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vendredi 2 août 2013

Silver on the Sage - Lesley Selander - 1939

Quel éclairage dans ces Hoppy ! Les images  baignent  dans une lumière douce, les ombres sont presque gommées pour nous transporter dans un West surréaliste. Cette particularité ne se rencontre que dans les Westerns avec William Boyd bien qu’il faudra visualiser toute la série pour s’en rendre compte.
Hoppy-Jack Rockwell et Hayden
Le mérite en revient à Russell Harlan. Sa qualité de chef de photographie surplombe tous ceux des autres maisons de production de Western B des années trente, hormis peut-être Benjamin Kline à la Columbia qui a un style opposé à celui de Russell Harlan, proche du néo-réalisme allemand.  Ce dernier a été nominé six  fois à l’académie Award. Nous citerons Hatari de Howard Hawks et Du silence et des ombres de Robert Milligan. Il a assuré la photographie des Hoppy jusqu’en 1944 puis a proposé ses talents exceptionnels pour d’autres films. Pour le western, nous citerons : Four Faces West, the Kansan, Ramrod, the Red River, Bad man of Tombstone, The big sky, The last Hunt.
En repensant à tous ces Westerns, tous où presque on une  similitude : la beauté extraordinaire des paysages surmontés d’un ciel démesuré emplis de nuages cotonneux qui vous donnent envie de tout plaquer pour aller là-bas.
Ce film ne fait pas exception à la règle. Nous sommes totalement subjugués par ces poursuites à cheval soulevant une poussière d’or dans des vallées envahies de cactus de toutes espèces pendant que Dieu semble assister à la lutte du bien et du mal. Avant tout, Silver on the Sage comme le titre l’exprime, c’est de la poésie à l’état pure pour ce film avec Hoppy.
Hoppy-Hayden et Ruth Rogers
Naturellement, Lesley Selander a saisi l’opportunité qui s’offre à lui en la personne d’Harlan. En scènes d’intérieur, il s’acquitte de son travail en tant que professionnel, mais lorsqu’il peut filmer en extérieur, il cherche le meilleur angle pour nous offrir  un ravissement pour les yeux. Connaissant les qualités d’Harlan, il s’attache à planter sa caméra aux endroits où le photographe pourra s’exprimer comme un artiste peindra  un tableau majestueux à l’emplacement choisi. La série des Hopalong Cassidy relève de l’art et du pur.
Toutefois, le récit conçu  par Maurice Geraghty s’étire quelque peu en longueur et les scènes dans le saloon avec Hoppy, bien que l’on sache qu’il se fait passer pour un joueur professionnel, ont tendance à essouffler le film. A l’exception de Ridges Stanley qui détonne dans ce Western, tous les acteurs sonnent justes. Nous ne parlerons pas de William Boyd et de ses comparses Reb Russell  et George Gabby Hayes, toujours aussi indispensables et complémentaires, mais de Roy Barcroft et d’Ed Cassidy à qui nous pouvons rendre hommage pour leur savoir faire dans les rôles de méchants durant leur longue carrière dans le Western B. 
Roy Barcroft-Ed Cassidy-Hoppy

 
William Boyd /Hopalong Cassidy
Russell Hayden /Lucky Jenkins
George 'Gabby' Hayes /Windy Halliday
Ruth Rogers /Barbara Hamilton
Stanley Ridges /Earl Brennan/Dave Talbot
Frederick Burton /Tom Hamilton
Jack Rockwell /City Marshal
Roy Barcroft /Henchman Ewing
Ed Cassidy /Pierce (card sharp)
Wen Wright /Lane - Bar 20 cowhand




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