En 1876 dans l'Ouest, un aventurier découvre un diligence arrêtée en plein territoire des Arapahoes. A son bord se trouvent deux femmes de noble ascendance dont l'une, Veronica, s'est vue interdite de fréquenter Chuka quelques années auparavant. Malgré tout, Chuka accepte d'escorter les dames jusqu'à un fort isolé, autour duquel rôdent des indiens affamés.
La plupart des hommes qui s'y trouvent ont un passé trouble et leur commandant est un homme distingué qui trouve grand plaisir à passer une soirée digne de ce nom lorsque deux femmes font halte ... Le fort étant assiégé, tout ce petit monde voit son passé resurgir de manière pas toujours très agréable ...
Je
ne suis pas spécialement amatrice des westerns tournés après 1960 : celui-ci ne
fait pas exception, car ce genre de film me donne toujours l'impression d'être
une végétarienne devant l'étalage de viandes crues encore sanguinolentes d'une
boucherie ... Je veux dire par là que le style est beaucoup
plus cru et dur que dans les westerns tournés dans les années qui précèdent. Ce style me stresse trop ...
Toujours est-il que je tenais absolument à voir ce film, pas pour Rod Taylor, ni pour Ernest Borgnine (que j’apprécie pourtant), pas pour James Whitmore non plus, (ni pour Luciana Paluzzi qui est assez limitée dans ce film), mais pour John Mills, l'un de mes acteurs préférés dans son seul western ! Je ne pouvais pas manquer ça !
J'avoue qu'il est excellent dans ce rôle d'homme torturé : la scène du repas où il se réjouit de retrouver les deux femmes et de pratiquer la conversation est absolument parfaite. On comprend tout à fait que cet homme cultivé qui a voyagé, britannique de surcroit, soit totalement frustré et aigri face aux hommes du fort qui ont des passés de voleurs, tricheurs, menteurs, déserteurs, etc.
Avec l'arrivée de ces deux femmes distinguées, c'est aussi l'arrivée de la civilisation, de la culture, du savoir vivre, etc... Les années de frustration passées dans ce fort perdu rejaillissent au cours du repas arrosé lorsqu'il attaque violemment et méchamment certains officiers du fort personnellement, en dévoilant les méfaits de chacun ... Ses manières détonnent tellement face aux autres, tous plus rustres les uns que les autres, que c'en est un vrai régal.
Toujours est-il que je tenais absolument à voir ce film, pas pour Rod Taylor, ni pour Ernest Borgnine (que j’apprécie pourtant), pas pour James Whitmore non plus, (ni pour Luciana Paluzzi qui est assez limitée dans ce film), mais pour John Mills, l'un de mes acteurs préférés dans son seul western ! Je ne pouvais pas manquer ça !
J'avoue qu'il est excellent dans ce rôle d'homme torturé : la scène du repas où il se réjouit de retrouver les deux femmes et de pratiquer la conversation est absolument parfaite. On comprend tout à fait que cet homme cultivé qui a voyagé, britannique de surcroit, soit totalement frustré et aigri face aux hommes du fort qui ont des passés de voleurs, tricheurs, menteurs, déserteurs, etc.
Avec l'arrivée de ces deux femmes distinguées, c'est aussi l'arrivée de la civilisation, de la culture, du savoir vivre, etc... Les années de frustration passées dans ce fort perdu rejaillissent au cours du repas arrosé lorsqu'il attaque violemment et méchamment certains officiers du fort personnellement, en dévoilant les méfaits de chacun ... Ses manières détonnent tellement face aux autres, tous plus rustres les uns que les autres, que c'en est un vrai régal.
(Étonnamment John Mills
ne parle pas de ce film dans son livre Up in the clouds, Gentlemen
please ... Dommage, j'aurais apprécié de savoir ce qu'il a pensé de
ce tournage...)
Borgnine, dans le rôle d'Otto est touchant de fidélité à toujours défendre son Colonel, lorsqu'il explique le passé du Colonel Valois, alors Capitaine au Soudan, torturé au couteau puis émasculé pour le sauver.
Borgnine, dans le rôle d'Otto est touchant de fidélité à toujours défendre son Colonel, lorsqu'il explique le passé du Colonel Valois, alors Capitaine au Soudan, torturé au couteau puis émasculé pour le sauver.
La scène de combat entre Borgnine et Chucka est en très violente.
A part ça on voit que le budget devait être serré : le générique est celui de Whispering Smith, les couleurs pas très bonnes, le fort assez basique mais la musique pas mauvaise.
J'avoue que la fin m'a échappé : que faisait cet indien dans le fort, puisqu'il s'en était allé ? ...
Aux cascades:
Fred Hakim
Bob Herron
Bill Shannon
Roy N. Sickner
Le lieu de tournage:
Lake Los Angeles, California, USA
Victorville, California, USA105 minutes
Titre anglais : Chuka
Rod Taylor | ... |
Chuka
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Ernest Borgnine | ... |
Sgt. Otto Hahnsbach
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John Mills | ... |
Colonel Stuart Valois
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Luciana Paluzzi | ... |
Señora Veronica Kleitz
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James Whitmore | ... |
Lou Trent
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Victoria Vetri | ... |
Señorita Helena Chavez
(as Angela Dorian)
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Louis Hayward | ... |
Major Benson
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Michael Cole | ... |
Spivey
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