May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est Wild horse canyon. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Wild horse canyon. Afficher tous les articles

dimanche 24 mars 2013

Wild horse canyon - Robert F. Hill - 1938

Le Western B c’est ca : vous regardez une série de films sur un thème particulier tel qu’une firme, un acteur, un réalisateur et la plupart de ceux-ci vous apparaissent mauvais, sans intérêt. Vous vous dites, je perds mon temps et puis soudainement, vous  prenez un pavé dans les yeux!
  • Celui-ci c’est Wild Horse Canyon, un Monogram avec Jack Randall. Un véritable choc.  Robert Tansey nous campe une histoire solide racontant l’histoire de Jack qui a perdu son frère, abattu mystérieusement. Il décide de mener l’enquête lui-même avec son ami  Lopez (Frank Yaconelli) pour retrouver le meurtrier.  Jack sait que l’origine du meurtre provient du ranch  Hall. Il est engagé avec son copain pour faire office de trésorier. Celui-ci s’aperçoit que son Boss est victime de l’un de ses employés, Warner Richmond. Bientôt Hall est tué à son tour, de la même façon que son frère. Jack Randall décide alors de mener justice lui-même.
Robert Hill, le réalisateur,  nous introduit dans une histoire savoureuse dans laquelle vous suivez le film tambour battant. Un vrai régal. Tout le monde croit à son enthousiasme et les acteurs se hissent à une hauteur absolument extraordinaire. Warner Richmond crève l’écran. Le duel à la fin du film démontre une maitrise parfaite du genre.
Nous pouvons porter Robert Hill à son apogée et le Western B à sa gloire. 
L’affrontement entre Warner Richmond et ses bars droits face au héros Jack Randall est absolument sublime. Placé sur le trottoir en bois devant une habitation, Warner Richmond avec son rictus habituel dit à son sidekick : Vas-y, je vais le prendre par derrière. 
Jack avance, filmé d’un  travelling latéral pendant que la musique, absolument excellente, nous emmène dans ce Gunfight prometteur. Quelques plans entrecoupés de Warner  caché à l’angle d’une maison se prépare à accueillir le héros. A nouveau travelling  arrière de Jack qui avance vers la caméra, toujours accompagné d’une musique excellente qui nous clôt le bec. 
Jack parvient à une ruelle où il surprend Warner qui lui tourne le dos. Jack l’apostrophe et le badman se retourne tout en braquant son 45 sur lui. Trop tard, Jack a déjà dégainé et ne lui laisse aucune chance. D’une balle, Warner s’écroule, touché à mort. … et comme tous nos extraordinaires auteurs de romans westerns disent : il était déjà mort avant touché le sol. 
Robert Hill plante sa caméra derrière le cadavre de Warner, nous montrant la silhouette de Jack, le Colt à la main encore fumant, encadré par les deux habitations qui constituent la ruelle. Cette scène d’une maitrise absolue nous apporte un réalisme rarement égalé dans l’histoire du Western  B,  voir le film A.
Aucun effet de caméra, de violence accrue, de recherches de sensationnel cinématographique de la part de Robert F. Hill. Il semble nous dire à travers ces beaux plans : l’West c’était ca, c’était le plus malin qui tuait son adversaire. Le fait de dégainer le premier n’était pas forcément la meilleure chose.
Robert  Hill  nous avait déjà surpris par la qualité de sa mise en scène avec Idaho Kid qui avait valu à Rex Bell son meilleur rôle.  Avec Wild Horse Canyon, Robert F. Hill permet à Jack Randall de faire un de ses meilleurs films. En conséquence, nous devons nous rendre à l’évidence que tous ces westerns B réservent de sacrés surprises, même à la Monogram. Alors, attention aux préjugés…  
Une mention toute particulière pour le photographe  Bert Longenecker qui a su rendre toute l’atmosphère indispensable à ce film comme un des rares Benjamin Klyne avait sur le faire à la Columbia pour le géant Tim McCoy. ; ajoutons le talent du compositeur Abe Meyer qui a su prendre ce western aux sérieux et su faire la différence entre les autres westerns de la Monogram.
Au nom de tous les cinéphiles passionnés de westerns B, merci à tous ceux qui ont concouru à la réussite de Wild Horse Canyon. 
  • Pour le générique
Addison Randall / Jack Gray
Dorothy Short / Jean Hall
Frank Yaconelli / Lopez
Warner Richmond / Travers
Walter Long / Roscoe
Dennis Moore / Pete Hall
Charles King / Henchman Red
Ed Cassidy / Dad Hall
Rusty / Rusty - Jack's Horse 

  • A la stagecoach Didier

Messages les plus consultés