Let's Remember:

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Streets of Laredo/ La chevauchée de l'honneur de Leslie Fenton 1949. William Holden 1918-1981 / Mona Freeman 1926-2014 1878 le Texas est un vaste territoire encore mal organisé où les hors-la-loi ne risquent rien…

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lundi 30 avril 2012

The Forbidden Trail – Robert N. Bradbury - 1923

Il ne faut pas rester sur Via Pony Expresse avec Jack Hoxie pour se faire une idée des Westerns de sa carrière. Faisons un bon en arrière, en 1923 par exemple, pour voir Forbidden Trail  par exemple. 
Si vous voulez découvrir un des meilleurs Jack Hoxie’s films et par la même occasion un des meilleurs Robert Bradbury’s films c’’est celui-ci qu’il faut visionner.
J’en reste encore tout pantelant. Avec toute l’estime que je pouvais avoir pour Bradbury, je ne pensais pas qu’il pouvait détenir autant de maitrise pour l’écriture et autant de talent  pour la mise en scène. J’avouerai même que ce film est nettement mieux réalisé que ses parlants.
Voilà la narration : Un petit convoi conduit par de pauvres Settlers est attaqué par des bandits frontaliers. Le colonel de la cavalerie américaine, galamment, essaie de   protéger ces gens. Mais il est tué par le chef d’une bande appelé Red Dugan. Les seuls survivants de ce convoi sont le servant Mose, un black sympa présenté fort intelligemment par Bradbury et une petite fille Isobel qui est kidnappée par Red.
 Près d’une vingtaine d’années plus tard, le jeune Jack, fils du colonel abattu par Red, apprend les circonstances de la mort de son père. Jack souhaite se venger. Il apprend entretemps qu’Isobel n’est autre que la fille de celui qu’il recherche et qu’il a élevée.
Bradbury nous jette à la figure un western adulte sans que l’on s’y attende. On peut dire qu’après tant de maitrises et de belles scènes, que Bradbury avait un potentiel qu’il a rarement pu utiliser. C’est vraiment magnifique. Il fait  montre d’une maitrise dramatique que l’on n’aurait pu imaginer pour l’époque. La qualité de ses plans et de ses images photographiées par Bert Longenecker nous laissent pantois. Bert retrouvera Bradbury pour le meilleur Western avec Jack Randall : Danger Valley… 
(La critique du film arrive)
La jolie Evelyn Nelson s’avère une excellente comédienne et elle se présente sous une  humilité extraordinaire. Vêtue d’une simple salopette et sans maquillage, elle représente la fille type des pionniers de l’West. Bradbury a choisi de nous la montrer comme telle. Vous reconnaitrez Frank Rice, le futur sidekick des meilleurs Buck Jones de la Columbia ainsi que William Berke, le futur réalisateur de westerns assez fastidieux des talkies.

Mais n’oubliez pas de découvrir Jack Hoxie. Toute ma considération au Suprême film pour avoir permis à l’équipe de ce plateau de nous offrir un si agréable western muet.

Sur la toile :
Jack Hoxie ... Jack Merriwell / Col. Jim Merriwell
Evelyn Nelson ... Isobel Lorraine
Frank Rice ... Toby Jones
William Berke ... Rufe Trent
Joseph McDermott ... Red Hawk Dugan  
Thomas G. Lingham ... John Anthony Todd
Steve Clemente ... Uncle Mose 

Dans la stagecoach Didier

mercredi 7 mars 2012

Via Pony Express - Lewis D. Collins - 1932

 Via Pony Express - Lewis D. Collins - 1932
Via la Majestic Production pour achever sa carrière, Jack Hoxie est comme fusillé, comme Tom Tyler l’a été par la Reliable/Steiner Production. 
Ces faiseurs de fric n’ont eu aucun respect, ni remords pour ces grands as du Western qu’ils ont sacrifié pour ramasser l’argent que les fans ont donné au guichet pour aller voir mourir à petits feu ces cowboys de l’écran d’argent. Quelle tristesse et quelle honte.
Via Pony Express est un des trois derniers films tournés par Jack sous la houlette de cette Majestic Productions et sous la direction d’un Lewis D. Collins fort malhabile, voire très mauvais. 
Jack Hoxie semble avoir été rejeté en second plan et il arrive même que le vilain Lane Chandler que nous apprécions tous soit davantage mis en avant que le héros.
Jack Hoxie qui a un visage taillé dans la masse avec des traits grossiers peut surprendre car on ne peut dire que cet un bel acteur, mais paradoxalement, nous avouerons que c’est une gueule de l’West, un vrai cowboy.  Jack reste un phénomène : pour le premier film que vous visionnez vous avez une sorte de rejet  pour l’acteur, puis en découvrant sa vie, en voyant d’autres de ses films, on s’y habitue si bien que l’on finit par  le trouver génial, inimitable et que c’était un sacré Westerner.
Pour en revenir à Via Pony Express, Jack semble mal à l’aise ; peut-être était ce à cause du dialogue. Il avait des difficultés pour lire et écrire, mais ces manques ne l’empêchaient pas d’être un cavalier émérite. La preuve en est il avait été champion de rodéo.  La meilleure scène du début est celle du début. Elle rappelle The Great K and A train Robbery avec Tom Mix.
  A cheval, Jack Hoxie, cavalier du Pony Express file à toute allure lorsqu’il arrive à hauteur d’une brèche taillée entre deux montagnes. Sur ces hauteurs et de chaque côté, des bandits l’attendent. Au moment où Jack allait franchir le passage, deux lassos ceignent sa poitrine. Sa monture poursuit sa route et Jack se retrouve dans les airs, à près de cinq mètres de hauteur. Les bandits le hissent dangereusement puis le laissent tomber. 
Peu après, le chef,  Lane Chandler,  et ses sbires fouillent dans son courrier. Ils trouvent la lettre qu’ils cherchaient… Quelques heures plus tard, Jack se réveille. Faiblement, il se met sur ses jambes, traverse une partie du désert puis croit apercevoir un point d’eau…
Après ces cinq minutes, c’est le début de la fin de l’histoire d’Oliver Drake quasi nulle. Ça va dans tous les sens. Nous sommes dans une histoire de détournement de terres lorsque l’armée réquisitionne les chevaux des exploitants. Ça comble l’histoire de Drake qui est arrivée au bout du rouleau avant le développement.  Mais ceci n’est qu’un détail.
Enfin, la copie des Oldies est une catastrophe. Certaines images sont tellement sombres que vous ne voyez rien, sauf peut-être un bras ou une jambe. 
Toutefois, je suis comme Edith Piaf, je ne regrette rien… d’avoir acheté ce Western car j’adore Jack Hoxie !
  •  Au générique nous avons : 
Lane Chandler / Lieutenant Bob Grey
Marceline Day / Betty Castelar
Matthew Betz / Clem Porter
Julian Rivero / Pedro
Doris Hill / June Grey
Dynamite the Horse / Dynamite, Betty's Horse
 Dans la stagecoach Didier.

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