Let's Remember:

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Streets of Laredo/ La chevauchée de l'honneur de Leslie Fenton 1949. William Holden 1918-1981 / Mona Freeman 1926-2014 1878 le Texas est un vaste territoire encore mal organisé où les hors-la-loi ne risquent rien…

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lundi 30 avril 2012

The Forbidden Trail – Robert N. Bradbury - 1923

Il ne faut pas rester sur Via Pony Expresse avec Jack Hoxie pour se faire une idée des Westerns de sa carrière. Faisons un bon en arrière, en 1923 par exemple, pour voir Forbidden Trail  par exemple. 
Si vous voulez découvrir un des meilleurs Jack Hoxie’s films et par la même occasion un des meilleurs Robert Bradbury’s films c’’est celui-ci qu’il faut visionner.
J’en reste encore tout pantelant. Avec toute l’estime que je pouvais avoir pour Bradbury, je ne pensais pas qu’il pouvait détenir autant de maitrise pour l’écriture et autant de talent  pour la mise en scène. J’avouerai même que ce film est nettement mieux réalisé que ses parlants.
Voilà la narration : Un petit convoi conduit par de pauvres Settlers est attaqué par des bandits frontaliers. Le colonel de la cavalerie américaine, galamment, essaie de   protéger ces gens. Mais il est tué par le chef d’une bande appelé Red Dugan. Les seuls survivants de ce convoi sont le servant Mose, un black sympa présenté fort intelligemment par Bradbury et une petite fille Isobel qui est kidnappée par Red.
 Près d’une vingtaine d’années plus tard, le jeune Jack, fils du colonel abattu par Red, apprend les circonstances de la mort de son père. Jack souhaite se venger. Il apprend entretemps qu’Isobel n’est autre que la fille de celui qu’il recherche et qu’il a élevée.
Bradbury nous jette à la figure un western adulte sans que l’on s’y attende. On peut dire qu’après tant de maitrises et de belles scènes, que Bradbury avait un potentiel qu’il a rarement pu utiliser. C’est vraiment magnifique. Il fait  montre d’une maitrise dramatique que l’on n’aurait pu imaginer pour l’époque. La qualité de ses plans et de ses images photographiées par Bert Longenecker nous laissent pantois. Bert retrouvera Bradbury pour le meilleur Western avec Jack Randall : Danger Valley… 
(La critique du film arrive)
La jolie Evelyn Nelson s’avère une excellente comédienne et elle se présente sous une  humilité extraordinaire. Vêtue d’une simple salopette et sans maquillage, elle représente la fille type des pionniers de l’West. Bradbury a choisi de nous la montrer comme telle. Vous reconnaitrez Frank Rice, le futur sidekick des meilleurs Buck Jones de la Columbia ainsi que William Berke, le futur réalisateur de westerns assez fastidieux des talkies.

Mais n’oubliez pas de découvrir Jack Hoxie. Toute ma considération au Suprême film pour avoir permis à l’équipe de ce plateau de nous offrir un si agréable western muet.

Sur la toile :
Jack Hoxie ... Jack Merriwell / Col. Jim Merriwell
Evelyn Nelson ... Isobel Lorraine
Frank Rice ... Toby Jones
William Berke ... Rufe Trent
Joseph McDermott ... Red Hawk Dugan  
Thomas G. Lingham ... John Anthony Todd
Steve Clemente ... Uncle Mose 

Dans la stagecoach Didier

samedi 28 avril 2012

Overland Mail - Ford Beebe / John Rawlins - 1942

Nous repartons pour un autre sérial celui-ci nous vaut 2 bons acteurs LON CHANEY Jr et NOAH BEERY Jr pour une réalisation en duo
de FORD BEEBE et JOHN RAWLINS mais malheureusement cela ne fait pas un chef-œuvre.
Ce sérial nous raconte les péripéties de 2 Frontiers Marshals qui sont envoyés pour enquêter sur des attaques de livraison de l’US Mail.
Transporté par la société OVERLAND MAIL qui est exploitée par Tom GILBERT et sa fille Barbara.
LON CHANEY nous met le même costume noir de JOHNNY Mc BROWN dans ‘RUSTLEG OF RED DOG’ et nous permet de retrouver pour la plupart des scènes d’actions un remontage de stock shots.
Une bonne astuce car le producteur HENRY Mc RAY touche des royalties à chaque utilisation de stock shots.
Au générique :
Lon Chaney Jr. / Jim Lane
Helen Parrish / Barbara Gilbert
Noah Beery Jr. / Sierra Pete
Don Terry / Buckskin Billy Burke
Bob Baker / Bill Cody
Noah Beery Sr / Frank Chadwick
Tom Chatterton / Tom Gilbert
Charles Stevens / Puma
Robert Barron / Charles Darson
Harry Cording / Sam Gregg

Titres des 15 episodes
1) A Race with Disaster
2) Flaming Havoc
3) The Menacing Hero 
4) The Bridge of Disaster
5) Hurling to the Depths
6) Death at the Stake
7) The Path of Peril 
8) Imprisoned In Flames 
9) Hidden Danger
10) Blazing Wagons
11) The Trail of Terror
12) In the Claws of the Cougar
13) The Frenzied Mob
14) The Toll of Treachery 
15) The Mail Goes Through

vendredi 27 avril 2012

When a Man's a Man - Edward F. Cline - 1935

George O'Brien, Paul Kelly, Dorothy Wilson, Harry Woods

68 minutes


Un train s'arrête dans un patelin de l'Ouest dans lequel se tient un rodéo. Un homme en descend et escalade la palissade. Alors qu'un cowboy est sur le point de monter sur un cheval réputé indomptable, il comprend que celui qui le montera sera bien considéré et demande à l'essayer après que le cowboy en soit tombé. Phil, le cowboy aide le passant Larry à enfiler ses chaps et son chapeau. Bien sûr Larry ne tient pas plus que quelques secondes sur l'animal. Il réalise un peu tard qu'il a raté son train et se rend dans un bistrot local. Alors qu'il tente une pièce dans une machine à sous, il surprend un homme qui force une jeune fille à boire un verre et s'interpose en demandant à quelle heure part le prochain train, permettant ainsi à la jeune fille de s'esquiver.
Dehors, sans un sou, Larry se décide pour une direction qui l'emmène au Cross Triangle Ranch qui appartient justement à la famille de la jeune fille nommée Kitty et dont le contremaitre est Phil. Engagé, il ne tarde pas à comprendre que l'homme qui molestait Kitty Baldwin, Nick Gambert, est un rancher qui interdit l'accès à l'eau qui se trouve sur ses terres voisines en comptant bien forcer ainsi les Baldwin à lui vendre leur ranch pour une bouchée de pain. Un procès est en cours mais les bêtes meurent de soif. Kitty se sent attirée par Larry et Phil rêve d'épouser Kitty ... 

Un film qui ne paie pas de mine au départ et moins mauvais que ce que l'on pouvait en attendre. O'Brien/Larry descend du train habillé en citadin, on se dit qu'il va dompter le cheval et heureusement il n'en est rien. Larry indique qu'il ne fuit rien sinon lui même, l'amitié entre Phil/Kelly est une vraie amitié car chacun des deux hommes est prêt à se retirer pour laisser l'autre tenter sa chance auprès de Kitty qui se montre très fair play aussi.
L'action est sympa et montre Larry plein de ressources pour abreuver le bétail tout en se faisant passer pour un pied tendre innocent. Les événements s'enchainent tranquillement et l'action se laisse suivre sans ennui !

On peut voir ce film sur le net sans problème aussi.


jeudi 26 avril 2012

Nevada - John Waters -1927

Nevada est un western produit par la Paramount et adapté de l’un des livres du même titre de Zane Grey : Nevada.
Nevada est le surnom que se s’attribue Gary Cooper quand on lui demande son nom. Il est recherché par la loi avec son ami Ernie Adams. 
Les deux hommes arrivent dans une petite ville de l’ouest bien animée, un peu trop même.
Ernie préfère les endroits tranquilles qui aspirent à la paix. Effectivement, les deux outlaws sont las de leur vie de bandits de grands chemins.
Dans cette ville, un riche propriétaire d’origine britannique est tourmenté par un rustre cowboy qui se moque de lui et joue même avec sa cravate sous les yeux de ses amis qui se tordent de rire. 
Mais Nevada et Ernie interviennent et en un instant, la foule se calme et le gros malin reçoit  à trois reprises le poids du 45 d’Ernie sur la tête. 
Deux balles du Colt de Nevada sifflent au dessus de la tête des cowpunchers et tout redevient calme.
Soulagé, le ranchman propose aux deux compères une place dans son ranch. En priorité, Gary devra servir sa sœur (Thelma Todd)  et la protéger par la même occasion. 
Celle-ci, assez hautaine, rabroue Gary, mais celui-ci s’en tient à ce que le frère lui a demandé. 
Un jour, un courtisan fort élégant et richissime rancher vient courtiser la belle et lui propose de d’aller faire un tour à cheval…  avec la présence de Gary qui reste derrière eux, à distance.
Enervé, Dillon lui fait remarquer qu’il peut s’occuper seul de Thelma. 
Gary rétorque qu’elle court moins de danger en étant deux à la surveiller ! Peu après, lors du séjour au ranch, Gary et Ernie apprennent que la propriété a fort à faire avec les voleurs de bétail qui sont apparemment très bien renseignés…
Un schéma classique du western qui vous conduit à une fin attendue. 
Toutefois, le film est dirigé de main maitre par un Director appelé John Waters qui nous gratifie de plans qui font mouche à chaque fois. Il  sait conserver un rythme nerveux du début jusqu’à la fin. 
Une grande partie de ce Western côtoie la comédie avec succès et les scènes d’action sont réalistes. Waters sait rendre à l’écran la tragédie avec brio (la mort d’Ernie Adams dans les bras de Gary). 
Les paysages sont grandioses avec ces grands pins, ses reliefs vallonnés et fortement boisés, entrecoupés de vallées profondes et semées de pâturages qui font le plaisir du bétail.
Nevada se situe entre le Western B et A. John Waters a eu la chance extrême de faire évoluer trois grands acteurs dans ce film : Gary Cooper qui n’en était qu’à ses débuts, mais qui s’annonçait prometteur, William Powell dans le rôle du chef de bande insoupçonné avec son air de Dandy et la belle Thelma Todd qui allait tourner dans plus de cent films après celui-ci.
Je ne dirais qu’un seul mot : Vive la Paramount (et Zane Grey naturellement) !
Cet ouvrage de Zane Grey, Nevada, allait être porté de nouveau à l’écran par Charles Barton avec Buster Crabbe en 1935  (invisible comme bon nombre de Westerns d’après Zane Grey à la Paramount) et une dernière fois avec Robert Mitchum sous la direction d’Edward Killy (très moyen) en 1944.




Au tableau nous avons :
Gary Cooper / Nevada
Thelma Todd / Hettie Ide
William Powell / Clan Dillon
Philip Strange / Ben Ide
Ernie Adams / Cash Burridge
Christian J. Frank / Sheriff of Winthrop
Ivan Christy / Cawthorne
Guy Oliver / Sheriff of Lineville 
  
Pour l'écriture Didier

mercredi 25 avril 2012

The Forty-Niners - John P. McCarthy - 1932

Tom Tyler, Al Bridge, Betty Mack, Fern Emmett, Gordon De Main

59 minutes
A Laramie, en 1849 (le titre se réfère donc à l'année) lors de la ruée vers la Californie où de l'or a été découvert, des colons attendent un guide pour poursuivre leur périple vers l'Ouest. Parmi eux Virginia (Mack) et son père Ed (De Main), ainsi que la veuve Spriggs (Emmett) qui tourne autour d'Ed qui a toujours une raison de fêter un événement en buvant un ou plutôt plusieurs verres au saloon local.
Un convoi est annoncé, l'homme qui le mène se nomme O'Hara (Bridge) mais sa réputation est trouble. Deux de ses précédents convois ont purement été décimés. O'Hara s'intéresse très vite à Ed (qui ne peut s’empêcher de parler de sa concession avec un verre dans le nez), et surtout à sa fille Virginia. Un soir avant le départ, c'est la fête et on danse au saloon. Un étranger Tennessee Matthews fait son entrée et est accueilli par le tenancier MacKnab qui le connait bien. Après les présentations d'usage Tennessee a l'honneur de choisir sa danseuse et bien sûr ses yeux tombent sur la jolie et gentille Virginia sous les yeux pleins de haine de O'Hara. Les deux jeunes gens se plaisent bien et Tennessee croit rêver lorsqu'il découvre un pot de roses, la seule chose qui manque dans sa vallée emplie de fleurs sauvages. Il propose à Virginia de l'y suivre.
O'Hara est aimé par une indienne dont il a besoin pour organiser ses vols. En effet sa stratégie est simple, il dévie la route des convois et les fait attaquer par les indiens. Ensuite il suffit de lancer un troupeau de bisons sur ce qui reste des hommes, des bêtes et des chariots pour cacher le pillage. Lola la jeune indienne l'attend dans sa cabane emplie des objets dérobés et sa jalousie est grande envers la jeune femme blanche. O'Hara fait croire qu'il ne s'intéresse qu'à elle mais un soir il la bat pour avoir osé le rejoindre à Laramie; Tennessee la raccompagne et découvre le pot aux roses. De suite il écrit au Fort le plus proche pour mettre l'armée au courant de sa découverte. Virginia surprend Tennessee raccompagnant Lola et se méprend sur son compte. Elle prend la défense d'O'Hara alors que Tennessee tente une confrontation ...

Ce n'est pas un mauvais film, ni un excellent d'ailleurs, l'histoire en elle-même n'est pas mauvaise, mais on ne peut pas s'empêcher de se demander comment il se fait qu'après deux convois disparus, il reste encore des inconscients qui souhaitent utiliser les service d'O'Hara ? de même pourquoi Tennessee ne parle-t-il pas aux hommes du convoi pour les mettre en garde ? Bien sûr on peut arguer que les nouvelles ne circulaient pas aussi bien qu'à notre époque (ce qui est une mauvaise réponse en l'occurrence puisque ce fait est connu à Laramie), et que les hommes ne l'auraient pas cru (évidemment si on essaie pas, on ne peut pas savoir). Qu'importe le film se laisse voir avec plaisir, davantage même que bon nombre d'autres films avec Tom Tyler dont les trames sont souvent très pauvres et navrantes.

Ce film est truffé de jolies scènes grâce à plusieurs personnages attachants : Virginia bien sûr qui emmène son pot de roses qu'elle compte planter dans sa future maison, Tennessee un garçon sensible qui aime les fleurs (mais oui !), la veuve Spriggs sèche comme une brindille mais le cœur gros comme ça. Tous trois font face à l'affreux O'Hara qui cumule tous les travers pour faire un bon villain. La scène qui permet à Tennessee de faire son choix parmi les femmes pour élire une danseuse est sympathique. Celle où il se retrouve dans le chariot blessé l'est aussi grâce à la veuve Spriggs. D'un autre côté on a les invraisemblances déjà citées et une indienne qui tente de se donner un genre indien sans succès. Finalement les plus et les moins se contrebalancent, mais le fait est qu'on passe un bon moment quand même !



mardi 24 avril 2012

The Cheyenne Tornado -William A. O’Connor-1935

Reb Russell est fatigué de tourné pour la Willis Kent Production qui ne lui a proposé que des Westerns Z. Celui-ci est le dernier des dix.
Il s’intitule The Cheyenne Tornado. Paradoxalement, c’est certainement son western le plus acceptable. Le mérite en revient tout simplement au réalisateur William O’Connor qui ne réalisera que dix films dont un seul western : The Cheyenne Tornado.
Ce film tout aussi fauché que ceux de la Willis, mais il est correctement réalisé. De très bons plans nous surprennent et la photographie s’avère correcte. William O’Connor est avant tout un assistant-réalisateur et il a côtoyé de bons réalisateurs du western B comme Sam Newfield, Ray Nazarro et Derwin Abrahams  (pour la série des Charles Starrett), Hal Herman, Robert Hill, David Howard (pour Daniel Boone), Joe Kane, George Sherman pour ne citer que les principaux. On comprendra pourquoi ce Cheyenne Tornado est le meilleur ou le moins pire des Westerns avec Reb Russell.
VICTORIA VINTO
Ce film raconte l’histoire du Cheyenne Kid (Reb Russell) qui se fait embaucher par la fille Jane (Victoria Vinton) du ranchman (Lafe McKee) qui se fait tuer dès les premières images.  Persuadée que ce sont les éleveurs de moutons (ah ces mexicains !) qui l’ont assassiné, les cowboys surgissent au camp de Filipe, mais rapidement Cheyenne Kid s’aperçoit très vite que le Mexicain est innocent. Il s’agit en fait de Peter Lang, un salonard qui veut mettre la main sur le ranch et épouser par la suite la super Jane (on le comprend).
Ca chauffe dur dans The Cheyenne Kid ! Les bagarres à poings nus et les gunfights se succèdent à un rythme époustouflant. O’Connor arrive même à nous faire passer ses stock-shots  glissés ici et là, sans nous faire perdre l’intérêt de son western tourné en trois jours. 
Merci aussi à Oliver Drake qui nous a ficelé un scénario attrayant, pour une fois !
Aux cascades:
Dick Botiller
Art Dillard
Bert Dillard
Bill Hickey
Jack Jones
Eddie Juaregui
Tracy Layne
Lew Morphy
Bud Pope

Lieux de tournage
Andy Jauregui Ranch - Placerita Canyon Road, Newhall, California, USA 
Walker Ranch - 19152 Placerita Canyon Road, Newhall, California,
♦ Le tableau :
Reb Russell ... Cheyenne Kid
Victoria Vinton ... Jane Darnell
Roger Williams ... Clem
Edmund Cobb ... Pete Lang
Tina Menard ... Rita Farley
Winton Perry ... Jim Darnell
Dick Botiller ... Filipe
Ed Porter ... James Farley
Rebel ... The Kid's horse
                                
Didier bien installé dans sa stagecoach

lundi 23 avril 2012

Bandits king of Texas - Fred C. Brannon - 1949


Le générique.
Allan Lane / 'Rocky' Lane
Black Jack / Rocky's Horse
Eddy Waller / Nugget Clark
Helene Stanley / Cynthia Turner
James Nolan / Dan McCabe
Harry Lauter / Trem Turner
Robert Bice / Henchman Gus
John Hamilton / Marshal John Turner
Lane Bradford / Henchman Cal Barker
George Lloyd / Thatch Dobson
La durée
60 minutes

MacCabe a trouvé le moyen de s'enrichir facilement à Elko. Il fait la promotion de terrains dans la région dans le but d'attirer des colons. Le seul problème c'est que ces terrains ne sont pas à vendre puisqu'ils appartiennent au gouvernement. Qu'à cela ne tienne : on se débarrasse des colons avant qu'ils arrivent et on leur dérobe l'argent qu'ils ont emporté pour acquérir la terre. Si toutefois ils arrivaient jusqu'à la ville, pas de problème non plus, il suffit de remplacer l'agent territorial par un faux agent territorial. Un couple d'amis de Rocky Lane qui vient justement s'installer dans la région est assassiné. MacCabe se saisit d'une broche sur laquelle est gravé "Emily de Rocky" et la fait retoucher par l'horloger du coin, Nugget Clarke qui voit bien que MacCabe est un escroc. Plus tard, alors que Rocky vient rejoindre ses amis, il assiste à l'attaque d'un chariot de colons qu'il défend. Comme l'un des moyeux du chariot est cassé il se rend en ville en compagnie de Trem, un jeune marié accompagné de sa femme et de son père, un marshall. En ville il reconnait MacCabe et s'arrange pour que Rocky aille acheter un lopin de terre à sa place. Rocky ne le retrouvant pas retourne au chariot mais est agressé violemment et l'acte de propriété lui est dérobé ...
 Ah là là, encore une histoire qui est bien construite. Incroyable, je vais connaitre tous les moyens d'escroquer de braves gens à ce rythme là ! En 60 minutes chrono, tout y est concentré et parfaitement orchestré. 
On a eu des méchants tenanciers de bar, un barbier et un sellier malhonnêtes, là c'est l'escroc de grande envergure : chapeau bas aux scénaristes pleins de ressources de Republic !
Black Jack défend son bipède favori de belle façon. Un bien brave animal !
Un marquage de notre fan Lou...

dimanche 22 avril 2012

Son of the Renegade - Reg Browne - 1953

Ecrit, produit et joué par Johnny Carpenter
env 60 minutes
Johnny Carpenter/ Red River Johnny  
Lori Irving / Lori Masters
Joan McKellen/ Dusty
Valley Keene / Valley
Jack Ingram / Three Fingers Jack
Vern Teters / Sheriff Bat Masters
Bill Coontz / Coontz
Ted Smile / Cherokee
Bill Chaney /Billy
Roy Canada / Canada
Un homme revient dans le pays de sa jeunesse pour récupérer le ranch de son père, devenu un hors-la-loi après avoir abattu un homme en légitime défense. De nombreux outlaws viennent grossir les rangs de la bande qui  pille, tue et saccage sans que rien ni personne ne puisse l'arrêter. Le glas sonnera lorsque le gang sera infiltré par des hommes de loi.
Red River Johnny reviendra avec ses amis au ranch de sa jeunesse et tentera de le récupérer mais la réputation de son père lui met des bâtons dans les roues, ainsi que Billy qui souhaite mettre la main sur le ranch et le shérif Bat Masters, l'homme responsable de la conversion de son père...
Un film qui se démarque par ses excès et surtout qui parait inhabituel par sa trame. Au moment où je tente de décrire ce film je me demande bien pourquoi je m'attache à une tâche pareille. En gros on débute le film en nous montrant des images du passé mettant en scène la génération des pères, puis on passe au présent avec leurs enfants, filles ou garçons. Bien sûr on nous montre que la médiocrité ou la lâcheté se perpétuent de génération en génération, ce qui est franchement naïf et simpliste.
On sent les années 50 ou plutôt les années 60 qui approchent. Pourquoi ? en particulier parce que les femmes y ont une place plus importante que ce que l'on voit habituellement dans les années qui précèdent dans ce type de films. Dans celui-ci il y a de nombreuses femmes, l'aguicheuse envoyée par le méchant Billy pour tenter de renverser Red, la gentille dans l'ombre de genre indienne, la fille du shérif, et d'autres. Inusuel parce que les femmes prennent une bonne place dans le film et aussi parce qu'elles savent toutes monter à cheval (l'une d'elle se permet même le luxe de sauter à califourchon sur la croupe de sa monture par l'arrière, comme s'y risquent Tom Tyler ou Allan Lane). D'ailleurs puisqu'on parle de cheval, la plupart des personnes jouant dans ce film m'ont paru de bons cavaliers. Les chevaux galopent sans que le film soit accéléré et c'est un plaisir de les regarder dans ces conditions.
Bien sûr, ce n'est pas un bon film, l'intrigue est assez simpliste, ça pétarade dans tous les sens tout au long des 60 minutes. En fait cela ressemble assez à des gangs de motards qui n'auraient pas de moto et se seraient retrouvés à cheval dans une lutte sans merci visant à prendre le territoire de l'autre. 
L'équipée sauvage ou The Wild One sort la même année : vous allez rire, mais il y a des points communs entre les deux films sauf que dans the Son of the Renegade on sent que les moyens font cruellement défaut sans compter que Johnny Carpenter n'a pas exactement la même dégaine que Marlon Brando. Dans un showdown très théâtral les deux bandes, gentils contre méchants, une dizaine d'hommes de chaque côté (on ne se prend pas la tête au moins c'est simple)  se font face et avancent les uns vers les autres en se tirant dessus pendant que les victimes s'effondrent comme des mouches.
Pourtant il y a quelques points positifs dans ce film qui est fortement démoli dans IMDB par un spectateur qui donne un zéro : dans un sens je peux comprendre son point de vue, c'est assez enfantin mais le héros se montre touchant au moins une fois : lorsqu'il prend une femme qui se meurt dans ses bras et qu'il fait une prière qui m'a juste étonnée par sa simplicité, son naturel et sa justesse. Étonnant.
Vous allez dire que je parle beaucoup de femmes, mais force est de constater que non seulement elles sont nombreuses mais elles prennent une part active. La mère de Red abat un homme pour sauver son mari, elles sont toutes habillées comme des hommes et portent des armes. 
On peut voir ce film facilement sur le net, ce n'est pas la peine de l'acheter si vous souhaitez par curiosité vous faire votre propre opinion.  Je serais très heureuse d'entendre un autre son de cloche pour ma part, alors n'hésitez pas à faire part de vos remarques ...

samedi 21 avril 2012

Zorro’s Fighting Legions / Zorro et ses legionnaires - William Witney /John English -1939

      ♣ Un sérial formé par le duo ‘WITNEY-ENGLISH' et quand à lui une formidable réussite.
Le sérial se déroule en 1824, durant la reconstruction du Mexique après la guerre de l’indépendance contre l’Espagne.
Don Diego prend la direction de la lutte sous le costume noir de Zorro, à la tête d’une légion de cavaliers dévoués à la cause de la république.
Le tournage se déroule pendant 1 mois pour une somme de 150.000 dollars, sortit en Décembre 1939 sous le label Republic.
Il restera l’un des plus existants entre explosions et déflagrations, monte-charge se précipitant à toute allure sur Zorro.
Coincé au fond d’une mine ou chariot précipité du haut d’une falaise……
Une mention spéciale pour YAKIMA CANUTT qui double REED HADLEY sous le masque de Zorro.
Il exécute sa cascade la plus célèbre, saute sur un étalage, se laisse glisser au sol entres les pattes des chevaux, rétrograde jusqu'à l’arrière de la stagecoach pour s’en saisir et se hisser sur le toit. (Une séquence anthologique)

      ♣ ZORRO’S FIGHTING LEGIONS reste un des chef-œuvres du Cliffhangers et REED HADLEY restera un des meilleurs Zorro de l’écran.
Un sérial à avoir bénéficié d’une parution en France sous le titre de ZORRO ET SES LEGIONNAIRES en 2 épisodes ‘Le Dieu de l’or’  91 minutes et ‘Face à face’ 98 minutes  et une version condensée de 95 minutes sorties en 1949.

Sur l’écran nous avons :
Reed Hadley / Don Diego Vega / Zorro
Sheila Darcy / Volita
William Corson / Ramon
Leander De Cordova / Governor Felipe
Edmund Cobb / Manuel Gonzalez
John Merton / Commandante Manuel
C. Montague Shaw / Chief Justice Pablo
Budd Buster / Juan
Carleton Young / Benito Juarez
Guy D'Ennery / Don Francisco  

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