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Forrest Tucker 1919-1986 / Jane Russell 1921-2011 Montana Belle Allan Dwan 1952.

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vendredi 8 novembre 2013

Thunder Pass - Frank McDonald - 1957


Dane Clark, Dorothy Patrick, Andy Devine, Raymond Burr, Mary Ellen Kay, John Carradine, Nestor Paiva, Raymond Hatton

76 minutes
 Billy Wilkerson-Kenneth Alton
Poussées à bout, les Nations Comanches et Kiowas s'allient dans un dernier combat désespéré contre l'homme blanc et l’avènement de sa pseudo civilisation.
Contre la volonté de Black Eagle, le Capitaine Dave Stone obtient du Chef Howling Bear deux jours de répit pour évacuer vers le Fort Terrahawk les civils de la région dans l'attente de l'arrivée d'un émissaire de Washington porteur d'un nouveau traité. Ses hommes sont chargés de prévenir la population déjà installée dans la région qui ressemble maintenant à un baril de poudre prêt à exploser.

 .... Parmi les civils se trouvent deux mineurs qui viennent de trouver un riche filon de minerai, les Hemp, une famille de paysans dont la fille aguichante est plutôt ravie de quitter la ferme familiale isolée, Murdock, une femme seule plutôt mystérieuse etc. Tout ce petit monde se met en route de très mauvais cœur. En chemin la patrouille intercepte un wagon chargé de carabines que Bergstrom, un renégat, se charge de fournir aux indiens survoltés. Bergstrom se joint incognito à la troupe dans l'espoir de récupérer les fusils. 
Durant la nuit, les indiens volent le chariot rempli de fusils et les chevaux, salent l'eau, etc. pendant que la sentinelle était très occupée à conter fleurette à la belle Charity Hemp !
Stone décide de rentrer au Fort en passant par Tunder Pass, un endroit sacré pour les indiens. Malheureusement la troupe trouvera de nombreuses embuches sur son chemin, et pas seulement des indiens belliqueux ....
 
 Une excellente surprise que ce film palpitant d'un bout à l'autre. Les interprètes se montrent très crédibles et les interprétations sont solides. Dane Clark insuffle toujours une dimension particulière à ses personnages. Ici le réalisateur s'attarde à nous le montrer très seul mais aussi très humain. J'ai adoré ces petits échanges, comme lorsqu'il s'excuse auprès de Injun, le scout interprété par Andy Devine, sans un mot, juste avec un geste touchant de sincérité auquel Andy répond par un "ok, ça va Dave".
L'action est étonnante, ainsi la petite troupe trouvera-t-elle un homme grièvement blessé. Mais alors que la plupart des civils le découragent en arguant que l'homme est sur le point de mourir et donc qu'il ne vaut pas la peine de le transporter, Stone le fait porter sur un brancard tout au long de l'action. Petit à petit il va se retrouver bien seul mais le fidèle Injun le secondera efficacement ! 
Parmi une multitude de bonnes choses et outre le fait que le casting est particulièrement bien choisi, j'ai bien aimé que la femme s'appelle simplement Murdock !
Bref, un film qui mériterait une belle édition car il vaut vraiment le détour !

Raymond Burr
Dorothy Patrick

mercredi 30 octobre 2013

Massacre - Louis King - 1956


Dane Clark, James Craig, Martha Roth, Miguel Torruco,

76 minutes

Au Mexique, des bandits fournissent des fusils aux indiens Yakis vivant dans une région montagneuse isolée.
Un capitaine et ses rurales sont sur leurs traces. Au trading post les hommes trouvent Angelica, la femme du trader Chavez qui est à la tête des bandits. La femme prétend ne rien savoir des activités supposées de son mari alors que surviennent d'autres indiens qui souhaitent mettre la main sur Chavez pour se venger d'un médicament qu'il a vendu et qui rend aveugles les enfants de leur tribu. A nouveau Angelica tente de couvrir son mari mais le capitaine n'est pas dupe et donne son aval aux indiens qui mettent le feu au comptoir qui part en fumée.
Les rurales emmènent donc la femme sur les traces laissées par les chariots lourdement chargés. Un guide leur est fourni par les indiens qui ont brulé le comptoir de Chavez. Commence ainsi la traque mais Angelica se fait très aguicheuse auprès du Lieutenant qui succombe à son charme très rapidement ...

Une histoire très peu conventionnelle dont l'un des attraits principaux est la haine que se vouent Angelica et le Capitaine qui ne se laisse pas tromper par l'apparence de la jeune femme, contrairement à son lieutenant qui n'a pas beaucoup de jugeote. Les dialogues sont excellents dans le genre acerbe.
Les décors naturels du Mexique et peut-être aussi du Guatemala nous changent des lieux de tournages habituelles de westerns. L'uniforme des rurales mexicains est très attractif et les hommes ne sont pas montrés de façon ridicule comme cela est si souvent le cas. 
Le réalisateur les dépeint bien, les hommes chantent joliment, ils parlent de Lupita ou de Maria qu'ils ont connu ici où là et du coup on les trouve sympathiques.

Dane Clark la joue pincé et assez dur, il reste maitre de la situation et profite de l'amour voué par son Lieutenant à la jeune femme pour les laisser s'échapper et ainsi arrêter les bandits avant qu'il ne soit trop tard. Dans une esquisse de pacification il laissera entendre que sa famille a été massacrée par des indiens alors qu'il était très jeune. Malgré ses explications Angelica ne montre aucun intérêt pour le Capitaine et l'envoie paitre sans façon. 
Les rurales savent qu'ils vont à leur mort et le Lieutenant réparera ses erreurs de manière héroïque ...
Pour finir les Yakis déferlent comme des sauterelles sur les hommes qui se battront jusqu'au bout. La fin manque un peu de consistance en terminant de façon trop abrupte. On reste ainsi sur sa faim et dans le questionnement devant l'image du guide qui se montre indiférent à la bataille qui se livre plus haut et qui se fait rotir un lapin. On imagine que dans le fond rien ne change vraiment pour les indigènes ?
Comme le souligne ma fille, les spectateurs masculins doivent apprécier ce film. Moi j'ai bien aimé aussi !

Si vous aimez les chevaux, essayez d'apercevoir le rouan bleu !

Goof : on voit au début des chars à deux roues tirés par des boeufs, or les rurales parlent de chargement tirés par des mules.

Produit par Lippert Pictures le film est partiellement tourné au Guatemala mais un soulèvement militaire força le tournage à se poursuivre au Mexique, poussant à l'abandon au passage d'une partie du matériel.
C'est le dernier film dirigé par Louis King. Il se consacre ensuite à des épisodes de séries produites pour la télévision.

Ce film est annoncé par Sidonis depuis un bon bout de temps, verra-t-il enfin le jour prochainement ? le suspens est grand !
A ne pas confondre avec Seminole tourné en 1953 par Budd Boetticher avec Rock Hudson, Barbara Hale et Anthony Quinn, aussi intitulé parfois "Massacre".

vendredi 4 octobre 2013

The Outlaw's Son - Lesley Selander - 1957

Dane Clark, Ben Cooper, Lori Nelson, Ellen Drew, Charles Watts.

88 minutes


Après quelques années, Nate Blaine devenu un bandit depuis son départ de Plainsville revient en ville pour revoir son fils Jeff, quitté alors qu'il avait 4 mois après que sa femme soit décédée accidentellement. Sa belle-soeur Ruth qui s'est chargée d'élever le jeune garçon pour en faire un honnête homme l'invite à passer une seule nuit à la maison. Tout d'abord Jeff refuse de voir son père mais très vite il se montre intéressé par son revolver. Nate s'impose alors très vite en donnant des leçons de tir au jeune garçon et prolonge son séjour au grand désespoir de Ruth qui s'inquiète de l'impact que le père peut avoir sur son fils. Un jour à l'école Jeff se fait tabasser par l'un de ses camarades qui critique le passé de son père. Jeff lui propose de le retrouver à la rivière avec la ferme intention de sortir le revolver de Nate. Or le père de son camarade fait irruption et le corrige violemment. Nate s'en mêle et finit en prison.
Chassé de la ville Nate tente d'emmener Jeff avec lui. Pendant que le père et le fils se préparent à partir Ruth est témoin d'un hold up qui tourne mal avec la mort du banquier perpétré par deux anciens complices de Nate. Pourtant elle n'hésite pas à accuser son beau-frère du crime, sachant qu'ainsi Jeff ne pourra la quitter. 
Emprisonné Nate essaie bien d'exprimer son innocence mais personne ne le croit. Il réussit à s'enfuit non sans avoir flanqué au préalable une baffe à son fils avant de disparaitre au galop.
Des années plus tard Jeff est maintenant devenu adjoint du shérif Alec. Brutal il se montre efficace. Sa jeunesse il l'a passée à subir le regard des habitants de la ville qui le voient comme le fils d'un assassin...

Ben Cooper
Encore un western original.  Celui-ci joue sur une palette de gris, les héros ne sont pas tout bons ou tout mauvais. Le bandit et la tante aiment tous deux Jeff et agissent chacun en s'appropriant le jeune garçon. Hélas, au lieu de comprendre l'amour qui se cache derrière les actes plus ou moins désespérés, Jeff s'endurcit et s'aigrit seulement. Sûr de lui il grandit et manie bien le revolver. Adulte il n'aura aucune compréhension pour le mensonge de sa tante et il faudra le retour de son père au courant de ses projets de tourner du mauvais côté de la loi pour changer le cours de son destin.
Ellen Drew

Il y a quelques éléments très intéressants dans ce film étonnant. Le père qui tente d'apprivoiser le fils, la tante qui ment croyant protéger le garçon, les retrouvailles de la tante et de son beau-frère sont carrément touchantes, la castagne du père et du fils est musclée et le final plutôt prévisible. 
Le shérif a un rôle pivot dans le film. Respecté par Nate, il se montre droit. Il fera son devoir en emprisonnant le bandit qui pourtant se montrait plutôt désireux de refaire sa vie mais la tante le convaincra de sa culpabilité.  Il comprendra son erreur 10 ans plus tard, et devra de nouveau arrêter Nate qui a repris ses activités de bandit après son départ. Malgré tout il restera fairplay dans son évaluation de l'homme, contrairement aux habitants de la ville pour lesquels un bandit reste un bandit. 
J'ai bien aimé l'idée que le temps passant, les protagonistes ont eu le temps de repenser leurs actions et de voir les choses sous un autre angle. C'est valable pour Nate, la tante et le shérif. Jeff quant à lui voit son malaise grandir avec les années.
Un western qui pose des questions, ça sort des sentiers battus, un très bon moment assuré !

lundi 30 septembre 2013

Barricade - Peter Godfrey - 1950

Dane Clark, Raymond Massey, Ruth Roman, Robert Douglas,

77 minutes
d'Après Sea Wolf de Jack London


Poursuivi par une horde de cavalier Peters réussit à atteindre une petite ville après avoir chassé son cheval pour égarer ses poursuivants. Au saloon visiblement il cherche à éviter le shérif en se cachant sous son chapeau. Son voisin de bar ne manque pas de le remarquer et lui propose de l'emmener travailler dans la mine de Kruger, son patron qui semble avoir de la peine à engager du personnel et qui semble privilégier les hommes dont le passé n'est pas net. Peters finalement accepte l'offre pour échapper à l'oeil de la justice.
Entre temps une diligence arrive, avec à son bord une jeune femme qui à la vue du shérif soupçonneux, propose à son compagnon de voyage, Aubrey Milburn, de faire en sorte de lui faire croire qu'ils voyagent ensemble. Celui-ci n'a pas le temps d'ouvrir la bouche car le shérif reconnait aussitôt, grâce au poster qu'il tient à la main, Judith Burns une femme qui s'est récemment évadée d'un pénitencier. Judith bondit alors sur la diligence et fouette les chevaux qui s'emballent illico. Seul Milburn a le temps de s'accrocher au véhicule qui s'ébranle à grande vitesse. Mais Judith est incapable de tenir les chevaux fous et après que Milburn ait en vain essayé de les freiner la diligence s'écrase dans un bruit d'enfer en éjectant les deux passagers.
Plus tard le wagon menant Peters à la mine isolée en plein désert arrive sur le lieu de l'accident. Les hommes emmènent les deux blessés avec eux. A la mine Kruger se conduit en despote, sa parole fait loi et les hommes sont réduits en esclavage.  Ainsi Peters doit-il creuser au fond d'une galerie et Milburn est assigné aux cuisines car il s'est méchamment tordu la cheville pendant l'accident.
Judith est grièvement blessée et sur le point de mourir. Elle ne doit finalement son salut qu'à l'aide de Milburn qui la prend en pitié. 
Les esclaves font tout ce qu'ils peuvent pour se débarrasser de Kruger qui les garde en son pouvoir avec l'aide d'une poignée d'hommes ..

Le début est très accrocheur. On se passionne vite pour l'histoire qui sort des sentiers battus. L'action est constante et intéressante. Raymond Massey incarne un homme qui a détourné la justice pour s'emparer d'une mine appartenant à son frère. Érudit il admire Richard III dont il a le portrait dans son salon. On a droit par ailleurs à quelques échanges de tirades tirées de la pièce de Shakespeare.
Alors qu'on se dit qu'on a sous les yeux un film qui vaut vraiment la peine d'être vu, les choses basculent vers le milieu du film lorsque Judith et Peters quittent la mine après que Kruger soit coincé sous un éboulement. Les deux tourtereaux s'en vont comme s'ils quittaient la scène de leur mariage devant un parterre d'invités sympathiques qui leur souhaitent bon voyage. Un scène particulièrement incongrue, sachant que la plupart des hommes sont des brutes sans pitié.
 Ensuite bien sûr l'action perd de son intérêt et c'est fort dommage car il y avait matière à tenir le spectateur en haleine jusqu'au bout.
Le film n'atteint pas le niveau de Sea Wolf de Michael Curtis en 1941, basé sur la même histoire.
Dane Clark et Raymond Massey ne sont pourtant pas mauvais. Par contre le rôle de Ruth Roman n'est pas consistant. De femme de caractère elle passe à nunuche de premier ordre.
Le juge est geignard et on se demande pourquoi il a attendu si longtemps pour tenter de convaincre ses codétenus. Par contre Robert Douglas donne une certaine profondeur au rôle de Milburn. 
Un film qui vaut quand même le détour par son originalité !

mardi 17 septembre 2013

Fort Defiance - John Rawlins - 1951


Dane Clark, Ben Johnson, Peter Graves, Tracey Roberts, George Cleveland, Iron Eyes Cody

82 minutes

A la fin de la guerre civile Ben Shelby se rend dans un patelin paumé dans le but de se venger d'un certain Johnny Tallon qui par sa lâcheté aurait fait massacré les camarades et le frère de Ben durant une bataille seulement 3 jours avant la fin de la guerre.
Au ranch Tallon, Ben fait la connaissance de Ned, le frère de Johnny qui vit là avec leur oncle Charlie. Ned est aveugle par accident, son frère Johnny l'a protégé lorsque gamin Dave Parker l'avait attaqué avec un tesson de bouteille, blessant au passage Johnny au poignet et lui laissant une grande cicatrice. Ned voue donc une immense estime à son frère et Ben n'a pas le courage de le détromper en lui annonçant que son frère a mal tourné. Ben reste auprès des deux hommes avec lesquels il finit par se lier d'amitié. Ned cohabite avec les indiens qui le respectent car il leur offre volontiers des têtes de bétail pour leur permettre de vivre.
Lorsqu'il apprend que Johnny a été tué, Ben est sur le point de s'en retourner auprès de sa femme. Mais alors qu'il lui écrit une lettre lui annonçant son retour, il décide d'accepter l'offre de Charlie et de Ned auprès desquels il s'en retourne juste à temps pour les protéger de l'attaque de Parker, le propriétaire du saloon qui veut lui aussi se venger de Johnny en tuant son frère.
Dans l'affrontement Charlie est abattu et Ned et Ben n'ont que le temps de s'enfuir en direction d'un canyon contrôlé par les indiens. 
Après avoir semé leurs poursuivants qui sont attaqués par les belliqueux indiens, les deux hommes s'enfoncent dans le désert.
Pendant ce temps, Johnny revient au ranch où il découvre deux hommes de Parker qui enterrent son oncle et qui lui apprennent que son frère est en fuite avec un autre homme. Johnny et son acolyte suivent leurs traces et ne tardent pas à les rattraper. Bien que Johnny se montre amical envers Ben, celui-ci n'a qu'une idée en tête, abattre celui qui a provoqué la mort de son frère ...
Un début intéressant mettant en scène deux hommes, l'un désireux de se venger, l'autre innocent et aveugle. Le film devient alors un peu longuet, avant de capter à nouveau l'attention avec l'arrivée de Johnny, interprété par l'excellent Dane Clark qui vole le film dès ce moment malgré la présence indéniable de Ben Johnson.

On comprend que Johnny est un garçon droit malgré son passé, on comprend aussi que sachant la fin de la guerre proche il ait préféré se rendre, provocant au passage la mort de ses camarades et l'incompréhension de son frère qui ne lui connaissait pas de faiblesse. Lui-même avoue qu'après s'être battu pendant trois ans comme un beau diable au risque de perdre la vie, à l'annonce de la fin de la guerre si proche il a préféré s'assurer de rester vivant. Difficile de ne pas être sensible à l'argument !

C'est toujours un plaisir de voir Ben Johnson, un acteur criant de naturel doublé d'un merveilleux cavalier. 

Un excellent film qui mériterait une belle édition !

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