Tim Holt est né le 05 février
1919.
Durant les années 30 (classe 36), il rentre à l'Académie militaire de Cuber (Indiana).
A ce titre, il devient un cavalier émérite faisant partie de l'équipe de polo du régiment.
Mais en fait, il est bon cavalier depuis bien longtemps déjà
En effet, Tim n'est autre que le fils de Jack Holt, star du cinéma muet ayant roulé sa bosse dans le western chez Paramount ou encore Columbia.
Durant les années 30 (classe 36), il rentre à l'Académie militaire de Cuber (Indiana).
A ce titre, il devient un cavalier émérite faisant partie de l'équipe de polo du régiment.
Mais en fait, il est bon cavalier depuis bien longtemps déjà
En effet, Tim n'est autre que le fils de Jack Holt, star du cinéma muet ayant roulé sa bosse dans le western chez Paramount ou encore Columbia.
Les chevaux ne manquent pas à la maison et Tim deviendra si bon en ce domaine,
que le réalisateur Budd Boetticher dira un jour de lui : "In my opinion,
Tim Holt and Joël McCrea were the two best horseman we ever had in pictures. And (Tim Holt) he
didn't just look good; he could really ride. He was a great horseman and a
delighful guy." (Tim Holt by David Rothel, Empire Publication)".
Tim et Richard Martin dans "Riders of the range" |
A l'aube des années 40, ayant quitté l'armée, il commence à tourner ses premiers films chez RKO, où il seconde la Star du western George O'Brien.
Puis, on lui donne la possibilité de devenir à l'âge de vingt ans
la plus jeune star de Western du moment.
En fait, Tim est un jeune homme certes, mais il est incroyablement mature pour son âge.
Entre 1940 et 1943, on le voit ainsi à l'écran dans dix-huit westerns où ses Sidekicks attitrés sont Cliff Edwards "ukulele",
Lee Roy "Lasses White" ainsi que le chanteur Ray Whitley.
Mais la seconde guerre mondiale fait rage, et Tim décide alors de laisser le cinéma de côté et s'engage dans les forces actives.
A ce sujet, il démontre une fois de plus qu'il est un jeune homme hors-normes.
Engagé avec la fameuse "Culver Black Horse Troop"
il est blessé lors du dernier jour de la bataille de Tokyo et reçoit la prestigieuse décoration militaire "Purple Heart".
Lee White-Ray Whitley et Tim dans "Come on danger" |
Il ne reprendra son activité cinématographique qu'en 1947.
Pour qui ne connait pas trop les films avec Tim Holt, il existe une façon de les dater "d'avant ou après" son retour de la seconde guerre mondiale.
En effet, dans les Westerns tournés dès 1947 (après un arrêt de 3 ans) il adopte une ceinture double-colts qu'il arbore jusqu'en 1952.
A ce sujet, le "monde du Western" considérait alors Tim Holt comme l'un des acteurs les plus rapides d' Hollywood (peut-être bien LE meilleur) pour dégainer le révolver.
En tout cas il est, à l'instar de Johnny Mack Brown, un expert dans l'art du "Gun twirling".
Dès 1947, il tourne alors une trentaine de Westerns d'une grande qualité en compagnie de richard "Chito" Martin qui le seconde brillamment.
On le voit également tourner en 1948 pour George Huston dans "Le trésor de la Sierra Madre".
Mais Tim ne veut pas trop s'éloigner du genre Western.
En 1952, on le voit une dernière fois dans son rôle de redresseur de torts dans "Desert Passage", puis décide de quitter Hollywood.
Pour qui ne connait pas trop les films avec Tim Holt, il existe une façon de les dater "d'avant ou après" son retour de la seconde guerre mondiale.
En effet, dans les Westerns tournés dès 1947 (après un arrêt de 3 ans) il adopte une ceinture double-colts qu'il arbore jusqu'en 1952.
A ce sujet, le "monde du Western" considérait alors Tim Holt comme l'un des acteurs les plus rapides d' Hollywood (peut-être bien LE meilleur) pour dégainer le révolver.
En tout cas il est, à l'instar de Johnny Mack Brown, un expert dans l'art du "Gun twirling".
Dès 1947, il tourne alors une trentaine de Westerns d'une grande qualité en compagnie de richard "Chito" Martin qui le seconde brillamment.
On le voit également tourner en 1948 pour George Huston dans "Le trésor de la Sierra Madre".
Mais Tim ne veut pas trop s'éloigner du genre Western.
En 1952, on le voit une dernière fois dans son rôle de redresseur de torts dans "Desert Passage", puis décide de quitter Hollywood.
Joan Dixon et Tim dans "law of the badland" |
Cette même année, il rencontre la femme de sa vie, Berdee.
Son épouse fera de lui le père comblé de trois enfants.
Entre 1941 et 1953, il aura constamment fait partie du classement des dix acteurs western les plus populaires d'Hollywood.
Il fréquente un certain temps les rodéos, comme concurrent et comme "Guest Star". Puis décide de se lancer dans un nouveau challenge.
Ce sera le monde de la télévision et de la radio.
En 1973, il décède à l'âge de 54 ans d'un cancer des os à Shawnee, au Oklahoma Medical Center.
Peu de temps avant son décès, alors qu'il était dans le coma, John Wayne en personne est venu à son chevet.
Tous ceux ayant travaillé avec Tim Holt ont gardé de lui l'image d'un parfait gentleman.
Le monde du Western ne l'oublia pas et il fût intronisé en 1991 au "National Cowboy and Western Heritage Muséum".
Deux ans plus tard, sa famille vint recevoir pour lui en sa mémoire le prestigieux "Golden Boot Award" décerné par l'ensemble de la profession.
Chapeau bas, Mr Holt !
Son épouse fera de lui le père comblé de trois enfants.
Entre 1941 et 1953, il aura constamment fait partie du classement des dix acteurs western les plus populaires d'Hollywood.
Il fréquente un certain temps les rodéos, comme concurrent et comme "Guest Star". Puis décide de se lancer dans un nouveau challenge.
Ce sera le monde de la télévision et de la radio.
En 1973, il décède à l'âge de 54 ans d'un cancer des os à Shawnee, au Oklahoma Medical Center.
Peu de temps avant son décès, alors qu'il était dans le coma, John Wayne en personne est venu à son chevet.
Tous ceux ayant travaillé avec Tim Holt ont gardé de lui l'image d'un parfait gentleman.
Le monde du Western ne l'oublia pas et il fût intronisé en 1991 au "National Cowboy and Western Heritage Muséum".
Deux ans plus tard, sa famille vint recevoir pour lui en sa mémoire le prestigieux "Golden Boot Award" décerné par l'ensemble de la profession.
Chapeau bas, Mr Holt !