Let's Remember:

Let's Remember:
Tim McCoy 1891-1978 / Nora Lane 1905-1948 ‘The Western Code’ de John P. McCarthy 1932

Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est Anne Howard. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Anne Howard. Afficher tous les articles

jeudi 28 juillet 2022

Lighting Range - Victor Adamson - 1933

La carrière de Victor Adamson aura un très long parcours à Hollywood, elle débute en 1910 et prendra fin en 1971, en passant de la case départ en tant qu’acteur ensuite producteur et pour finir réalisateur.
Au générique Victor Adamson va diriger le film sous le pseudonyme de Denver Dixon qui ne sera pas le seul nom utilisé puisqu'il va travailler également sous les noms A. V. Anderson - Robert Charles - Denver Dickson - D. Dixon - Denver Dixon - Al James - Art James - Van Johnson - Al Mix et enfin Art Mix mais la quantité n'en fera pas un génie dans le milieu du western à Hollywood.
Surtout ne cherchez pas trop de renseignement sur Patsy Bellamy sa filmographie et sa célébrité va s’établir de 1933 à 1936 pour trois comédies et un western : celui qui nous concerne.
‘Lighting Range’ est un remake de 1925 intitulé ‘The Galloping Jinx’ du réalisateur Robert Eddy qui était déjà interprété par Buddy Roosevelt.
Le Deputy Marshal Buddy parcourt la prairie poursuivant une bande de malfaisants dirigée par le dénommé Black Pete, lorsque éclate une pétarade provenant d’une mine; sur les lieux, Buddy tente de mettre fin à la fusillade mais sera accueilli par une explosion de dynamite.
Black et ses complices croyant Buddy mort vont lui faire les poches et le délester de son argent avant de prendre la fuite. Revenant à lui Buddy va tenter de ranimer le mineur qui hélas va rendre l’âme dans ses bras et il va l’enterrer.
Buddy se rend ensuite au campement de la ‘Mascott Mining Co’ pour préparer une cargaison d’or et la confier à la diligence qui est surveillée de loin par la bande de Black prêt à tout pour la dévaliser.
Lors du vol, la bande s’accapare du coffre avant de prendre la fuite mais l’un des hommes de la bande va forcer le passager Hezekiah Simmons à se déshabiller et à lui remettre son rutilant costume blanc.
Revenant avec son costume le vaurien est la risée de sa bande mais lorsqu’il va fouiller les poches il découvre une lettre écrite de la tante Hester Simmons lui disant de venir au ranch de Horton pour prendre part à un complot visant à escroquer l’héritage de Dorothy Horton.
Selon le plan combiné par Hester, Ézéchias doit arriver quelques minutes avant la lecture du testament du père de Dorothy dans lequel il est stipulé que Dorothy doit recevoir la fortune et elle doit se marier avant le jour de son dix-huitième anniversaire. Ni une ni deux la bande pense tenir le bon filon.
Pendant que le naïf Ézéchias erre à droite et à gauche dans ses sous-vêtements, le Marshal Buddy se faufile dans la cabane de Pete mais sera pris en embuscade et ficelé et enfermé avant que la maison ne soit incendiée. Heureusement Buddy sera sauvé in extremis par sa fidèle monture.
Le cerveau de la bande envoi son complice Jim au ranch de Dorothy, pour tâcher de se faire passer pour Ézéchias mais lors de sa présentation son apparence déçoit fortement Dorothy.
Le juge Williams qui participe à la cérémonie tente de convaincre Dorothy en affirmant qu'Ézéchias a été conseillé par un ami de la famille, mais avant que le juge ne commence le Marshal Buddy fait irruption et sème la brouille avec le hors-la-loi qui prend la fuite par la fenêtre. Buddy rassure Dorothy qu’il obtiendra une annulation rapide du mariage en poursuivant la bande de fripouilles.
Après quelques débats sur un Buckboard, nous aurons aussi droit à une empoignade folklorique et enfin notre Marshal finira de tourner en rond exténué et pour cela il ira se reposer et se rafraichir avec sa dulcinée auprès d’un ruisseau….
Une durée de 50 minutes en VO en noir et blanc d’une bonne qualité provenant d’un DVD de chez Alpha Video paru le 26 Décembre 2012.
Le film sortira dans les salles Américaines le 29 Novembre 1933.
Un film inédit dans les salles Françaises.

Sur la piste nous avons :
Buddy Roosevelt.... Deputy Marshal Buddy
Patsy Bellamy.......... Dorothy Horton
Lafe McKee............. Judge Williams
Olin Francis............ Black Pete
Si Jenks................... Hezekiah Simmons
Anne Howard......... Hester Simmons
Bartlett A. Carre.... Jim
Ken Broeker……... Sheriff
William Barrymore... Boob
Clyde McClary……. Miner
Betty Butler............ Eastern Girl
Jack Evans............. Jack Knife

Buddy Roosevelt

Patsy Bellamy

Anne Howard

Herman Hack

Jack Bronston

Lafe McKee

Bartlett A. Carre

Merrill McCormick

Olin Francis

lundi 10 décembre 2018

Tombstone Terror - Robert N. Bradbury - 1935


Jimmy Bixon est poursuivi par des cavaliers, pour leur échapper il échange ses vêtements avec un vagabond auquel il donne son cheval avant de retourner au ranch de son père qui l'a chassé quelques années auparavant pour un vol effectué par son frère jumeau, Duke.
Au ranch épuisé il s'endort dans une meule de foin lorsqu'il est brutalement réveillé par Soupy qui plante sa fourche dans ses fesses pour donner du foin au cheval de Duke. Les deux hommes se battent comme des chiffonniers avant que Jimmy n'éclate de rire.
Soupy reconnait alors son adversaire qu'il emmène au dortoir en lui annonçant que son père va très mal. 
Du coup Jimmy prend les vêtements de Duke et se fait passer pour son frère auprès de son père qu'il réconforte en disant qu'il veut bien désormais s'assagir et prendre soin du ranch ce qui remet le père sur pied. Tout de suite il demande à son fils d'aller chercher Jean et fait promettre aux deux jeunes gens de se marier dans les deux semaines. 
Plus tard Jimmy rencontre un cavalier qui lui annonce que Regan l'attend dans son saloon. Celui-ci est à la tête d'un gang de rustlers qui utilisent Duke, actuellement à Phoenix pour faire passer le bétail par la propriété Dixon.
Après avoir conclu leur affaire les deux hommes s'accoudent au bar où un dénommé Swede veut interdire à Duke/Jimmy de s'approcher de la belle du saloon, Millie. Les deux hommes en viennent aux mains et Jimmy assomme Swede.
De retour au ranch il tente d'annoncer à Jean sa vraie identité lorsqu'une blonde fait son apparition et fait fuir la jeune fille...



Un scenario pas très élaboré pour un maximum d'efficacité, mais la mission n'est pas vraiment atteinte !
Course poursuite trop longue au départ, bagarre qui prend une tournure improbable un peu plus tard, des images de provenances diverses à la fin, bref, beaucoup d'actions qui tirent un peu en longueur ...
Bob Steele monte à cheval en bondissant avec légèreté ! Joli !



Aux cascades:
Jack Hendricks
Frank McCarroll

Le lieu de tournage à:
Garner Ranch, Garner Valley, Riverside County, California, USA(Dixon Ranch)
Lake Hemet, Riverside County, California, USA

55 minutes



Bob Steele ... Jimmy Dixon / Duke Dixon

Kay McCoy ... Jean Adams

George 'Gabby' Hayes ... Soupy Baxter (as George Hayes)

Earl Dwire ... Regan

John Elliott ... Mr. Dixon

Hortense Petra ... Blondie

Anne Howard ... Nurse Mary (as Ann Howard)

Nancy Deshon ... Millie (as Nancy DeShon)

Frank McCarroll ... Swede

mardi 17 avril 2012

Arizona Bad Man – S. Roy Luby - 1935

                                              

Comment un réalisateur peut changer la façon de faire d’un film, c’est incroyable !
Reb Russell, le joueur de Foot qui travaillait dans cette maison de production, la Willis Kent, avait tourné sous Ray Heinz pour le pire (nous avons cherché le meilleur, mais nous ne l’avons pas trouvé). C’est à dire dans Blazing Guns et Border Vengeance. Il enfile à nouveau sa chemise noire de rodéo, se coiffe de son chapeau et boucle sa ceinture d’armes autour de ses hanches pour Arizona Bad Man.
Il apprend qu’un nouveau réalisateur vient remplacer l’abominable Ray Heinz. Nous le connaissons tous, c’est S. Roy Luby ! Ce dernier est confronté aux mêmes soucis que Heinz, peu de moyens, mais il détient deux sacrés avantages sur celui-ci. Il a du talent et parvient à se débrouiller avec rien. Lorsqu’il lit le scénario adapté d’un roman d’Eric Howard, il se dit qu’il est en mesure de ficeler un bon film B.
Habilement et d’une façon surprenante, Roy Luby prend le parti de teinter son western de noirceurs extrêmes et de touches souvent malsaines.
Le début se déroule dans un saloon où les gens dansent sous des airs entrainant, pendant que dans l’arrière salle, un fermier malfamé et voleur de bétail, assisté d’un Mexicain sale, mal rasé, tout comme lui, boit un verre en compagnie d’un tueur impressionnant. Ce dernier est Edmund Cobb, un Cobb fabuleux, impressionnant, froid et dangereux comme un rattler.
Le ranchman, Charles Whittaker, lui propose d’acheminer un troupeau volé à la frontière Mexicaine. Cobb lui répond d’un air glacial que son tarif est fifty-fifty et que c’est à prendre ou à laisser. L’ambiance est lourde, suffocante et sombre.
Ruby entrecoupe le deal par des plans fixes du bal, baignant dans la lumière. IL joue du contraste et du coup, les images pauvres, manquant d’objets, de vie, de crédibilité dans l’arrière-salle projettent en avant ses trois personnages qui s’examinent en chien de faïence.
En sortant de la pièce, le trio découvre les citadins qui dansent toujours follement. Parmi eux, se trouvent Reb Russell, un beau jeune faisant la connaissance de Lois January (magnifique). Whittaker n’apprécie guère que sa fille soit en compagnie d’un étranger, non pas pour la protéger car il s’en fiche éperdument, mais parce qu’il craint pour sa personne. Imaginez que sa fille ramène un homme de loi à la maison. Son intuition ne le trompe pas : ce gandin n’est autre détective employé par l’association des éleveurs qui veulent mettre fin aux agissements des rustlers. Mais il ne le sait pas encore.
Peu à peu, le Western s’introduit dans un parfum noir, complaisant à souhait et donne indirectement une psychologie aux personnages de cette excellente histoire. Charles Whittaker est un fermier ignoble. Il fait comprendre au Mexicain qu’il pourrait avoir sa fille. Pour lui, elle ne représente que peu de chose. Des suggestions dans le dialogue laissent entendre qu’il pourrait la prostituer pour arriver à ses fins. Son petit garçon n’est guère mieux traité. Heureusement, il a sa grande sœur qui veille sur lui. Le petit marche en claudiquant, suite à une maladie ou un accident. Il n’a pu être soigné. A un moment, il se fait battre comme plâtre, toujours en plan suggestif. Lorsque l’on découvre le gamin peu après, dans une autre scène, on s’aperçoit que Whittaker n’y a pas été de main morte. Du sang coule à la commissure de ses lèvres, son œil est enflé. Même le gunman Edmond Cobb est choqué du comportement de son patron (nous aussi). Il tombe amoureux de la belle Lois, tout comme Reb, mais se rend compte que Reb lui est préféré. Alors Cobb, compréhensif, se retire sans larmoiement.
Dans ce film à deux sous, tout est en touches discrètes. Le dénouement du film se déroule dans la ferme Whittaker. La violence y est affichée à l’état pur.
Le Mexicain, jaloux de Cobb, lui envoie son couteau à la figure. La lame se fiche dans un poteau du corral, à quelques centimètres du visage de Cobb (scène parfaitement réussie. Du Gordon Douglas avant l’heure). 
Implacablement, Cobb sort son Colt 45, alors que le Mexicain n’est plus en état de se défendre. Peu importe, Cobb l’abat d’une balle dans le ventre.
Peu après, c’est Reb, démasqué comme détective. IL   est ficelé comme un saucisson par les henchmen de Whittaker devenu absolument hideux. Il s’approche de Reb et lui balance une multitude de coups de poings à la figure tout en prenant son temps. On entend les coups lorsque la caméra de Luby filme tour à tour les quelques Cowboys écœurés par tant de lâcheté.
Cobb s’interpose, demande à Whittaker d’arrêter. C’est chose faite, Reb est libéré, mais il veut se venger. Le règlement de compte se déroule à mains nus, dans la poussière. Reb fait une prise à Whittaker, lui attrape le bras pour le briser (génial). Les deux opposants sont à bout de souffle, exsangues. Finalement, Whittaker s’en prend une qui l’envoie au sol.
Au  moment où plus personne ne s’attendait à ce qu’il reprenne ses sens, il s’empare de son six-gun, en fourbe, et le pointe sur Reb.
Un coup de feu claque dans l’après-midi. Whittaker sursaute, foudroyé, se raidit  puis s’abat pour l’éternité sur le sol de sa sale ferme qui empestait le malheur, la tragédie, les mauvaises années endurées par ses deux enfants.
Tous les regards se tournent vers le gamin. C’est ce dernier d’une dizaine d’années qui vient d’abattre le méchant Pa’. (Vous voyez, Ruby était précurseur de Preminger dans le domaine. La Rivière sans retour, naturellement).
Enfin, tout le monde se remet de ses émotions et c’est l’heure pour Reb d’embrasser Lois, mais ce n’est pas fini. Il y a encore le gunman sans foi ni loi, Edmond Cobb, qui vient de monter sur son bourrin. Il s’approche des deux amoureux et leur dit qu’il part, promettant à Reb qu’il ne l’épargnera pas s’il le rencontre à nouveau sur sa route.

Ca, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, c’est du Western, pur et dur avec des Westerners qui en ont dans le caleçon !
Vous devinerez certainement que Reb Russell s’est fait complètement volé la vedette par Edmond Cobb. Jamais je n’aurais cru que Cobb pouvait être aussi convaincant. Une dernière chose à dire, il n’a pas eu de chance dans les talkies…
Après avoir lu ce texte à rallonge, vous n’avez plus que ceci à faire
 :http://www.oldies.com/product-view/6567D.html

Les lieux de tournage
Agoura, California, USA


Les cascadeurs
Barney Beasley
Dick Botiller
Ben Corbett
Jack Hendricks
Jack Jones
Tracy Layne
Johnny Luther 


 
Vous pouvez aussi lire le générique :
Reb Russell ... Steve Donovan
Rebel ... Rebel the Marvel Horse
Lois January ... Lucy Dunston
Slim Whitaker ... Bart Dunston
Edmund Cobb ... Sonny Karns
Dick Botiller ... Pedro Gonzales
Tommy Bupp ... Davie Dunston
Anne Howard ... Min
Walter James ... Jack
Ouf !...Didier doit avoir soif heureusement qu'il y a des relais à la Wells Fargo

Messages les plus consultés