May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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jeudi 13 février 2020

A Lady Take a Change/La fille et son cow-boy - William A. Seiter - 1943

‘A Lady Take a Change’ est le titre original, le réalisateur lui donnera une autre chance pour une sortie peu après sous le titre de ‘The Cowboy and the Girl’.
William A. Seiter qui travaille pour la firme RKO va emprunter à la firme Republic pour ce film John Wayne alors  devenu une vedette à part entière.
 Il va lui faire tourner une comédie romantique dans le milieu du rodéo un peu loin du véritable western.
Il était une fois il y a bien longtemps au temps où il y avait plus de gars que de filles et chacun s’amusait sans arrière pensée.
Notre histoire débute en 1938 au milieu des grattes ciel de New York où vie Molly Trusedale une employée de banque.
Molly est attirée par une publicité d’une promesse de quatorze jours de romance et d'aventures à couper le souffle dans l’Ouest.
Aussitôt dit notre belle Molly prend place dans un bus à destination des grands espaces de l'Oregon.
A peine installée Molly est envahie par ses prétendants, Bob Hastings, Gregg Stone et Malcolm qui tous sont porteurs de cadeaux de bon voyage. Dans le siège voisin, Florrie Bendix est éberluée par les nombreux prétendants de la belle Molly.
Lors d’une halte dans la ville de Fairfield Molly assiste à un rodéo.
Par un pur hasard elle va faire la rencontre du cow-boy Duke Hudkins qui va atterrir dans les bras de Molly lorsque son Bronco  l'envoie valdinguer dans les gradins.
Molly et Duke font ainsi connaissance et se retrouvent le soir dans un bar à une table de jeu truquée.
Molly va déceler que les dés sont truqués et cela va déclencher une bagarre et permettre à Molly d’admirer la force de Duke.
Plus tard dans la nuit lorsque Duke accompagne Mollie au dépôt de bus il va découvrir que sa montre est cassée. Hélas Mollie va rater son bus et va être contrainte de partager la chambre de Waco l’ami de Duke.
Le lendemain le guichetier demande à Mollie de rejoindre le bus à Gold City, Duke lui offre une promenade à Gold City mais lorsqu'il lui fait des avances hasardeuses, elle s’indigne et refuse de rouler avec lui.
Ainsi va commencer des qui-propos amoureux entre nos deux tourtereaux qui finiront par une romance à la  FIN de conte ……..
Nous avons la une sacrée équipe de cascadeurs (Source IMDB)
♣Ralph Bucko
♣Roy Bucko
♣George DeNormand
♣Art Dillard
♣Bert Dillard
♣Bud Geary
♣Fred Graham
♣Mike Lally
♣Frank McCarroll
♣Kansas Moehring
♣Artie Ortego
♣Allen Pomeroy
♣Chuck Roberson
La caméra sera plantée en Californie:
*RKO Studios - 780 N. Gower Street, Hollywood, Los Angeles.
Une durée vidéo de 85 minutes en VOSTFR  dans une copie de 2008 en N et B propre.
Le film sortira dans les salles Américaines le 19 août 1943 et six ans plus tard dans nos salles Françaises  le 15 juillet 1949.
Sur la piste nous avons:
John Wayne           ...Duke Hudkins
Jean Arthur           ...Molly J. Truesdale
Charles Winninger...Waco
Phil Silvers            ...Smiley Lambert
Mary Field            ...Florrie Bendix
Don Costello         ...Drunk
John Philliber      ...Storekeeper
Grady Sutton       ...Malcolm Scott
Jean Stevens         ...'Jitterbug'
Grant Withers     ...Bob Hastings
Hans Conried      ...Gregg Stone
Jean Arthur
Mary Field
Charles Winninger
Grady Sutton
Phil Silvers

vendredi 7 février 2020

Tearin' Loose - Richard Thorpe - 1925

Ce résumé concerne le film qui est visible sur le DVD sorti chez Oldies avec The Wildcat réalisé par Harry L. Fraser avec Gordon Clifford.
Ann, la fille d'une veuve devenue aveugle, attend son fiancé à la barrière du ranch Flighing A. Jim Dorn du Bar X ranch est ravi de retrouver sa chérie mais est désolé de lui apprendre qu'il n'a pas retrouvé son frère qui a disparu depuis le hold up de la banque locale. Le shérif soupçonne Bud car il a été vu quitter la ville avec les voleurs.
En réalité Bud a bien vu les voleurs et les a suivi jusqu'à Thundering Gulch où se trouve leur repère. Jed Holly le retient maintenant prisonnier car il ne tient pas à ce que le shérif les arrête, lui et ses hommes.
Le diabolique Jed veut faire chanter la veuve en lui faisant payer une rançon. Pour appuyer la thèse de la culpabilité de Bud, il fait envoyer l'un de ses hommes chercher Ann pour lui apprendre où se trouve son frère. En voyant Ann, Jed a d'autres idées en tête et décide de se débarrasser de Bud qu'il confie à ses hommes pour le faire abattre. 
Sur le point d'être descendu comme un lapin ficelé par les bandits qui ont tiré à la courte paille qui aurait le plaisir de le tuer, Bud est secouru par Jim qui réussit à tenir les trois bandits en joue. Puis il confie son colt à Bud pour aller sauver Ann, évanouie après avoir cru à la mort de son frère ...
La distribution est erronée dans les bases de données, du moins par rapport à celle indiquée dans le film que l'on peut se procurer chez Oldies qui est un condensé du film d'origine.
En effet dans ce film :
Jean Arthur s'appelle Ann Deering
Son frère s'appelle Bud Deering
Le malfrat interprété par Slim Whitaker s'appelle Jed Holly et Wally s'appelle sauf erreur Jim Dorn.
Du coup même les résumés ne correspondent pas. On se demande finalement comment était le scénario du film original qui devait durer un peu plus de 60 minutes ?
C'est l'un des premiers films de Wally Wales alias Hal Taliaferro, Jean Arthur a déjà une carrière bien remplie derrière elle.
13 minutes environ dans la forme actuelle.

mercredi 4 mai 2016

Shane / L'homme des vallées perdues - George Stevens - 1953



Je ne vas pas vous présenter ce film, presque tout le monde le connait et on trouve de nombreux résumés sur le web. 
Je livre ici quelques réflexions très personnelles.
Shane pour moi, c'est l'histoire d'un cavalier qui rentre dans mon écran, au son d'une musique qui fait frémir, par la gauche et se dirige vers la droite. Pendant les presque 2 heures que dure le film, il traverse l'écran, telle une rivière qui suit son cours, se repose un instant dans une crique, polit quelques rochers, descend quelques rapides (!) tout cela linéairement, pour ressortir par la droite, toujours dans la même trajectoire et au même rythme. C'est l'histoire d'un homme qui ne s'arrête pas, comme le temps, ou le progrès. Tous les autres personnages sont figés, dans le fond, figé par leurs destins, leurs choix, leurs besoins de possessions, etc... Seul Shane poursuit sa route, solitaire, conscient des changements survenus et à venir. Ce film me serre le cœur à chaque fois. Car Shane c'est moi, moi qui ai cette nostalgie douloureuse de grands espaces et de liberté mais qui, dans le fond suis comme les personnages figés qui ont décidé de leur destin.
Pour moi personne d'autre n'aurait pu jouer ce rôle. Car Alan Ladd ressemble à un enfant avec un corps d'adulte que le temps a poli et vieilli, mais son regard est resté douloureusement intact (innocent ?) face à la vie, à la fois timide, sûr, intègre, interrogateur et plein de nostalgie. Il reste fidèle à ses valeurs propres et suit la ligne qu'il s'est imposée.
Pour certains, Shane apparait comme un perdant.Personnellement, je trouve qu'il y a quelquefois une certaine grandeur à être le "perdant" et Shane ne m'apparaît pas comme un homme frustré ou amer. Le destin est, entre autres choses, cette subtile combinaison et construction entre aspirations profondes, choix (qu'ils soient bons ou mauvais) et événements extérieurs qui amènent à suivre une trajectoire. Cela n'a jamais empêché les envies ou les rêves de vivre autre chose ! Lorsque l'on vit de longues journées seul avec son cheval, on ne peut que réfléchir au sens de la vie, à sa propre destinée et sur soi-même. Et si l'on croise une famille en apparence aussi idéale que celle des Starrett, il me semble normal de se repositionner, de se questionner. Certes, les remises en questions sont douloureuses, mais aussi nécessaires pour grandir ! Entre une "envie" destructrice et une "envie" constructive, il faut choisir... et moi je crois que Shane est très conscient de ses particularités, de son parcours et assume de la plus belle manière possible ... en continuant sa route !
Dans le fond, seuls ceux qui évoluent et grandissent sont gagnants !

Avec le temps ma perception du film a aussi évolué mais le sentiment douloureux perdure. Un peu comme lorsque vous quittez un endroit que vous avez aimé et que vous n'osez pas y retourner. En choisissant de garder un souvenir intact plutôt que de risquer de perdre cette précieuse mémoire,on ne se remet pas en question et on nie le changement. Shane fait partie de ces films que l'on souhait garder tel un trésor intact enfoui au plus profond de soi-même, de la même façon qu'un enfant garde précieusement un objet qu'il ne lâchera pas sans larmes
En vain, j'ai essayé de garder le film intact dans ma mémoire mais le temps et le cours de la vie ont modifié ma perception de l'action. J'ai à la fois envie de le revoir, et en même temps j'ai peur d'avoir perdu une manière de voir ce film.
Le sentiment de nostalgie qui m'envahit est déjà quelque part modifié et il m'arrive même d'en vouloir à Shane car dans le fond il défend la civilisation et le progrès. Pendant longtemps je voyais les Starrett comme des bâtisseurs et ils méritaient leur place sur la prairie. Il m'arrive maintenant de les voir comme les bien-pensants et les créateurs de la police, des règlements et de la civilisation.
J'en veux en ce moment à tous ces gens qui nous imposent ces règles toujours plus étroites et je rêve de citoyens responsables intègres capables de se prendre en charge et de comprendre que chaque personne a une responsabilité envers les autres et le monde. En créant les barrières et en morcelant le territoire de leurs fermes, les Starretts du monde entier nous ont privé de notre liberté et ont favorisé l'émergence de la vente du fil de fer barbelé, froid, dur et coupant .... Le fil de fer barbelé c'est le symbole dans toute sa splendeur d'une facette de notre monde dit civilisé basé sur le profit et l'égoïsme ! 

George Stevens ne nous montre pas ce qu'on créé les Ryker et autres anciens habitants de ces régions. On oublie qu'ils ont déjà chassé les indiens, qu'eux mêmes ne sont pas plus évolués dans le fond puisqu'ils nous sont montrés comme des rustres. Mais on ne voit ni leurs foyers, ni leurs familles, ni leurs enfants. L'impact du cinéma est tel qu'on prend d'emblée parti pour le faible, à savoir le colon à défaut des indiens !
Quelque part ce parti pris n'est pas équitable et ne permet pas une vraie réflexion.

Lieu de tournage :  
Big Bear Lake, Big Bear Valley, San Bernardino National Forest, California, USA


118 minutes
Alan Ladd........Shane
Jean Arthur........Marian Starrett
Van Heflin........Joe Starrett
Brandon De Wilde........Joey Starrett
Jack Palance........Jack Wilson
Ben Johnson........Chris Calloway
Edgar Buchanan........Fred Lewis
Emile Meyer........Rufus Ryker
Elisha Cook Jr.........Stonewall Torrey
Douglas Spencer.........Axel 'Swede' Shipstead
John Dierkes........Morgan Ryker
Ellen Corby........Mrs. Liz Torrey
Paul McVey........Sam Grafton
John Miller........Will Atkey - Bartender
Edith Evanson........Mrs. Shipstead



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