May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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dimanche 24 février 2019

Riddle Ranch - Charles Hutchison - 1935

3 mexicains observent deux étalons se battre. L’un d’eux Don Carlos décide de voler celui qui est connu au ranch Riddle sous le nom de Black King mais lorsque les homme du ranch approchent il décide de rendre une petite visite à Riddle à qui il propose d’acheter le cheval. Bien sûr celui-ci refuse.

Riddle voit d’un mauvais œil sa nièce flirter avec Bob Horton, l’un des cowhands du ranch. Celui-ci a connu Helen durant ses études et s’est engagé au ranch pour être plus près d’elle. Riddle menace Bob de le virer s’il tente encore de voir sa nièce.

En ville Riddle parie 10'000 dollars sur la victoire de Black King face à n’importe quel cheval. Don Carlos tient le défi.

Comme le cheval n’a jamais été monté, Riddle demande à l’un de ses hommes de l’attraper. Bob survient et demande à monter King car il a créé une relation particulière avec le cheval.

Le jour de la course il monte à cru mais le cheval boite et perd la course d’un cheveu. Riddle est furieux et se sent humilié, il veut battre le cheval mais Bob lui envoie un coup de poing avant de s’en aller sous les yeux de Don Carlos, revenu au ranch pour toucher l’argent gagné et tenter une fois de plus d’acheter le cheval.

En ville Bob dépose son revolver pour aller parler à Riddle mais Don Carlos le subtilise habilement.
Plus tard Carlos tue le croupier. Le coup de feu attire les hommes dans la pièce d’à côté et le moribond a le temps de dénoncer Carlos à Riddle qui fait mine de ne rien avoir entendu.

Le deputy shérif est sur le point d’arrêter Bob qui vient prévenir Helen qu’il s’absente quelque temps. Comprenant que c’est un coup monté Bob part en courant et se cache dans le désert où il est rejoint par Black King. Le jeune homme découvre une entrave serrée sur l’une des jambes du cheval ce qui explique sa défaite à la course  


Une histoire quand même assez décousue. Pourtant il y avait certainement moyen de faire quelque chose de potable avec les éléments donnés dont certains ne sont pas si mauvais que ça. Par contre il faut avouer que la musique porte sur les nerfs, ça n’aide pas.

La course est hyper mal filmée, dommage, le cavalier qui monte à cru démontre un talent certain (serait-ce David Worth himself ? vu sa carrure athlétique c’est bien possible), le personnage de Riddle est odieux, Helen est un peu ridicule même si elle chante gentiment au début du film dans une scène sans chichis, Bob aurait pu s’en sortir mais le scénario ne lui permet pas vraiment de sortir des rangs. Don Carlos est insupportable, on se demande pourquoi personne ne l’a encore descendu.

Sans parler du fait que Riddle semble à la fois ranchman ET tenancier de saloon ? Et que dire de cette scène d’hilarité disproportionnée lorsque les cowhands tentent de capturer Black King ? hystérie collective ?

La fin est assez nulle, Riddle semblant tout à coup aimable …

Les seuls qui tirent réellement leur épingle du jeu ce sont bien sûr le magnifique Black King, la petite Charlene Barry dans le rôle de Betty et Snowflake, égal à lui-même.

C’est énervant, malgré tout certaines scènes vous restent en tête, telle cette chute durant la course.

Difficile de trouver des informations sur David ou Dave Worth, il semble avoir eu un début de carrière prometteur mais disparait des écrans après 1936. C’est regrettable, j’aurais bien voulu le voir dans d’autres films. Ici c’est son seul film en tête d’affiche.

June Marlowe quant à elle ne tournera que dans 8 films tournés principalement en Amérique du Sud sans intérêt particulier pour incarner des américaines.
 
63 minutes
 
Black King ...
Black King (as Black King the Horse with the Human Brain)

David Worth ...
Bob Horton

June Marlowe ...
Helen

Baby Charlene Barry ...
Young Betty (as Baby Charline Barry)

Julian Rivero ...
Don Carlos

Richard Cramer ...
Jim Riddle

Arturo Feliz ...
Henchman Pedro

Fred 'Snowflake' Toones ...
Snowflake (as Snowflake)

Henry Sylvester ...
Sheriff

Budd Buster ...
Henchman Antonio

Ray Gallagher ...
Deputy Tom

samedi 21 juillet 2012

The Lone bandit - J. P. McGowan -1935

Lane Chandler
Récemment, nous avions évoqué The Way of the West produit par l’Empire Pictures Corporation en 1934 ; western réalisé  par Robert Tansey avec Wally Wales dans le rôle principal. Quelques mois plus tard, au début de l’année 1935, cette firme  produit consécutivement deux westerns  avec également Wally Wales et Lane Chandler : The Lone Bandit puis Town Tamer. Ce dernier a été évoqué par Jicarilla dans ce blog.
The Lone Bandit n’est guère plus intéressant, mais le duo Lane Chandler – Wally Wales fonctionne à plein rendement. Dommage que le scénario soit grotesque et qu’il y ait des fautes de scripts énormes. A un moment, Lane Chandler perd son 45 dans une bagarre dans un saloon puis court à la poursuite du Lone Bandit. Il le rattrape, se bat avec ce dernier  puis Lane le menace de son arme ! Deux scènes plus tard, il se retrouve dans une cabane pour arrêter the Lone Bandit, mais son holster est vide !
Le manque de sérieux, la rapidité du tournage entrainent des négligences qui font sombrer le film dans la catégorie Z en moins de dix minutes, alors que le début s’avérait intéressant et pour une fois assez bien filmé. Ce qui est bien étonnant de la part de John P. McGowan. Nous relevons quelques plans bien venus lors d’une bagarre à poings nus dans le saloon.
L’affrontement est filmé en contre-plongée, au ras du plancher, donnant ainsi une force terrible à la scène. De même, la poursuite entre Lane Chandler et le Lone Bandit filmée au téléobjectif procure une sensation de vitesse et une originalité pour l’époque à ce genre de scène répétitive.
Wally Wales interprète le Sheriff qui arrête Lane Chandler, pensant qu’il est le Lone Bandit qui sévit dans la région en braquant diligences, banques, etc. Il s’est laissé pousser une barbe de trois jours et porte des moustaches à la Buffalo Bill ; détails qui lui donnent une sacré gueule que l’on aurait aimée voir dans un Western A.
Lane Chandler, une fois de plus, doit se contenter de ce rôle de malchanceux pris pour le bandit alors que son talent, tout comme celui de Wally, aurait du servir une toute autre production que celle de l’Empire Pictures Corporation.

Au générique nous avons:
Lane Chandler / Lane Cartwright
Doris Brook / Bess Mitchell
Hal Taliaferro-Wally Wales / Sheriff Jim Mace
Slim Whitaker / Buck Rawlins
Ray Gallagher / Bob Mitchell
Ben Corbett / Benny
Wally Wales

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