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Forrest Tucker 1919-1986 / Jane Russell 1921-2011 Montana Belle Allan Dwan 1952.

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mercredi 31 juillet 2013

Three on the trail – Howard Bretherton -1936

  • D’après la nouvelle « Bar 20 Three » de Clarence E. Mulford, Doris Schroeder et Vernon Smith nous font une adaptation sérieuse du roman qui est  fort bien découpé pour le langage cinématographique, repris à son tour par le réalisateur Howard Bretherton qui ne cesse de nous impressionner par son talent. 
Une des cènes majeures est celle ou Gabby Hayes regarde la caméra frontalement, suggérant qu’il regarde le miroir placé au mur, derrière le comptoir du saloon.  
MURIEL EVANS/JIMMY ELLISON
C’est tellement bien fait que je n’avais pas vu ce détail à la première vision. 
Une chose importante également due à Bretherton, ce sont les pauses étudiées des acteurs qui atteignent l’apogée de l’esthétisme. 
La façon de se tenir debout ou encore les jambes écartées avec une arme à la main et l’emplacement du chapeau sur le crane met l’acteur sur un piédestal. 
Seuls de grands réalisateurs ont compris cela. Regardez Wayne se dandiner, la façon dont il dégaine, marche etc. dans les J. Ford, les Walsh ou les Hawks. Souvenez vous aussi des pauses étudiées de J. Stewart dans les A. Mann. 
De mémoire, je ne connais pas d’acteurs aussi bien dirigés dans les westerns B que dans la série des Hoppy, qu’ils soient guidés par Bretherton ou Selander. IL faudrait revoir leurs films en fonction de cet état de fait pour mesurer les talents de chacun.
L’histoire est solide et simple à la fois. Diligences attaquées et vols de bétails. 
C’est le propriétaire du saloon qui est à la tête du gang. Toutefois, Mulford, en bon faiseur, nous intègre des idylles, des quiproquos, des danses qui agrémentent notre scénario sans que l’on rende compte, faisant oublier astucieusement l’intrigue pour mieux la relancer quelques instants plus tard.
Au centre JOHN RUTHEFORD
Ajoutons également, que cette intrigue sera revue sous différentes trames dans les fifties avec R. Scott, R. Cameron et R. Calhoun et quelques autres, mais qu’en dehors de la couleur et d’un scénario un peu plus développé au niveau des personnages,  la base reste la même. 
La seule chose que nous pouvons déplorer dans ce Three on the trail et les autres Hoppy, c’est que les films n’atteignent pas 1 h 30. Il y avait la matière pour le faire.
Le casting est toujours aussi bon et fin. Pour ce film, il a fait appel à Claude King pour interpréter le tenancier du saloon, acteur spécialisé dans d’autres personnages que ceux des westerns avec ses 140 rôles différents. Il apporte une crédibilité beaucoup plus forte que ceux l’on a l’habitude de voir dans les rôles de méchants. Du coup, on croit beaucoup plus à ce personnage que l’on ne connait pas. Claude King est une sorte de Dandy ténébreux et machiavélique fumant le cigare qui domine les autres de son allure naturelle.
Howard Bretherton s’attache à nous présenter à nouveau une scène attristante avec la mort de Ernie Adams dans les bras de Gabby Hayes et de Hoppy à ses côtés. Courageusement,  Hop reprendra pour son compte les risques encourus par Ernie qui ont causés sa mort.
Encore un très bon Hoppy.


  • Didier la plume leste...
 

dimanche 1 avril 2012

North of the Rio Grande -La vengeance du Cowboy-Nate Watt -1937

Un bon western réalisé par Nate Watt avec notre ami Hopalong Cassidy.
Nate Watt commence à prendre une certaine personnalité dans ce film et il nous offre une note de série noire qui va teinter ses prochains Hoppy.
Clarence Mulford, l’auteur, nous propose cette fois une histoire de vengeance conventionnelle avec la mort du frère du héros qui ne va pas tarder à venir mener l’enquête dans une ville soumise au vice.
 Par certains passages, ce Western préfigure les thrillers des années d’après guerre avec ses tripots (le saloon où se trouve les salopards), la fille de joie qui tombe éperdument amoureuse du héros, mais qui ne pourra l’aimer (Faro Annie), le Sheriff véreux et surtout le juge (Stephen Morris).
 A deux reprises, Gabby qui aime boire à la bouteille de whiskey se la fait tirer par une balle du 45 d’Hoppy. L’alcoolisme va devenir un thème récurrent dans les  westerns de Nate Watt qui tente de niveler cette série à un niveau supérieure aux westerns B habituels.
 Watt  semble agir à sa guise et à l’insu d’Harry Sherman et du code Hayes instauré dans les thirties. Nous avons de la chance que les ciseaux de la censure ne soient pas passés par là. IL faut avouer que Watt reste très subtile et que  tous ses propos sont traités en demi-teinte. Nate Watt se rapproche davantage de l’auteur-réalisateur plutôt que d’un simple Director de westerns B. Une étude de ses films s’impose.
Vous noterez la présence de Lee Cobb qui allait devenir Lee J. Cobb dans le rôle du président du chemin de fer avec déjà, son gros cigare planté dans la bouche. C’était son premier rôle à l’écran et son second sera dans le prochain Hoppy «  Rustler’s  Valley ».
La présence de Bernadene Hayes, l’entraineuse du saloon,  interprète un personnage de looser absolument fantastique. C’est Laureen Bacall  ou Gloria Grahame avant l’heure. Hoppy  en tombe amoureux, c’est dire ! Cette divine actrice s’est surtout prêtée dans la comédie musicale ou elle a côtoyé Gene Kelly. Deux scènes dignes des meilleurs films musicaux des thirties vous laisseront pantois dans ce North of the Rio Grande. Bravo encore une fois à Nate Watt qui a su mêlé ce genre sans alourdir le récit. 

  • Dans le générique  





Pas de danse HOPPY dans les bras de BERNADENE HAYES


  • et dans la stagecoach comme d'habitude !!!!.....

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