Rares sont les westerns réalisés avec de vrais Indiens.
The Devil Horse en fait partie.
Il raconte l’histoire d’un jeune garçon parti pour
l’ouest avec ses parents qui font partie d’un convoi de pionniers. Ils sont pauvres,
comme la plupart de ces gens.
En traversant les Badlands, ils sont attaqués par une
centaine de Crows qui massacrent le convoi en quelques minutes. Heureusement le
jeune gars réussit à échapper aux mains des peaux-rouges.
Une poignée d’entre eux tentent vainement de
s’approprier un poulain noir que le jeune garçon élevait au biberon.
Le poulain s’enfuit lui aussi, puis arrivé sur une
hauteur, piétine un Warbonnet vouant une haine sans pareil aux Crows.
1 880, les années ont passées. Le poulain a atteint
une taille adulte. Il est devenu un animal maudit par les Indiens qui le
craignent comme la peste.
Ils le pensent même ensorcelé. De temps à autre, il tombe comme la foudre sur l’un d’eux pour le piétiner de ses sabots fougueux.
Ils le pensent même ensorcelé. De temps à autre, il tombe comme la foudre sur l’un d’eux pour le piétiner de ses sabots fougueux.
Un jour, un scout Dave Carson traçant les pistes pour
l’armée est capturé par les Crows qui n’ont juste que le temps de l’attacher
car le cheval arrive en galopant dans leur direction. Les peaux-rouges
s’éparpillent.
Au moment où le cheval allait se cambrer pour tuer le prisonnier, son instinct le retient. Quelque chose semble renaître entre l’animal et Dave. Ils se reconnaissent et une sorte de passion étreint le cheval et l’homme.
Au moment où le cheval allait se cambrer pour tuer le prisonnier, son instinct le retient. Quelque chose semble renaître entre l’animal et Dave. Ils se reconnaissent et une sorte de passion étreint le cheval et l’homme.
L’histoire se poursuit sur un rythme extraordinaire.
Nous sommes subjugués par ces images fabuleuses que nous offre Fred Jackman, le
réalisateur. L’action se déroule à une cadence infernale, sans que nous soyons
agressés par les cartons affichant les dialogues.
Tout est tourné en extérieur et les Indiens, inutiles
de le préciser sont authentiques.
Nous sommes surpris par les moyens importants
pour la réalisation de ce Western. Durant une scène de bataille, nous
voyons une centaine de tuniques bleues charger les Crows. Il y là plus de deux
cents cavaliers qui s’affrontent dans les plaines vallonnées du Wyoming.
Le héros de ce film est essentiellement ce cheval du
diable qui est toujours à son avantage devant la caméra de Fred
Jackman.
L’auteur dont nous ignorons le nom étant donné qu’il n’apparaît pas au générique nous propose en réalité deux histoires parallèles en suivant les amours du Devil Horse et de la jument montée par l’aide de camp de l’officier et le début d’une romance entre Yakima Canutt et de Gladys Morrow.
L’auteur dont nous ignorons le nom étant donné qu’il n’apparaît pas au générique nous propose en réalité deux histoires parallèles en suivant les amours du Devil Horse et de la jument montée par l’aide de camp de l’officier et le début d’une romance entre Yakima Canutt et de Gladys Morrow.
Nous sommes heureux de voir évoluer le grand cascadeur
Yakima Canutt dans ce rôle de scout qui sera relégué à tous ses rôles de badmen
dans les années 30.
Profitons pour souligner que c’était un acteur de westerns de premier plan durant les années 20 et que c’est sa voix qui l’a trahie en contractant une fièvre. Affublé d’une voix cassée, il ne pouvait plus obtenir de premier rôle lorsque le parlant est arrivé.
Profitons pour souligner que c’était un acteur de westerns de premier plan durant les années 20 et que c’est sa voix qui l’a trahie en contractant une fièvre. Affublé d’une voix cassée, il ne pouvait plus obtenir de premier rôle lorsque le parlant est arrivé.
Parmi les acteurs, nous reconnaissons cet acteur
impressionnant qu’est Robert Kortman dans le rôle d’un Indien.
Sur la toile nous avons :
Rex the Wonder Horse / The
Devil Horse
Yakima Canutt / Dave Carson
Gladys McConnell / Marion
Morrow
Bob Kortman / Prowling Wolf
Roy Clements / Major Morrow
Fred Jackman Jr. / Young Dave