancer finit par se retrouver sur la berge où les passagers d’une diligence les trouvent lui et le cadavre du détective liés par les menottes. Jim leur annonce s’appeler Cummings et se présente comme le détective. L’un des passagers,  Dave Oldham coupe le poignet du pauvre Cummings pour libérer Jim/George mais note que le mort ne peut être que le détective par la position des menottes sur son poignet gauche. Toutefois il ne pipe mot à quiconque et tout le monde pense avoir affaire au vrai George Cummings. L’affaire est classée.
Jim donne sa démission à l'agence locale où il n'est pas connu et travaille quelques mois pour le chemin de fer qui arrive à Lanyard au Kansas. Après avoir reçu son salaire il s’installe à l’hôtel. Le premier troupeau de vaches fait son apparition avec son lot de problèmes :  des cowboys  pris de boisson s’en prennent aux citoyens et le shérif local n’ose pas leur faire face. Jim prend la défense d’une jeune femme qui ne le reconnait pas, Evelyn Slocum qui vit maintenant avec son oncle Bert. Lorsque l’agresseur le défie de tirer Cummings l’abat et réussit à arrêter les cowboys déchainés. Jim refuse de devenir shérif mais il est reconnu par le passager de la diligence Oldham et sa partenaire Florence avec laquelle il tient le saloon local. Tous deux le persuadent de prendre le poste et Jim/George est maintenant shérif nommé officiellement par la commission de Lanyard mené par l’affreux Slocum. Il fait du bon boulot et la ville devient sûre.
Mais Slocum a de grandes ambitions et nomme son homme de main, Johnny, comme député shérif.  Slocum a acheté des kilomètres de rouleaux de fil de fer avec lesquels il isole la ville pour retirer un maximum d’argent des chemins de fer et du bétail forcé de passer par la ville …
Difficile de résumer rapidement ce film bourré d’éléments intéressants. Au début on considère avec un peu d’étonnement ce Jim Dancer qui semble n’être qu’un aventurier sans foi ni loi qui abat de surcroit un homme sans défense. Le détective nous parait bien sympathique et on se trouve un peu déçu de le voir mourir si vite tout en se demandant ce qui va bien pouvoir se passer.
Lorsque Jim Dancer devient shérif, on se dit que le scénario bascule sur le thème de la rédemption ce qui n’est pas tout à fait exact. On continue à penser que Jim n’est quand même pas très sympathique tout en reconnaissant qu’il fait du bon boulot. 
L’intérêt de ce film réside dans le fait que certains dirigeants de la ville ne sont somme toute pas très honnêtes. Finalement on se dit que dans le fond ce n’est pas celui qui parait le plus malhonnête qui l’est, après que le propriétaire du chemin de fer ait rencontré Slocum. Tous deux jouent à très haut niveau pour tirer un maximum de profit chacun de son côté. Et là tous les coups sont possibles : Slocum utilise sa fortune pour consolider sa position de maitre de la ville et le chemin de fer veut payer le minimum pour traverser la ville dont il a besoin. Slocum a engagé un jeune blanc bec qui compte bien en tirer profit de son côté. Le propriétaire du chemin de fer n’hésitera pas à tuyauter Jesse James et sa bande histoire qu’ils attaquent la banque de Lanyard pour affaiblir Slocum. C’est d’ailleurs grâce à ce stratagème que Jim/George sera sauvé de la pendaison à la fin. Au final les « bandits » paraissent bien sympathiques et les citoyens influents bien malhonnêtes ! D'ailleurs on finit même par se demander si dans le fond la réalité ne dépasse pas la fiction !
De nombreux personnages connexes rendent la ville très vivante (comme le maréchal ferrant qui indique une direction à Jim ou le réceptionniste de l’hôtel). On peut apercevoir Kermit Maynard ou John Pichard, James Griffith a le petit rôle de Quantrill au début de ce film, Victor Jory se met du côté de Jim qu’il sauvera grâce à son amitié avec un vieux copain de guerre devenu détective pour l’agence Pleasanton et Dale Robertson dont c’est le premier rôle crédité campera de fort jolie manière le bandit bien aimé, Jesse James. 
La scène du tribunal vaut à elle seule son pesant de cacahuètes avec un juge véreux mis à l'écart essayant par tous les moyens d'"objecter" ! 
Le bien contre le mal, des apparences qui contredisent les actes, des personnages complexes dans un film complexe qui vaut le détour et mériterait une jolie édition avec des sous-titres français afin qu’on puisse bien comprendre toutes ses subtilités !

samedi 8 septembre 2012

Viva Cisco Kid - Norman Foster -1940



 Est la 5e aventure de The Cisco Kid:


Viva Cisco Kid mais non Viva el Senor G. Engel pour son scénario médiocre qu’il a écrit à partir du roman d’O’ Henri. Naturellement, il a repris ses deux héros pour cette série dont c’st le deuxième violet. Il s’agit donc de Cisco Kid et de Gordito incarnés respectivement par Cesar Romero et Chris Pin Martin. L’osmose de ses deux acteurs fonctionnent à plein régime et nous sauvent de cette histoire ennuyeuse de diligence attaquée par des bandits qui ne trouvent pas les 25 000 dollars qui auraient dus se trouver dans le coffre. Pourtant, l’argent sera volé et le Sheriff ne trouvera pas la somme, ni le banquier. Apparemment c’est le père de la jolie fille transportée dans la diligence qui serait l’auteur. Norman Foster filme sans génie ce film produit par la Fox qui nous séduit par certaines scènes, mais qui dans d’autres sont interminables.

Un Western inégal donc qui se laisse voir par le ton de comédie utilisée à bon escient par le réalisateur et les acteurs qui remplissent honnêtement  leur contrat. Nous retrouvons LeRoy Mason en méchant et surtout Stanley Fields en chef de bande qui aime les farces. Francis Ford apparait durant quelques minutes et Tom London qui arbore l’étoile de Sheriff est secondé par son deputy Hank Wordon. Ces deux derniers ne sont pas crédités au générique. On remarquera également Ray Teal figurant parmi les outlaws qui braquent la diligence. Ce n’est pas le meilleur Cisco Kid, mais c’est un western qui reste à découvrir.

 

Pour le tableau nous avons :
Cesar Romero / Cisco Kid
Jean Rogers / Joan Allen
Chris-Pin Martin/ Gordito
Minor Watson/ Jesse Allen
Stanley Fields/ Boss
Nigel De Brulier/ Moses
Harold Goodwin / Hank Gunther
Francis Ford / Proprietor
Charles Judels/ Don Pancho

vendredi 7 septembre 2012

The Last of the Mohicans / Le dernier des Mohicans - Maurice Tourneur - 1920









Wallace Beery, Barbara Bedford, Alan Roscoe,
73 minutes
D'après le roman du même nom de James Fenimore Cooper
Réalisation Maurice Tourneur et Clarence Brown (après un accident arrivé à Maurice Tourneur)
Le dernier des Mohicans

























En 1757, Cora (Bedford) et Alice Munro (Hall) vont retrouver leur père, le Colonel Munro commandant des troupes britanniques au Fort William Henry. Les français menés par Montcalm sont suivis de cruels guerriers Hurons excités par Magua (Beery) et l'eau de feu ...
Sur le chemin les menant au Fort, Alice et Cora rencontrent Uncas (Roscoe) son père Great Serpent (Chingachgook) et Hawkeye qui prennent le relais car leur guide a disparu mystérieusement. Bientôt ils sont attaqués par des Hurons et ne doivent leur salut qu'aux Mohicans qui vont faire tout ce qu'ils peuvent pour les mener jusqu'au Fort, lui-même sur le point d'être attaqué ...
Un de ces films qui vous fait prendre conscience de la marche inexorable du temps et de l’immuabilité de l'amour. Les paysages ont des aspects de début du monde et les images sont très poétiques. Souvent considéré comme le premier film pro indiens car les Mohicans y sont dépeints de façon noble et les Delawares comme une tribu pacifique et sage. Les Hurons par contre sont dépeints comme de vrais sauvages. Quant aux hommes blancs ils n'ont pas vraiment l'apanage d'une image de perfection. L'un d'eux, Randolph (Hackathorne) est même un lâche doublé d'un traitre.
L'action est surtout poétique, même si on a droit à des scènes d'une grande violence, comme l'attaque du Fort par les Hurons qui mettent en pièce, pillent, violent, tuent sans merci. 
B. Bedford et A. Roscoe regardent le soleil se lever ....
La fin est très poignante : Cora est déterminée à se suicider depuis la pointe d'un éperon rocheux si l'affreux Magua l'approche. Mais celui-ci est patient, il s'installe confortablement et attend que le sommeil surprenne la jeune femme. Alors qu'enfin il tente de la saisir, Cora bascule dans le vide pour lui échapper mais Magua la retient. Lorsqu'elle aperçoit Uncas elle tente de s'accrocher et de remonter mais Magua dépité veut alors la faire tomber dans le vide. Terrible ! Dans un final tout en finesse, Uncas se retrouvera auprès de sa bien aimée et lui prendra la main très délicatement. Tous deux auront droit à un enterrement selon les coutumes respectives anglaise et indienne.
En gros je dirais que c'est un film romantique sur un amour impossible dans un écrin d'images poétiques.
Barbara Bedford qui épousera Albert (Alan) Roscoe en 1922 se montre peu expressive et quelques fois presque absente. Albert Roscoe est le noble et droit Uncas, très crédible et touchant dans ce rôle. Son accoutrement n'a rien de ridicule, d'ailleurs les indiens apparaissent tout à fait naturels contrairement aux blancs toujours un peu risibles avec leurs collants et leurs perruques !
Wallace Beery cabotine dans une scène mais apparait comme un homme cruel avec ses peintures de guerre. 
A noter une apparition non créditée de Boris Karloff en indien (lançant cruellement un bébé en l'air) ...
Un grand nombre de films ont été tournés sur ce thème. Je n'en ai vu aucun autre à ce jour et ne peux donc pas comparer. Il semble toutefois que cette version soit la plus proche du roman de James Fenimore Cooper.
Chief Great Serpent (Père d'Uncas) : "Woe for the race of red men! In the morning of life I saw the sons of my forefathers, happy and strong -- and before nightfall I have seen the passing of the last of the Mohicans!" 

Plus de détails sur films-muets.blogspot.ch

Un peu d'histoire
http://www.mohicanpress.com/mo08007.html

Les Mohicans
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohicans



jeudi 6 septembre 2012

The Smoking Trail - William Bertram - 1924

Bill Patton
Bill Patton est un cowboy de l’écran à part des autres de la période du muet. Il est mince, de taille moyenne, le visage émacié et discret. 
De par sa nature assez effacée, des acteurs plus extravagants comme Tom Mix ou de formation théâtrale comme William S. Hart pour n’en citer que deux, lui prennent la tête d’affiche avec aisance.
Toutefois, ce Bill Patton qui a connut la vie du ranch avec ses parents décide de les quitter un jour pour suivre un cirque. 
Puis le voilà arriver à Hollywood où il se fait engager.
Sa connaissance des chevaux, ses prouesses acrobatiques et un don certain pour la comédie ne pouvaient que séduire les producteurs.C’est le réalisateur Clifford Smith qui l’engage en premier pour deux rôles secondaires dans deux westerns avec Roy Stewart en 1918.
 Mais il faut attendre 1921 pour que Alvin J. Neitz le dirige dans son premier rôle en 1921 : Outlawed. 
Bill tourne pour diverses petites maisons de production jusqu’en 1926 puis l’année suivante, il  entre à la FBO où il tourne avec Tom Tyler dans The Flying U Ranch.
Bien que sous contrat avec cette firme, il passe parfois  à Universal ou encore à  la Davis, mais dès 1929, il apparaît en deuxième ou même troisième plan.  Durant les cinq premières années des années trente, il se retrouve aux côtés des grands noms du western comme Buck Jones, Bob Steele, Hoot Gibson, Ken Maynard et Tim McCoy.
L’excellent réalisateur de westerns B, Alan James lui offre son dernier grand rôle en 1935 pour Arizona Trails. Bill continue de tourner jusqu’en 1942, mais ces plus beaux jours sont derrière lui. 
Notons le fabuleux western de David Howard « Marshal of Mesa City auquel il participe en 1939. Bill décède à l’âge de 57 ans en 1951.D’après les quelques historiens du western  (américains) qui se sont penchés sur la carrière de Bill Patton, ils retiennent la firme 
Chesterfield comme étant la meilleure à avoir 
procuré les meilleurs films avec Bill. 
Pour ma part et modestement,  je n’avoue en avoir vu que trois sur  sept, et aucun ne m’a séduit autant que Smoking Trail qu’il a tourné en 1924 pour la Hutter/Modock Sales.
L’histoire raconte l’histoire d’un Texas Ranger qui se fait passer pour un cowboy cherchant du travail dans une contrée où il sait que du bétail est volé.
Contrairement au souhait du contremaitre, il est embauché par un ranchman qui est au bord de la ruine. Il doit de l’argent à la banque et cette situation convient fort bien au contremaitre qui, en toute complicité avec un gredin de la ville veulent s’accaparer son domaine. 
Le ranchman qui est veuf est accompagné de ses deux filles qui tentent de l’aider, mais en vain. Rien de peut arrêter la chute du ranchman, sauf Bill Patton naturellement qui parvient à s’introduire dans la bande cowhands pour mener son enquête…
L’histoire reste très conventionnelle, mais son découpage est fort bien fait et le réalisateur William Bertram (qui joue le rôle du père) sait tirer partie des superbes paysages et de très bons cadrages. Beaucoup de plans rapprochés donnent une certaine profondeur aux personnages et ce film de 50 minutes se laisse regarder sans que l’on s’ennuie un seul instant.  Une mention particulière pour Jack House qui interprète le contremaître véreux. Il est crédible à souhait et nous pouvons déplorer qu’il n’est pas fait carrière dans le Western.
Soulignons qu’il a doublé Joel McCrea dans Buffalo Bill du grand Wild Bill Wellman!


Pour le tableau nous avons : 
Bill Patton /Bob Norton
William Bertram /Jack Barton
Jack House /Buck Bailey
Thomas W. Ross /Arizona Pete
Alma Rayford /Bonita Barton
Adrian Rayford /Flora Barton
Bud Geary /Tom Lathrop
          

mercredi 5 septembre 2012

Wells Fargo Gunmaster - Philip Ford -1951

  Une diligence conduite par Skeeter est attaquée mais Rocky Lane, un agent spécial de la Wells Fargo, arrive à pic pour tirer le conducteur de ce mauvais pas et abat l'un des bandits sur lequel on trouve une mystérieuse note indiquant le nom d'un bar de Cedarville et une combinaison de chiffres. 
Lane organise un faux hold up de la diligence et dérobe $20'000 en actions puis se rend dans le bar de Cedarville dans le but de rencontrer les bandits. Il comprend que la combinaison de chiffres correspond au jeu de la roulette et tente sa chance. Aussitôt il est emmené auprès de Ed Hines, le gérant qui lui propose de rencontrer le grand patron qui devrait échanger les actions contre du cash. Le patron a dans l'idée de se débarrasser de Lane et de garder toutes les actions. 
Il se trouve que son plan est contrecarré lorsque Tommy, le petit frère d'Ed est trainé par son cheval sous les yeux de Lane et d'Ed. Lane sauve Tommy et Ed, qui se sent redevable, refuse de l'amener au rendez-vous pour lui éviter d'être abattu....
Ce film est intéressant parce qu'il met en cause un homme qui a un besoin urgent d'argent pour soigner son petit frère. Du coup il perd un peu le sens des limites légales et se rend finalement compte qu'il est du mauvais coté de la loi. Le spectateur bien installé dans son fauteuil se rend compte que la limite entre l’honnêteté et la malhonnêteté n'est pas toujours si facile à déterminer et que le but final peut vous faire perdre le sens de la réalité. 
J’apprécie deux choses en particulier dans cette série :
  La première c'est que Rocky Lane est toujours constructif. Dans ce film par exemple, Skeeter fait un grand nombre de bourdes. Et bien Rocky ne perd pas de temps en semonces ni même n'exprime de la déception mais imagine tout de suite comment agir dès ce moment. Il reste proactif et positif. 
  La deuxième chose, c'est que Rocky Lane, contrairement à de nombreux acteurs, ne donne jamais l'impression de tirer des coups de feu à la va vite et prend le temps de viser avant d'appuyer sur la détente. Son regard est toujours déterminé et il semble toujours rester parfaitement maître de la situation. 
  Un générique d'une durée de 60 minutes en VO.
Allan Lane  /  Allan 'Rocky' Lane
Chubby Johnson  /  Skeeter Davis
Mary Ellen Kay  / Carol Hines
Michael Chapin  /  Tommy Hines
Roy Barcroft  /  Henchman Brick Mason
Walter Reed  / Ed Hines
Stuart Randall  /  John Thornton
William Bakewell  / Charlie Lannon
George Meeker  / Roulette Croupier 
 Anne O'Neal  /  Stage passenger

  Une écriture de LOU

mardi 4 septembre 2012

Song of the trail - Russell Hopton - 1936



 L’Ambassador Pictures a dans l’ensemble bien utilisé Kermit Maynard à travers 16 Westerns, de 1934 à 1937. Quelques uns  de ces films  ont pour décor le canada dans lesquels Kermit endosse l’uniforme des mounties. Tous ou presque sont des adaptations des romans de James Oliver Curwood ainsi que certains westerns, même s’ils n’ont qu’un lointain rapport avec les livres ! 
Le meilleur d’entre tous me semble être Red Blood of courage et Fighting trooper que John English a dirigeait et avec lesquels il débutait sa carrière.
 Effectivement, le producteur Conn savait lâcher des moyens financiers quand il le jugeait nécessaire. C’est ainsi que l’on voit jouer aux côtés de Kermit une grande actrice comme Evelyn Brent (dont notre amie LOU nous en a fait l’éloge dans un commentaire à propos d’un Hoppy) dans Song of the Trail.
C’est l’acteur Russell Hopton qui réalise Song of the trail. Il avait déjà assuré la mise en scène du premier film produit par l’Ambassador : Black Gold. Sa prestation reste faible, mais son film se laisse agréablement regarder car il bénéficie d’une excellente histoire. Conn est passé à côté d’un grand western…
Comme dans plusieurs films produits par Conn, le début est consacré à l’habileté de Kermit Maynard. Comment il monte à cheval, accomplit des prouesses, sait manier le lasso et tire au Colt 45. C’est le meilleur, il n’y a pas à contredire Conn.


 Kermit qui rencontre une jolie dulcinée du nom d’Evelyn Brent lors d’un tir sur des bouteilles, attire sa sympathie puis lors d’une visite dans un saloon, Kermit tombe sur son père interprété par George Hayes qui se fait plumer au poker. 
Il est invité à jouer quitte ou double sous les yeux de Kermit qui observe en tant que spectateur. Perdant à nouveau, Hayes sort une feuille de papier pour léguer sa mine au nouvel acquéreur et tricheur de poker. Je citerai Wheeler Oakman. 
La trame du récit part de ce simple fait, mais elle va considérablement évoluer  et il va falloir suivre car tout va se compliquer…
Le film est bondé d’action qui arrive toujours au bon moment. Le découpage du scénario est vraiment bien fait. Une des scènes les plus folles est celle ou Kermit Maynard se bat seul contre une quinzaine de cowboys dans le saloon. Il saute par-dessus les tables, gravit l’escalier en faisant tomber ses adversaires, se jette sur les lustres pour arriver de l’autre côté de la salle, en assomme un ou deux sur son passage. Tout se déroule si vite que le réalisateur a choisi de se reculer au maximum pour filmer les scènes spectaculaires en plan fixe.
Dommage que Russell Hopton ne connaissait pas les films de Michael Curtiz…

Le générique:
Kermit Maynard / Jim Carter
Evelyn Brent / Myra
Fuzzy Knight / Pudge
Andrea Leeds / Betty Hobson
George 'Gabby' Hayes / Dan Hobson
Lynette London / Saloon Girl
Wheeler Oakman / Bob Arnold
Lee Shumway / Stone
Roger Williams / Miller
Charles McMurphy / Curtis
Rocky the Horse / Rocky - Jim's horse

Evelyn Brent

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