Let's Remember:

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Ken Maynard 1895-1973 The Land Beyond the Law d’Harry Joe Brown 1927. https://western-mood.blogspot.com/search/label/Ken%20Maynard

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dimanche 2 août 2015

Cimarron / La Ruée vers l'Ouest - Wesley Ruggles - 1931

Richard Dix...Yancey Cravat
Irene Dunne...Sabra Cravat
Estelle Taylor...Dixie Lee
Nance O'Neil...Felice Venable
William Collier Jr....The Kid
Roscoe Ates...Jesse Rickey
George E. Stone...Sol Levy
Stanley Fields...Lon Yountis
Robert McWade...Louis Hefner
Edna May Oliver...Mrs. Tracy Wyatt
Judith Barrett...Donna Cravat
Eugene Jackson...Isaiah







Poussé par l'enthousiasme de son époux, une jeune femme quitte une vie bien rangée et une famille bien comme il faut de Wichita pour l'Oklahoma. Arrivé dans une ville qui pousse comme un champignon, Yancey fonde le Oklahoma Wigwam, le premier journal local. Défenseur des opprimés, grand orateur, son influence est énorme et son énergie débordante. Sa femme a bien de la peine à suivre ses idées révolutionnaires, son enthousiasme et son envie de découvrir et de participer sur tous les fronts. Bientôt Yancey repart pour le Cherokee Strip, réapparait au bout de 5 ans pour redisparaître à nouveau ...



Oscar 1932 - Meilleur film. Meilleurs décors & direction artistique
Nominations Oscar 1932 Meilleure photographie. Meilleur réalisateur. Meilleure actrice. Meilleur acteur.
123 minutes






J'ai retardé le plus longtemps possible le visionnement de ce film car je n'avais pas trop apprécié la version de 1960 d'Anthony Man avec Glenn Ford et Maria Schell dans le rôle de la pleurnicheuse Sabra.
Ce film couvre une période allant de 1889 - 1929, années durant lesquelles nous suivons le développement d'une ville.
Richard Dix incarne avec une force immense l'enthousiasme et la passion de manière extravertie. Il l'exprime et vibre par tous les pores de sa peau avec une honnêteté communicative et contagieuse. Le moteur de sa passion semble motivé par l'amour (de son prochain et de son pays) et l'envie de découvrir (et donc de comprendre). J'ai vibré avec Yancey, je me suis enthousiasmée avec lui, et je me suis sentie portée par le lyrisme communicatif du film.



Irene Dunne en Sabra m'apparait franchement assez pénible dans ce film. Comme toutes les personnes sans imagination, elle ne s'intéresse qu'au qu'en dira-t-on, vénère son train train quotidien bien sécurisé et voit toute personne "différente" comme une menace. Mais elle apparait aussi comme un refuge à Yancey qui revient à elle périodiquement :
"Wife and mother, stainless woman, hide me... hide me in your love"
Un hommage aux choses immuables et stables qui ne provoquent pas de grand questionnement mais qui sont bien rassurantes aux yeux d'une personne qui a pris des risques et vécu au plus proche de ses aspirations et qui, au final, se retrouve bien seule ? (besoin de se reposer enfin et une manière de reconnaître l'autre dans ce qu'il a de différent).






Ceci dit, dans le fond, ce couple a bien de la chance :  Sabra et Yancey sont, grâce à ce qui les oppose, très complémentaires et cela permet en particulier à Sabra de faire quelques progrès face aux nouveautés. Yancey se perd un peu, lui, dans le feu de l'action.
Sans prendre parti pour l'un ou pour l'autre, j'avoue me sentir plus proche de Yancey par le caractère (il n'y a pas de connotation positive ou négative qualifiant les actes des protagonistes, chacun ayant suivi une voie distincte au final).
A noter que c'est Sabra qui retire tous les fruits et les bénéfices de l'imagination et l'enthousiasme de son mari, un phénomène qui arrive souvent dans la vie (dans le sens qu'une autre personne que l'instigateur obtienne une reconnaissance !)...
Les personnages de Sol Lévy (George E. Stone) et Jesse Rickey (Roscoe Ates) ainsi que Tracy Wyatt  (Edna May Oliver) sont parfaits chacun dans leur genre !
Citations
Sol Levy: They will always talk about Yancy. He's gonna be part of the history of the great Southwest. It's men like him that build the world. The rest of them, like me... why, we just come along and live in it.
Sabra Cravat: Did you have to kill him?
Yancy Cravat: No, I could have let him kill me.
Sabra Cravat: Do you feel nervous about your sermon, dear?
Yancy Cravat: I'd rather plead to a Texas jury than preach to this gang.
Yancy Cravat: I'll show them first crack that the Oklahoma Wigwam prints all the news all the time - knowing no law except the law of God and the government of the United States. Say, that's a pretty good slogan! Top of the page - just ahead of the editorial column!
Mrs. Tracy Wyatt: One of my ancestors was a signer of the Declaration of Independence.
Sol Levy: That's all right. A relative of mine, a fellow named Moses, wrote the Ten Commandments.



[caption at the beginning of the film]

Caption: In 1889, President Harrison opened the vast Indian Oklahoma Lands for white settlement... 2,000,000 acres free for the taking, poor and rich pouring in, swarming across the border, waiting for the starting gun, at noon, April 22nd.





                                     



lundi 8 septembre 2014

Drums Along the Mohawk / Sur la piste des Mohawks- John Ford - 1939




Claudette Colbert / Lana (Magdelana)
Henry Fonda / Gilbert Martin
Edna May Oliver / Mrs. McKlennar
Eddie Collins / Christian Reall
John Carradine / Caldwell
Dorris Bowdon / Mary Reall
Jessie Ralph / Mrs. Weaver
Arthur Shields / Reverend Rosenkrantz
Robert Lowery / John Weaver
Roger Imhof  / Gen. Nicholas Herkimer                                              
Francis Ford / Joe Boleo
Ward Bond / Adam Hartman
Kay Linaker / Mrs. Demooth

Titre français : Sur la piste des Mohawks (ce qui n'a rien à voir avec le titre anglais original)
104 minutes


Lana et Gil sont nouvellement mariés et se rendent dans la vallée de Mohawk où Gil veut exploiter une ferme. De nombreux indiens sont manipulés par les Tories et un certain Caldwell (les Tories, Loyalistes ou Royalistes étaient les fidèles au roi d'Angleterre, Lana et Gil sont visiblement des patriots, tout comme les autres colons installés dans la vallée).
Après une attaque par les indiens, leur ferme et leur récolte sont brûlées et le couple trouve refuge chez une veuve, Madame McKlennar. Mais la guerre fait maintenant rage suite à la déclaration de l'indépendance ...
...Sans compter qu'il est probable que Madame Colbert n'a jamais touché un râteau de sa vie avant cette scène !
Certes les images sont très belles, la couleur de ce premier film en couleur tourné par John Ford est magnifique. Pourtant j'ai trouvé ce film ennuyeux. Les caractères des deux protagonistes principaux, Lana et Gil pourtant joués par des acteurs confirmés très appréciés, sont mous et sans intérêt. Edna May Oliver par opposition de son côté campe une femme au caractère bien trempé et vole une bonne partie du film.
La réalité historique est complétement embellie ce qui enlève tout intérêt au film qui devient dès lors très nunuche. Ward Bond qu'on a plus l'habitude de voir en homme brutal et dur se montre tout mielleux, et c'est d'ailleurs l'impression que me laisse ce film : "mielleux" voire carrément "gnangan" malgré des images parfaitement maitrisées !

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