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Tim McCoy 1891-1978 / Nora Lane 1905-1948 ‘The Western Code’ de John P. McCarthy 1932

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vendredi 27 juin 2014

Ambush Valley / La vallée de l’embuscade - Bernard B. Ray -1936

Une excellente histoire dramatique signée de Forrest Sheldon (et non  Bennett Cohen comme il est mentionné. Probablement que celui-ci a travailler à l’adaptation) pour un réalisateur incapable qui se cache sous le nom de Raymond Samuels, mais que nous connaissons mieux sous le nom de Harry J. Webb. Ce dernier est un ami du producteur Bernard B. Ray qui s’avère au même niveau que ce dernier. Qui se ressemble s’assemble.
Morgan, un riche rancher de la contrée voit sous un mauvais œil les nesters qui viennent s’installer sur ses terres… Son fils Clay qui a été élevé dans cette état d’esprit se range du côté de son père, mais celui-ci n’a jamais rien fait de sa vie, pas comme son père qui a travaillé dur pour arriver à ce qu’il a bâti de ses mains.
Un jour, le fiston se saoule en compagnie de deux cowboys du ranch Morgan quand Joe Potter, fils d’une nester, ouvre les battants du saloon pour se rafraichir tranquillement. Clay le provoque, mais Joe refuse toute bagarre. Finalement, il décide de quitter les lieux pacifiquement. Il ne porte pas d’armes sur lui. Clay dégaine alors son Colt puis lui tire une balle dans le dos. Le jeune fermier meurt dans le saloon.
Manning, le Marshall, a vu toute la scène de la fenêtre. Il pénètre à son tour dans les lieux pour arrêter Clay qui jure qu’il s’est trouvé en état de défense… Il réussit à échapper à l’homme de loi et une poursuite s’engage. Elle prend fin  au ranch Morgan où le jeune Clay s’est réfugié près de son père. Il a changé catégoriquement d’aspect. De l’image de dur qu’il donnait, il n’est qu’en réalité un être faible et sans personnalité. Le Marshall s’entretient avec le père Morgan et sa fille, donc la sœur de Clay qu’il doit épouser… Le père et la fille protestent  contre l’accusation. Pour eux, c’est impossible. Mais voilà que la mère Potter survient avec ses cowpunchers pour venger son fils. Clay s’échappe à nouveau…
Comme vous pouvez-vous en rendre compte, l’enchainement est excellent et il y avait un potentiel extraordinaire à tirer de cette histoire.  Mais confier une histoire pareille à ce producteur et ce dit réalisateur, c’est un peu comme donner du caviar à des cochons…
La mise en scène n’existe qu’à peine. Je ne prendrais qu’un extrait pour exemple. Celui  où Manning est encerclé dans une cabane par Morgan et ses hommes car le Marshall  détient Clay prisonnier. Manning, abrité (enfin presque) derrière la fenêtre,  tire sur ses adversaires sous l’œil de Clay qui se tient face à la même fenêtre ! Au bout d’une dizaine de secondes, Manning discute avec Clay en sortant quelque peu de son abri sans s’en rendre compte.
Son regard est planté sur son interlocuteur et il semble oublier  que Morgan et ses lascars sont censés lui tirer dessus !
Soudain, Manning prend une prune dans le bras gauche. Clay se lève d’un bond de sa chaise et la bagarre commence. Il a le dessus de Manning qui est affaibli par sa blessure. Plus tard, Manning est soigné par une femme qui inspecte son épaule et bras gauche recouvert de l’étoffe immaculée de sa chemise : -  Vous avez saigné abondamment Marshall, il faut s’occuper de cette blessure !
Voilà le style d’images insensées que vous propose Harry S. Webb. Il n’y a aucune réflexion, observation et même logique. On n’en arrive à se demander comment les acteurs, eux-mêmes, pouvaient accepter de se prêter à un jeu semblable.
Parfois, quelques beaux plans surgissent lorsque nous sommes en extérieur. Il faut dire qu’avec des paysages pareils, il était difficile de faire autrement.

A propos des acteurs, Bob Custer a fier allure et affiche vraiment une sacré gueule, mais il doit se contenter de ce que l’on lui demande de faire… Le jeune Eddie Philips qui interprète Clay devait être en attente de l’arrivée de Lee Strasberg pour apprendre à jouer car son jeu est digne d’un enfant de 10 ans pour la représentation de fin d’année.  
On regrette la mort de Wally Wales au début du film  et le manque d’appariations de l’actrice qui joue sa mère avec une forte personnalité : Vane Calvert.  Nous l’avions remarquée dans un western intéressant de Bradbury qui s’intitulait : Western Justice.

Enfin, la maison de production qui nous offre ce spectacle (déjà mentionnée sur ce Blog) s’appelle La Reliable Pictures Corporation.
Ce film est le remake de The Dawn Trail de Christy Cabanne avec Buck Jones. Il est fort probable qu’une troisième version ait été réalisée, mais j’avoue avoir des doutes sur les déclarations d’Imdb à ce propos. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas le remake de Texas Gunfighter avec Ken Maynard comme il est déclaré dans ce site ! Non et non !
Aux cascades nous avons:
Wally West

Pour le tableau nous avons
Bob Custer / Bruce
Victoria Vinton / Ann
Vane Calvert / Ma Potter
Eddie Phillips / Clay
Hal Taliaferro / Joel
Oscar Gahan / Diggs
Ed Cassidy / Nester
Victor Adamson / Nester 
Wally West / Nester
Jimmy Aubrey / Father

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