May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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samedi 16 mai 2015

Six Feet Four - Henry King – 1919

Un soir de tempête, au relais de diligences qui fait office de saloon, des hommes attendent l'arrivée de celle du soir en racontant qu'autrefois, par une nuit du même genre, une diligence avait été attaquée et le coffre dérobé. 
La diligence arrive et les passagers en descendent avant de se précipiter au chaud à l'intérieur pour éviter la pluie. Parmi eux se trouve Winifred Waverly (Vale) la nièce de Pollard qui revient de l'Est. 
Un mystérieux homme masqué portant des chaps laineux (wooly chaps) pénètre dans la salle et demande à ce qu'on lui remettre les sacs contenant les valeurs sous la menace de son revolver puis s'enfuit dans la nuit. 
Quelques minutes plus tard un grand gaillard de 6'4 ft (1.93 m) Buck Thorton (Russell) fait son apparition et tout le monde le désigne comme le bandit car il porte les mêmes vêtements que celui-ci. Buck croit d'abord à une blague puis comprend que la situation est sérieuse. 
Il demande au shérif de confirmer sa présence dans son office lorsque la diligence est arrivée et aussi quelques minutes plus tard. Le shérif semble hésiter à confirmer l'alibi mais un stranger (Clark) de passage fait remarquer qu'il a bien vu le dénommé Buck se rendre chez le shérif juste avant l'arrivée de la diligence.

Alors que Buck prend congé de Winifred, elle reçoit un message lui demandant de passer à la banque récupérer une grosse somme d'argent pour la rapporter et de le rejoindre au ranch car il n'a pas le temps de venir la chercher. Buck l'accompagne à la banque car il doit une traite. Il escorte Winifred un bout de chemin et les deux sympathisent. 

Plus tard ils font halte chez Harte et alors que Buck amène les chevaux dans la grange un mystérieux inconnu masqué ressemblant fort au voleur de la veille pénètre dans la maison et exige la somme que Winifred transporte pour son oncle. Croyant à une farce de Buck elle la lui remet et l'inconnu disparait. Lorsque Buck revient après s'être occupé des chevaux, Winifred lui demande de lui rendre l'argent ...

Vola Vale 

Il y avait longtemps que j'attendais d'avoir la chance de regarder ce film maintenant réédité chez Sinister pour plusieurs raisons : l'une d'elle c'est que c'est l'occasion de revoir William Russell que j'avais beaucoup apprécié dans le film The Blue Eagle de John Ford (1926) dans lequel il faisait face à George O'Brien et dans Anna Christie, 1923 (on peut aussi le voir dans Midnight Taxi, 1928). La deuxième raison c'est que c'est un film de Henry King et un western qui plus est.
L'histoire est très bien montée et menée d'un bon pas. On débute en plongeant dans ce bar comme si on y était, les décors paraissent authentiques, les personnages sont plus vrais que nature. Après la tempête de la veille, le jour se levant on découvre la petite communauté avec ses maisons de bois et ses trottoirs en planches. 
Pas de temps mort et surtout des acteurs qui sont très naturels, à commencer par William Russell, ce grand gaillard genre armoire à glace avec un visage rude et un nez en trompette qui se prend le haut des portes trop basses pour lui dans toutes les maisons. Face à lui tout le monde semble petit, surtout la jolie Vola Vale. Les autres acteurs sont très naturels eux-aussi et rendent l'histoire plausible.


On découvre la vie rurale, une soirée dansante au Deer Lake avec l'orchestre local (qui nous est présenté avec humour comme l'orchestre symphonique !), deux ou trois revirements inattendus surprennent et plusieurs histoires entremêlées enrichissent l’intrigue. Les méchants ne sont finalement pas ceux qu'on croit, les gens en général non plus. Un vrai plaisir que de regarder ce film très bien présenté par Sinister Cinema, l'image est bonne en plus.



Une durée de : 52 minutes
William Russell  /  Buck Thornton
Vola Vale  /  Winifred Waverly
Charles K. French  /  Henry Pollard
Harvey Clark  /  Two-Handed Billy Comstock
Clarence Burton  /  Cole Dalton
Al Ernest Garcia  /  Ben Broderick
Jack Collins  /  Ed Bedloe
Jack Brammall  /  Kid Bedloe
Calvert Carter  /  Poke Drury
Perry Bank  /  Old Man Adams
John Gough  /  Jimmie Clayton
Anne Schaefer  /  Mrs. Riddell

mercredi 25 décembre 2013

Wild and Wooly - John Emerson – 1917

Douglas Fairbanks/Jeff Hillington
Eileen Percy/Nell Larabee
Calvert Carter/Tom Larabee
Charles Stevens/Pedro
Sam De Grasse/Steve Shelby
72 minutes
Partiellement teinté
A New York, Jeff le fils d'un riche entrepreneur est fou du Far West et ne vit qu^à travers les images qu'il en a. Ainsi pratique-t-il le lasso et le tir dans sa chambre et galope-t-il à Central Park affublé d'un accoutrement western sur un cheval western. Bien sûr tout le monde le prend pour un fou.
En Arizona une route doit être construite pour mener à une mine prometteuse. Les notables de la ville s'en vont à New York et réussissent à intéresser le père de Jeff à l'affaire. Celui-ci envoie son fils qui est ravi de l'aubaine. Comme tous les habitants sont prévenus de sa marote, ils décident de lui faire passer un bon moment, avec attaque du train, danses au bar, etc chacun s'habillant comme au bon vieux temps pour ne pas décevoir Jeff et le convaincre de construire la route. Les décors sont plantés, chacun parle comme au bon vieux temps et Jeff est ravi de faire la connaissance de la belle du coin qui sert d’héroïne en détresse ...
Tout va bien jusqu'au moment où l'agent indien décide de passer à l'acte pour de vrai avec l'aide de la tribu, Jeff veut riposter mais les balles de son revolver ont été remplacées par des balles à blanc ...

Le point de vue nostalgique sur le Wild West en 1917 ! Douglas Fairbanks s'en donne à cœur joie, il bondit, effectue de jolies prouesses sportives, dont la plus belle est sans doute de remonter dans sa chambre par dessous le bar en cassant les lattes du plancher suspendu au plafond.
Si l'idée est plutôt amusante au départ, on peut regretter que les indiens soient dépeints de façon très caricaturale et peu sympathique. Bien sûr on peut se demander aussi de quelle façon ils étaient perçus à cette époque depuis la côte Est ? Le film est assez fatiguant à suivre car Douglas Fairbanks ne cesse de bouger ... A conseiller donc plutôt à ses nombreux admirateurs.
Si vous avez l'œil vif vous apercevrez Monte Blue, Ed Burns, Bull Montana .. et peut-être même Adolphe Menjou bien qu'il ne soit pas certain qu'il ait tourné dans ce film que l'on trouve sous de nombreuses versions. 
La version Telavista n'est pas mauvaise et provient d'une copie de chez BlackHawk.
D'après une histoire d'Horace B. Carpenter, adaptation Anita Loos
Tourné à Fort Lee dans le New Jersey 


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