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Forrest Tucker 1919-1986 / Jane Russell 1921-2011 Montana Belle Allan Dwan 1952.

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vendredi 29 juillet 2016

The Toll Gate / Son dernier exploit - Lambert Hillyer - 1920


Black Deering (Hart), le chef d'une bande de voleurs, décide de changer de vie après un dernier larcin qui a rapporté une bonne somme d'argent à chacun. Jordan (Singleton), son homme de main, ne l'entend pas ainsi et propose une attaque de train le lendemain. Le gang vote en sa faveur et Black Deering adhère à la majorité. L'attaque du train tourne mal car Jordan a vendu la bande à l'armée qui capture Black Deering et récompense Jordan pour son aide.
Le capitaine reconnait alors Black Deering, qui quelques années auparavant avait sauvé un fort d'une attaque d'indiens qui aurait pu virer au massacre. Lui et ses hommes s'arrangent pour lui permettre de s'évader en faisant semblant de se concentrer sur un jeu de dés.
Black Deering rejoint alors la frontière et, bien qu'épuisé, ne tarde pas à tomber sur la cantina Jordan tenue par son ennemi qui continue à sévir du mauvais côté de la loi. Aveuglé par la haine, Black Deering met le feu au bar et s'enfuit, poursuivi à la fois par le shérif (Richardson) et ses acolytes et par Jordan et sa troupe.
Son cheval se blesse et il continue à pied. Dans un lac devant lui se noie un petit enfant. Black saute à l'eau et le sauve ...
By Their Fruits ye shall know them ... Et le final est en accord avec cette phrase récurrente: sur le chemin de la rédemption, un prix à payer bien lourd ....
Though the Toll Gate that bars the Portal of Tomorrow
and inexorably claims tribute for the Sins of Yesterday
Le tournage: Sonora, California, USA

Je suis fan de cette manière de raconter une histoire de manière simple et directe. Pas de fioriture, juste les faits qui s'enchainent parfaitement. Personne mieux que William S. Hart ne peut incarner cet homme simple habité par la haine qui peut se montrer d'une grande douceur lorsqu'il s'adresse à son cheval ou à un enfant.
Trahi, il ne fait confiance à personne et lorsqu'il rencontre Mary, qui elle n'a jamais rencontré d'homme bon, l'échange de leurs regards est particulièrement émouvant.
Le final est franchement grandiose. Après être revenu pour être pendu et s'être mis entre les mains du shérif, Deering est simplement en attente.
Ayant gagné l'estime de tous, le shérif lui dit que s'il reste de ce côté de la frontière, il est un homme libre.
Un de ses hommes lui apporte alors le revolver de l'un d'eux qui n'en aura plus besoin, un autre donne son chapeau, et un autre encore lui amène un cheval. Mary Brown reprend espoir et regarde avec intensité Deering qui prend dans ses bras plusieurs fois le petit garçon. Le temps est comme en suspension ...
Anna Q. Nilsson est une actrice que j'aime beaucoup. Un visage d'ange, un grande douceur et une certaine détermination quand même. Elle se montre particulièrement indépendante dans ce film.
Joseph Singleton avec son apparence d'homme bien élevé, compose un opposant de poids. Quant au shérif incarné par Jack Richardson, il inspire le respect en représentant de la loi et de la justice.
Le petit bonhomme avec les traits de  Richard Headrick est adorable...
Très bon !
Ce film est sensé être teinté. La version d'Alpha Video (ci-dessous) ne semble pas l'être. De plus elle n'est pas très nette mais "regardable" toutefois.
73 minutes
William S. Hart          ...      Black Deering
Anna Q. Nilsson         ...      Mary Brown
Joseph Singleton        ...      Tom Jordan
Jack Richardson        ...    The Sheriff
Richard Headrick      ...        The Little Feller

mardi 26 juin 2012

Riders of the Timberline - Lesley Selander - 1941

HOPPY - BRAD KING
Que du beau monde,
Outre William Boyd, Andy Clyde, Brad King (dans le rôle de Johnny) on retrouve Victor Jory, Eleanor Stewart, Anna Q. Nilsson, J. Farrell MacDonald, Tom Tyler, Hal Taliaferro  

La 41e aventures sur les 66 de Hoppy !

59 minutes


Dans un camp de bûcherons des accidents arrivent régulièrement, mais après le Xème incident, les hommes menés par Slade (Tyler) annoncent leur démission à Baptiste (Jory) le contremaitre. Leur patron, Kerrigan (McDonald) est désespéré car il ne sait comment renflouer sa caisse et risque de perdre sa concession. Soutenu par une vieille amie qui tient le restaurant local, Donna (Nilsson), il tente de faire face aux problèmes qui l'assaillent mais se trouve sur le point de baisser les bras. En effet après de nombreuses tentatives d'engager du personnel et divers appels à l'aide envoyés à ses amis, aucun homme ne souhaite travailler dans son équipe qui a maintenant la réputation d'être maudite.
Pour le freiner encore davantage, Petrie (Taliaferro) envoie ses hommes au camp. Alors que Baptiste en découd avec Slade qui est sur le point de lui asséner un coup de hache, Hoppy interrompt son geste d'une balle bien placée et les hommes s'en vont. Restés seuls, les amis tentent d'élaborer une stratégie et ont la surprise de voir Elaine (Stewart) la fille de Kerrigan arriver en ville avec 40 hommes. Le travail reprend et l'espoir avec, mais Petrie qui obéit à Yates qui se trouve être le cerveau de toute l'affaire a d'autres coups tordus en réserve ...
Hoppy va devoir servir de son cerveau au moins tout autant que de ses poings dans cet épisode.
Un Hoppy différent dans lequel notre héros est habillé en bûcheron, chemise à carreaux et bottes, le revolver suspendu à la patère du dortoir. Son compagnon habituel est incarné par Brad King qui ressemble étrangement fortement aux deux autres sidekicks principaux, Russell Hayden et Jimmy Ellison. L'action est constante, les personnages féminins attirent la sympathie, en particulier c'est avec ravissement que j'entendais parler pour la première fois Anna Q. Nilsson, une grande dame du cinéma muet. L'aspect comique est attribué bien sûr à Andy Clyde qui se prend régulièrement le pied dans une latte devant la maison, le rôle du sympathique contremaître canadien est tenu par Victor Jory qui ponctue ses phrases de "sacrebleu" ou de "Monsieur" et les méchants sont incarnés par deux acteurs que j'apprécie toujours de voir, Hal Taliaferro et Tom Tyler. 

La vision de l'arrivée de ces quarante hommes chantant en ville est particulièrement forte et émouvante. On souhaiterait voir ce genre de scène plus souvent, aussi dans la vie de tous les jours d'ailleurs ! La chanson The Fighting Forty est magnifiquement interprétée par The Guardsmen Quartet. 
HOPPY -ELEANOR STEWART -J. FARRELL MACDONALD - BRAD KING


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