May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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dimanche 24 novembre 2013

Tex Ritter

   Tex Ritter 1905 - 1974
Woodward Maurice Ritter est né le 12 janvier 1905 à Panola County au Texas.
Il est issu d'une famille de petits propriétaires terriens.
Le ranch de ses parents devient bientôt le centre de son univers.
En compagnie de ses cinq frères et sœurs, il est très tôt bercé par les chansons du folklore Américain.
Les années passent, et tex devenu jeune homme se retrouve étudiant à l'Université du Texas pendant environ 5 ans, mais il n'a jamais obtenu son diplôme en droit.
Fasciné par la musique, il effectue ses premiers enregistrements pour l' "American Record Corporation" au tout début des années 30 et signe avec la société Decca nouvellement formée, en 1934.

1936 : Ed Finney (Grand National), organise un test à l'écran pour Tex Ritter.
Essai concluant avec à la clef un contrat de cinq ans.
Deux ans plus tard, Grand National a de gros soucis financiers.A ce moment là, Ed Finney passe chez Monogram avec Ritter.
Ce dernier s'y retrouve à tout point de vue, notamment en termes de moyens financiers alloués à la production des Westerns dans lesquels il apparait (une augmentation de 20 000 dollars par film).
Dans le cadre de l'affaire, Finney est devenu le chef de publicité Monogram, ainsi que le producteur et le directeur de nombreux films de la firme.
La collaboration entre Finney et Ritter a duré cinq ans et a contribué à la réalisation de 32 Westerns.Chez Grand National, une douzaine de très bons Westerns avec Ritter furent réalisés par Robert N. Bradbury.
Tex tourne 20 Westerns chez Monogram entre 1938 et 1941.
Sur les 20 films, 16 sont réalisés par Al Herman et les 4 autres par Spencer Gordon Bennet.
En fait dès le départ c'est Jack Randall (frère de Bob Livingston) qui était prévu pour le rôle principal, mais Tex plus populaire auprès du public (et meilleur chanteur) décrocha le contrat.
Lors du tournage de "Song of the Buckaroo" en 1938, Tex rencontre une jeune actrice nommée Dorothy Fay.
Trois ans plus tard en 1941, ils décident de se marier.Une union qui durera jusqu'à la mort de Tex en 1974.
Il y a beaucoup de critiques sur la qualité et la variété des Sidekicks de Ritter.

Pendant les 32 films chez Grand National et Monogram, Tex voit successivement défiler : Fuzzy Knight, Syd Saylor, Roscoe Ates et Hank Worden. Mais son acolyte le plus fréquent était Horace Murphy (15 films).
A souligner : si lors des scènes dangereuses à cheval tex était doublé par Yak Canutt et Wally West, il ne l'était pas pour les (nombreuses) bagarres à poings nus, contrairement à de nombreuses stars du Western à cette époque.
Après la Monogram, Tex s'engage chez Colombia Pictures.
Chez Colombia à ce moment là, on trouve Bill Elliott et Charles Starrett, deux grandes stars du Western.Mais aucun "Singing cowboy" pour rivaliser avec Roy Rogers ou Gene Autry, alors stars chez Republic.
Columbia décide alors de frapper fort en associant Bill Elliott avec Tex Ritter.
Mais au final, si les films sont plutôt bons, aucun des deux acteurs n'est réellement satisfait du résultat.
Le problème est résolu lorsqu’Elliott rejoint la Republic pour la série "Red Ryder".
Ritter de son côté, part chez Universal comme co-star dans les Westerns avec Johnny Mack Brown.Malgré tout, au bout de sept films rebelote : le duo s'achève avec le même sentiment d'insatisfaction de part et d'autre.
Tex termine alors sa carrière de cowboy-héros dans la série "TEXAS RANGERS" (PRC) avec (le transparent) Dave O' Brien.
Sur une période de dix ans, 59 Westerns firent de Tex Ritter le parfait exemple du chevalier de l'Ouest.Et le "Singing cowboy" le plus authentique de l'écran...






vendredi 22 novembre 2013

Black Diamond


Black Diamond

Avec Robert Mitchum dans "The Track of the Cat"

Black Diamond était un étalon noir "American Saddlebred". Il savait se battre, travailler en liberté et l'on pouvait le faire galoper en liberté d'un point à un autre, il ne déviait jamais de la trace qu'on lui avait présenté précédemment. Tout comme Misty il commença sa carrière en doublant Rex dans "Smoky". Il reçut un "American Humane Awards of Excellence" pour ses prestations dans "Black Midnight" (1949) et " Flame of Araby" (1951).
On le remarque aussi dans "The Track of the Cat" aux côtés de Robert Mitchum et comme le chef du troupeau de chevaux dans "Black Horse Canyon" (1954) avec Joel McCrea. Sa carrière fut longue d'environ 20 ans.

jeudi 21 novembre 2013

Frankie Laine Singing Cowboy

Frankie Laine 1913 - 2007


Frankie sera le plus grand chanteur des génériques de western.
Francesco Paolo Lo Vecchio de son vrai nom est né à Chicago en 1913.
Enfant il chante à l'église et obtient son premier engagement au ‘Mercy Garden Ballroom’ à l'âge de quinze ans, accompagné par de grands musiciens de jazz dont le trompettiste Muggsy Spanier, le saxophoniste Frankie Trumbauer et le spectaculaire batteur Gene Krupa. 
En 1937 après avoir fait partie d'un quartet vocal, il est engagé par le ‘Freddy Carlone Orchestra’ puis se produit sur une station radiophonique de New York.
Après la guerre, il est remarqué par Hoagy Carmichael alors qu'il chante «Rockin' Chair».
Hoagy, compositeur du morceau est fasciné par la voix de Frankie et le présente aux directeurs de Mercury qui lui signent un contrat.

Son premier succès viendra en juin 1947 avec «That's My Desire», 
Enfant, les parents de Frankie lui faisaient écouter ‘Le Grand Enrico Caruso’, dont il hérita de la puissance vocale, mais il préférait Bessie Smith et Louis Armstrong dont il garda le feeling.
L'Amérique, conquise par ce chanteur exceptionnel, lui fait un triomphe de longue durée : «That Lucky Old Sun» et «Mule Train» en 1949, «The Cry Of The Wild Goose» en 1950 pour ne citer que les titres d'influence western.
En 1952 il remporte un best-seller avec sa version de « High Noon » (créée par Tex Ritter dans le film du même nom).
Lorsque Dimitri Tiomkin, un des plus importants compositeurs de cinéma américain, cherche un chanteur pour les westerns dont il écrit la musique, il s’arrête sur ce crooner italo-américain qui a d’évidence plus d’une inclinaison pour l’Ouest et sa légende.
Dès lors Frankie va se spécialiser dans les génériques de westerns.
Il deviendra une star internationale, chantant notamment dans «Rawhide» «3 :10 to Yuma» et «Gunfight At The OK Corral», le chef d'œuvre de ‘John Sturges’ en 1957.
Ces derniers demeurent les meilleurs moments des chansons de films western des années 50 et de tous les temps.

Parmi ses succès country il convient également de citer «Moonlight Gambler» en 1956.
En 1963, après avoir parcouru le monde, Frankie Laine, l'homme aux effets de souffle qui paraissent évoquer le piétinement d’un troupeau de bison  pouvait se faire entendre du dernier rang d'un stade, même si le micro était en panne.
Frankie obtient son dernier succès pour la Columbia et reviendra entre 1967 et 1969  dans les charts pour le label ABC.
Deux compilations susceptibles de conquérir les amateurs de Western:
Le fameux  LP “Hell Bent For Leather” avec «Rawhide», «The 3:10 To Yuma», «The Hanging Tree», «Gunfight At Ok Corral», «High Noon» etc. (Hall. CBS S 52610)

Le deuxième “Greatest Hits” (Holl. CBS S 52808) avec «Your Cheatin Heart», «That's My Desire» et l'immortel «Jezebel » d’Edith Piaf.
Frankie s’en ira  dans les vastes prairies en 2007 à San Diego en Californie il avait 97 ans.
Frankie ne fera aucune  apparition dans le western.
                                                 Sa discographie essentielle :







mercredi 20 novembre 2013

Ghost of Zorro / Le fantome de Zorro - Fred C. Brannon - 1949

Clayton Moore, Pamela Blake, Roy Barcroft, George J. Lewis, Gene Roth, Dale Van Sickel, Marshall Reed, Tom Steele,

12 épisodes de 15 minutes environ.
Titres: 1. Bandit Territory 2. Forged Orders 3. Robber's Agent 4. Victims of Vengeance 5. Gun Trap 6. Deadline at Midnight 7. Tower of Disaster 8. Mob Justice 9. Money Lure 10.Message of Death 11.Runaway Stagecoach 12.Trail of Blood

Les White, un père et sa fille supervisent la construction du télégraphe et engagent du personnel pour poursuivre la ligne. Ken Mason un jeune ingénieur qui n'est autre que le petit fils de Zorro rejoint l'équipe. Lorsque le père White est assassiné la fille poursuit les travaux seule malgré les embuches semées par l'affreux Crane qui agit sous le couvert d'un honnête maréchal ferrant avec l'aide de Hank Kilgore, son homme de main. Les deux hommes ne souhaitent pas que leur région soit atteinte par le progrès et la justice qui suit forcément.
Après le Son of Zorro un serial tourné en 13 épisodes en 1947 avec George Turner dans le rôle de Zorro, voici le Ghost of Zorro. On s'en doute, Zorro attire toujours autant les foules de cette époque. A la nôtre il est quelquefois bien difficile de ne pas s'emmêler les pinceaux avec tous ces Zorros !
Ce serial n'est pas pour autant à bouder, on y trouve du beau monde à commencer par le séduisant Clayton Moore, George Lewis le futur père du vrai Zorro de Disney qui sera tourné de 1957 à 1959, ou les affreux incarnés par Gene Roth et Roy Barcroft.
Ken Mason semble pourtant plus malin que Don Diego de la Vega : il porte ici un masque qui lui recouvre complétement le visage ! 
Si vous aimez les serials vous ne serez pas déçus. 



mardi 19 novembre 2013

George O'Brien A Man's Man in Hollywood



Il a fallu attendre 2009 pour voir enfin sortir un livre conséquent sur George O'Brien.
C'est donc fait avec David W.Meneffe chez BearManor Media.
Ce pavé de 436 pages, agrémenté de nombreuses photos rares voir inédites de l'acteur, a de quoi satisfaire les plus exigeants.
La couverture n'est certes par cartonnée, le livre n'est pas broché...mais quel contenu !


 

lundi 18 novembre 2013

Silver Lode / 4 étranges cavaliers – Allan Dwan - 1954



John Payne / Dan Ballard
Lizabeth Scott / Rose Evans
Dan Duryea / Ned McCarty
Dolores Moran / Dolly
Emile Meyer / Sheriff Wooley
Robert Warwick / Judge Cranston
Harry Carey Jr. / Johnson
Alan Hale Jr. / Kirk
Stuart Whitman / Wicker
Morris Ankrum / Zachary Evans
La durée :81 minutes

Quatre cavaliers arrivent en ville le jour de la fête nationale. Ils demandent où trouver un certain Dan Ballard qui se trouve être en train de se marier avec Rose Evans. 
La cérémonie est interrompue par Ned MacCarty qui prétend être un Marshall avec la mission d'arrêter Dan, un meurtrier et un voleur. 
Les citoyens de la ville tentent de protéger Dan, qu'ils jugent digne de leur confiance mais bientôt leur confiance va fondre comme neige au soleil. Seule Rose garde sa foi en lui ...
Tous les protagonistes sont parfaits, de Harry Carey Jr (excellent dans ce rôle d'homme faible) à John Payne (magnifique cette scène où il retrouve Rose après s'être enfuit et tiré sur la foule, du grand art !), en passant par Dan Duryea (toujours inquiétant à souhait), Lizabeth Scott et Dolores Moran (toutes deux finement choisies), Stuart Whitman (tout mignon !), sans parler de Emile Meyer (le Rufus Ryker de Shane, méconnaissable sans sa barbe) ... et de Robert Warwick, imposant dans le rôle du juge, un acteur que j'affectionne tout particulièrement depuis ses premiers rôles (... en 1915 dans Alias Jimmy Valentine de Maurice Tourneur, un excellent film de gangsters !)  
J'aime l'idée que les femmes aient aussi leur mot à dire dans un western (et là franchement c'est le top ! deux femmes, deux "mondes" différents capables de s'associer dans un même but ... n'hésitant pas à mentir à la fin lorsqu'elles font écrire un faux télégramme pour devancer le "vrai" !
On peut donc dire que la foule suit n'importe quoi, que l'on soit innocent ou coupable, qu'on présente de vraies ou de fausses pièces, il suffit t'attiser la vindicte populaire pour manipuler la population, c'est encore valable de nos jours.
Pour terminer sur une note optimiste il me plait de penser que le cinéma puisse permettre aux esprits libres de s'exprimer, malgré les pressions politiques, heu, disons "malsaines" ...
Le lieu des tournage:
Republic Studios, Hollywood, Los Angeles, California, USA




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