May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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lundi 18 septembre 2023

Wolf Lowry / La vengeance de Jim - William S. Hart - 1917

Tom "Wolf" Lowry le propriétaire du ranch Bar Z, ne tolère aucun intrus sur son territoire. A son retour au ranch après avoir mené du bétail, il apprend qu'un colon est installé dans sa vallée et va le menacer pour le faire fuir.
En ville le colon retourne auprès du véreux Buck Fanning pour lui faire racheter sa parcelle mais celui-ci n'a pas l'intention de le rembourser du tout. Lorsqu'arrive une jeune femme, Mary Davis, à la recherche d'un certain Owen Thorpe et d'un logement bon marché, Buck bien sûr arrange la transaction entre le colon et Mary qui va alors s'installer dans la petite maison.
Lorsque Wolf aperçoit de la fumée sortant de la cheminée de la cabane, il se précipite pour chasser l'intrus mais change d'avis lorsqu'il aperçoit Mary Davis.
C'est le coup de foudre, Wolf devient un agneau et accepte de prendre un thé avec Mary. Tous les soir, en hommage à la jeune femme, Wolf vient regarder sa maison depuis le haut de la colline mais un soir Buck Fanning vient agresser la jeune femme.
Wolf se précipite au secours de Mary qui le soigne après qu'il ait été blessé par Buck. Lowry tombe bientôt amoureux de Mary et qui accepte de devenir sa femme, ayant perdu tout espoir de retrouver son ancien chéri.
Les préparatifs de mariage vont bon train mais par hasard, Owen se présente à Buck alors qu'il cherche du travail. Buck l'envoie trouver Wolf qui est heureux de faire la surprise à Mary d'amener Ower qu'il croit être le demi frère de Mary.
Mary aime vraiment Owen, tous deux envisagent de s'enfuir ensemble, et Buck est content de fournir un chariot pour que les deux tourtereaux puissent s'enfuir ensemble. Bien sûr il cherche encre à se venger de Lowry et lui envoie un petit mot indiquant que la femme qu'il aime va s'enfuir.
Lowry se précipite et trouve son rival qu'il ficelle comme un rôti afin qu'il soit dévoré par les loups. Buck surveille la scène et tire sur son ennemi mais celui-ci plus malin fait le mort et le descend.
De retour chez lui, il retrouve Mary qui a fait son sac et qui s'apprête à retrouver son chéri. Apprenant que celui-ci est voué à une mort certaine elle promet d'être la femme de Wolf s'il libère Owen.
Le mariage va avoir lieu mais stupeur, Lowry annonce que c'est le mariage de Owen et Mary. Généreux il offre la bague qu'il avait prévu de mettre au doigt de la belle et leur offre le ranch en guise de cadeau de mariage avant de partir en Alaska retrouver sa mine d'or ...
Cinq ans plus tard, Mary et Owen sont les parents d'un jeune fils, nommé Tom, et les destinataires d'une lettre de Lowry qui vit désormais isolé en Alaska.
Quel plaisir de découvrir un film avec William S. Hart. Même si celui-ci n'est pas le meilleur de ses films, on retrouve la noblesse du héro solitaire. Comme dans la plupart de ses films, le héro n'a pas le droit au bonheur et seule sa noblesse d'âme et de coeur en font un homme digne d'estime. Bien sûr il devra lutter contre sa jalousie et ses pulsions de vengeance et de rage, mais le regard de Mary suffit à lui faire retrouver la raison !
On le voit avec son cheval Fritz mais il part en Alaska sur un autre cheval, apparemment bai.
Le bellâtre Owen est interprété par William Fairbanks, qui aura aussi son heure de gloire entre 1916 et 1928, années durant lesquelles il tournera de nombreux films en tête d'affiche. Celui-ci est son troisième film.
Titre français : La vengeance de Jim
Autre titre : The Grim Gunman
50 minutes
William S. Hart ... Tom 'Wolf' Lowery
Margery Wilson ... Mary Davis
Aaron Edwards ... Buck Fanning
William Fairbanks ... Owen Thorpe

mardi 3 juillet 2018

Man from God's Country - Allan James - 1924

De retour dans un ranch près du Mexique, Bill Holliday (Fairbanks) surprend Pete Hurly (Meehan) le contremaitre dudit ranch en train d'ennuyer par une cour trop pressante Carmencita (Revier), la jolie fille d'une hacienda voisine. 
Bill raccompagne la jeune fille accompagnée de Don Pedro (son chien !) chez elle. Là il découvre que la demoiselle a déjà un prétendant en la personne de Romero (Silvera), un sympathique jeune homme bien élevé. La concurrence est sérieuse, la jeune fille semblant préférer Romero, Bill se retire galamment.
Au ranch, Bill doit faire face à Pete qui le déteste et en vient aux mains. Les deux hommes se bagarrent et Pete se retrouve au sol. Pour se venger il s'arrange pour faire croire que Bill a tiré sur Carmencita. 
Si son père le croit coupable, Romero fair play n'imagine pas que le jeune homme ait pu faire une telle chose. Bill fuit pendant que Carmencita heureusement seulement blessée légèrement se remet de ses émotions. Bill va devoir affronter l'affreux Pete qui a réuni quelques hommes du ranch pour le capturer ...
Il est évident que le scénario n'est pas brillantissime. Toutefois je ne vais pas me plaindre car il donne au moins l'occasion de découvrir William Fairbanks (qui n'avait aucun lien de parenté avec son illustre homonyme Douglas soit dit en passant). Plutôt agréable à regarder et costaud William Fairbanks !
Seule femme visible dans le film (ou bien ?) Dorothy Revier est bien jolie. Il parait absurde de faire croire que Bill aurait tenté de l'abattre mais il manque justement le bout de film qui pourrait expliquer ce geste ...

A noter que c'est Don Pedro le chien qui débusquera la pièce à conviction qui permettra de découvrir le vrai coupable !
On peut trouver ce film chez Loving the Classics mais c'est à ses propres risques et périls. Le film bien qu'indiquant 53 minutes environ n'en comporte que 40 plus ou moins. On imagine donc bien que certaines scènes manquent. Même si l'on comprend le sens du film, certains plans ne sont pas continus. L'image est de plus assez floue donc ce film en provenance de LTC est à recommander aux amateurs de films rares habitués aux images peu nettes et disposés à prendre des risques.
53 minutes (mais version de 40 minutes environ)
William Fairbanks........Bill Holliday
Dorothy Revier........Camencita
Lew Meehan........Pete Hurly
Milton Ross........Don Manuel
Karl Silvera........Romero
Andrew Waldron........Judge Packard

vendredi 16 novembre 2012

Spoilers of the West - W. S. Van Dyke - 1927

  • A été réalisé en 1927 par l’un des plus grands réalisateurs du muet et des années 30. Son nom est Woody van Dyke. Une légende en somme. Cet homme se voulait un aventurier avant tout et voulait filmer là où personne ne l’avait jamais fait.  Il avait été bucheron, prospecteur et mercenaire.
Tout d’abord engagé par D.W. Griffith pour son chef d’œuvre Intolérance, van Dyke s’intéresse fortement au cinéma et à l’histoire de l’ouest encore proche. C’est ainsi qu’il rencontre l’ancien hors la loi Al Jennings avec qui il tourne l’un de ses premiers films The dugout en 1918 qui est absolument extraordinaire. Il faudra attendre les années 70 pour retrouver autant de réalisme dans un western.
 Il va faire une rencontre clash avec une autre personnalité,  le colonel Tim McCoy qui est né en 1891 et qui a vécu son adolescence dans un ranch au Wyoming ; ce qui lui a permis de se faire admettre dans une réserve indienne. Il  avait comme passe-temps  d’interroger les anciens du vieil West.
Van Dyke et McCoy, tous deux pro-indiens convaincus signent un contrat à la MGM qui va leur permettre de tourner  les plus grands westerns du muet. En 1925, ils réalisent  leur premier grand western : War Paint qui raconte l’histoire d’un groupe d’Arapahoes qui décide d’échapper à leur réserve et qui est  poursuivis par les tuniques bleues.
Leur deuxième film est  Winners of the Wilderness, un chef d’œuvre sur la guerre franco-anglaise avec Joan Crawford.  Puis c’est California, Foreign Devils, Wyoming et Riders in the Dark.
Woody van Dyke se dirige vers d’autres sujets qui vont faire sa gloire avec Ombres blanches en 1928, chansons païennes, 1929. Avec l’avènement du parlant, il réussit le plus grand film de tous les temps sur Tarzan avec Tarzan, l’homme singe. Il tourne Trader Horn avec Harry Carey qui fera également l’objet de plusieurs remakes mais tous seront inférieurs à la version de Dyke. Eskimo en 1933 surprend les critiques internationaux. Il s’attaque au mythe de John Dillinger avec l’ennemi public n1 qui sera tué par ailleurs à la sortie de son film ! IL tourne le premier volet de L’Introuvable avec William Powell et Mirna Loy.
Enumérer tous ces films n’est pas notre sujet aujourd’hui, mais il est très important de souligner la carrière de ce réalisateur  qui a inauguré avec Tim McCoy avec le western réaliste. Nous sommes loin de Tom Mix.
Jamais Tim McCoy n’aurait espéré tourner avec un tel réalisateur. Les hommes se complètent et les idées fourmillent. Tim McCoy réussit à obtenir un budget important pour que l’équipe de tournage parte pour la réserve de Lander dans le Wyoming afin  que le film dispose de vrais indiens. Il l’avait fait pour War Paint et le refait pour Spoilers of the West. Les scènes avec les Indiens s’avèrent époustouflantes et bien rares seront les westerns durant le parlant qui égaleront celles-ci.
L’action se situe dans le Wyoming en 1868, lorsque le général Sheridan tente d’obtenir un traité de paix avec Red Cloud. Ce dernier refuse car les blancs se trouvent sur son territoire. L’entretien tournant mal, le lieutenant Lang (Tim McCoy) est appelé car il connait les Indiens. Celui-ci renverse la situation en parlant par signes (qu’il avait appris au début du siècle. Il était l’un des trois interprètes de l’armée américaine a pouvoir parler ainsi) et obtient l’accord de Red Cloud à condition que les colons et trappeurs quittent la région dans les 30 jours. Passé ce délai, il déterrera la hache de guerre.
Le Lieutenant Lang est alors habilité à faire partir les blancs du territoire avec l’aide d’une dizaine de Dog Soldiers. Toute sorte de confrontations  débouchent de cette décision et nous permet de découvrir les dissensions  qu’il y a eut à l’époque entre ces colons et l’armée. Mais bientôt, Lang se heurte au stettlement Benson, une sorte de trading post transformé en fortin. Son chef est une jeune fille. Rapidement, les deux jeunes gens s’avouent un amour passionné, mais tous les opposent. Au trading Post, le frère de la belle veut donner une leçon à Tim McCoy et une bagarre éclate. Lang arrive à bout du frère qu’il arrête et il le conduit au fort. Les jours passent et les Sioux s’aperçoivent que le trading post est toujours occupé par les colons…
Bien que muet, ce western passe à une allure déconcertante et les 55 minutes nous paraissent trop courtes pour un sujet traité aussi sérieusement par van Dyke et Mc.Coy. Nous déplorons que Tim McCoy n’est pas poursuivi sa carrière à la MGM, Il va renouveler des contrats au fil de la décennie avec des firmes aussi affligeantes que la PRC par exemple où il perdra son temps. Heureusement, la Columbia l’attendait, mais jusqu’en 1934 seulement…
Tim terminait sa carrière avec la série sympathique des Rough Riders en 1942 pour se porter volontaire dans l’armée américaine. IL n’avait pas été nommé Colonel pour rien. 
  • Au générique nous trouvons
Tim McCoy / Lt. Lang
Marjorie Daw / The Girl
William Fairbanks / The Girl's brother
Chief John Big Tree / Red Cloud
  • Et pour l’écriture nous trouvons Didier.
Enfin pour la conception l'humble Jica. 

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