Let's Remember:

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Streets of Laredo/ La chevauchée de l'honneur de Leslie Fenton 1949. William Holden 1918-1981 / Mona Freeman 1926-2014 1878 le Texas est un vaste territoire encore mal organisé où les hors-la-loi ne risquent rien…

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mercredi 31 juillet 2013

Three on the trail – Howard Bretherton -1936

  • D’après la nouvelle « Bar 20 Three » de Clarence E. Mulford, Doris Schroeder et Vernon Smith nous font une adaptation sérieuse du roman qui est  fort bien découpé pour le langage cinématographique, repris à son tour par le réalisateur Howard Bretherton qui ne cesse de nous impressionner par son talent. 
Une des cènes majeures est celle ou Gabby Hayes regarde la caméra frontalement, suggérant qu’il regarde le miroir placé au mur, derrière le comptoir du saloon.  
MURIEL EVANS/JIMMY ELLISON
C’est tellement bien fait que je n’avais pas vu ce détail à la première vision. 
Une chose importante également due à Bretherton, ce sont les pauses étudiées des acteurs qui atteignent l’apogée de l’esthétisme. 
La façon de se tenir debout ou encore les jambes écartées avec une arme à la main et l’emplacement du chapeau sur le crane met l’acteur sur un piédestal. 
Seuls de grands réalisateurs ont compris cela. Regardez Wayne se dandiner, la façon dont il dégaine, marche etc. dans les J. Ford, les Walsh ou les Hawks. Souvenez vous aussi des pauses étudiées de J. Stewart dans les A. Mann. 
De mémoire, je ne connais pas d’acteurs aussi bien dirigés dans les westerns B que dans la série des Hoppy, qu’ils soient guidés par Bretherton ou Selander. IL faudrait revoir leurs films en fonction de cet état de fait pour mesurer les talents de chacun.
L’histoire est solide et simple à la fois. Diligences attaquées et vols de bétails. 
C’est le propriétaire du saloon qui est à la tête du gang. Toutefois, Mulford, en bon faiseur, nous intègre des idylles, des quiproquos, des danses qui agrémentent notre scénario sans que l’on rende compte, faisant oublier astucieusement l’intrigue pour mieux la relancer quelques instants plus tard.
Au centre JOHN RUTHEFORD
Ajoutons également, que cette intrigue sera revue sous différentes trames dans les fifties avec R. Scott, R. Cameron et R. Calhoun et quelques autres, mais qu’en dehors de la couleur et d’un scénario un peu plus développé au niveau des personnages,  la base reste la même. 
La seule chose que nous pouvons déplorer dans ce Three on the trail et les autres Hoppy, c’est que les films n’atteignent pas 1 h 30. Il y avait la matière pour le faire.
Le casting est toujours aussi bon et fin. Pour ce film, il a fait appel à Claude King pour interpréter le tenancier du saloon, acteur spécialisé dans d’autres personnages que ceux des westerns avec ses 140 rôles différents. Il apporte une crédibilité beaucoup plus forte que ceux l’on a l’habitude de voir dans les rôles de méchants. Du coup, on croit beaucoup plus à ce personnage que l’on ne connait pas. Claude King est une sorte de Dandy ténébreux et machiavélique fumant le cigare qui domine les autres de son allure naturelle.
Howard Bretherton s’attache à nous présenter à nouveau une scène attristante avec la mort de Ernie Adams dans les bras de Gabby Hayes et de Hoppy à ses côtés. Courageusement,  Hop reprendra pour son compte les risques encourus par Ernie qui ont causés sa mort.
Encore un très bon Hoppy.


  • Didier la plume leste...
 

mardi 30 juillet 2013

Wyatt Earp

 Wyatt Earp 1848-1929


La vie et la légende de Wyatt Earp couvrent  la période la plus mouvementée de l’histoire Américaine : La conquête de l’Ouest.

Wyatt Berry Stapp Earp dit Wyatt Earp son nom lui a été donné par son père Nicolas Porter Earp enrôlé dans les volontaires de l’Illinois lors de la guerre du Mexique. Etant à l'époque sous les ordres du capitaine Wyatt Berry Stapp, son 6e enfant reçut ce prénom.
Un nom appelé à la célébrité dans les annales du vieil Ouest.
Wyatt grandit dans une ferme de l’Illinois, à l’âge de 13 ans il va fuir à plusieurs reprises la ferme familiale afin de se faire enrôler dans l’armée sans succès, et son père le ramènera chaque fois au bercail.
De 1866 à 1868 Wyatt va se trouver un job de charretier pour le transport de fret du Nevada à l’Utah, puis ensuite se fera embaucher pour la construction de l’Union Pacific Railroad dans le Wyoming.
De 1871 à 1873 alors âgé de 24 ans il partira chasser le bison dans l’Arkansas avec le but de vendre un maximum de  peaux (Le massacre des grands troupeaux commence à cette époque).
Quand la bourgade de Hays city devint une Cowtown, Wyatt se fit joueur professionnel, un métier moins pénible qui laissera un souvenir d’un tricheur expert.
Marié à Urilla un amour de jeunesse, il  va prendre la route pour s’établir dans le Missouri mais la mort subite de sa femme atteinte de typhoïde va bouleverser sa vie.
Rappelé à ses obligations familiales il va quitter Wichita pour gagner Dodge City où il va porter la première fois l’étoile de sheriff.
En novembre 1879 avec sa maitresse Mattie il va rejoindre le reste de sa famille à Tombstone.
Sa réputation bien établie et son destin tout tracé, il va défendre l’unité familiale en affrontant le clan des Clinton dans un des plus célèbres et plus sanglantes histoires de l’Ouest : c’était à OK Corral le 26 octobre 1881.
Par la suite, Wyatt passera le restant de sa vie à jouer et à voyager. Il mourut à Los Angeles le 13 janvier 1929.


Ses exploits au cinéma:
 
1) 1939 Frontier Marshal d’Allan Dwan avec Randolph Scott
2) 1942 Tombstone: The Town Too Tough to Die de William C. McGann avec Richard Dix
3) 1946 My Darling Clementine /La poursuite infernale de John Ford avec Henry Fonda
4) 1950 Winchester 73 d’Anthony Mann avec Will Geer

5) 1953 Gun Belt/ Tempête sur le Texas  de Ray Nazarro avec James Millican
6) 1954 Masterson of Kansas/ La terreur des sans-loi  de William Castle avec Bruce Cowling
7) 1957 Gunfight at the O.K. Corral/ Règlement de comptes à O.K. Corral  de John Sturges avec Burt Lancaster

8) 1958 Badman's Country  de Fred F. Sears avec Buster Crabbe
9) 1959 Alias Jesse James/ Ne tirez pas sur le bandit  de Norman Z. McLeod avec Hugh O'Brian
10) 1964 Cheyenne Autumn/ Les Cheyennes  de John Ford avec James Stewart

11) 1965 The Outlaws Is Coming de Norman Maurer avec Bill Camfield
12) 1967 Hour of the Gun/ Sept secondes en enfer  de John Sturges avec James Garner
13) 1971 'Doc'/ Doc Holliday de Frank Perry avec Harris Yulin
14) 1988 Sunset/ Meurtre à Hollywood  de Blake Edwards avec James Garner
15) 1993 Tombstone  de George P. Cosmatos avec Kurt Russell

16) 1994 Wyatt Earp de Lawrence Kasdan avec Kevin Costner
17) 1994 Wyatt Earp: Return to Tombstone de Paul Landres avec Hugh O'Brian
18) 2011 Last Words de Vaughn Taylor avec Scott Jefferies


Une statue grandeur nature à Dodge City


Wyatt Earp

lundi 29 juillet 2013

The Michigan Kid - Ray Taylor - 1947


Jon Hall, Victor McLaglen, Rita Johnson, Andy Devine,




69 minutes



La guerre avec les Sioux prend fin et Michigan Kid, un ancien Marshall, ainsi que ses trois amis sont sur le point de quitter l'armée. Avant de remettre leurs habits civils ils déclenchent encore une belle bagarre au saloon et le lendemain chacun part de son côté après s'être promis de s'entre aider si l'un d'eux avait un problème. Michigan redevient Jim Rowen et s'en va acheter un ranch dans le Nevada incognito. En chemin il tente de monter à bord d'une diligence mais Buster le conducteur refuse de s'arrêter et Jim n'a pas d'autre choix que de sauter à son bord tant bien que mal. 
Un passager, Dawson, reconnait Michigan et lui confie transporter une énorme somme d'argent. Plus loin des bandits attaquent la diligence et tuent le garde. Les chevaux sont lancés à pleine vitesse et Jim et Dawson tirent des coups de feu pour se défendre. Comme il est blessé et craint que l'argent lui soit dérobé Dawson saute au sol dans un virage et seul Jim le voit tomber. Michigan réussit à blesser l'un des hommes qui chute à terre et les poursuivants abandonnent la chasse et rebroussent chemin tandis que le cheval sans cavalier rejoint la diligence et que Jim bondit sur son dos pour poursuivre les assaillants.
Un peu plus loin il réussit à abattre un deuxième homme puis perd la trace des hors-la-loi. Il décide donc de partir à la recherche de Dawson qu'il retrouve. Dawson lui confie une montre sur laquelle il a écrit un message et lui demande de la déposer dans un coffre à la banque et de demander un reçu pour sa nièce Sue à laquelle il devra envoyer aussi une lettre. Puis il meurt avant que Jim ait eu le temps de l'emmener chez le docteur.
En ville Jim suit les instructions et fait la connaissance d'un certain Curley Davis qui le reconnait en tant que Michigan Kid du temps où il était Marshall. Son gang fait attaquer et brûler son ranch.
Sue arrive en ville et demande à retirer la montre. Mais l'employé du guichet est un complice de Curley et il s'arrange pour faire entrer les bandits qui attaquent la place au moment même où la montre va être remise à la jeune femme. Le directeur de la banque est tué dans l'action et Jim qui accourt à la rescousse est pris pour l'un des bandits. Sue est trouvée un pistolet à la main et l'employé fait croire qu'elle a tué le directeur et tentait d'attaquer la banque...

De l'action et de l'humour en vois-tu en voilà, des scènes originales, notre héros bouge beaucoup et se montre drôle, il y a une scène particulièrement bonne sur un pont : alors que les bandits le poursuivent et commencent à traverser le pont, Jim tire sur les cordes le maintenant et le pont se sépare en deux, les poursuivants continuent à galoper sur une moitié du pont qui part à la dérive dans la direction opposée avant de devoir sauter à l'eau ...
On ne s'ennuie pas un instant à suivre les quiproquos qui opposent Sue et Jim qui n'en finissent pas de se chamailler ... Ils seront emprisonnés, poursuivis, menottés etc jusqu'au happy ending original.
Pour une fois Andy Devine est du côté des méchants et c'est le premier western tourné par Universal International.

Un film qui mériterait une jolie édition !


Merci Lou!...

dimanche 28 juillet 2013

Raiders of Old California / L’ultime chevauchée - Albert C. Gannaway -1957



Gannaway est un réalisateur à très petits budgets qui savait par contre bien ficeler ses westerns.


Au générique nous pouvons trouver les deux célèbres chanteurs de country Faron Young qui est la vedette du film (Au passage bien mieux à la guitare que dans le maniement des Colts) et son complice Marty Robbins. Tous deux vont évoluer dans les décors naturels de Kanab dans l’Utah.


1848 en Californie la guerre Américano-mexicaine touche à sa fin. Le Général McKane mène avec sa troupe l’un des derniers combats. Les hommes dévalent une colline pour prendre d'assaut un fort Mexicain afin de contraindre le commandant Don Miguel Sébastian à capituler.

Mac Kane et ses 3 complices sont des félons qui n’ont combattu que dans le seul but de prendre les terres appartenant à l’ennemi et de vivre de rapines.

A l'issue de la guerre McKane est ses complices Voyle et l’odieux Pardee dominent ainsi la région, dont la ville nouvellement ouverte qui porte le nom de McKaneville. Les bandits exproprient les fermiers Mexicains des terres reçues du Commandant Don Miguel Sebastien.

Le juge Ward et le Marshall Faron nouvellement nommés arrivent sur place afin d’enquêter sur des expropriations et des répartitions de terres faite par McKane.

Le juge et le Marshall vont se présenter au ranch de Scott et de sa femme Julie Johnson afin de leur venir en aide. 

En dépit des menaces de Pardee pour tuer sa femme, Scott va coopérer avec les représentants de l’ordre afin de débarrasser la région de McKane et de ses complices et retrouver ainsi la justice ... 


La durée 72 minutes et en VO
Arleen Whelan

Pour le générique nous avons :

Jim Davis/ Captain Angus Clyde McKane

Arleen Whelan/ Julie Johnson

Faron Young/ Marshal Faron Young

Marty Robbins/ Cpl. Timothy Boyle

Lee Van Cleef/ Sgt. Damon Pardee

Louis Jean Heydt/ Judge Ward Young

Harry Lauter/ Lt. Scott Johnson

Douglas Fowley/ Sheriff

Lawrence Dobkin/Don Miguel Sebastian

Bill Coontz / Opie


samedi 27 juillet 2013

George O’Brien

George O’Brien 1899-1985



George O'Brien est né le 19 avril 1899 à San Francisco (Californie). Ses grands-parents étaient des immigrants irlandais installés à San Francisco dans les années 1870.
En 1906, en pleine nuit, l'historique tremblement de terre détruit la maison familiale. George et ses parents sont alors obligés de vivre dans un camp de réfugiés situé dans les collines pendant un certain temps.
Cette expérience marquera terriblement le jeune George.
Pendant longtemps il sera un enfant parlant peu, renfermé sur lui-même.
En 1908, son père réussi à trouver un emploi dans la police. Il grimpe rapidement les échelons et devient en 1919 le chef de la police de San Francisco.
George quant à lui rejoint monde du théâtre amateur pendant ses années d'études.
Le jeune homme est en effet entré au lycée polytechnique ou il excelle en outre dans le domaine de l'athlétisme.
A 18 ans, il rejoint l'US Navy lors de la première guerre mondiale. Il en profite au passage pour décrocher le titre de champion poids mi-lourd de la flotte Américaine.
Au front, il était brancardier.
Il quitte la marine à la fin du conflit avec cinq citations pour actes de bravoures sous le feu.
Il reprend ses études au Santa Clara Collège dans l'espoir de devenir un médecin.
Mais un jour alors qu'il se rend à un rodéo, il rencontre Tom Mix qui lui propose de venir travailler comme caméraman à Hollywood.
Il décide donc de tenter sa chance. Mais quelques mois plus tard, il est licencié à cause d'un ralentissement général de l'industrie cinématographique.
Mais de retour à San Francisco il rencontre Hobart Bosworth qui filme alors un film intitulé "White Hands". Le réalisateur lui donne alors un rôle de cascadeur-nageur dans son film.
De là, il décroche de multiples emplois dans le même registre (il double notamment Rudolph Valentino dans plusieurs films) avant de décrocher un premier grand rôle dans "Le cheval de fer" de John Ford.
A ce sujet, lors de l'audition pour le rôle, il impressionne Ford par ses talents de cavaliers. En effet, durant de nombreuses années George s'est exercé à développer ses capacités de cavalier en montant les chevaux de la police de San Francisco, sous l'œil bienveillant de son père.
A la suite du succès de "Iron Horse", John Ford et lui deviennent de bons amis. Une amitié passionnelle qui durera
le reste de leur vie.
La Fox fait alors d’O’Brien le nouveau séducteur d'Hollywood, "l'Homme fait Homme", celui dont le sourire "balaie le pays de la mer à la mer". Il fait la une de nombreux journaux et magazines de cinéma dans tout le pays. Il représente le gendre idéal.
Il tourne dans de nombreux films pour la Fox qui le "prête" même pour un temps à "Warner Bros".
Lors du passage au parlant, sa voix de baryton et son accent irlandais de San Francisco sont jugés acceptables par les producteurs et critiques de l’époque. Il réussi donc à franchir le cap difficile du "talkie".
En 1929, la Fox décide de faire un remake de "The Lone Star Ranger", célèbre Western avec Tom-Mix. Après trois apparitions dans divers Westerns au temps du muet, il est propulsé tête d'affiche avec un joli succès à la clé.
Son contrat est renouvelé et sa carrière relancée.
Jusqu'en 1934, il tourne dans de nombreux Westerns de catégorie A, comparables en terme de qualité à ceux de Buck Jones, Tim McCoy ou encore Ken Maynard.
Quelques années auparavant, durant le tournage de "Riders of the Purple Sage" (1931), notre cow-boy fait la connaissance de marguerite Churchill. Ils se marient deux ans plus tard dans l'église de la mission de Santa Ynez à Solvang en Californie.
Trois enfants naitront de cette union, dont un petit garçon, Brian, qui mourra d'une pneumonie dix jours après sa naissance.
Concernant la carrière de George, on peut noter que celle-ci est parfaitement bien gérée par son frère Dan, avocat de profession.
Concernant maintenant le jeu d'acteur de George, on peut dire que l'humour y est très présent. Il incarne toujours un homme souriant, détendu, presque facétieux un peu à la façon d'un Buck Jones ou d'un Hoot Gibson.
De 1934 (fin de son contrat avec la Fox) à 1938, il tourne de nombreux Westerns pour la société indépendante Sol Lesser et diffusés par la Fox.
En 1938, il signe pour la RKO avec le but de jouer dans de nombreux Westerns de qualité.
Il sera effectivement de la partie pour de bons et solides films du genre. Mais à la fin de 1939, "Les studios ont été obligés de faire face à un flot de courriers où les fans furieux de ne plus voir leur cow-boy favori, ont déversés leur colère de façon très significative ‘’.
Le service chargé de répondre, n'a, parait-il, pas chômé pendant un bon moment."
Un jeune homme postule au portillon. Il s'agit du jeune Tim Holt (20 ans).
Evidemment, ce dernier est pétri de qualité et de surcroit la RKO peut lui proposer un salaire bien inférieur à celui de George O'Brien.
George se voit donc poliment éconduit par la RKO, mais ne montrera jamais aucun ressentiment envers quiconque. Car à l'instar du jeune acteur pressenti pour lui succéder, il est réellement un vrai gentleman.
Quelques mois plus tard en 1940, il s'engage pour la Marine. Et là, il est de toutes les parties : il forme les recrues à San Diego, puis devient programmateur dans la radio et un peu plus tard encore il est envoyé dans le Pacifique lors des combats les plus chauds.
Il est alors sérieusement blessé à la jambe.
Mais c'est surtout son mariage qui le blessera le plus durement.
En 1946, il quitte la Marine.
Selon son épouse, la guerre à profondément changé George.
Il se montre souvent absent, sarcastique, refuse de sortir de chez lui. Bref, il est dépressif.
Il refuse le divorce, mais sa femme ne lui laisse pas le choix.
George se retrouve alors tout seul. Il est dévasté.
Profondément croyant, de confession catholique, il ne ratait jamais la messe du dimanche.
De fait, il ne se remaria jamais plus.
Après avoir échoué dans son désir de refaire du cinéma (il apparait néanmoins dans quelques petits rôles secondaires, comme dans "Fort Apache") il rejoint de nouveau la Marine en 1949 comme cadre de réserve.
C'est alors la guerre de Corée.

Il prend sa retraite du service actif en 1962 avec le grade de capitaine.
Selon sa fille Darcy, son père était exactement le même homme que l'on voyait dans les films : fidèle, respectueux, honnête, un parfait gentleman.
Il décède le 04 septembre 1985 après avoir subi un AVC quatre ans plus tôt, le laissant en partie paralysé.
Durant les formidables années 30, ou les héros du Western étaient légion, il a constamment fait partie du haut de l'affiche.
 Nous ne l'oublions pas...




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