May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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mercredi 14 juin 2023

Call of the Prairie - Howard Bretherton - 1936

Hoppy retourne au ranch bar 20 avec une grosse somme récoltée à la vente d'un troupeau. 
Le propriétaire lui annonce que durant son absence son ami Jimmy a passé son temps à boire des verres avec de mauvaises fréquentations. 
Celles-ci poussent Jimmy à leur révéler si de l'argent se trouve au ranch. 
Alors que Jimmy git la tête sur la table du saloon complètement saoul, ils attaquent le ranch et se font remettre la somme en se faisant passer pour Jimmy et en semant des preuves l'accusant ...
Beaucoup d'action dans ce film sympathique plein d'humour, grâce à la maladresse de Jimmy qui le met dans des situations cocasses, et aussi parce que le cuisinier chinois apporte une touche d'humour supplémentaire. 
Hoppy se montre comme toujours sûr de lui et aimable. Un film qui se démarque par le fait que George Gabby Hayes incarne un méchant sans conscience ... La jolie Muriel Evans apporte son sourire en plus. Les chevaux sont magnifiques, leurs équipements remarquables, on ne prend pas la tête et on se passe un bon moment.
L'interlude musical est assuré par Chill Wills et ses Avalon Boys qui chantent fort joliment.
Lieu du tournage:
Kernville, Californie, États-Unis
Alabama Hills, Lone Pine, Californie, États-Unis
Prudential Studios - 5300 Melrose Avenue, Los Angeles, Californie, États-Unis.
65 minutes
William Boyd ... Hopalong Cassidy
James Ellison ... Johnny Nelson
Muriel Evans ... Linda McHenry
George 'Gabby' Hayes ... Shanghai McHenry
Chester Conklin ... Sheriff Sandy McQueen
Al Bridge ... Sam Porter
Willie Fung ... Wong
Howard Lang ... Buck Peters
Hank Mann ... Bartender Tom
Al Hill ... Henchman Tom Slade
Jim Mason ... Hoskins
John Merton ... Arizona
Chill Wills and His Avalon Boys ... Singing Cowhands



lundi 14 mai 2018

Whistling Hills - Derwin Abrahams - 1951

Derwin Abrahams un réalisateur qui va travailler sous plusieurs pseudonymes ‘Derwin Abbe’ ‘Derwin Abbott’ ‘D.M. Abrahams’ ‘D.W. Abrahams’ ‘D. Abrahams’ ‘Derwin M. Abrahams’
Derwin va débuter comme assistant réalisateur et  aura une affection particulière pour le western durant sa carrière de 1941 à 1951. Ensuite il se réfugiera vers la petite lucarne pour se consacrer à des séries.
Sur une piste une stagecoach roule à vive allure lorsque sur une crête un mystérieux cavalier cape et stetson noir lance un signal à l’aide d’un sifflement à ses 3 complices.
Aussitôt les 3 hors-la-loi masqués se lancent à la poursuite de la stagecoach et vont blesser le garde et  exiger de Pete le Drive man de leur remettre le coffre avec l’or.
Pendant ce temps  dans la ville de Copper City  l’US Marshal Johnny Mack Brown voit  devant le saloon au poteau d’attache son cheval Rebel qu’on lui a dérobé.
Au saloon Johnny va demander à qui est le cheval, un homme belliqueux dénommé Cassidy va prétendre que c’est le sien et aussitôt une bagarre se déclenche entre eux.
Bien vite le Marshal Johnny va prendre le dessus lorsque pénètre le Sheriff Dave Holland pour régler le différend, Johnny va lui montrer son nom sous la selle de sa monture.
Au même moment arrive la stagecoach et le Driveman Pete qui va donner les détails du vol au Sheriff ainsi qu’au propriétaire de la ligne Chet Norman qui explique à Johnny la série de vols subis par ses diligences.

Convié au bureau de Chet Norman Johnny va faire la connaissance de Beth Fairchild  nièce de Chet et fiancée du Sheriff Dave. Chet qui reconnait Johnny comme un bon combattant va lui proposer un emploi afin de protéger les transports et de découvrir le mystérieux cavalier siffleur. 
Le Sheriff Dave n’est pas bien chaud que Johnny intervienne dans son job et va le suivre sur le lieu du vol où  ils vont découvrir le coffre vide et au sol une trace de talon de botte très étrange.
Nos 2 amis se séparent pour suivre des pistes différentes. Lorsque Johnny entend un coup de feu il va se précipiter et découvre le Sheriff blessé par balle au front et le ramène en ville où il va se faire soigner par Beth.
Pendant ce temps, Slade l’un des 3 hors-la-loi rapporte le butin d’or à Roger Claine, banquier et cerveau de la bande.
Notre véreux banquier a bien l’intention de s’accaparer un bon paquet d’or avant de faire la malle avec sa maitresse Cora, la tenancière du restaurant.
Mais le mauvais sort attend Roger Claine ainsi que sa bande, arrêtés par l’US Marshal Johnny Mack Brown qui aura aussi la surprise de découvrir le cavalier siffleur….
Pour les cascades nous avons:
Whitey Hughes
Carl Mathews
Danny Sands
Jack Williams
Une durée vidéo  de 58 minutes  en VO dans une très belle copie N et B.
 Sur la piste nous avons:
Johnny Mack Brown......Johnny Mack Brown
James Ellison......Sheriff Dave Holland
Noel Neill......Beth Fairchild
I. Stanford Jolley   ...Chet Norman
Marshall Reed......Roger Claine
Pamela Duncan......Cora
Lee Roberts......Slade
Pierce Lyden......Cassidy
Bud Osborne......Pete 
                                                               Ralph Bucko.....Barfly 
Noel Neill 1920–2016

Pamela Duncan 1924–2005

Marshall Reed 1917-1980

vendredi 8 septembre 2017

Oklahoma Justice / Alerte aux hors la loi - Lewis D. Collins - 1951

De 1942 à 1952 Lewis et Johnny ont une collaboration de 11 westerns.
Johnny va abandonner le cinéma en 1952 après plus de 120 westerns pour se consacrer à la restauration en ouvrant de nombreux restaurants.
Des coups de feu retentissent dans la banque de la bourgade de Lynwood  où un  Jailbreak se déroule.
Trois bandits masqués sortent précipitamment et enfourchent leurs chevaux avant de s'enfuir avec un bon butin.
Dans leur fuite l’un deux, Deuce Logan, est blessé au bras par un employé sous le regard de Clancy le driveman de la Lynwood Stage Line.
Peu après nos trois bandits se séparent et prennent des chemins différents, deux vont se retirer dans leur repaire tandis que Deuce Logan se rend à Coldwater pour faire soigner son bras et remettre le butin secrètement à son partenaire Blackie Martin, propriétaire du saloon Lucky Dog.
Les infos vont vite à arriver aux oreilles du Sheriff Barnes par Clancy qui vient d’arriver. En se rendant au saloon il croise Deuce Logan qu’il va  reconnaître grâce à sa chemise et sa blessure au bras.
Clancy ne va pas convaincre le Sheriff de l’arrêter mais au lieu de cela il va proposer d’aider Clancy à recueillir suffisamment de preuves pour mettre les trois bandits sous les verrous ainsi que ceux qui les dirigent.
Pendant ce temps au Bar X Ranch Ma Posey vit seule et héberge en fait les bandits; elle agit comme une chef de gang.
Ma Posey va ordonner à Deuce et ses deux complices Tad et Hartley de dévaliser la Wells Fargo transportant la paie de la mine mais pour cela il leur faut l’information de Sam Fleming pour connaitre le moment de départ de la diligence.
Dans ce but, Deuce retourne à Coldwater et se rend à la banque où se trouve déjà Goldie Vaughn venue retirer de l’argent à Jimmy Redding qui est le caissier et fiancé de Goldie.
Au même moment rentre un bandit masqué qui va demander à ce qu’on lui remette l’or et l’argent. Avant de prendre la fuite il abat froidement le caissier.
Plus tard au bureau du médecin où Jimmy qui a feint d’être tué lors du vol attend avec impatience l’US Marshal Johnny Mack Brown qui se faisait passer pour le bandit masqué.
Ce dernier a pour mission d’aider le Sheriff Barnes à appréhender les voleurs car cela fait des mois que l’Etat cherche la piste de ceux-ci.
Ainsi Johnny va tenter de s’introduire dans le gang afin de les démasquer et les remettre entre les mains du Sheriff Barnes.
Aux cascades:
* George DeNormand
* Carl Mathews
* Bob Woodward
Le lieu de tournage dans les décors de la Californie:
§ Iverson Ranch - 1 Iverson Lane, Chatsworth, Los Angeles

Le film a eu une diffusion sur la TV Belge RTBF  et sur la TV Suisse TSR à partir de 1993 intitulée ‘LES TRÉSORS DU WESTERN’ présenté par le pied tendre Bertrand Farge.
Une durée vidéo de 56  minutes  en VOSTFR dans une copie très propre…..

Au générique:
Johnny Mack Brown ... Johnny Mack Brown
James Ellison ... Clancy
Lane Bradford ... Henchman Deuce Logan
Phyllis Coates ... Goldie Vaughn
I. Stanford Jolley ... Sam Fleming
Marshall Reed ... Blackie Martin
Barbara Woodell ... Ma Posey (Barbara Allen)
Zon Murray ... Henchnan Tad
Richard Avonde ... Henchman Hartley
Stanley Price ... Bartender
Kenne Duncan ... Sheriff Barnes

lundi 13 juillet 2015

Big Iron Collection - Thomas Carr - 1950


Les 6 aventures 'The Irish Cowboys'
En 1950 Thomas Carr a dirigé 6 westerns pour Lippert Pictures produits par Ron Ormond, tous sont des remakes de westerns des années 30 malgré ce que l'on peut croire si l'on se réfère aux scénarios "originaux" des peu scrupuleux Maurice Tombragel et Ron Ormond  !
Purs produits du western B, ces films ont été tournés sur une période de un mois sur le même site (Iverson Ranch), avec les mêmes acteurs portant les mêmes vêtements. Les scènes auraient été filmées à la suite selon les besoins des scénarios avant leur montage. Tous les films ont une durée de 55 à 61 minutes.
En tête d'affiche cavalcadent Jimmy Shamrock Ellison et Russell Lucky Hayden deux acteurs qui ont incarnés les jeunes sidekicks d'Hopalong Cassidy dans bon nombres d'aventures (Jimmy Ellison allias Johnny Nelson tournera 8 aventures entre 1925 et 1937 et Russell Hayden alias Lucky Jenkins dans 27 épisodes entre 1937 et 1941). Pour la petite histoire il semble que Russell Hayden ait été soulagé d'arrêter les tournages car Hoppy n'était pas un homme facile à vivre ! Pour voir les épisodes cliquer ici.
Pour revenir aux six films qui nous intéressent, les voici :

Crooked River - remake de "Smokey Smith" avec Bob Steele (1935)
Titre TV The Last Bullet
Shamrock ouvre la route au wagon de ses parents qu'il retrouve assassinés. Sur la piste des bandits il découvre leur repère et l'un des chefs de la bande, Lucky ...

Colorado Ranger - remake de "Guns in the Dark" avec Johnny Mack Brown (1937)
TV titre Guns of Justice
Shamrock, Lucky et le Colonel arrivent à Cactus Junction où le shérif leur donne des badges et où ils sont payés pour chasser les ranchers de leurs terres ...

Fast on the Draw - remake de "Branded a Coward" avec  Johnny Mack Brown (1935)
Titre TV Sudden Death
Shamrock est poussé à devenir shérif par son ami Lucky qui vante ses exploits alors qu'il craint le colt plus que tout après avoir vu ses parents assassinés par des bandits alors qu'il était petit ...

Hostile Country - remake de "No Man's Range" avec Bob Steele (1935)
Titre TV Outlaw Fury
Premier film de la série. Shamrock et Lucky se rendent auprès du beau-père de Shamrock qu'il n'a en fait jamais vu. Ils se retrouvent au milieu d'un conflit qui oppose une jeune femme propriétaire d'un ranch et le beau-père ...

Marshal of Heldorado - remake de "The Rider of the Law" avec Bob Steele (1935)
Titre TV Blazing Guns
Passant pour un pied tendre venu de l'Est, le Marshall Shamrock va démanteler une bande de bandits célèbres, les frères Tulliver ...(le film est plutôt comique !)

West of the Brazos - remake de "Alias John Law" avec Bob Steele (1935)
Titre TV Rangeland Empire
En chemin pour voir sa mère, après une bagarre un shérif blessé demande à Shamrock de prendre son nom et sa place. Sa mère est décédée, du pétrole a été découvert sur la propriété et un bandit célèbre se fait passer pour l'héritier Shamrock ...

Le premier rôle est donné à Jimmy Ellison qui parle de manière plutôt forte et quelquefois de façon un peu artificielle. Curieusement cela ne m'avait pas frappé dans les films d'Hoppy qu'il a tournés. Serait-ce la raison pour laquelle Cecil B. DeMille aurait peu apprécié ses talents d'acteur ? Bref, toujours est-il que le personnage féminin incarné par Julie (Betty) Adams semble ne s'intéresser qu'à Shamrock dans tous les films qui sont plutôt assez quelconques.
Certains acteurs ont des rôles interchangeables, ainsi peut-on voir George Chesebro en père de Jimmy ou en beau-père, Bud Osborne en conducteur de diligence ou en homme de main, d'autres ont des rôles de villains tels John L. Cason, Tom Tyler et Dennis Moore, etc ...
Malgré le côté quelconque on prend cependant du plaisir à voir tous ces acteurs chevronnés qui vont et viennent au gré des aventures, de telle façon que cela en devient presque sympathique.

Le rôle féminin est tenu par Julie Adams sous le nom de Betty Adams.

Les acteurs principaux :

Raymond Hatton, Fuzzy Knight, Tom Tyler, George Lewis, George Chesebro, Bud Osborne, Dennis Moore, John L. Cason, Stephen Carr (frère de Thomas Carr),

On trouve les six films dans un DVD intitulé "Big Iron Collection", deux DVD de trois films produits par Kit Parker Films et VCI, l'image est plutôt de bonne qualité.



mercredi 31 juillet 2013

Three on the trail – Howard Bretherton -1936

  • D’après la nouvelle « Bar 20 Three » de Clarence E. Mulford, Doris Schroeder et Vernon Smith nous font une adaptation sérieuse du roman qui est  fort bien découpé pour le langage cinématographique, repris à son tour par le réalisateur Howard Bretherton qui ne cesse de nous impressionner par son talent. 
Une des cènes majeures est celle ou Gabby Hayes regarde la caméra frontalement, suggérant qu’il regarde le miroir placé au mur, derrière le comptoir du saloon.  
MURIEL EVANS/JIMMY ELLISON
C’est tellement bien fait que je n’avais pas vu ce détail à la première vision. 
Une chose importante également due à Bretherton, ce sont les pauses étudiées des acteurs qui atteignent l’apogée de l’esthétisme. 
La façon de se tenir debout ou encore les jambes écartées avec une arme à la main et l’emplacement du chapeau sur le crane met l’acteur sur un piédestal. 
Seuls de grands réalisateurs ont compris cela. Regardez Wayne se dandiner, la façon dont il dégaine, marche etc. dans les J. Ford, les Walsh ou les Hawks. Souvenez vous aussi des pauses étudiées de J. Stewart dans les A. Mann. 
De mémoire, je ne connais pas d’acteurs aussi bien dirigés dans les westerns B que dans la série des Hoppy, qu’ils soient guidés par Bretherton ou Selander. IL faudrait revoir leurs films en fonction de cet état de fait pour mesurer les talents de chacun.
L’histoire est solide et simple à la fois. Diligences attaquées et vols de bétails. 
C’est le propriétaire du saloon qui est à la tête du gang. Toutefois, Mulford, en bon faiseur, nous intègre des idylles, des quiproquos, des danses qui agrémentent notre scénario sans que l’on rende compte, faisant oublier astucieusement l’intrigue pour mieux la relancer quelques instants plus tard.
Au centre JOHN RUTHEFORD
Ajoutons également, que cette intrigue sera revue sous différentes trames dans les fifties avec R. Scott, R. Cameron et R. Calhoun et quelques autres, mais qu’en dehors de la couleur et d’un scénario un peu plus développé au niveau des personnages,  la base reste la même. 
La seule chose que nous pouvons déplorer dans ce Three on the trail et les autres Hoppy, c’est que les films n’atteignent pas 1 h 30. Il y avait la matière pour le faire.
Le casting est toujours aussi bon et fin. Pour ce film, il a fait appel à Claude King pour interpréter le tenancier du saloon, acteur spécialisé dans d’autres personnages que ceux des westerns avec ses 140 rôles différents. Il apporte une crédibilité beaucoup plus forte que ceux l’on a l’habitude de voir dans les rôles de méchants. Du coup, on croit beaucoup plus à ce personnage que l’on ne connait pas. Claude King est une sorte de Dandy ténébreux et machiavélique fumant le cigare qui domine les autres de son allure naturelle.
Howard Bretherton s’attache à nous présenter à nouveau une scène attristante avec la mort de Ernie Adams dans les bras de Gabby Hayes et de Hoppy à ses côtés. Courageusement,  Hop reprendra pour son compte les risques encourus par Ernie qui ont causés sa mort.
Encore un très bon Hoppy.


  • Didier la plume leste...
 

lundi 22 juillet 2013

Hop-a-long Cassidy –Howard Bretherton - 1935

  •  Le 23 août 1935 fait date dans l’histoire du Western. 
C’est le jour de la sortie de Hop-a-long Cassidy, le premier film d’une série de 66 épisodes qui fera 
accourir le monde entier avec juste raison. 
C’est la Paramount qui finance ce chef d’œuvre et Harry Sherman qui le produit en investissant des moyens importants dans un Western que l’on aurait pu qualifier de B si s’il avait été produit par une petite compagnie de production indépendante comme il y en avait tant dans les thirties. 

L’origine de cette série revient à Harry « Pop » Sherman qui a su convaincre la Paramount de lancer ce personnage de l’ouest américain.
La Paramount achète les droits du roman écrit par Clarence E. Mulford et une scénariste, Doris Schroeder,  est  engagée pour en faire une adaptation qui figurera probablement comme la meilleure de la série. 
Elle signera les six prochains Hoppy puis fera l’erreur d’abandonner la Paramount pour signer quelques scénarios ou adaptations de moindre qualité. Néanmoins, elle reviendra en 1947 pour Hoppy avec Fool’s Gold.  Pour ce premier Hoppy, c’est Harrison Jacobs qui s’occupe des dialogues.
Howard Bretherton est  un vieux de la vieille de la série B qui a tourné une centaine de films, souvent d’action et près de la moitié de son œuvre seront des Westerns B d’excellentes factures. 
Il a commencé en tant que director au début des années 20 avec un excellent Rintintin, mais c’est à partir de 1935, avec Hop-a-long Cassidy, qu’il va se spécialiser dans le Western B. 
Il fera tourné Reb Russell, Whip Wilson, Jimmy Wakely, Rod Cameron à ses débuts, Johnny Mack Brown,  Allan Rocky Lane, Don Red Barry, Bill Elliott, Bob Steele, Tim McCoy, Buck Jones, Charles Starrett,  Richard Arlen, mais c’est avant tout avec William Boyd qu’il va tourner le plus, vient ensuite Bill Elliott.
William Boyd qui était déjà un grand acteur dans les années 20 et avait tourné entre autre  sous l’autorité du  grand Cecil B. de Mille a la chance d’être choisi pour incarner Hoppy alors qu’au départ c’était  James Gleason qui devait obtenir le rôle.
Ce western flamboyant raconte l’histoire de deux ranchmen qui s’accusent mutuellement de vols de bétails alors que l’auteur des faits n’est autre que l’un des contremaîtres. 
William Boyd, aidé de son copain James Ellison vont faire la lumière sur cette ténébreuse affaire.
Ce type d’histoire a été évoqué des centaines de fois dans les Novels, mais selon les talents de ses auteurs, cette trame fonctionne toujours. 
Wayne Overholser en a peut-être été un de ses spécialistes et en a certainement été le plus brillant. Nous citerons également Paul Evan Lehman, grand spécialiste également des histoires dont la toile de fond reste la plupart du temps la vie au ranch. 
En ce qui concerne notre film c’est Clarence E. Mulford qui écrit le livre dont Harry Sherman a acheté les droits.
L’intérêt dans le traitement de ce roman, c’est la force et la présence cocasse des personnages qui aident continuellement le héros. 
Tout de noir vêtu, monté sur un superbe cheval blanc orné de brides à conchas, il a une allure extraordinaire et unique à la fois. Au premier coup d’œil, sur une photo, une affiche ou dans ses films, on reconnait la silhouette caractéristique de William Hoppy Boyd qui de plus, malgré son jeune âge, a les cheveux gris. Il dispose d’un beau visage aux yeux clairs et reste un cowboy justicier très calme, réfléchi, contrairement aux héros de la selle des westerns B qui sont nerveux, bouillant et impulsifs, mais nous ne nous en plaindrons pas. Chacun a son style, et Hoppy a le sien.
Johnny, le sidekick de Hoppy, c’est James Ellison, un excellent acteur qui travaillait pour la Warner Bros avant de venir incarner ce savoureux personnage aux côtés de William Boyd. 
Le tandem tournera huit fois pour la série puis sera soudoyé par Cecil B DeMille qui l’invite à incarner Buffalo Bill dans Une aventure de Buffalo Bill. Hélas, la coopération entre l’acteur et le célèbre réalisateur s’avère odieuse et DeMille s’attachera à tenter de briser la carrière de James qui, pourtant continuera de tourner dans divers films. 
IL tournera le dos au western jusque dans les années 50 où il interprétera Shamrock aux côtés de Russell Hayden (son remplaçant dans le rôle de Johnny de la série des Hoppy !) pour 11 films.
Dans ce premier Hoppy, nous retrouvons pour notre plus grand plaisir, George ‘Gabby’ Hayes dans le rôle de oncle Ben, toujours aussi savoureux et drôle.
Toutefois, il ne finira pas le film, tué dans le dos par le contremaitre. 
Cette scène est sans aucun doute la plus belle de tout le film. Agonisant, George appelle Hoppy à son secours. Hélas, celui-ci arrivera trop. Il retrouvera son corps dans le désert, près de rochers magnifiques (tourné dans les Alabama Hills). Fortement ébranlé, Hoppy l’étreint dans ses bras tout en regardant derrière l’horizon. Scène intense et émouvante tournée avec une grande sensibilité par M. Howard Bretherton.
Nous rencontrons des seconds rôles qui sont tous pris en considération. Chacun a sa place et a son intérêt. Le travail du scénariste se montre d’une force extraordinaire. Ainsi, Charles Middleton, grand méchant du cinéma (on se souviendra à jamais de sa prestation de Mystery Ranch avec George O’Brien) interprète le ranchman qui a la chance d’avoir sous ses ordres Hoppy. 
Sa présence apporte beaucoup au film, nous croyons vraiment à son personnage, tout comme le ranchman opposé : Robert Warwick.  
Parmi les bandits, vous reconnaitrez Ted Adams à peine reconnaissable tant son costume a été finement étudié avant qu’il ne l’endosse. Dans le rôle effacé du Doc, nous identifions un grand westerner du muet Franklyn Farnum et John Merton non crédité au générique.
Les cascades, nombreuses et souvent dangereuses sont assurés par un autre grand westerner du muet, Cliff Lyons, qui n’a pas survécu au parlant en tant qu’acteur, mais qui est devenu rapidement au début des thirties un des plus grands cascadeurs d’Hollywood avec Yakima Canutt. Il a beaucoup collaboré avec John Ford.
Hop-a-long Cassidy est un des meilleurs Westerns des années trente et préfigure  la meilleure série jamais réalisée par Hollywood. 

Je reste bouche bée Didier SUPER.
L'avis de Lou, le 20 septembre 2016
Revu ce film ce soir, quelle déception ! Je dois faire une overdose de Hoppy, je commence à le trouver pédant et du coup son personnage devient pénible. On ne compte d'ailleurs pas le nombre d'épisodes où Hoppy se montre manipulateur et moralisateur.
Johnny Nelson alias Ellison est ici une tête à claques très grande gueule. Il se permet de molester une jeune femme que le contremaitre de son ranch vient défendre. Qui se mêle de cette histoire sans raison ? Je vous le donne en mille, notre brave Hoppy ! OK par la suite on découvrira que le contremaitre est en fait un bandit, mais à ce stade du film rien n'indique que cet homme est malhonnête et donc on ne comprend pas très bien l'intervention de notre héros qui se montre de plus assez brutal avec sa monture.
Par la suite Johnny se permettra de frapper Hoppy qui retiendra son bras afin de ne pas saisir son revolver. On croit comprendre que Hoppy se reconnait dans le jeune whippersnapper qui lui fait face. Toutefois Nelson aurait mérité une bonne dérouillée dans cette histoire.
Je retiens surtout les performances de Frank McGlynn Jr. qui mourra peu de temps plus tard à l'âge de 34 ans et de Robert Warwick, toujours maitre de la situation !
Franchement je me suis demandé ce soir ce qui avait pu motiver une suite des aventures de Hoppy après cette première aventure. Heureusement la série comporte en effet de très bons épisodes mais ce premier opus n'est pas le fleuron de la série à mes yeux, loin s'en faut !

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