Let's Remember:

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Tim McCoy 1891-1978 / Nora Lane 1905-1948 ‘The Western Code’ de John P. McCarthy 1932

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dimanche 3 novembre 2019

The Rare Breed (Rancho Bravo) - Andrew V. McLaglen - 1966


La foire de St Louis au Missouri attire pas mal d'éleveurs venus présenter leurs bêtes. Parmi eux, deux anglaises, Martha Price et sa fille Hilary qui tentent de vendre leur taureau Hereford nommé Vindicator après le décès de leur mari et père durant le voyage qui les amenait en Amérique.
Toutes deux remarquent un cowboy qui met un taureau à terre, Burnett, un type qui convoie des bêtes pour les gros éleveurs de la région.
Les deux femmes font sensation, à telle point que la vente de Vindicator atteint 2000 dollars. Ellsworth a l'intention de profiter de l'achat pour courtiser Martha mais celle-ci n'est pas intéressée par ses avances.
Hilary par contre est inquiète pour Vindicator qui intéresse un certain Taylor. Pour le convoyer, Burnett a accepté 1000 dollars pour céder le taureau à deux escrocs en route. Mais Hilary qui aime Vindicator qu'elle promène en chantant God save the Queen, veut s'assurer que le taureau arrive bien chez Bowen, l'homme qui l'a acheté par l'entremise de Ellsworth. 
Les deux femmes montent à bord du même train et surveillent les opérations jusqu'à Dodge City où le taureau est débarqué. Burnett organise la suite du voyage, surveillé par les deux escrocs menés par Simons.
En route Burnett est sur le point de faire en sorte que le taureau passe en main des hommes de Taylor mais Hilary l'interrompt.
Tous trois se remettent en route et traversent un canyon lorsque ils entendent un troupeau se déplaçant en sens inverse.
En face se trouve le fils de Bowen, Jamie, qui déplace des bêtes. Simons qui a descendu son complice stampede les bêtes afin de mettre la main sur l'argent remis à Burnett. Après un affrontement, Simons est descendu mais Jamie a été blessé. Les deux femmes le soignent et tout ce petit monde se rend au ranch de Bowen qui est construit comme une maison forte. Bowen est un écossais très rustre qui ne s'est pas rasé la barbe ou coupé les cheveux depuis belle lurette ...
Je n'avais jamais vu ce film, et pour être franche je n'avais pas spécialement envie de le faire car les westerns tournés dès le début des années 60 ont perdu l'esprit des années précédentes et ne me plaisent plus tellement. 
Le film a confirmé mes craintes sans être aussi mauvais que certains films de cette époque. La couleur est trop criarde pour moi, Brian Keith fait semblant d'être un écossais, son accent en VO est totalement exagéré et sa perruque démesurée le ridiculise. Il n'y a qu'à regarder les images d'illustration qui sont très parlantes !
On se demande ce que Martha trouve à Burnett alias James Stewart qui est proche d'une caricature de lui-même  ... Ceci dit, l'histoire n'est pas franchement désagréable à suivre mais il y a chez McLaglen un côté "Fordien" qui se trahit par ces bagarres viriles que seuls les hommes semblent comprendre et apprécier.Du coup, seuls les rôles de Don Galloway et une Juliet Mills, fraîche comme une rose,  paraissent naturels, tous deux tirent leur épingle du jeu en tête d'affiche. Je n'oublie pas les seconds rôles qui sont excellents, Ben Johnson, David Brian ou Jack Elam se montrent criants de naturel même s'ils n'apparaissent que quelques minutes à l'écran finalement.
Apparemment l'accident de chariot dans le canyon est réel et le réalisateur a choisi de garder les images. La cascadeuse Stephanie Epper s'en est sortie avec quelques blessures légères et bleus quand même !
Aux cascades:
Hal Needham 
Buff Brady
Joe Canutt
Fred Carson
Roydon Clark
Jack Coffer
Patty Elder
Stephanie Epper
Donna Hall
John Harris
Bob Herron
Leroy Johnson
Fred Krone
Sharon Lucas
Ted Mapes
Ronnie Rondell Jr.
Buddy Van Horn
Les lieux de tournage:
Mecca, California
Mojave Desert, California
Six Points Texas, Backlot, Universal Studios - 100 Universal City Plaza, Universal City, California
Coachella Valley, California
Jamestown, Tuolumne County, California

Universal Studios - 100 Universal City Plaza, Universal City, California

96 minutes

James Stewart ... Burnett

Maureen O'Hara ... Martha Price

Brian Keith ... Bowen

Juliet Mills ... Hilary

Don Galloway ... Jamie

David Brian ... Ellsworth

Jack Elam ... Simons

Ben Johnson ... Harter

Harry Carey Jr. ... Mabry

Perry Lopez ... Juan


mardi 11 avril 2017

Fort Bowie - Howard W. Koch - 1958

Non loin de Fort Bowie, des indiens s'approchent pacifiquement de la troupe du Major Wharton et lui indiquent être de bons chrétiens. Le Major donne alors l'ordre de tirer à vue et tout le petit groupe d'Apaches est alors abattu sans pitié. 
Un homme accourt trop tard, hélas, le Capitaine Thomas Thompson ne peut que constater le carnage fait par le Major fraichement arrivé de Washington.
Au Fort, le Colonel James Garrett est déjà au courant des méfaits de Wharton qui pense que dialoguer avec les indiens est faire preuve de sentimentalisme, ce qui est réprouvé à l'Est.
Le Colonel envoie Thompson chercher sa femme restée à Tucson car il craint une révolte de Victorio qui mène sa vendetta pour venger les hommes injustement abattus.
A Tuscon Thomas aperçoit Alison Garrett dans les bras d'un homme et lui demande de revenir au fort mais celle-ci refuse et Thomas n'a d'autre choix que d'assommer le bellâtre et emmener Alison de force.
En route le convoi est attaqué par des indiens, Alison se réfugie dans les bras du brave Capitaine qui résiste tant bien que mal. 
De retour au Fort, Alison prétend que le capitaine lui a fait des avances et Wharton impose ses façons de faire auprès du Colonel qui a compris que le Major est envoyé pour le remplacer.
Du coup il envoie Thomas convaincre Victorio de se rendre, et poste Wharton en Backup sensé attendre son signal pour le couvrir si les choses tournent mal.
Alison comprend alors qu'elle a condamné l'homme qu'elle aime mais il est trop tard ...



Cool, un film avec Ben Johnson dans un premier rôle dans un Western B bien emmené, avec des personnages bien typés : le Colonel fier et droit prônant le dialogue, un Major ambitieux qui ne comprend que la voie de la force, un Capitaine au passé militaire couronné de succès et deux femmes, une Mexico-Apache fière et amoureuse du capitaine et une femme qui cherchait les honneurs et qui montre son dédain à mari pour se venger de se retrouver dans un trou perdu ...
Beaucoup de sentiments sont exprimés sans lourdeurs, de beaux chevaux, des courses poursuites, des attaques, ... et Ben Johnson !, bref, on n'a pas le temps de s'ennuyer dans ce film qui dure moins de 80 minutes.
Jan Harrison a principalement tourné pour la TV, Maureen Hingert alias Jana Davi, ex Miss Ceylan et d'origine hollandaise aura tourné dans quelques westerns seulement. Quant à Larry Chance il a eu très souvent des rôles d'indiens dans sa carrière ! 

Plus connu comme producteur, c'est le seul western réalisé par Howard W. Koch. 

Le  cascadeur:
Jackie Hamblin
Le lieu de tournage:
Kanab Movie Fort, Kanab, Utah, USA
Kayenta, Arizona, USA
Sonoita, Arizona, USA


77 minutes

Ben Johnson ...
Capt. Thomas Thompson
Jan Harrison ...
Alison Garrett
Kent Taylor ...
Col. James Garrett
Maureen Hingert ...
Chanzana (as Jana Davi)
Peter Mamakos ...
Sgt Kukas
Larry Chance ...
Victorio
J. Ian Douglas ...
Maj. Wharton
Jerry Frank ...
Capt. Maywood
Barbara Parry ...
Mrs. Maywood


mercredi 4 mai 2016

Shane / L'homme des vallées perdues - George Stevens - 1953



Je ne vas pas vous présenter ce film, presque tout le monde le connait et on trouve de nombreux résumés sur le web. 
Je livre ici quelques réflexions très personnelles.
Shane pour moi, c'est l'histoire d'un cavalier qui rentre dans mon écran, au son d'une musique qui fait frémir, par la gauche et se dirige vers la droite. Pendant les presque 2 heures que dure le film, il traverse l'écran, telle une rivière qui suit son cours, se repose un instant dans une crique, polit quelques rochers, descend quelques rapides (!) tout cela linéairement, pour ressortir par la droite, toujours dans la même trajectoire et au même rythme. C'est l'histoire d'un homme qui ne s'arrête pas, comme le temps, ou le progrès. Tous les autres personnages sont figés, dans le fond, figé par leurs destins, leurs choix, leurs besoins de possessions, etc... Seul Shane poursuit sa route, solitaire, conscient des changements survenus et à venir. Ce film me serre le cœur à chaque fois. Car Shane c'est moi, moi qui ai cette nostalgie douloureuse de grands espaces et de liberté mais qui, dans le fond suis comme les personnages figés qui ont décidé de leur destin.
Pour moi personne d'autre n'aurait pu jouer ce rôle. Car Alan Ladd ressemble à un enfant avec un corps d'adulte que le temps a poli et vieilli, mais son regard est resté douloureusement intact (innocent ?) face à la vie, à la fois timide, sûr, intègre, interrogateur et plein de nostalgie. Il reste fidèle à ses valeurs propres et suit la ligne qu'il s'est imposée.
Pour certains, Shane apparait comme un perdant.Personnellement, je trouve qu'il y a quelquefois une certaine grandeur à être le "perdant" et Shane ne m'apparaît pas comme un homme frustré ou amer. Le destin est, entre autres choses, cette subtile combinaison et construction entre aspirations profondes, choix (qu'ils soient bons ou mauvais) et événements extérieurs qui amènent à suivre une trajectoire. Cela n'a jamais empêché les envies ou les rêves de vivre autre chose ! Lorsque l'on vit de longues journées seul avec son cheval, on ne peut que réfléchir au sens de la vie, à sa propre destinée et sur soi-même. Et si l'on croise une famille en apparence aussi idéale que celle des Starrett, il me semble normal de se repositionner, de se questionner. Certes, les remises en questions sont douloureuses, mais aussi nécessaires pour grandir ! Entre une "envie" destructrice et une "envie" constructive, il faut choisir... et moi je crois que Shane est très conscient de ses particularités, de son parcours et assume de la plus belle manière possible ... en continuant sa route !
Dans le fond, seuls ceux qui évoluent et grandissent sont gagnants !

Avec le temps ma perception du film a aussi évolué mais le sentiment douloureux perdure. Un peu comme lorsque vous quittez un endroit que vous avez aimé et que vous n'osez pas y retourner. En choisissant de garder un souvenir intact plutôt que de risquer de perdre cette précieuse mémoire,on ne se remet pas en question et on nie le changement. Shane fait partie de ces films que l'on souhait garder tel un trésor intact enfoui au plus profond de soi-même, de la même façon qu'un enfant garde précieusement un objet qu'il ne lâchera pas sans larmes
En vain, j'ai essayé de garder le film intact dans ma mémoire mais le temps et le cours de la vie ont modifié ma perception de l'action. J'ai à la fois envie de le revoir, et en même temps j'ai peur d'avoir perdu une manière de voir ce film.
Le sentiment de nostalgie qui m'envahit est déjà quelque part modifié et il m'arrive même d'en vouloir à Shane car dans le fond il défend la civilisation et le progrès. Pendant longtemps je voyais les Starrett comme des bâtisseurs et ils méritaient leur place sur la prairie. Il m'arrive maintenant de les voir comme les bien-pensants et les créateurs de la police, des règlements et de la civilisation.
J'en veux en ce moment à tous ces gens qui nous imposent ces règles toujours plus étroites et je rêve de citoyens responsables intègres capables de se prendre en charge et de comprendre que chaque personne a une responsabilité envers les autres et le monde. En créant les barrières et en morcelant le territoire de leurs fermes, les Starretts du monde entier nous ont privé de notre liberté et ont favorisé l'émergence de la vente du fil de fer barbelé, froid, dur et coupant .... Le fil de fer barbelé c'est le symbole dans toute sa splendeur d'une facette de notre monde dit civilisé basé sur le profit et l'égoïsme ! 

George Stevens ne nous montre pas ce qu'on créé les Ryker et autres anciens habitants de ces régions. On oublie qu'ils ont déjà chassé les indiens, qu'eux mêmes ne sont pas plus évolués dans le fond puisqu'ils nous sont montrés comme des rustres. Mais on ne voit ni leurs foyers, ni leurs familles, ni leurs enfants. L'impact du cinéma est tel qu'on prend d'emblée parti pour le faible, à savoir le colon à défaut des indiens !
Quelque part ce parti pris n'est pas équitable et ne permet pas une vraie réflexion.

Lieu de tournage :  
Big Bear Lake, Big Bear Valley, San Bernardino National Forest, California, USA


118 minutes
Alan Ladd........Shane
Jean Arthur........Marian Starrett
Van Heflin........Joe Starrett
Brandon De Wilde........Joey Starrett
Jack Palance........Jack Wilson
Ben Johnson........Chris Calloway
Edgar Buchanan........Fred Lewis
Emile Meyer........Rufus Ryker
Elisha Cook Jr.........Stonewall Torrey
Douglas Spencer.........Axel 'Swede' Shipstead
John Dierkes........Morgan Ryker
Ellen Corby........Mrs. Liz Torrey
Paul McVey........Sam Grafton
John Miller........Will Atkey - Bartender
Edith Evanson........Mrs. Shipstead


vendredi 28 février 2014

War Drums / Les tambours de la guerre - Reginald LeBorg - 1957

Une tribu d'Apaches vit pacifiquement dans les montagnes. Son chef Mangas décide pourtant de récupérer des chevaux volés par des mexicains qu'il fait abattre par ses guerriers. Dans le campement des voleurs il découvre une jeune mexicaine, Riva, qui force son respect par son courage. Il l'emmène donc comme captive. 
En chemin il rencontre Luke Fargo qui escorte le nouveau juge de la petite ville voisine. Celui-ci explique que les indiens doivent respecter le traité de paix et Mangas l'assure qu'il n'a pas l'intention de le rompre.
Fargo tombe amoureux de Riva et tente de l'échanger, sachant que les Apaches ne gardent pas les mexicains qui sont leurs ennemis. Malheureusement pour lui Mangas est lui aussi intéressé par Riva qu'il compte bien épouser.
Dans son campement certains voient ce mariage d'un très mauvais œil, à commencer par l'homme médecine. Deux guerriers s'opposent à son mariage et défient leur chef en combat. Ils périssent en combats singuliers.
Riva ne veut pas être une squaw et refuse de suivre les conseils de sa future belle-soeur en déclarant vouloir devenir une guerrière. Mangas lui apprend à tirer à l'arc et à se battre, il gagne ainsi son respect et son amour. 
Malheureusement la paix ne dure pas car des prospecteurs décident de s'installer sur le territoire indien, ils blessent une femme et son fils. Mangas tentent de les raisonner mais les blancs le font fouetter. Honteux, Mangas revient avec ses guerriers qui sèment la mort ...

Une affiche 120x160
Même si ce film est truffé d'invraisemblances, il sort bien assez des sentiers battus pour faire passer aux spectateurs un excellent moment, grâce à son originalité.
En effet loin des conventions habituelles, l’héroïne, plutôt que de faire de la figuration devient guerrière et épouse la cause indienne sans compter qu'elle s'éprend du chef indien, malgré l'amour que lui porte le blanc. La fin est même très originale, le guerrier blessé soigné en même temps que la femme qui accouche... En tant que spectatrice j'ai beaucoup apprécié le scénario, sans compter que les chevaux sont magnifiques !

Aux cascades:
Jackie Hamblin
Boyd 'Red' Morgan

Le lieu de tournage à Utah:
*Johnson Canyon, Kanab
*Kanab Movie Ranch - 5001 Angel Canyon Road, Kanab
*Kanab
  
75 minutes
Lex Barker    ...         Mangas Coloradas
Joan Taylor   ...         Riva
Ben Johnson ...         Luke Fargo
Larry Chance           ...         Ponce
Richard H. Cutting ...         Judge Benton
John Pickard            ...         Sheriff Bullard
James Parnell            ...         Arizona
John Colicos ...         Chino
Tom Monroe             ...         Dutch Herman
Jil Jarmyn     ...         Nona



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